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Critiques de Pelham Grenville Wodehouse (216)
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Gardez le sourire, Jeeves !

"Maintenant, par exemple, au lieu d'être froid et distant, comme l'eût été un homme de moindre grandeur, il montrait la plus extrême inquiétude. C'est-à-dire qu'il permit à un sourcil de s'élever peut-être de cinq millimètres, ce qui est ce qu'il fait de mieux en matière d'expression de son émotion."



C'est cette phrase.

Précisément et exactement cette phrase.

C'est cette phrase qui, lorsque quelqu'un l'a partagée sur instagram m'a fait me dire "je dois absolument lire ce livre".

C'est tout à fait l'idée que je me faisais du flegme britannique mâtiné d'un soupçon d'humour anglais.



Et je ne regrette absolument pas cette découverte ! Parce que j'ai souri du début à la fin - je n'allais quand même pas m'esclaffer avec un manque total de savoir-vivre : un peu de tenue, toute en retenue et en élégance s'il vous plaît ! De toutes façons, Jeeves est là, tel le veilleur sur son rempart guettant la moindre infraction aux bonnes manières.



Jeeves, mon nouveau héros, ce "gentleman du gentleman" qui "si le besoin s'en fait sentir, peut majordomer aussi bien qu'un autre". L'image même du sang-froid face aux situations les plus improbables, de son maître se cachant derrière un canapé ou arborant un atroce chapeau, aux domestiques de ses hôtes écoutant savamment aux portes. Pendant que dans le petit salon on règle ses comptes, que sur la pelouse le pasteur boxe un malotru, que le marché matrimonial donne des sueurs aux célibataires endurcis, et que la cuisinière s'enfuit avec un invité. Le plus insignifiant des incidents devient un drame d'ampleur internationale, au minimum - comme Bertram, je tremble encore devant tous ces terribles événements, j'en ai le cœur qui bat la chamade.



C'est souvent absurde, parfois déjanté, toujours drôle, pour une comédie de mœurs aux allures de vaudeville, mais so british. Jubilatoire en diable. Je ne l'ai pas lu : je l'ai savouré.



Et, by Jove, j'en redemande !
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La jeune fille en bleu

Wodehouse est réputé pour son humour anglais.

Effectivement certains passages m’ont fait sourire même si certains événements m’ont paru un peu datés (les jeunes femmes cherchent toutes un mari de préférence riche). Le livre est sorti en 1970.

Pour l’histoire, le tableau du titre a disparu (le lecteur sait des le début où il se trouve).

L’intérêt du livre n’est donc pas de résoudre l’énigme de cette disparition mais de voir les personnages « s’agiter » pour le retrouver….

Quelques quiproquos savoureux…
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Une partie mixte à trois et autres nouvelles ..

Première incursion dans le monde de PG Wodehouse. Un peu décevante. Où se trouve l'humour "so brittish" annoncé ? Franchement, je le cherche encore. 3 nouvelles sur le thème du golf sans relief, aussi plates qu'un green.

Triple boggey !

Franchement, je m'attendais à mieux au vu des critiques positives sur la série de bouquins "Jeeves".

En tout cas, entrer dans l'univers de Wodehouse par ces nouvelles n'encourage pas à aller plus loin.
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Bonjour, Jeeves

Cela fait longtemps que je vois cette série passer et repasser dans ma veille à la recherche de lectures parfumées à l'humour anglais. J'ai attrapé ce tome un peu au hasard. Je n'ai pas été déçue du voyage: l'écriture est drôle, impertinente et on se délecte des mésaventures très aristocratiques de Bertram Wooster. Bête à manger du foin, mélodramatique comme seuls les riches et privilégiés peuvent l'être, il est le narrateur dont on adore se moquer. Comme Jeeves, son discret domestique, on le regarde se débattre comme une poule sans tête, et c'est terriblement distrayant. Un très bon moment de lecture. Je note l'auteur comme une valeur sûre: 70 romans, il y a de quoi faire !
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Gardez le sourire, Jeeves !

Gardez le sourire, Jeeves !



Une lecture jubilatoire, drôle , complètement doux-dingue mais quel plaisir!



Pelham Grenville Wodehouse plus connu comme P.G Wodehouse a concocté un personnage hors du commun Reginald Jeeves plus connu sous le nom de Jeeves, un majordome hors norme ou plutôt le gentleman personnel du gentleman. Jeeves est au service de Bertram Wooster alias Bertie.. Bertie est non seulement incapable de se sortir des situations dans lesquelles il se retrouve , mais il a le chic pour les provoquer et les aggraver . Heureusement Jeeves est là ..



Alors qu'importe le sujet de l'intrigue, Bertie s'emmêle les crayons, la situation devient critique et Jeeves tel Zorro accourt à la rescousse ..



Voilà ma suggestion: en cas d' un petit coup de moins bien, d'un peu de vague à l'âme pensez à Jeeves .



..
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Ça va, Jeeves ?

Un jeune aristocrate imbu de lui-même a comme serviteur le fameux Jeeves, aussi brillant que flegmatique. Les deux sont entrainés dans une tentative de réconciliation de couples amis du parasite narcissique. Une série de malentendus, de quiproquos alambiqués et de plans merdiques égayeront cet épisode de la série basée sur relation discrètement tumultueuse entre le maître et son valet. Les personnages secondaires sont hauts en couleurs, les dialogues délicieusement assassins, les situations loufoques à souhait. Autant la prétention et la suffisance de Wooster font rigoler tellement elles sont poussées à l'extrême, autant la réserve et la subtilité de Jeeves réjouissent tellement il réussi à river son clou à l'autre. C'est léger, drôle et divertissant pour qui apprécie l'humour anglais à son meilleur.
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Jeeves - Intégrale, tome 1

Humour typiquement British ....Très bon humour quand on aime le style mais moi j'adore... Qui ne rêverait pas d'avoir, d'une part un valet qui vous réveille en vous apportant le petit déjeuner au lit, d'autre part un valet si doué qu'il vous sort de toutes les situations les plus périlleuses (et comiques !); Le style de Wodehouse est en outre très original et contribue à nous faire passer de très bons moments de détente ; Joli recueil, agréable à lire, des premières aventures de Jeeves.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Gardez le sourire, Jeeves !

"Je me souviens d'un jour, à l'Académie française, où j'ai croisé Jacqueline de Romilly, et je lui ai donné un livre de Wodehouse. Lorsque je l'ai revue quelque temps plus tard, elle m'a avoué : "Je ne lis plus que Thucydide et Wodehouse !" Cet auteur est absolument irrésistible. Je le relis sans cesse. Une histoire de Jeeves, ça vous remet de bonne humeur. " ( Jean d'Ormesson )



Comme " Jean d'O ", nombreux sont les lecteurs de cet écrivain " so british " qui ont recours à ses " services " pour se détendre, pour oublier le temps d'une parenthèse que la vie ne vaut rien et que rien ne vaut...



P.G. Wodehouse, c'est l'humour décalé, déjanté, dérisoire ou auto-dérisoire, absurde quelquefois, pourquoi pas surréaliste, mais terriblement drôle.

C'est le comique dans presque tous ses genres.

Le comique de situation avec ses quiproquos, ses malentendus, ses inattendus si prévisibles, ses cocasseries en forme de clins d'oeil.

C'est le comique de mot incarné par Bertie, l'aristocrate bêta et gaffeur qui cherche constamment ses mots, que Jeeves son majordome intelligent, cultivé, stylé, ingénieux, perspicace et astucieux finit toujours par lui trouver :-"Mais il est évident qu'il y a eu une fissure dans le je-ne-sais-plus-quoi...ça commence par un L.

- Est-ce que luth serait le mot que cherche Monsieur ?

- Peut-être. Mais je n'en mettrais pas ma main au feu.

- Le poète Tennyson parle d'une petite fissure dans le luth, par laquelle la musique s'éteint et le silence s'installe.

- Alors c'est bien luth. Et nous savons tous deux ce qui va arriver si ce luth particulier devient muet."

Il est aussi superbement personnifié par tante Dahlia, la tante " quatre-cents-coups", originale, excentrique, extravertie... à l'ouïe faible et au verbe fort, du jeune Bertie, laquelle manifeste son affection pour son neveu avec une franchise désarçonnante...

-" Tante Dahlia ? dis-je. Je m'attendais à avoir l'oreille écorchée par des mots bien choisis, mais, à ma grande surprise, elle semblait d'humeur joyeuse. Il n'y avait pas trace de récrimination dans sa voix.

- Bonjour, la menace de la civilisation occidentale, tonitrua-t-elle ! Comment vas-tu ? Toujours en état de marche ?"

Le comique de caractère se retrouve en chaque personnage aux traits grossis, limite caricaturaux du bêta rentier par assentiment familial, du gentleman majordomisé, de la tante dynamite, de la brute amoureuse au coeur tendre, du pasteur rugbyman plus leste avec ses poings qu'avec son verbe... lui fut-il soufflé par le Seigneur en personne...

Le comique de moeurs est explicitement omniprésent ; l'Angleterre intemporelle de PGW prend dans chacune des oeuvres de l'auteur des petits coups d'aiguille que l'humour habille avec beaucoup de bonhommie.

Et pour ce qui est du comique de répétition, le trio Bertie, Jeeves, tante Dahlia s'en charge de façon irrésistiblement récurrente.



Dans ce vaudeville à la Labiche mâtiné d'un peu de Jules Renard ou d'Alphonse Allais made in England, Bertie quitte sa chère ville de Londres et son cher valet de chambre Jeeves, " le gentleman personnel du gentleman -, pour se rendre à Totleigh Towers dans la propriété de Sir Watkyn Bassett, un riche aristocrate, collectionneur passionné qui ne peut pas souffrir le protégé de Jeeves, Jeeves sur lequel il a des " vues "... Si Bertie s'y rend, c'est qu'il se sent menacé, en péril. En effet, les fiançailles de la fille de Sir Watkyn Bassett et de son ami Gussie Fink-Nottle sont devenues incertaines depuis que le fiancé en devenir a été soumis sous la contrainte par sa dulcinée à un régime végétarien des plus stricts, lequel régime lui a fait apparaître sa promise sous un oeil nouveau... et conséquemment s'interroger sur le bienfondé de son engagement... Or une rupture signifierait pour Bertie un mariage obligatoire par " effet de liste " avec la fille de l'homme qui jadis l'envoya en prison...Les relations tout au long de ce séjour sous très haute tension entre tous les protagonistes, sous la garde de Bartholomew, le terrier teigne de l'une d'entre eux, vont rapidement se compliquer. Et Totleigh Towers, la résidence des Bassett, va devenir l'épicentre d'une confrontation et d'une explication volcaniques, d'une mise aux poings où, naturellement, l'arbitrage des élégances et le dernier mot seront laissés à Jeeves.



Si vous aimez ce genre d'humour, ces livres intelligents qui ne se prennent pas au sérieux mais qui réussissent à traverser le temps et les modes parce qu'ils ont ce petit quelque chose que tant d'autres n'ont pas, découvrez ou redécouvrez l'univers de P.G. Wodehouse. C'est fun et relaxant à la fois.

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Merci, Jeeves

Coup de cœur pour humoriste « glacé et sophistiqué » – merci Gottlieb pour la formule ! –

D’abord, le nom de l’auteur qui semble à lui seul une invention tout à fait britannique pour ses sortes de roman du début du XXe siècle, les personnages que l’on peut retrouver dans des « romans pour dames » de Somerset Maugham ou même quelquefois d’Agatha Christie lorsqu’on s’enfonce dans la campagne anglaise… Trêve de suspense, il s’appelle Pelham Grenville Wodehouse, P-G – prononcer à l’anglaise, of course–pour les intimes et les couvertures où l’on manque de place pour le titre.

S’ensuit toute une série de romans où le personnage principal est le valet, inégalable de perfection, d’intelligence et d’entregent, qui répond au doux prénom de Jeeves ! Autour de lui gravite un tas d’incapables, aristocrates plus ou moins désargentés, parasites, prisonniers d’un conformisme étroit et stupide où une simple veste blanche pour un dîner devient un Hiroshima diplomatique, où la futilité le dispute à la bêtise, mais tout cela avec un humour et un sens du rebondissement tout à fait divertissant.

Un regard tendre, ironique et drôle sur la bonne société anglaise. Un couple irrésistible : Bertram Wooster et son valet Jeeves, débrouillard et diplomate, flegmatique et génial, qui aide son jeune et riche maître à se sortir des situations impossibles dans lesquelles il se met.. Heureusement Jeeves est là et il est maître de toutes les situations, attentif au bien-être de chacun, aux lubies des uns comme aux chagrins d’amour des autres.

Évasion garantie pour qui aime le délicat fumet d’un thé de Chine dans une porcelaine anglaise avec quelques délicieux scones, de la whipped cream et de la confiture de framboise.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Jeeves

Jeeves de P. G. Wodehouse

Coup de cœur pour humoriste « glacé et sophistiqué » – merci Gottlieb pour la formule ! –

D’abord, le nom de l’auteur qui semble à lui seul une invention tout à fait britannique pour ses sortes de roman du début du XXe siècle, les personnages que l’on peut retrouver dans des « romans pour dames » de Somerset Maugham ou même quelquefois d’Agatha Christie lorsqu’on s’enfonce dans la campagne anglaise… Trêve de suspense, il s’appelle Pelham Grenville Wodehouse, P-G – prononcer à l’anglaise, of course–pour les intimes et les couvertures où l’on manque de place pour le titre.

S’ensuit toute une série de romans où le personnage principal est le valet, inégalable de perfection, d’intelligence et d’entregent, qui répond au doux prénom de Jeeves ! Autour de lui gravite un tas d’incapables, aristocrates plus ou moins désargentés, parasites, prisonniers d’un conformisme étroit et stupide où une simple veste blanche pour un dîner devient un Hiroshima diplomatique, où la futilité le dispute à la bêtise, mais tout cela avec un humour et un sens du rebondissement tout à fait divertissant.

Un regard tendre, ironique et drôle sur la bonne société anglaise. Un couple irrésistible : Bertram Wooster et son valet Jeeves, débrouillard et diplomate, flegmatique et génial, qui aide son jeune et riche maître à se sortir des situations impossibles dans lesquelles il se met.. Heureusement Jeeves est là et il est maître de toutes les situations, attentif au bien-être de chacun, aux lubies des uns comme aux chagrins d’amour des autres.

Évasion garantie pour qui aime le délicat fumet d’un thé de Chine dans une porcelaine anglaise avec quelques délicieux scones, de la whipped cream et de la confiture de framboise.
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L'inimitable Jeeves

Coup de cœur pour humoriste « glacé et sophistiqué » – merci Gottlieb pour la formule ! –

D’abord, le nom de l’auteur qui semble à lui seul une invention tout à fait britannique pour ses sortes de roman du début du XXe siècle, les personnages que l’on peut retrouver dans des « romans pour dames » de Somerset Maugham ou même quelquefois d’Agatha Christie lorsqu’on s’enfonce dans la campagne anglaise… Trêve de suspense, il s’appelle Pelham Grenville Wodehouse, P-G – prononcer à l’anglaise, of course–pour les intimes et les couvertures où l’on manque de place pour le titre.



Retrouvez l'intégralité du billet d’humeur de Dame Geneviève pour Collectif Polar ci dessous :

https://collectifpolar.blog/2023/03/27/jeeves-de-p-g-wodehouse/
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Jeeves - Intégrale, tome 1

Coup de cœur pour humoriste « glacé et sophistiqué » - merci Gottlieb pour la formule ! -

D’abord, le nom de l’auteur qui semble à lui seul une invention tout à fait britannique pour ses sortes de roman du début du XXe siècle, les personnages que l’on peut retrouver dans des « romans pour dames » de Somerset Maugham ou même quelquefois d’Agatha Christie lorsqu’on s’enfonce dans la campagne anglaise… Trêve de suspense, il s’appelle Pelham Grenville Wodehouse, P-G - prononcer à l’anglaise, of course–pour les intimes et les couvertures où l’on manque de place pour le titre.

S’ensuit toute une série de romans où le personnage principal est le valet, inégalable de perfection, d’intelligence et d’entregent, qui répond au doux prénom de Jeeves ! Autour de lui gravite un tas d’incapables, aristocrates plus ou moins désargentés, parasites, prisonniers d’un conformisme étroit et stupide où une simple veste blanche pour un dîner devient un Hiroshima diplomatique, où la futilité le dispute à la bêtise, mais tout cela avec un humour et un sens du rebondissement tout à fait divertissant.

Un regard tendre, ironique et drôle sur la bonne société anglaise. Un couple irrésistible : Bertram Wooster et son valet Jeeves, débrouillard et diplomate, flegmatique et génial, qui aide son jeune et riche maître à se sortir des situations  impossibles dans lesquelles il se met.. Heureusement Jeeves est là et il est maître de toutes les situations, attentif au bien-être de chacun, aux lubies des uns comme aux chagrins d'amour des autres.

Évasion garantie pour qui aime le délicat fumet d’un thé de Chine dans une porcelaine anglaise avec quelques délicieux scones, de la whipped cream et de la confiture de framboise.
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Une partie mixte à trois et autres nouvelles ..

Il y a ceux qui connaissent P.G. Wodehouse, et les autres. Les personnages cocasses au delà du réel british, des aventures palpitantes dans les manoirs ou cottages de la campagne brittone, et tudieu, cet humour anglais comme un art. Là, c'est du cent pages, trois nouvelles. C'est du pur P.G., sans fausse note, parfait.

Ça parle de golf. J'y connais rien, mais j'ai admiré les paragraphes débordants de termes golfiques, comme de belles litanies s'envolant mieux qu'une balle au-dessus du green. J'ignorais que ce pusse être à ce point une drogue, le golf. Une religion. Un sacerdoce. Les trois nouvelles - dont un conte - nous révèlent ça, jusqu'à son acmé.

Noté une phrase merveilleuse : "Dans un grand continent comme l'Afrique, j'imaginais qu'il était presque impossible de ne pas arriver quelque part si l'on marchait assez longtemps".

Je ne peux rien ajouter après tant de beauté. N'avez plus qu'à savourer, c'est que du bonheur.
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Une partie mixte à trois et autres nouvelles ..

Petit recueil de nouvelles n'ayant l'air de rien acheté par hasard en voyant une couverture de golf, qui est une de mes passions. Lectures amusantes et qui rappellent à tout golfeur les différentes situations que nous connaissons tous, avec des personnages qui s'énervent et perdent le contrôle, d'autres qui gardent leur calme puis explosent, etc. Tous ces profils nous rappellent des joueurs, ce qui est amusant.

Je me souviens d'une nouvelle ou le narrateur va tester quelqu'un pour savoir s'il sera un bon mari en l'amenant faire une partie de golf et la personnalité du joueur se révèle. La dernière nouvelle est un peu fantaisiste si je me rappelle bien, ce qui ne m'a pas plu mais bon c'est un court récit alors il n'y a pas de quoi en être déçu. Le bouquin se lit facilement dans la journée, c'est ce qui est sympa avec les folio à 2€ et celui-ci ne déroge pas à la règle.

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Bonjour, Jeeves

"Je sortis une main de dessous les draps et sonnai Jeeves

- Bonjour, Jeeves.

- Bonjour, Monsieur.

Je m'étonnai.

- Est-ce le matin ?

- Oui, Monsieur.

- En êtes-vous sûr ? Il me semble qu'il fait bien sombre dehors.

- Il y a du brouillard, Monsieur. Si Monsieur se rappelle, nous sommes maintenant en automne, saison des brumes et des maturations succulentes.

- Saison des quoi ?

- Des brumes et des maturations succulentes, Monsieur.

- Hein ? Ah ! Oui, oui, je vois. Eh bien ! Quoi qu'il en soit, préparez-moi un de vos cocktails reconstituants, voulez-vous ?

- J'en ai un tout prêt au réfrigérateur, Monsieur.

Il s'éclipsa et je me redressai dans mon lit avec l'impression que j'allais mourir dans cinq minutes, impression désagréable, mais que l'on éprouve quelquefois. J'avais donné la veille un petit diner de célibataires au Drones en l'honneur de Gussie Fink-Nottle......"



Ces quelques lignes sont les premières d’un roman de P.G.Wodehouse, paru en 1938. Le titre original et extrêmement britannique en était « The Code of the Woosters », et le traducteur en a fait « Bonjour, Jeeves », ce qui n'engage à rien, mais présente l'avantage de marquer son appartenance à une longue série d'aventures de Bertie et Jeeves.

Dans la littérature anglaise, Bertram (Bertie) Wooster et Jeeves sont aussi connus que Lady Macbeth, Sherlock Holmes et Father Brown.

Pelham Grenville Wodehouse (1881-1975) a créé et fait vivre pendant plus de cinquante ans ce jeune gentleman gentiment stupide, totalement oisif et plein de bonne volonté maladroite (c’est Bertie) et son valet de chambre, dévoué, génial, cultivé et discrètement sarcastique (c’est Jeeves). Et voici ce qui se passe en général : entre deux diners à son club des Drones, Bertie se met dans une situation extrêmement délicate, à moins que ce ne soit l'un de ses vagues cousins ou camarade de collège, le plus souvent du même niveau d’intelligence que Bertram ou pire. Les dites situations délicates concernent en général des dettes de jeu, des troubles à l’ordre public londonien ou des amourettes inopportunes, toutes choses qu’il convient de régler sans que le scandale éclate ou que les oncles ou tantes à héritage en soient avertis. Le jeune gentleman tente tout d’abord de traiter la situation par lui-même, mais, ce faisant, il n’arrive qu’à la compliquer encore davantage. A contrecœur, il demande alors à Jeeves de prendre les choses en main, ce que fait Jeeves, de façon brillante, compliquée et efficace.

C’est du vaudeville, mais à l’anglaise. En effet, tout se passe dans les Clubs londoniens, les châteaux du Westchester ou du Surrey, les roadsters décapotés, les interminables et impeccables pelouses. On joue au croquet ou au whist. On se croirait à Downton Abbey ou dans un roman d’Evelyn Waugh. Les héros font partie de la gentry et n’ont pas d’autre souci que leurs dettes de jeu, leurs gueules de bois, et l'ouverture de la saison des courses à Ascott. Ils portent les jolis noms de Hildebrand "Tuppy" Glossop, Augustus "Gussie" Fink-Nottle, Oofy Prosser, Marmaduke "Chuffy" Chuffnel, Claude "Catsmeat" Potter-Pirbright ou Cyril "Barmy" Fotheringay-Phipps.



Leurs aventures sont ineptes, leurs intelligences limitées, leur culture évaporée. Mais ils sont toujours plein d’invention et se donnent beaucoup de mal pour monter des stratagèmes qui les feront s’enfoncer davantage dans les sables mouvants de leur bêtise. Ceci jusqu'à ce que Jeeves invente un stratagème encore plus sophistiqué qui sortira son jeune maitre et ses amis ou cousins de l’embarras.

Le tout est raconté dans une langue très riche, pas toujours bien traduite, mais guidée par ce qui fait pour moi le charme principal de la littérature comique anglaise : l’understatement.(1)



(1)Désolé, je trouve que les mots euphémisme ou litote ne définissent pas assez fidèlement cet art anglais qui consiste à parler par exemple de « quelques énergumènes agités » quand on a affaire à une foule déchainée. Je développerai davantage cette notion un de ces jours.
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Toujours prêt, Jeeves ?

Si vous aimez l’humour 100% british et le côté désuet de l’Angleterre des Années Folles, cet auteur est pour vous! Sans Jeeves, son majordome, Bertie n’arriverait jamais à se sortir des situations grotesques dans lesquelles il finit toujours par s’embourber comme, par exemple, se retrouver fiancé à «l’insu de son plein gré» alors qu’il est un indécrottable célibataire qui fuit le mariage...
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L'inimitable Jeeves

Bien écrit, cet ensemble de saynètes relate les aventures ou plutôt les mésaventures de Bertram Wooster (Bertie), jeune et riche célibataire oisif, d'une incroyable naïveté.

Heureusement, son majordome, l'inimitable et flegmatique Jeeves veille et le sauve à chaque fois de situations invraisemblables.

Divertissante et drôle, cette lecture bon enfant à l'humour "so british" m'a fait passer de bons moments, même si, parfois, je l'avoue, l'incroyable naïveté de Bertie m'a quelque peu agacée.
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Allez-y, Jeeves

Je referme ce recueil de nouvelles de Jeeves et Bertie le sourire aux lèvres et avec l'envie de vite les retrouver. J'étais ravie de lire les aventures de notre maladroit Bertie et de notre malicieux Jeeves. Leurs joutes incessantes concernant les habitudes vestimentaires de Bertie restent un pur délice. Chaque nouvelle est riche en rebondissements et en malice. Un régal !

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Tous cambrioleurs

Ce livre fut mon premier contact avec P.G. Wodehouse et il fut très bon. L'attrait principal est bien évidemment le personnage de Psmith : son caractère perpétuellement jovial et ses répliques décalées en font un excellent personnage comique. Couplé avec l'écriture de l'auteur, on obtient un roman très agréable à lire, à l'humour « so British ». Ceux qui n'accrochent pas à cet humour risquent d'être insatisfaits de cette histoire et de son comique de situation, mais ceux dont c'est la tasse de thé passeront un excellent moment.
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Les célibataires anonymes

Pelham Grenville Wodehouse est le créateur de Jeeves, le majordome le plus célèbre d'Angleterre. Cette fois-ci, c'est sans Jeeves que se déroule cette histoire mais elle n'en reste pas moins extrêmement savoureuse.

Et l'on reconnait bien la patte de l'auteur qui sait inventer des intrigues loufoques dans lesquelles se débattent des personnages aux liens multiples, le tout avec toujours beaucoup d'humour.

Ce roman met en scène un club d'hommes, les Célibataires anonymes (comme les Alcooliques Anonymes) où l'objectif est d'empêcher les hommes de se marier car oui, le mariage est une sorte d'enfer où l'homme s'oublie 😁. Ivor Llewellyn, homme d'affaires américain, en est à son 5e divorce et il est bien décidé à ne pas se laisser avoir une 6e fois. Il doit se rendre à Londres et demande de l'aide à son avocat, Ephraïm Trout, membre actif du club. Ephraïm le confie sur place aux bons soins de Joe Pickering, jeune dramaturge qui vient de faire un flop avec sa première pièce. Mais Joe va tomber sous le charme de Sally, jeune journaliste qui va hériter d'une fortune sous la condition de ne pas fumer pendant deux ans 🤔. Ivor, lui, est sur le point de succomber à Véra Dalrymple, la comédienne star de la pièce de Joe. Ephraïm Trout va se rendre à Londres pour aider tout ce petit monde à ses risques et périls car l'amour peut frapper à chaque coin de rue 🤣.



Bref cela part dans tous les sens, on devine dès le départ comment cela va globalement se terminer mais peu importe, c'est le trajet qui compte. C'est drôle, subtil, et on ne s'ennuie pas une seconde ! Une lecture rafraichissante en ces temps difficiles !
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