Citations de Peter May (1178)
A portrait. This was the girl who had claimed to be an actress, and maybe that had been her ambition. But how often was it that unfulfilled dreams led to failed lives, a slide into despondency or despair, or sometimes simply an acceptance of a life less special than childhood hope had dared to imagine.
-----------------------------------------------------------------------
(Traduction de mon cru donc désolée pour les éventuelles erreurs).
Un portrait. C'était la fille qui avait prétendu être une actrice, et peut-être que c'était son ambition. Mais combien de fois les rêves inaccomplis menaient-ils a des vies gâchées, à un glissement dans le découragement ou le désespoir, ou quelquefois simplement à l'acceptation d'une vie moins spéciale que ce que l'espoir de l'enfance avait osé imaginer.
[Il] se demanda pourquoi les gens s'imaginaient que cela devait être réconfortant d'apprendre que la personne que vous aviez aimée n'était pas appréciée.
Les meilleures amitiés sont celles où il n'est pas nécessaire de parler pour combler les silences.
Et les femmes font tout . Elles nettoient la ruche, elles s'occupent des petits , elles gardent l'entrée, et quand elles sont assez âgées , elles sortent butiner et rapportent le pollen et le nectar pour les stoker ."
[...]"C'est pour cela qu'on les appelle les "ouvrières" . Ces pauvres filles ne vivent qu'un mois et elles n'ont jamais de relations sexuelles .
- Ça me semble pas très juste . Et les hommes ?
- Ah, eh bien les mecs se la jouent pépère . On les appelle "faux bourdons" . Ils traînent là et ne foutent rien . Ils mangent et font beaucoup de raffut ."
Je ne respecterai jamais ce en quoi tu crois. Seulement ton droit à y croire. Comme tu devrais respecter mon droit à ne pas y croire.
Tout ce qui brûle intensément se consume rapidement.
J'avais entendu de temps à autre des gens qui remarquaient combien j'étais courageux, et ma tante qui leur disait que je n'avais pas versé une larme. Mais je sais maintenant que les larmes sont une forme d'acceptation. Et je n'étais pas encore prêt pour cela.
Fin s'émerveilla de cette faculté humaine qui pouvait transformer les pires choses que la vie vous impose en événements teintés de légèreté. C'est une question de survie, pensa-t-il. Si vous laissez tomber, ne serait-ce qu'un moment, vous vous retrouvez happé par les ténèbres.
Si elle avait vu le jour dans une province rurale chinoise déshéritée, elle aurait pu se retrouver dans un orphelinat, comme des millions de petites filles. Abandonnée à la porte d'un poste de police par ses parents afin qu'ils puissent encore essayer d'avoir un garçon. La politique chinoise de l'enfant unique supprimait la possibilité d'une seconde chance - à moins d'habiter en ville, d'avoir de l'argent et de savoir comment contourner le système.
En Chine, depuis les temps les plus anciens, un garçon qui se mariait s'installait chez ses parents avec son épouse. Ainsi, lorsque ces derniers devenaient vieux, il pouvait s'occuper d'eux. Mais quand on avait une fille qui partait vivre dans la famille de son mari, on devait se débrouiller seul. Rien d'étonnant, donc, à ce que les garçons soient précieux et les filles dédaignées.
"Qu'est ce qui nous est arrivé, Donald?" Il réfléchit à sa propre question. " Je veux parler de nos espoirs, de nos attentes. Quand nous n'étions que des mômes et que la vie n'était rien d'autre que des possibilités. Tout ce que nous voulions être, tout ce que nous aurions pu être."
Parfois, quand on le revisite, le passé n'est pas à la hauteur de nos souvenirs.
Peut-être, quand on aime quelqu'un, n'a-t-on pas besoin de courage. On fait simplement ce que notre cœur exige, même si notre tête nous traite de fou.
On pourrait croire que nous sommes perchés parmi les nuages et que nous contemplons le monde.
Le vent déchire et réduit en lambeaux les formations nuageuses en provenance de l'Atlantique, et la lumière du soleil s'y faufile, formant des rayons d'or pur sur fond noir qui balaient les vagues et le sable argenté comme des projecteurs sur une scène.
Le propre spectacle de la nature, éblouissant et majestueux ...
C'est une caractéristique typique des insulaires de croire qu'il faut aller voir ailleurs pour s'améliorer, et le continent offre peut-être en effet plus d'opportunités. Mais,en vérité, je crois que nous sommes qui nous sommes indépendamment de l'endroit où nous échouons.La plupart des insulaires finissent par revenir.Ou, du moins,ils en rêvent. (P 295 )
Le deuil peut revêtir bien des formes.
Un homme est en droit de prendre à la terre que le Seigneur nous a donnée. Et il l'a donnée à chacun de nous, Fin. Tu ne peux pas l'emporter avec toi quand tu meurs alors comment quelqu'un peut-il penser la posséder de son vivant ?
Avec douceur, la mer va et vient sur la plage. L'écume phosphorescente libère des bulles argentées qui restent accrochées au sable doré.
Tous savaient que quoique contienne le rapport de police, ce ne serait jamais que la moitié de l'histoire. La vérité ne quitterai jamais le rocher. Elle resterait là, parmi les amas de rochers et les oiseaux, chuchotée par le vent. Elle mourrait dans les cœurs et les esprits des hommes qui étaient là ce fameux jour lorsque viendrait leur tour. Et alors, il n'y aura plus que Dieu pour savoir.
- Pourquoi ? répondis-je. Pourquoi faites-vous cela ?
- C'est la tradition, répondit Donnie spontanément. Aucun d'entre nous ne souhaite être celui qui y mettra fin."
Gigs secoua la tête.
- Non. Ce n'est pas la tradition. Ça peut être une des raisons, en effet. Mais, mon garçon, je vais te dire pourquoi moi je le fais. Parce que personne d'autre ne le fait, nulle part dans le monde. Nous sommes les seuls."
Ce qui, je suppose, "nous" rendait, d'une certaine manière, spéciaux. Uniques. Je regardai le tas d'oiseaux morts sur le rocher et me demandai s'il n'y avait pas une meilleure manière d'être spécial.
C'est étrange comme la douleur et la peur font s'étirer le temps au-delà de l'imaginable, tandis que la recherche du bonheur s'achève presque avant d'avoir débuté.