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Critiques de Pelham Grenville Wodehouse (215)
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La jeune fille en bleu

Un notaire collectionne les miniatures. S'étant fait voler sa toute nouvelle acquisition, il charge son frère fauché qui tient un gîte et son neveu, qui aimerait se fiancer, de la retrouver. S'ensuivent quelques quiproquos.



Au début j'ai eu du mal à me retrouver dans les 8 personnages tous liés entre eux et puis petit à petit j'ai suivi avec intérêt leurs gentilles péripéties.



J'ai eu un peu l'impression de lire une pièce de théatre. Chaque personnage prête matière à rire et est bien décrit, les "indications scéniques" sont parfaites et nous assistons à une agréable comédie anglaise avec des imbroglio, des petits mensonges, des situations cocasses, des déclarations d'amour.



Mais ce qui compte le plus dans ce roman sympathique mais pas non plus haletant, c'est le style! Quel plaisir de retrouver la plume de Wodehouse et son humour si british, ses formules si amusantes, ses remarques si ... je ne trouve pas le mot mais j'ai parfois ri et bien souvent souri devant certaines trouvailles! C'est un peu comme savourer une sucrerie!



Bref, parfait pour les amateurs d'humour british!
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La jeune fille en bleu

"La jeune fille en bleu" raconte au départ le vol et la recherche d'une petite miniature acquise par un notaire anglais, Willoughby Scorpe. Les soupçons se portent sur Madame Clayborne qui est connue dans tout Londres pour sa cleptomanie et qui s'est retrouvée en présence de la miniature la veille de sa disparition. Comme Madame Bernadette Clayborne (dite Bernie) est envoyée dans la campagne anglaise à Mellingham Hall, domaine géré par Crispin Scorpe, frère de Willoughby Scorpe (vous suivez toujours ? :-)) pour l'éloigner de toute tentation, ce dernier charge à la fois son frère, Crispin, mais également son neveu, Jerry West, de récupérer la statuette.

Autour de ce point de départ, nous suivons les histoires d'amour de Jerry West, le neveu, et d'Homer Pyle, avocat d'affaires et frère de l'apprentie voleuse.

P.G. Wodehouse est un auteur classique de l'humour britannique. J'avais déjà lu plusieurs de ses romans, notamment ceux avec le valet de chambre Jeeves, et je n'ai pas été déçue. On retrouve dans ce livre, l'humour britannique de P.G. Wodehouse qui nous sert toujours une galerie de personnages plus savoureux les uns que les autres (le majordome Chippendale est magique). On sourit très souvent des situations de vaudeville et des imbroglios divers qu'invente P.G. Wodehouse dans la "Jeune fille en bleu". Cela me fait penser à l'humour de "Trois hommes dans un bateau" de Jérome K Jérome dans lequel les personnages se retrouvent toujours dans des situations totalement ubuesques.

C'est léger, divertissant et très bien écrit (très bien traduit en l'occurrence). Que demander de plus ?

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La jeune fille en bleu

Wodehouse est réputé pour son humour anglais.

Effectivement certains passages m’ont fait sourire même si certains événements m’ont paru un peu datés (les jeunes femmes cherchent toutes un mari de préférence riche). Le livre est sorti en 1970.

Pour l’histoire, le tableau du titre a disparu (le lecteur sait des le début où il se trouve).

L’intérêt du livre n’est donc pas de résoudre l’énigme de cette disparition mais de voir les personnages « s’agiter » pour le retrouver….

Quelques quiproquos savoureux…
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La jeune fille en bleu

Depuis le temps que je désirais lire un P.G. Wodehouse, je remercie les éditions Les Belles Lettres de m'avoir fait parvenir "La jeune fille en bleu" par le biais de la Masse Critique de Babelio.



"La jeune fille en bleu" est une agréable petite comédie anglaise (200 pages à peine) bourrée de cet humour anglais très pince-sans-rire si bien connu. Elle m'a fait penser à une pièce de théâtre de vaudeville. Même rythme effréné, de nombreux quiproquos, des personnages qui se croisent alors que rien ne le laissait supposer au départ, des coups de foudre, des ruptures, des situations improbables...



Bref, un bon moment de lecture qui me semble être une bonne introduction à l'univers de Wodehouse et de sa série des Jeeves.
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La petite garçonnière

Un jeune hurluberlu, figure récurrente chez Wodehouse, riche, bien sûr, et amoureux, va provoquer toute une série d'incidents autour et à l'intérieur de son appartement, un "penthouse" où défileront une galerie de personnages hauts en couleurs.



Amusante histoire, très légère, quasiment inconsistante, mais pleine d'humour et délassante !

Le style est alerte et agréable, on comprend pourquoi Wodehouse fait partie des écrivains ayant survécu au temps qui passe car il dresse, tout l'air de rien, un portrait assez sarcastique d'un certain type de société dont les protagonistes ne connaissent que des problèmes qu'ils s'inventent pour tromper leur ennui.
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Le doyen du club-house

Décevant.
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Le doyen du club-house

Un excellent recueil de nouvelles, très drôle et à l'humour "so british". La dernière histoire est la plus surprenante mais moins intéressante pour moi.

S'il n'est pas besoin d'être un adorateur du golf pour apprécier, mieux vaut tout de même ne pas être gravement allergique à ce sport.
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Le doyen du club-house

Dans Le Doyen du Club-House, Wodehouse délaisse son narrateur le plus célèbre,Bertie, pour un narrateur anonyme qui donne son titre au recueil.

Par la voix du Doyen, voici donc des histoires de golfeurs, malheureux, heureux, doués ou vraiment, vraiment catastrophiques, mais en tout cas toujours présentés avec beaucoup d'humour.



Si pour tout lecteur appréciant l'auteur il est fort agréable de retrouver son style si particulier, le vocabulaire fort particulier du golf finit par lasser et si certaines nouvelles sont très appréciables, "L’Avènement du Gaulfe", par exemple, un vrai bijou, l'ensemble ne vaut cependant pas les romans sur le château de Blandings, ou les aventures Jeeves et Bertie.

A réserver aux aficionados de l'auteur, donc, ou aux amateurs de green, les autres lecteurs feront mieux de commencer par "Pas de pitié pour les neveux", "Jeeves dans la coulisse" ou autres romans de Wodehouse....
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Le doyen du club-house

J'ai lu, il n'y a pas longtemps, dans - Je dirai malgré tout que cette vie fut belle - de Jean d'Ormesson, que Pelham Grenville Wodehouse était un des auteurs préférés de celui qui s'en est allé sans nous avoir tout dit.

J'en fus à la fois étonné et ravi.

Car je suis, depuis longtemps, un admirateur du père de " Jeeves et Bertie ", ses personnages so british devenus cultes outre-Manche.

Ils font en effet partie du patrimoine de la " Perfide Albion " ( c'est mon moment cathartique, que je dédie à Bojo et au Brexit ( sourire ) ) au même titre que Miss Marple, Hercule Poirot, Alice, David Copperfield, le Hobbit ou Harry Potter.

Si l'auteur leur consacra une grande partie de son oeuvre, ils n'en eurent pas l'exclusivité, et - Le doyen du club-house - en est la parfaite démonstration.

D'abord que je vous dise que... je suis un ancien golfeur ( amateur, mais bien classé ), et que j'ai passé dix années de totale addiction à ce sport chronophage.

Pendant dix ans, j'ai respiré golf, j'ai mangé, bu, dormi golf, pensé et lu golf, voyagé golf, et bien sûr joué et joué et joué golf.

Même aujourd'hui où la vie a décidé de m'interdire d'arpenter les fairways et de taper la balle, ma silhouette ( la colonne, l'épaule gauche et quelques tics ) et mes pensées s'égarent encore sur un green ou dans un bunker.

J'ai d'ailleurs écrit, dans le cadre du défi mensuel d'écriture de Babelio, une short story intitulée - Un conte à dormir debout -, dont l'action se déroule sur un golf. Si ce sport et mon écriture ne vous rebutent pas, vous pouvez la retrouver sur le site... en novembre ou décembre... je crois.

Il n'est pas, à mon sens, mais beaucoup partagent cette approche ( jeu de mots ou pas ? ), de sport qui soit aussi allégorique de l'existence que l'est le golf.

Ne dit d'ailleurs -t-on pas que " le golf est un art de vivre" ?

Quelques mots de légendes du golf pour illustrer cette relation golf-vie.

“Le défi du golf, c’est d’accepter d’être imparfait.” ( Jack Nicklaus )

“Le golf est une façon de nous évaluer tout en nous amusant.” ( Arnold Palmer )

“Les plus grandes victoires sont celles que l’on remporte sur soi-même.” ( Bobby Jones )

Et P.G. Wodehouse fut, lui aussi, un passionné de ce sport... moins élitiste au Royaume-Uni qu'il ne l'est chez "nous".

Dans la banlieue de Londres, un vieil ex-joueur de golf " le Sage ", regarde de la terrasse du club-house les jeunes joueurs et joueuses s'adonner à leur sport favori... sport, comme je l'ai laissé sous-entendre, toujours insatisfaisant, souvent frustrant, parfois rageant, quelquefois désespérant... Chaque partie est une leçon d'humilité... même pour les plus arrogants.

De retour au club-house, certains de ces joueurs se voient conter avec humour et "philosophie", une histoire, une partie de golf restée célèbre dans les annales du club et dans la mémoire du vieux Sage pour sa cocasserie, son originalité, son enseignement et les leçons à en tirer ( non, ce n'est pas une redondance...).

Amours, femmes qu'on rêve d'épouser ou le contraire, paris insensés, rivalités, emprise, ambition, rêves fous, obsessions ( je conseille aux amateurs la nouvelle intitulée - Le long trou - ), chaque histoire du doyen est une leçon de vie, une leçon de golf.

C'est surtout l'histoire d'une passion, et comme le disait Chamfort : “Toutes les passions sont exagératrices et elles ne sont des passions que parce qu'elles exagèrent.”

P.G Wodehouse a une très jolie plume et maitrise parfaitement son sujet. Il sait sortir de son sac la référence culturelle la plus appropriée à la situation, comme il sait que compte tenu du handicap ( niveau ... classement, un peu comme au tennis ) d'un homme ou d'une femme, à une distance X, il lui faudra utiliser tel fer ou tel bois.

Si ce recueil n'est pas réservé aux seuls golfeurs, connaître ce sport ou l'avoir pratiqué, ne soyons pas de mauvaise foi, est un plus.

Je le conseille donc à tous... mais avec cette réserve.

En guise de conclusion, ces mots de l'écrivain britannique Arnold Haultain :

"Au golf, il n’y a pas de place pour l’à-peu-près : tu gagnes ou tu perds. Pas moyen de faire de l’esbroufe. Tu ne peux pas recommencer. Tu reçois une chance, ça passe ou ça casse.”

PS : à la fin de l'ouvrage vous trouverez un lexique où tous les mots ( environ une quarantaine ) spécifiques à ce sport et à ses codes sont clairement expliqués.



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Le petit trésor

Je l'ai lu à petites doses. C'est un livre suranné mais plein d'humour britannique.

Un couple d'américains fortunés se partage la garde de leur enfant : leur petit trésor. Quand c'est monsieur qui l'a par droit de justice, madame fait tout son possible pour le lui reprendre et l'horrible rejeton en profite !

M. Ford finit par le récupérer et le mettre dans une école anglaise en pension.

Mme Ford cherche un stratagème pour le reprendre. C'est Pierre, l'amie de Cynthia, qui doit s'en charger. Il se fait embaucher comme pion dans le collège pour gagner la confiance du petit et c'est une suite rocambolesque de quiproquos car plusieurs personnes sont aussi intéressés par la capture du petit Lingot d'Or car le père et la mère ont offert une prime conséquente pour l'avoir à nouveau avec eux. C'est très drôle.
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Le petit trésor

Grande lectrice de Wodehouse, je peux dire que cet opus se distingue vraiment de ses autres livres. Toujours de l'humour, mais, aussi de l'aventure et des sentiments. Très agréable à lire, d'autant que le style est beaucoup moins suranné que dans certains de ses livres. Je le recommande, c'est un souffle de fraîcheur.
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Le plus beau cochon du monde

Je ne résumerai pas l'histoire : la tâche est quasi impossible et Woland (ci-dessus) l'a fait bien mieux que moi. Reste à retenir ceci : pour qui aime le nonsense , "Le plus beau cochon du monde" est le meilleur anti-dépresseur qui soit !! L'histoire est "abracabrantesque", les personnages sont plus stupides les uns que les autres, les dialogues hallucinants, les situations grotesques...Mais que c'est drôle !!

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Le plus beau cochon du monde

Des années que je n'avais plus lu cet auteur... c'est un peu l'avantage de muser dans les brocantes... de faire resurgir les souvenirs.



Donc très contente d'avoir remis la main sur un Woodehouse...



Pour ceux qui ne connaissent pas, l'univers de Woodehouse est "l'aristocratie britannique" comme "le milieu universitaire" est celui de David Lodge...



Me fait également songer à Tom Sharpe...
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Le plus beau cochon du monde

Une somme de clichés maniés avec dextérité et une certaine bienveillance...
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Le plus beau cochon du monde

Pigs have Wings


Traduction : Robert Carme & Charles Mauban





"Le Plus Beau Cochon du Monde" appartient, ainsi que son nom l'indique au connaisseur, à la vaste saga Blandings. L'intrigue y est à la fois très simple ... et très complexe.


Au centre :


1) l'Impératrice de Blandings, en d'autres termes la truie de concours que révère lord Emsworth, dans son enclos, où elle consomme soigneusement les 58 000 calories (à peu près) auxquelles elle a droit par jour sous l'oeil attendri de son propriétaire, lequel lui rend fréquemment visite.


Aux alentours proches :


1) l'actuelle gardienne de l'Impératrice : Monica Simmons dont on apprendra plus tard avec horreur qu'elle est liée par le sang à sir Gregory Parsloe (surnommé Bouboule Parsloe en son jeune temps par ses amis fêtards londoniens), ennemi juré de lord Emsworth puisqu'il entend remporter cette année-là le Concours de la Plus Belle Truie ;


2) la tribu Emsworth-Threepwood-Kimble : l'Honorable Galahad (dit Gally) ; sa soeur, lady Constance, qui regrette pratiquement une fois par jour qu'il n'ait pas trouvé la mort dans le bassin où il était tombé cinquante ans plus tôt, à Blandings, et d'où l'avait retiré un jardinier attentionné ; leur frère et hôte, lord Emsworth, qui ne quitte sa bibliothèque que pour aller voir l'Impératrice ;


3) les invités de lady Kimble : Penelope (Penny) Donaldson, fille d'un bussiness-man américain, fort occupée pour l'instant à chercher une occasion de filer à Londres pour y tomber dans les bras du jeune auteur impécunueux dont elle est amoureuse : Gerard (Jerry) Vail ; lord Vosper, ex-fiancé de Gloria Salt qui fait désormais les yeux doux à Penny ; enfin, un peu plus tard et pour des raisons que je vous laisse découvrir, Gloria Salt elle-même ;


4) Beach, la perle des maîtres d'hôtel, dont la nièce, Maudie, veuve Stubb, a monté une agence de détectives privés et fut jadis la fiancée de sir Gregory Parsloe ;


Aux alentours plus éloignés :


1) Sir Gregory (Bouboule) Parsloe, obsédé par l'idée d'enfoncer le malheureux lord Emsworth en remportant le concours sus-nommé ;


2) Binstead, son maître d'hôtel, qui a parié sur le triomphe de la truie de son maître et n'aimerait pas perdre, cela va de soi ;


3) George Cyrill Wellbeloved, ancien porcher de lord Emsworth, renvoyé pour ivresse dans un précédent ouvrage et passé depuis lors au service du grand rival de son ancien employeur. Il boit toujours autant et le drame va se nouer le jour où sir Gregory se met en tête de le priver d'alcool ...


A part le policeman de service et les figurants des pubs locaux, il ne me semble avoir oublié personne.


Dans ce décor à la fois aristocratique et champêtre, les deux truies vont disparaître de façon mystérieuse avant de réintégrer leurs enclos respectifs à l'issue de l'histoire qui verra aussi l'heureuse conclusion de pas moins de trois romances ! Le tout sur le rythme échevelé qu'affectionnait Wodehouse et ponctué de ces dialogues étincelants de sous-entendus dont il avait le secret.


Une lecture agréable et plaisante, dont il ne faut pas cependant abuser. ;o)
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Les avatars de Sherlock Holmes

PASTICHE 51

Quelques avatars du Détective Consultant qui valent le détour...Des textes humoristiques de très bonne tenue avec notamment des moqueries de P.G. Wodehouse, S. Leacock parfaitement réussies...Il manque juste des écrits du français Pierre Henri Cami (Loufock Holmes et l'affaire du yéti qui marchait au plafond) pour que le plaisir soit complet...Bref Elementary, my dear Holmes !
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Les avatars de Sherlock Holmes

Les avatars de Sherlock Holmes est un court recueil (moins de 140 pages) regroupant huit nouvelles se voulant autant de pastiches.



Les choses vont plus loin, le ton est ici délibérément satyrique. La volonté de faire rire, de ridiculiser, de tordre le coup au célèbre détective est évidente. Cela pourra faire grincer quelques dents. Il s’agit ici d’écrits anciens, dont la plupart sont composés par des proches d’Arthur Conan Doyle ou de grands noms de l’époque.



Les nouvelles sont généralement courtes. Si certaines comptent plusieurs dizaines des pages d’autres tiennent en quelques pages, quitte à être de taille comparable à la présentation faite de l’auteur. Car oui, chaque auteur a droit à quelques mots de présentation ce qui est bien vu. Le ton sera ici toujours acide. Touts les écrits réunis ne sont pas forcément des inédits et auront pu être découverts dans d’autres compilations.



Une soirée avec Sherlock Holmes permet à James Barrie de composer le premier pastiche recensé. En l’occurrence, le protagoniste est ridiculisé lors d’un dîner… Extraits du carnet d’un détective pose les jalons pour une relecture burlesque du Canon, la démarche est bien tentée (qui aime bien châtie bien, n’est ce pas ?) mais peu convaincante.



Le retour de Sherlock Holmes offre une relecture du Problème final, dont Watson fait les frais. Le pauvre ! L’enlèvement de Sherlock Holmes est un écrit de jeunesse du créateur de Winnie l’Ourson, également auteur d’un polar considéré comme un classique du genre. Une énigme pragmatique est une sorte de blague… peu vraisemblable, au développement un peu long, mais la chute reste amusante malgré tout. Tiré par les cheveux ne retient guère l’attention.



Deux récits de Robert Barr sont ici retenus. Ceux-ci sauvent l’ouvrage du naufrage. Le mystère de Pegram est sans doute le meilleur récit des deux. Charlot Keumz est une version raté de Sherlock plutôt inspirée. L’affaire du second butin offre également une fin originale et met en scène Arthur Conan Doyle dans un rôle… inédit.



Il faudra donc avoir l’esprit particulièrement réceptif pour apprécier ces nouvelles. D’autant qu’il n’est pas impossible qu’une nouvelle compilation voit le jour…
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Les avatars de Sherlock Holmes

Sherlock Holmes c'est assez vite imposé auprès des lecteurs. D'ailleurs, au grand dam de son auteur qui peine à se faire connaître pour ces autres écrits. En plus, le détective s'impose et la frontière entre personnage de fiction et réel devient flou. Il est tellement apprécié qu'il va se faire parodier par de nombreux auteurs comme James M. Barrie, P.G. Wodehouse, Stephen Leacock ou Robert Barr.



Les pastiches vont aller bon train et ce dernier va montrer son talent ou sa totale incompétence. Des déductions certes avec des détails qui peuvent le mener à briller en société mais qui bien souvent l'emmène à de troublantes vérités biaisées. Il va parfois mettre sa curiosité dans des affaires qu'il a mal analysé et va mettre sa vie en jeu. Et certains jeux sont très chauds même électrique.



Toutes les histoires ne sont pas du même niveaux que cela soit au niveau de l'écriture ou la structure du récit. Mon histoire préférée sur les 8 proposées est celle de Stephen Leacock nommée Tiré par les cheveux. C'est déjà le récit le plus court, ce qui prouve que ce n'est pas la quantité qui fait la qualité. Une histoire ou Sherlock Holmes essaie de trouver le meurtrier grâce à un cheveu. Le coupable va être haut en couleur.



Le premier livre sympathique, d'une longue série qui devrait ravir les fans du détective.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Les avatars de Sherlock Holmes

De tous les personnages de fiction, Sherlock Holmes est sans doute celui qui s'est le plus fortement immiscé dans la vie des lecteurs... et des écrivains, puisqu'il n'a cessé de susciter suites, pastiches, films et séries.

Pour tout savoir sur la disparition et la réapparition de Sherlock Holmes, pour connaître la vérité sur le dénommé Moriarty ou pour découvrir la vraie nature des rapports entre Conan Doyle et son personnage, il faut lire ces parodies de P.G. Wodehouse, Stephen Leacock, J.M. Barrie et autres plumes iconoclastes. Entre leurs mains, le locataire de Baker street subit toutes sortes de métamorphoses, avec un seul mot d'ordre : humour, délire et fantaisie. Voilà ce que nous dit la quatrième de couverture

Des nouvelles faisant partie des pastiches des aventures de Sherlock Holmes, inspirées expressément du personnage et avec des contributions d'humoristes. Toutes ces nouvelles ne sont pas égales. Certaines ont su me séduire, d’autres m’en ennuyée, il faut bien le dire.




Lien : https://collectifpolar.com/
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Les avatars de Sherlock Holmes

N'est pas Conan Doyle qui veut !!!

Certains pastiches sont tout de même drôles, mais on y perçoit un certain agacement/ jalousie envers la réussite et le succès de Holmes, du grand Sherlock.
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