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Critiques de Peter Dempf (108)
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Le mystère Jérôme Bosch

J’ai bien aimé la partie qui concerne la vie de Petronius Oris à Bois-Le-Duc au XVIème siècle et la lutte entre l’Inquisition et le pouvoir local. La partie qui se passe au Prado est à mon avis plus anecdotique. J'ai apprécié ce thriller historique qui explique bien le poids de l'Inquisition dans la vie des artistes et les risques encourus par ceux qui ne suivait pas l'idéologie prônée. A lire avec une copie du Jardin des Délices sous les yeux.
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Le mystère Jérôme Bosch

L’avis de C



J’avais quelques appréhensions avant d’entamer ma lecture. La première est que les romans avec un fond historique me font toujours un peu peur : entre ceux qui prennent trop de liberté et ceux qui sont trop réalistes, la marge est ténue ! Deuxième appréhension, les alternances de temps – ici entre notre époque et le XVIe siècle -, bien souvent ça me casse dans ma lecture.



Mais avec Le mystère Jérôme Bosch rien de tout cela ! Quelle bonne surprise ! Je partage l’avis de T, très rapidement, après une dizaine de pages, on est dans l’histoire, on rentre dans le roman sans souci ! Ici, l’alternance des temps est très bien faite, l’auteur nous fait voyager d’une époque à l’autre avec une facilité ahurissante.



Coté écriture, c’est très fluide. Même si l’écriture est très descriptive et visuelle, ce n’est pas barbant, au contraire ça nous emporte encore plus facilement au milieu de l’intrigue !



Côté histoire, petit bémol… Le voyage entre les deux époque est très bien fait mais, il y a un mais ! J’ai vraiment aimé l’intrigue de 1510 – qui a la part la plus importante dans le roman – sincèrement, je trouve que les personnages – un coup de cœur pour Petronius – sont très travaillés, les émotions sont là pour le lecteur, l’intrigue est vraiment présente… Mais pour l’histoire se déroulant au Prado en 2013, j’ai beaucoup moins accroché, je trouve que l’intrigue est moins intéressante, les personnages moins creusés – peu attachants selon moi -. Bien sûr, les deux intrigues sont liées mais pour ma part celle de 1510 m’a emballé !



Et puis, il faut souligner le travail réalisé par la maison d’édition au niveau de la cover – qui a son importance et son utilité – c’est brillant comme idée !



Bref, c’est une excellente surprise ! Même si il y a des légers bémols, on passe un bon moment grâce à Peter Dempf, on ne reste pas au bord du chemin ! Une lecture que je conseille aux amateurs d’art et d’histoire et de thriller.



L’avis de T



Avant de commencer ce livre, j’avais autant d’impatience que d’appréhension. En effet, ce type d’histoire est exactement ce que j’aime, mais… forcément, avec le synopsis, on pense au livre d’Arturo Perez-Reverte, Le tableau du maître flamand, qui est d’ailleurs une référence rappelée sur la quatrième de couverture. Or, quand j’ai lu ce livre, il y a longtemps (et je ne l’ai pas relu, et pour cause), j’avais été profondément déçu. Autant l’histoire était plutôt bien ficelée, autant j’avais eu l’impression d’une fin bâclée : si je ne me souviens plus des détails, j’avais eu le sentiment que l’auteur ne savait pas comment donner des réponses à toutes les questions qu’il avait lui-même soulevé. Et je craignais un peu de voir l’histoire se répéter avec Le mystère Jérôme Bosch. C’est d’ailleurs toujours le risque lorsque, dans l’accroche d’un livre, on fait référence à d’autres ouvrages (pour ma part, je préfère que l’on ne cherche pas à me donner trop de références, qui sont en réalité essentiellement une accroche marketing – petite remarque à destination du cherche midi !).



On entre très vite dans le livre : de mémoire, dès la page 12, j’étais dedans. Et la façon d’amener la partie historique de l’histoire m’a semblée très fluide. J’ai très rapidement accroché au personnage de Petronius. Le mystère qui entourent les personnages de Zita, de Jérôme Bosch, de Jacob Von Almaengien accompagne bien la progression de la narration.



Même si la fin du livre laisse en suspens un certain nombre de question – l’auteur l’écrit d’ailleurs : page 432, à 10 pages de la fin du livre, il fait dire à Antonio de Nebrija « … mes questions restent sans réponse », des réponses qui ne figurent pas dans les pages qui restent – ce n’est pas, et de loin, aussi frustrant que chez Arturo Perez-Reverte !



En revanche, je me demande s’il s’agit véritablement d’un thriller. Même si on a droit à quelques scènes de torture, même s’il y a plusieurs meurtres, je n’ai pas totalement le sentiment d’avoir lu un thriller. Car l’enjeu du livre n’est pas la résolution de ces meurtres, mais plutôt l’histoire du tableau. C’est donc, de mon point de vue, davantage une énigme historique qu’un thriller. Mais, au total, ce qui compte, c’est de savoir ce qu’il en est de la lecture, non ?



La partie historique est parfaitement à mon goût. On apprend des choses sur la façon de voir les choses à l’époque, sur la façon dont l’inquisition fonctionnait, mais aussi sur la vie courante… Mais, surtout, ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant, c’est ce que je considère être le message principal du livre, réflexion sur la place de la femme dans nos sociétés. Il s’agit, en plus, d’un sujet d’actualité, et qui bénéficie, dans cet ouvrage, d’une approche plutôt originale.



Bref, j’ai passé un excellent moment de lecture ! Je recommande ce livre à tous ceux qui apprécient les énigmes historiques !
Lien : https://ogrimoire.com/2017/1..
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Le mystère Caravage

En un mot : je me suis ennuyée.

L'intrigue est poussive et confuse, ou alors c'est moi mais je n'ai pas tout compris, les rebondissements sont tellement nombreux que je m'y suis assez rapidement perdue...et alors, cette manie horripilante de l'auteur de nous faire languir à la fin des chapîtres de la fin en créant un faux suspense à 2 balles sur des éléments d'intrigue qu'on finit par tous deviner parce qu'ils sont téléphonés et tellement prévisibles.

Je passe sur le style, que j'ai trouvé médiocre pour ne pas dire pire.

Bref - Grosse déception.

Le Caravage méritait mieux.

J'ai lu ce gros livre très vite, mais c'était pour me dépêcher de passer à autre chose.
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Le mystère Jérôme Bosch

Comme l'auteur l'admet lui-même en postface, on ne connaît pratiquement rien sur la vie de Jérôme Bosch : il y a donc toute la place pour un romancier de combler les vides en racontant une bonne histoire. Hélas, c'est ici un infâme salmigondis truffé de grossières invraisemblances, d'anachronismes, d'erreurs factuelles et de contradictions, sans compter les clichés en tous genres sur le Moyen Âge. Quant au style, il est d'une lourdeur qui rend pénible la lecture, tellement on prend le lecteur pour un imbécile en lui révélant tout, et en insistant bien en répétant les points principaux de l'intrigue pour être sûr qu'on a tout compris. Il ne faudrait surtout pas qu'il reste de la place à l'imagination ou au mystère... Bref, c'est un cauchemar, il y avait tellement mieux à faire avec un tel sujet !
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Le mystère Jérôme Bosch

Le tableau de Jérôme Bosch « Le jardin des délices » est fascinant. Il est à la fois très moderne et complexe, fourmille de détails. On pourrait passer des heures à l’admirer et à l’interpréter. Avec son roman, Peter Dempf nous propose une plongée au cœur du célèbre triptyque, exposé au musée du Prado. Alors qu’un moine, pris de folie, a jeté sur l’œuvre du vitriol, le restaurateur Michael Keie est appelé en renfort. Il découvre alors un message codé dans le tableau et tente de résoudre le mystère qui plane sur l’œuvre.



L’auteur a choisi d’alterner les époques pour mener à bien son polar. De nos jours, Michael Keie va chercher à décoder des signes qui ont été mis au jour après que le tableau a été dégradé. Sa recherche va le plonger à la fin du moyen-âge à Bois-le-Duc, dans les Flandres en 1510. On y fait alors la connaissance d’Oris, un jeune peintre, qui entre au service de Jérôme Bosch et qui va être initié aux mystères qui entoure le Maître.



J’ai adoré me plonger dans cette époque car on évolue aux côtés des peintres et on comprend comment et pourquoi ce fameux tableau a été composé. L’époque fait froid dans le dos car la chasse aux sorcières est encore bien d’actualité! Oris va vite le comprendre. Il est facile de se faire taxer d’hérétique et l’inquisition exerce son influence la plus totale sur la population.



L’auteur imagine une vie faite de secrets et de mystères autour de ce tableau: une œuvre cryptée, censée cacher des révélations. On en apprend beaucoup sur les techniques de peinture de l’époque et sur la vie dans cette toute petite ville de Bois-le-Duc. Le tout est mené à un train d’enfer. L’intrigue est très rythmée. Je regrette seulement les rebondissements trop nombreux à mon goût vers la fin du roman.



Avec « Le mystère Jérôme Bosch », Peter Dempf nous offre un polar ésotérique dynamique et convaincant!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Le mystère Caravage

Je n'ai pas réussi à me passionner pour l'histoire narrée par Peter Dempf. Le thème en était pourtant intéressant: approcher Caravage et sa peinture par le biais d'une consoiration liée au passé du peintre.

Mais ni les pages sur sa peinture, ni les pages sur les intrigues papales, ni celles sur la vie tourmentée de Caravage n'ont dissipé l'impression de longueur.



Peut-être est-ce le fait du parti pris de l'auteur: un thriller historique brodé autour d'un peintre dont on ne connait pas totalement la vie.

Nous n'avons pas là, une biographie romancée (mais documentée) mais un suspens qui s'appuie lourdement sur trop peu de choses ?

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Le mystère Jérôme Bosch

2013, au musée du Prado, la peinture Le jardin des délices de Jérôme Bosch a été vandalisée. Lors de sa restauration, Michael Keie découvre des symboles cachés. Il rencontre l’auteur de cette dégradation et lui raconte la découverte d’un étranger manuscrit rédigé en 1511 par Orius Petronius.



Ce livre m’a été prêté par une collègue suite à une discussion à son sujet où je lui disais que j’étais à la fois attiré mais ayant peur de ne rien comprendre car l’art pictural et moi ça fait deux.



Le style est tout à fait abordable et le récit est découpé entre des scènes de notre époque (assez coutres) et des scènes du passées (bien plus longues). Partir du postulat d’un mystère qui entoure cette œuvre a titillé mon intérêt et, par conséquent, c’est la partie récente qui l’a emporté sur l’époque de Jérôme Bosch. En effet, la vie du peintre est décrite via celle de Orius Petronius quand il rejoint son atelier. Et le personnage d’Orius m’indifférait comme la plupart des personnages. Je voulais connaître le récit du présent pour suivre l’avancée du déchiffrage de ce tableau, le passé sur fond d’inquisition et de prise de pouvoir religieux m’indifférait.



C’est donc une lecture en demi-teinte.
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Le mystère Caravage

Voilà un livre que je regrette d'abandonner mais, il faut se rendre à l'évidence, je lutte trop avec le contexte historique. Alors oui, c'était évident qu'il y aurait une partie historique dans l'histoire du Caravage mais je suis perdue.

Je mets tout de même 3 étoiles parce que ce n'est pas bouquin, c'est juste moi qui manque cruellement de référence pour pouvoir apprécier l'histoire.

C'est bien écrit, tous les passages sur le peintre me plaisent mais le contexte politique ralentit tellement ma lecture que je n'ai pas envie d'y revenir.

Donc, je lâche.

Mais je suis sûre que pour ceux qui auront les références, ce livre se lira comme du petit lait.

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Le mystère Jérôme Bosch

Deux époques, une même angoisse : qu'a donc voulu décrire Jérôme Bosch dans l'exécution de ce triptyque intitulé Le Jardin des délices ?



Nous sommes à Madrid, en 2013, dans les ateliers de restauration du Musée du Prado. Un homme vêtu en moine dominicain a aspergé le tableau d'acide. Mission est confiée à Michael Keie, restaurateur, de réparer les dégâts provoqués par Jean de Baerle, ou supposé nommé ainsi. Il sera assisté par une psychologue chargée d'essayer de comprendre le geste du faux-prêtre.



Nous sommes à Bois-le-Duc , en 1510, dans le Brabant septentrional, ville nommée Hertogenbosch en néerlandais, ce qui aura son importance dans l'histoire.

Petronius Oris, jeune peintre en formation doit rejoindre son nouveau maître, le célèbre Jérôme Bosch.



Et les deux histoires se rejoignent, le passé conté aux personnages actuels par ce coupable de vandalisme Jean de Baerle, qui raconte au restaurateur Keie, mais aussi à la psychologue chargée de le suivre, l'histoire effarante de la vie de Jérôme Bosch et de son triptyque en 1510, en Flandres. Mystères, menaces, tortures, sont au menu ! Un vrai thriller médiévo-moderne !



Le but de ce roman est sans aucun doute d'éveiller la curiosité du lecteur face à cette œuvre terrifiante, onirique, poétique, inspirée, incompréhensible, on suppose, malgré toutes les exégèses qui ont pu en être faîtes.



L'auteur met ici en présence des forces puissantes et adverses : une secte, celle des Adamites, mouvement qui connut son apogée vers les XIème et XIIèmes siècles, et l'Inquisition, mieux connue , avec ses poursuites impitoyables de supposés hérétiques qui menaçaient la sainte pensée chrétienne. Il faut dire que la secte citée ci-dessus rêvait d'un Eden que l'homme n'aurait pas perdu, fait d'amour libre, de non-violence, de rejet de la consommation de chair animale, dans une logique dite « anarchiste » (malgré l'anachronisme de cet emploi du terme).



Voilà qui ne pouvait que déclencher la fureur du Grand Inquisiteur de Madrid en 1510, nommé Jean de Baerle, dominicain, né dans le Brabant, qui a réellement existé mais qui a exercé ses fonctions à Liège en vérité.



L'idée de rapprocher ces deux époques, avec la violence qu'on voit s'exercer contre un triptyque qui perturbe tant les gens dans les deux cas, l'idée est très bonne. Sur fond d'enquête plus ou moins crédible, on découvre le monde médiéval et celui de la peinture de Jérôme Bosch, la vie de l'atelier, les secrets d'élaboration du triptyque, sa possible signification. Elle nous invite à regarder de plus près ces trois peintures foisonnantes, à y chercher de multiples explications. Les symboles foisonnent, la technique est remarquable.



Un livre intéressant pour ce qui concerne l'approche de l’œuvre de Bosch, amusant par les déferlements d'imagination de l'auteur, un peu moins pour l'aspect « enquête » de l'histoire.
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Le mystère Caravage

Cette fausse biographie de Michelangelo Merisi dit Le Caravage relate les cinq dernières années de la vie du peintre. En effet, l’auteur, dans sa postface, justifie les libertés prises avec la « vérité » historique. Vérité, qui dans le cas du Caravage, est de toute façon illusoire. La perception contemporaine de l’auteur repose sur des sources considérées comme peu fiables et qui trahissent le plus souvent des interprétations morales davantage qu’une exposition objective des faits. La violence du Caravage est documentée mais l’époque, elle même, était violente et omettre le contexte historique induit toujours des anachronismes.

Le Caravage était un ivrogne, c’est un fait, un probable syphilitique, un éventuel bisexuel. Mais, surtout et peu importe les secrets d’alcôve, il reste un génie de la peinture. Un de ces artistes jalons, dans le sens ou il y a un avant Caravage et un après Caravage. Le mérite principal de cet ouvrage, lu d’une main avec dans l’autre une tablette (qui n’a jamais autant mérité son étymologie), est de réviser la pinacothèque du maître (en se gardant bien d’un fâcheux jeu de mot induit par l’homophonie de ce terme savant).

Si mystère il y a, il réside d’abord dans cette invention d’un langage pictural nouveau. Peter Dempf n’avait sans doute pas besoin d’inventer une intrigue digne de Closer autour du peintre. Intrigue qui finit par s’étirer et prendre des allures de roman feuilleton. L’Italie de ce tournant du XVI/XVII siècles et notamment les sempiternelles intrigues vaticanes offraient assez de matière romanesque pour éviter de se noyer dans de fumeuses hypothèses sur l’artiste qui ne fut jamais maudit. Avec Le Caravage, nous sommes très loin de Van Gogh par exemple !

Le Mystère Caravage est, en outre, un livre au style trop policé. Les scènes de violence, d’érotisme, de création artistique ne déclenchent aucun malaise, aucune enthousiasme comme, si à l’instar de l’auteur, nous observions davantage que nous ne ressentions. Exactement l’inverse de ce que la découverte d’un Caravage dans un musée ou mieux, dans une église romaine provoque.
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Le mystère Jérôme Bosch

Exemple typique du mieux qui est l’ennemi du bien. Si seulement l’auteur s’était contenté de faire revivre son lecteur dans les Flandres du XVIe siècle au côté de son protagoniste, apprenti peintre chez un maître de talent, membre d’une confrérie secrète à l’idéologie religieuse controversée, pour ne pas dire hérétique. On aurait eu là un bon roman historique, qui rend parfaitement bien le quotidien des artistes de l’époque et l’atmosphère de terreur et de suspicion causée par l’inquisition, auréolé d’ésotérisme et de féminisme avant l’heure. Pourquoi, mais pourquoi l’auteur s’est-il senti obligé de surfer sur la vague du Da vinci Code en entremêlant une espèce de pseudo-enquête qui traine en longueur et sans intérêt, mettant en scène un restaurateur d’art qui pense avec sa braguette (et qui visiblement n’écoutait pas en classe: depuis quand un restaurateur en sait si peu sur l’Histoire de l’art?) et une psychologue tout seins en avant (le féminisme en prend un coup)?! Si tu viens pour en découvrir plus sur l’œuvre de Jérôme Bosch, tourne-toi vers un livre scientifique. Si tu viens pour passer un bon moment de lecture enrichissant, focalise-toi sur les péripéties de Petronius et zappe la confrontation hormonale de Grit et Michael.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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Le mystère Caravage

Roman intéressant par son ambiance générale mais qui traîne véritablement en longueur. Les multiples fuites du peintre, les évasions toutes aussi nombreuses et rocambolesques nuisent à la crédibilité de la trame. Le récit aurait mérité d’être plus tendu et plus orienté sur les méthodes de peinture de l’époque.
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Le mystère Caravage

Si comme moi vous êtes passionné de peinture, ce livre est fait pour vous !

Le livre est une véritable mine d'information sur la vie du Caravage. Des détails géographiques aux personnages en passant par les oeuvres citées, l'auteur s'est véritablement documenté et le rendu est donc très agréable à lire.

Certaines longueurs viennent freiner la lecture mais la redécouverte de certaines oeuvres du peintre est très agréable et vient faire oublier ces changements de tempo.

C'est un des meilleurs livres du genre que je connaisse.
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Le mystère Caravage

Une Lecture très agréable de ce roman, avec la découverte au fil des pages des oeuvres de Caravane.

Malgré quelques longueurs et une intrigue qui laisse un peu dubitatif, on se laisse facilement embarquer dans cette aventure historique, romanesque et pittoresque.

Ce livre a le grand mérite de nous inciter à en découvrir beaucoup plus sur Michelangelo Merisi da Caravaggio dit Le Caravage.

Une belle découverte !"


Lien : https://wordpress.com/view/l..
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Le mystère Caravage

L'auteur nous décrit l'ambiance délètére de ce début de XVIIème siècle en Italie où les intrigues entre grandes familles et principales puissances européennes mais aussi à l'intérieur de l'Eglise battent leur plein.

Tout ce qui concerne le Caravage, sa vie, son oeuvre, est particulièrement intéressant.

Hélas, l'intrigue est longue, ennuyeuse à suivre, convenue, et je ne sais pas si c'est le fait de l'auteur ou du traducteur, des appellations peu recherchées sont reprises à l'envi : le moine qui est trop souvent "le tonsuré" ou Nerina "l'apprentie".

A voir maintenant si l'ouvrage sur Jérôme Bosch est plus captivant.
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Le mystère Caravage

Bonjour à tous,

Je viens de déguster, de savourer Le mystère Caravage de Peter Dempf. Ce roman retrace la vie du peintre atypique, hérétique pour d'autres.

Le Caravage a une façon bien personnelle de peindre des tableaux très troublants, dérangeants de la vie biblique. Le Caravage a une vie privée particulière : ivresse, bagarres. Il fuit Rome mais il s'est retrouvé plusieurs fois au cachot.

J'ai quand même trouvé quelques longueurs. Je vous le recommande.

Un jeu de piste à travers la vie et les œuvres du Caravage.

Rome, 1606. Sur ses toiles, ombre et lumière s'affrontent pour ne faire plus qu'une. C'est toute la contradiction du Caravage, peintre de génie, admirable, admiré, mais viveur dissolu.
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Le mystère Caravage

Étant inconditionnelle du Caravage et amoureuse de Rome ce roman était pour moi … j’aurai tellement voulu l’aimer … et pourtant … je cherche encore le suspense et l’enquête que j’ai trouvé poussive et totalement brouillonne. Caravage y est sans arrêt dépeint comme alcoolisé ( ce qu’il était sans doute souvent mais en permanence ?) et colérique .

Non hélas , à part retrouver quelques descriptions de tableaux qui me donnent toujours plus envie de les voir , c’est raté .
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Le mystère Caravage

Vous aimez la peinture? Vous aimez les romans historiques avec duels, meurtres et machinations? Vous aimez les héros atypiques ? Alors ça va vous plaire ! Un très bon roman historique sur les dernières années de vie de Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit Le Caravage (1571-1610).



Le célébrissime peintre dont les toiles s'arrachent aujourd'hui plusieurs dizaine de millions d'euros a eu une vie... tumultueuse. Ivrogne, bagarreur, scandaleux, accusé de viol et de meurtre, il a fui toute sa vie ou presque de ville en ville semant les chefs d'oeuvre sur son passage. Poursuivi par la haine du pape Paul V en raison de ses toiles "hérétiques", admiré par le peuple, collectionné par la noblesse enthousiaste, il est mort misérablement (de la malaria à 38 ans) dans un petit hôpital de province. Peter Dempf nous offre ici un récit romancé et très bien documenté sur les 4 dernières années du génie sans qu'on sente jamais la leçon d'histoire de l'art.



Nerina, jeune apprentie du peintre, nous entraîne à sa suite de ville en ville, de tavernes en prisons, d'ateliers misérables en palais princiers. Alternant une misère noire avec de grosses rentrées d'argent (aussitôt dépensées en beuveries ou avec des prostituées), Caravage brûle sa vie. Tout comme il peint fiévreusement chef d'oeuvre sur chef d'oeuvre.



Mais qui sont donc ces deux prêtres qui pourchassent le peintre de ville en ville ? Et pourquoi ? Caravage se retrouve marionnette du pape d'abord pour l'aider à accéder au trône de St Pierre, puis haï par le même son art étant contraire à la Doctrine. Luttes d'influences entre Espagne, France et Italie, lutte contre les idées nouvelles et les premiers apports de la science, guerre contre le protestantisme... l'auteur brosse un tableau 😉 à la fois artistique, politique et religieux de l'Italie du début du XVIIe siècle. Au travers de ce "tableau", on suit la lente déchéance du Caravage. On découvre son passé, ses amours en tous genres, son lien étrange avec Nerina, les manoeuvres des Monsignore du Vatican pour s'accaparer richesses et positions sociales.



Quel est donc le terrible secret qui pousse le peintre à l'autodestruction ?



Alors, bien sûr, Peter Dempf romance, invente, brode sur la légende et les trous dans la biographie du "peintraillon génial". Le résultat ? Un roman moderne à la Dumas avec duels, assassinats, complots, secrets de famille... 671 pages où on ne s'ennuie pas et où on découvre, enfin, à la toute fin, le mystère Caravage.



Un bon pavé, un bon roman, un héros complexe à la fois génial et invivable, sensible et brutal, écorché vif et rebelle, une histoire vraie mais qu'on dirait inventée... que demander de plus ?
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Le mystère Jérôme Bosch

Un prêtre vient de jeter un produit chimique sur Le jardin des délices de Jérôme Bosch, dans le but de le détruire. Arrêté, il est suivi en psychiatrie. Sa psy ne tarde pas à se mettre en contact avec les deux restaurateurs du tableau, prétextant que le prêtre ne veut pas parler aux femmes. Pour l'un d'eux, elle a tendance à s'intéresser de trop près au tableau. D'autant plus qu'ils trouvent caché derrière la peinture abîmée, des symboles mettant la femme sur un piédestal, ce qui inquiète le représentant de l'Eglise. Il se met alors à raconter l'histoire du tableau. Plusieurs chapitres sont alors dédiés à Jérôme Bosch et son apprenti. J'ai plongé dans le 16ème siècle avec "délice", au temps de la secte des Adamites et des inquisiteurs. Quant à la période contemporaine, elle comportait souvent quelques longueurs et ce fut parfois difficile de suivre toute l'histoire, étant donné la multitude de personnages, du passé ou actuels. Certaines questions sont restées sans réponses. C'est dommage car le récit est absolument captivant.
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Le mystère Jérôme Bosch

aujourd'hui nous partons à Madrid car la toile de Jérôme Bosch " Le jardin des délices " vient d'être vandalisé. Michael Keie, restaurateur, se voit confier la tâche de remettre en état la triptyque. Mais il se rend compte qu'à certains endroits sous les couches de peinture altérées se cachent des symboles. Commence alors une enquête minutieuse auprès du vandale qui va nous ramener au temps de l'Inquisition.

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Page après page nous allons replonger dans le passé historique du XVIè siècle et dans la vie de l'artiste. Nous allons découvrir toute l'histoire de ce fabuleux tableau qui recèle une foule de symboles et de messages. A cette époque l'église faisait la pluie et le beau temps et chassait les hérétiques, les originaux, les opposants à la pensée chrétienne. Cette oppression est très bien décrite dans le livre, je ne classerai pas le livre dans les thrillers mais cette façon de penser et de manipuler les populations fait peur et nous prouve encore une fois que l'interprétation est propre à chacun et peut être totalement extrême.

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Je vous conseille de regarder plus en détail l'œuvre afin de retrouver toutes les indications données, la solution y est cachée.

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L'auteur a également écrit un roman sur le Caravage pour ceux qui aime l'art et les enquêtes, pour ma part je le lirais car c'est clairement des livres passionnants qui nous font découvrir des tableaux sous un autre œil.
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