Peter Straub

Stephen King a-t-il pris goût pour la fantasy suite à sa précédente incursion dans le domaine ou bien sa rencontre avec Peter Straub a-t-elle joué un rôle majeur dans sa nouvelle plongée dans le genre ? Je l'ignore, mais force est de constater qu'une nouvelle fois, un chef-d'oeuvre est ressorti de cette collaboration fructueuse.

Les wormholes ou trous de ver, les mondes parallèles, les artefacts, sont des sujets qui me passionnent, j'en ai même lu les livres de Stephen Hawking, c'est pour dire, même si je n'ai pas tout compris, je dois l'avouer, mais concernant ce récit en particulier, j'y ai largement trouvé mon compte.

Merci, Monsieur King.

Bouquin lu il y a de nombreuses années durant mon adolescence et dont je garde un très très bon souvenir.

J'ai très envie de le relire en espérant que les années ayant passé, je ne vais pas en attendre plus que ce qu'il peut m'offrir .... Wait and see!



Rendez-vous ici même dans quelques semaines pour une chronique actualisée.

Pour changer, par la fin commencer je vais même si bref je resterai et écrire dans le désordre arrêter aussi je vais. Voilà… ça fait du bien… Et bien mes très chers, en ce qui me concerne, sachez que la fin vaut déjà une grand partie du détour. L'action de ce second tome se passe quasi exclusivement dans le monde réel (pour peu qu'il existe vraiment un monde réel pour Stephen King et Peter Straub), on a donc affaire à ce que j'appellerai un roman d'épouvante saupoudré de fantastique. Si le livre précédant voyait Jack pris dans un road book (enfin, vous voyez ce que je veux dire, hein…), on reste ici à French Landing, petite bourgade du Wisconsin où Jack va, malgré lui, partir à la chasse au "Pêcheur" surnom donné à un bien laid tueur en série. Roman très noir donc, avec parfois certaines longueurs, mais qui m'a quand même tenu aux tripes jusqu'à la dernière page (Je dirais donc 4,2 étoiles pour être précis.).

"The Cutting Room: Dark Reflections of the Silver Screen," is a collection of short stories of either the dark fantasy or outright horror variety; all but one, are reprints of stories that were published anywhere between 1982 and 2012.

The credits have rolled, but the lights are still off. Something is lurking on the other side of the screen. There are dark secrets, starving monsters, and haunted survivors who refuse to be left on the cutting room floor. But that's okay, right? After all, everybody loves the movies....

Datlow is one of the best editors, and even though her tastes are darker than mine for the most part, she always provides an interesting line-up of well-written, thought-provoking stories in her anthologies; on that basis, and on the strength of the Newman tale, recommended!

Encore une fois un roman qui doit se mériter. Peter Straub prend tout son temps pour installer son histoire, mais s'armer de patience est loin d'être inutile, car Le dragon flottant vaut vraiment "le détour", malgré le style complexe de son auteur.

Personnages, lieux et périodes multiples, on se perd un peu au départ, mais comme d'habitude avec cet auteur, tout se met en place naturellement, et on plonge direct ensuite. Ça me rappelle ces super manèges aux montées quasi verticales très lentes et interminables, au cours desquelles on retient son souffle... puis la vertigineuse descente. Là, ce sont les pages qu'on tourne à la même allure (ou presque).

Les morts et phénomènes surnaturels, c'est sans surprise, et sans surprise également venant de Peter Straub, cette ambiance particulière qu'il fait si bien faire régner dans ses romans. Glauque, opppressante. Par contre, aucun soupçon de "polar", cette fois. Rien que de l'horreur et du sordide. 100 % fantastique.

Narration de haute voltige, l'auteur passant aisément d'une époque à l'autre, d'un personnage à l'autre, le tout alternativement exprimé à la 1e ou 3e personne sans le moindre accroc, jusqu'à la rencontre dans le présent.

Un roman fantastique que je qualifierais encore une fois (oui, je sais, je me répète) d'incontournable.

Sans portes ni fenêtres est un recueil de six nouvelles entrecoupées de petits récits de deux, trois pages.

La plus marquante de ces nouvelles est Blue Rose, histoire d'un gamin sadique qui, découvrant un livre sur la pratique de l'hypnose, a décidé de s'entraîner sur son petit frère, mais les autres récits ne déméritent pas pour autant, dans les 400 pages que compte ce recueil. Chacune nous entraîne dans un univers très différent, et l'ambiance est assez angoissante pour que tout amateur d'épouvante y trouve son compte. Des personnages denses, extrèmement bien décrits, et aussi bien dérangés.

La plume de Peter Straub fait merveille, et si parfois le fond laisse un petit peu à désirer (vraiment un tout petit peu), la richesse du style rattrape largement l'ensemble.

Dernier tome de la trilogie "Blue Rose", La Gorge apportera-t-il toutes les réponses aux questions que l'on se pose ? Bien qu'encore une fois, ces trois livres peuvent très bien se lire indépendamment. D'ailleurs, je les ai lus dans le désordre.



Encore un pavé de près de 1000 pages, mais j'ai déjà lu des livres de 180 pages dont je n'arrivais pas à voir le bout. Là, c'est loin d'être le cas, une fois dedans, c'est encore un bouquin qu'on ne lâche pas.



L'intrigue est complexe, entre le crime passionnel, le fameux serial killer, et la guerre du Vietnam. Et puis on s'est attaché à Tim Underhill, et on le retrouve toujours avec plaisir. Forcément, quand on vit ce qu'il vit à 9 ans, on ne peut rester indifférent.



À l'endroit même où sa soeur a été tuée, 40 ans après, un autre meurtre vient d'être commis, rapidement suivi d'un second. Tim vit désormais à New York, mais un ami l'informe des événements apparemment liés à son passé. Déterminé à découvrir pourquoi ce fameux Blue Rose s'acharne ainsi, Tim décide de mener sa propre enquête, quitte à plonger dans les cauchemars qui le hantent depuis son enfance.



Que dire, sinon lisez-le.

Miles Teagarden, universitaire et veuf depuis peu, retourne chez son cousin Duane à Arden, dans le Wisconsin, où il a passé son enfance et son adolescence, en compagnie de sa chère cousine Alison.

Les habitants n'ayant pas oublié les frasques des jeunes gens et leur passé tumultueux, ne voient pas cette installation d'un bon oeil, à plus forte faison quand le corps d'une seconde victime est découvert.

Miles est persuadé que son retour est lié au pacte qu'il a conclu 20 ans plus tôt avec Alison, mais celle-ci a été victime d'un viol et assassinée, des annés auparavant et les soupçons avaient pesé sur Miles.

De là à le penser coupable du récent meurtre, il n'y a qu'un pas que les villageois s'empressent de franchir.

J'ai passé un excellent moment et la plume de l'auteur y est pour beaucoup, si au premier abord on peut trouver l'histoire classique et banale.

Le Talisman, version intégrale.

Je n'ai pas grand-chose à ajouter à ce que j'ai déjà dit à propos des tomes 1 et 2.

Un troisième volet est en projet et aurait dû voir le jour vers 2010, mais le projet est reporté suite à des problèmes de santé de Peter Straub, mais il n'est pas abandonné pour autant.

J'espère que ce sera bien le cas, puisque comme vous le savez tous, Les wormholes ou trous de ver, les mondes parallèles, les artefacts, sont des sujets qui me passionnent, j'en ai même lu les livres de Stephen Hawking, c'est pour dire, même si je n'ai pas tout compris, je dois l'avouer, mais concernant ce récit en particulier, j'y ai largement trouvé mon compte. et ai hâte de le découvrir. Wait & see.

Le fantôme de Milburn était un vieux souvenir dans ma tête ... une vision d'enfant d'autrefois, avec ma mère, assis devant la télé, au coin du feu, un hiver assez sombre alors que mon père ... enfin soit ! J'ai voulu garder en tête l'excellent moment cinématographique et donc je me suis attaqué au pavé de Straub ... depuis, je pense l'avoir relu une trentaine de fois sans jamais me lasser ... long, alambiqué, complexe livre à tiroirs multiples qui s'imbriquent les uns dans les autres avec un style profond, une alchimie réussie et de beaux tours de force au niveau des personnages. Les époques passent, s'écoulent, les personnages prennent de la bouteille, de l'âge aussi malheureusement, au point qu'on en oublie le point central de ce livre d'horreur et qu'on contemple tout autre chose : une vie de vieux monsieur prête à s'éteindre et qui fait le compte de ses réussites et de ses déboires, de ses actes, bons ou crapuleux, c'est aussi un tableau peint sur l'herbe d'un dimanche après-midi avec des amis, une scène champêtre qui cache parfois de bien sordides histoires ... Ghost Story a tout d'un livre d'horreur : meurtres, parfois atroces, parfois édulcorés, créatures de légende, vieilles légendes urbaines, mais avant tout, avant tout ce fatras fantastique, c'est un livre de vie, un livre qui parle de choses vraies, de la perte des êtres aimés, de la difficulté d'écrire (le personnage du romancier - professeur est parfaitement rendu), c'est un livre sur la perte de la naïveté, sur la fuite de l'adolescence et de la jeunesse, c'est un livre de "vieux" écrit alors par un homme encore jeune et c'est à mon sens un chef d'œuvre !

« Talisman » ou « The Talisman » en anglais est un roman co-écrit par Stephen King et Peter Straub. C'est le premier tome d'un diptyque (bientôt trilogie d'après les rumeurs) écrit sur 20 ans. Personnellement, je suis un grand fan de Stephen King et ce livre était un grand absent de mes nombreuses lectures. En revanche, je ne connais pas du tout Peter Straub, l'occasion donc de le découvrir bien que, dans ces livres écrits à 4 mains, on a toujours du mal à estimer la part de l'un et la part de l'autre !



L'histoire, rapidement, est celle de la quête d'un jeune enfant nommé Jack Sawyer, il doit parcourir l'Amérique d'est en ouest pour récupérer un artefact pouvant sauver sa mère du cancer. Il découvrira rapidement qu'il y a bien d'autres mondes que celui-ci et son périple entrainera de belles rencontres… Quoi ? J'entends katet dans l'oreillette ? Tour Sombre ? Ah oui, en effet, on sent que Roland n'est pas loin ! Il faut d'ailleurs savoir que j'ai lu ce roman pendant mon road trip aux USA partant de Washington DC à… Bangor (Derry) !



Ainsi le livre a vraiment une ambiance très marquée, envahissante et forte. Dès les premiers phrases, on est emporté, même bien plus que par les premières phrases de « le Pistolero ». On est frappé encore une fois par le talent de King (et de son acolyte ?) pour nous transporter aussi facilement. En revanche, il ne faut pas s'attendre à une ambiance bonbon et bisounours, au contraire, le « mood » qui nous envahi est très sombre et triste. La température est donnée : on va avoir froid !



Jack Sawyer est un personnage rapidement attachant et ses rencontres, quelles soient bonnes ou mauvaises, surpassent même son voyage. D'ailleurs le roman peut être vu comme une suite de rencontre et les auteurs s'amusent à nous torturer en nous faisant passer par diverses émotions : colère, dégout, empathie, tristesse, rage… Parfois on a juste envie de basculer dans les territoires (de l'amérique ou l'autre) pour l'aider ou partager sa quête. Je ne citerai qu'un personnage : Wolf, je t'aime. Certains personnages sont aussi des têtes à claques, qu'on se le dise, comme Richard…



En lisant ce livre, on a vraiment l'impression de vivre un mauvais rêve sans soleil mais à la fois passionnant. C'est assez dur psychologiquement en fait et on se perd, un peu comme Jack/Jason, entre fiction et réalité…



La fin (comme on le sait, n'est pas la force de King) est très réussie. Pas trop brève, pour une fois, elle vaut autant que le voyage. L'imaginaire surchauffe, les images sont dessinées d'une main de maitre : celles de Stephen King.



Bref, s'il fallait résumer ce bouquin, je dirais que c'est l'un des meilleurs de Stephen King. On est ici dans une fresque à la hauteur de la saga « Tour Sombre » bien que écrite avant. J'ai hâte de découvrir le tome 2 « Territoires » en français et « The Black House » en VO. Faudra m'expliquer l'utilité de telles traductions. Bonne lecture !

Le Talisman des Territoires est un immense pavé de plus de 1500 pages, où se mêlent loups-garous, univers alternatifs, boules de cristal ensorcelées et tueurs en série. le livre est une intégrale, clairement divisée en deux parties très distinctes : une première trépidante et pleine de suspense, et une seconde décevante et bourrée de longueurs à en perdre le fil de l'histoire.



*TOME 1 : TALISMAN*



L'histoire commence un peu énigmatiquement, sur une plage, où un jeune garçon est en proie à des hallucinations diverses et variées. Il se rappelle la fois où un homme aux yeux jaunes avait tenté de l'emmener de force dans une Mercedes ; il devait sa survie à Speedy Parker, un vieil Afro-Américain qui l'avait sauvé de justesse.

Et des années plus tard, Speedy recontacte le garçon : un homme d'affaires tente de soumettre l'univers au moyen des Territoires, monde parallèle où la magie prime sur la science. Seule échappatoire, le Talisman, globe de cristal maintenant le lien entre tous les mondes possibles...



Autant vous le dire d'entrée de jeu, ce tome 1 est fantastique. On ne peut pas le lâcher plus d'une seconde sans avoir à nouveau l'envie irrépressible de le reprendre, de continuer les aventures de Jack Sawyer jusqu'à plus soif, jusqu'à que le dénouement pointe le bout de son nez (où devrais-je dire sa page) et voir enfin Jack retrouver la paix après tant de malheurs... Les passages à la taverne et à l'orphelinat ont beau être longuets, ils sont réussis et ne donnent pas pour le moins du monde l'envie de sauter quelques pages, au contraire : on a presque envie de les relire encore et encore ! L'imagination de l'auteur est si fertile, sa belle plume tellement vivante qu'on en veut, on en veut encore comme à l'accoutumée avec le King. La fin est elle aussi intarissable d'éloges tellement elle est réussie : voilà une belle fin, une vraie boucle bouclée, pas un de ces happy end moisis comme on en voit bien trop souvent désormais ! Elle est tellement aboutie que l'on se demande que va raconter l'auteur dans le tome 2... D'ailleurs, le Talisman devait à l'origine être un one-shot, et on le voit. Tout est fait pour boucler la boucle à la perfection.

Alors, on se le dit et on se le répète : mais que va bien pouvoir raconter l'auteur dans le tome 2 ?!



*TOME 2 : TERRITOIRES*



Hem... Comment dire, si ce n'est que je n'ai rien compris à l'histoire ? C'est qui ce Roi Écarlate ? Et cette Tour d'Ombres ?

Après vérification sur le Web, Territoires est en réalité un spin-off de la Tour Sombre. À partir de cela, tout s'explique, pas vrai ? Roi Écarlate = Roi Cramoisi, Tour d'Ombres = Tour Sombre... Quel traduction foireuse, tout de même...

Pour être bref, si je mettais 5 étoiles sans hésiter au tome 1, je ne peux tout simplement pas noter ce tome 2 car il s'agit d'un spin-off de la Tour Sombre. Et, n'ayant absolument pas lu cette dernière, j'ai tout bonnement détesté ce volume. L'écriture est saccadée, l'histoire banale, tout est aux antipodes du magnifique Talisman. Mais où est passé King ? Quelle est cette manie soudaine, depuis quelques années, de tout lier avec La Tour Sombre ? Roadmaster, Rose Madder ou encore Charlie en feraient également les frais d'après ce que j'ai lu sur le Net.

Ceux qui, comme moi, n'ont pas encore lu La Tour Sombre feraient mieux de passer leur chemin, leur permettant ainsi d'éviter de perdre leur temps à essayer de comprendre l'incompréhensible et garderaient une bonne image de la saga signée Stephen King et Peter Straub.

Ned DUNSTAN a l’étrange pressentiment que sa mère a besoin de lui, c’est pourquoi il retourne pour la première fois depuis bien longtemps à Edgerton.



C’est le premier pas d’une longue enquête sur le passé de sa famille et sur la personnalité de son père, artiste devenu escroc puis assassin, puis bien pire encore...



Qui est cette ombre qui suit Ned depuis toujours et semble le protéger ? Son père a-t-il un rapport avec l’être fantastique dont il a la vision, en transe, à chacun de ses anniversaires, et qu’il voit commettre les pires attrocités en souriant ?



En quête de son propre passé, Ned va apprendre qu’il n’est pas un homme comme les autres... et que son père est son ennemi le plus implacable.



"Mr.X" est un bel hommage à LOVECRAFT : le "vilain" Monsieur X a eu la révélation de sa sombre mission en lisant le créateur du Myhtes Chtulhu. Mr.X est un adorateur des Grands Anciens. Et la ville d’Edgerton dans laquelle se déroule une grande partie du roman a des faux airs d’Arkham...



Un petit bémol toutefois : le roman est un peu trop long, et les savoureux personnages des trois grands-mères-sorcières ne sont pas assez présents... mais c’est bien peu de chose, et "Mr.X" a la beauté vénéneuse d’une superbe fleur carnivore.



Entre polar et fantastique, STRAUB signe l’un de ses meilleurs romans.



Voici un romans fantastique que l’on n’oublie plus. Petit à petit l’intrigue se développe et prend une ampleur insoupçonnée - les secrets de la famille de Ned sont plus noirs, plus anciens, plus sanglants que l’on ne pouvait imaginer.

Ce livre pèse 1kg, ce qui n’était pas pratique pour lire ce pavé mesurant 18x13x4,6 cm soit 1500 pages (en effet ce n'est vraiment pas pratique)

L'histoire fait référence à plusieurs œuvres dont ceux d’Edgar Allan Poe , le Seigneurs des Anneaux et Sa Majesté des Mouches, ainsi que la Tour Sombre (que je n’ai pas lu).



J’ai été très déçue de ce livre! Je trouve que Stephen et Peter ont écrit ce livre trop facilement. Le héro a 12 ans et a des pensées et des gestes d’adultes et dès qu’il fait une bêtise, on se dit juste que ce n’est qu’un gamin ! Et les Territoires sont bourrés d’énormités, qui permettent toute facilité. J’ai aimé au début Speedy mais à la fin je me suis demandée pourquoi ce n’est pas lui qui devait aller chercher le Talisman puisqu'il les connait si bien, il sait où il se trouve !

J’ai plus aimé le deuxième tome mais je me suis un peu embrouillée avec les personnages ayant un lien avec la Tour Sombre.



*** SPOILERS***



Talisman:

On débute avec un adolescent Jake Sawer, 12 ans qui a l’air simple. Il vient d’arriver avec sa mère dans un hôtel à côté d’une fête foraine dans l’Est des USA (tout est désert, les vacances sont finies) et on sent qu’ils s’aiment bien et sont complices. J’ai remarqué que les garçons près adolescents sont souvent plus intelligents que les autres chez SK (comme dans désolation, où David Carver se prévisualise dans le temps…)

On se doute que Jack n’est pas vraiment comme les autres, il est obnubilé par des hallucinations, il prend peur pour des choses plus ou moins futiles. On comprend qu’il grandi trop vite et ses sent désemparé.

Puis il fait la connaissance d’un black Speedy Parker qui semble venir de partout et nulle part. Tout de suite la confiance se fait. Jack comprend qu’il a déjà vu Speedy quand il était plus petit, lorsqu'il lui a sauvé d’un kidnapping. Speedy lui parle du pays des Chimère un endroit merveilleux mais dangereux à un certain niveau.

Puis, un peu comme un cheveu sur la soupe, Jake sent que sa mère est malade. Speedy l’informe que ce qui pourrait guérir sa mère se trouve dans les Territoire, un univers parallèle. On apprend aussi que Jack et sa mère sont recherchés par Morgan Sloat, l’ancien associé du père Jack, mort dans des circonstances étranges.

Le temps presse et Jack décide de tenter la chance de récupérer le fameux Talisman tout à l’Ouest du pays dans les Territoires. Cela tombe très bien, car la princesse des Territoires est aussi très malade et qu’il faut le Talisman comme remède.

Speedy lui donnent de précieuses informations et objets ainsi que des recommandations. Grâce à une bouteille avec un liquide horrible hop !! Dans les territoires à l’air si pur et on reboit un pti coup et hop rebonjour à la Terre avec 8km de plus par km parcouru dans les territoires.

Il faut aussi faire attention au double de personnages mal sains.

Rapidement, Jack s’y rend avec la promesse de guérir la princesse du royaume (qui est le double de sa mère).

C’est ainsi que notre petit héro arrive dans le royaume et fait des rencontres plus ou moins mauvaises.

Après avoir cru entendre la voix de Morgan, il quitte les Territoire et fais du stop en inventant des histoires tangibles et essaye de gagner de l’argent dans un bar miteux.

Au moment où il s’échappe des griffes d’un homme mi humains mi animal, il revient sain et sauf aux Territoires. Là il rencontre Wolf, un genre de lycanthrope. Jack explique vaguement son histoire et ils rejoignent tous deux le monde réel. Wolf a peur de notre monde avec ses mauvaises odeurs, ses bruit des gros engins sur plusieurs roues. On dirait que le duo prend la place des protagonistes du clip de placebo « Song to Say Goodbye ».

Mais ce Jack n’est pas très malin. En passant que Wolf laisse de côté ses peurs, ils vont voir le Seigneur des Anneaux en dessin animé au cinéma, mais si Wolf n’aime pas le bruit quel est l’intérêt d’aller voir un film.

Après s’être fais remarqué plusieurs fois, ils se font embarqués par la police et sont envoyés dans un centre internat où jeunes délinquants où des adolescents sont en adoration avec un prêtre un peu comme dans les centres aux USA où les enfants pleurent d’adoration dans les églises. Brefs ces ados sont tout sauf adorables mais respectent des règles strictes sans se rendre compte qu’ils font partie d’une secte. Après une terrible expérience, Jack comprend qu’il n’a plus besoin de la bouteille pour aller aux Territoires, il peut y aller par la pensée. Jack et Wolf se mettent d’accord pour élaborer un plan qui va malheureusement mal tourner.

Jack va devoir continuer sa route seule et retrouve (comme par hasard) son meilleur ami Richard, le fils de Morgan Sloat; il raconte son histoire mais Richard ne croit pas un seul instant à son histoire et fait l’autruche pour ne pas avoir peur, et accuse son malaise par une grippe pour ne pas le croire. Ils essayent de cohabiter. Jack découvre alors que les doubles maléfiques arrivent à l’école de Richard et décide de partir par la pensée aux territoires avec Richard. Ils arrivent aux Avant Postes gardés par le méchant Sloat. Richard devient un « gros bébé » qui n’ose pas croire ce qu’il vit et préfère croire qu’il rêve et qu’il a une tumeur causant son mal être. Ils continuent leur progression et trouve un vieillard qui leur donne sa locomotive pour traverser les Terres Dévastées. Et comme par hasard, Richard ne fait plus l’autruche mais il se souvient de tout ce qui lui est arrivé quand il a pénétré dans les Territoire à l’âge de six ans. Il sait où se trouve le Talisman. Ils traversent un far west aux terres rouges des Rocheuses abritant des monstres. Le vieillard n’a même pas dit aux enfants qu’il y avait des revolvers avec plein de munitions. Les adolescents s’en servent pour tirer sur les monstres qui les empêchent d’avancer.

Ils arrivent au grillage de l’enfer à Point Venutti où le Talisman se trouve dans l’Hôtel noir. Ils retrouvent un Speedy Parker en piteux état sur la plage, qui donne les dernières informations pour avoir le talisman. Richard est épuisé, et c’est Jack qui va dans l’hôtel noir pour récupérer le talisman qui l’appelle. Après de nombreux pièges il arrive à le tenir. Ainsi dans tous les usa où le petit Jack est passé, les lieux de perditions explosent, les gens honnêtement qu’il a rencontré durant son périple sont heureux. Tous le monde sait qu’il a réussi même sa mère qui le ressent. Mais Morgan arrive avec son sbire et essaye de prendre le talisman qui a permit de redonner la forme à Speedy et à Richard. Mais Morgan meurt et Speedy (une sorte de policier des territoires) repars dans les lieux qui en ont besoin de lui et donne la dernière information à faire. Ainsi après une journée et demie de repos sur la plage, Richard et Jack se réveillent sous des arcs en ciel et suivent l’instruction de Speedy, et rencontre un frère de Wolf conduisant une Cadillac. Retour au bercail à la nouvelle Angleterre dans cette voiture de luxe.

Jack arrive à temps pour sauver sa mère agonisant. On apprend dans l’épilogue que la reine est aussi rétablie.



Territoires:

Le deuxième livre est assez inattendu. On arrive au pays des ravins. J’ai une petite idée que les ravins doivent être importants dans la suite de l’histoire. Puis le narrateur nous prend la main et on survole French Landing et … que le Pêcheur a commis pleins de meurtres.

On apprend de fil en aiguilles que Jack Sawer, un policier à la retraite peut essayer d’arrêter les agissements du Pêcheur. Par le biais de son ancien chef Dale, il devient ami avec Henry Layden un aveugle aimant lui aussi le jazz. Alors que Jack commence à enquêter, il fait la découverte d’un colis rempli de plume noire. Comme Tyler, l’enfant enlevé récemment, des plumes ont été découvertes sur le lieu de l’enlèvement. Et Jack va alors vers une sorte de fêté foraine et se rappelle de Speedy et des Territoire. Un peu comateux, il revient à lui.

L’enquête continue et Jack questionne les parents du petit Tyler. Sa mère lui parle vaguement des Territoires et Jack comprend qu’il y a un lien avec d'autres disparitions d’enfants.

Dans la maison de retraite, Henry perçoit une voix et pense que c’est l’assassin

Après plusieurs pistes, Jack apprend que l durant toutes ces années l'assassin est un pensionnaire de la maison de retraite de French Landing. Après plusieurs découvertes, Jack réussi à délivrer plusieurs enfants du monde entier kidnappés.

Lors d’une séance de presse, Jack est la cible d’une femme qui le blesse gravement. Il devra donc vivre dans les Territoires pour survivre car la présence proche du Talisman permet de le maintenir en vie.

Un mélange hallucinant de thriller psychologique et de roman noir



Koko est le premier volet de la célèbre trilogie Blue Rose.

Peter Straub nous emmène loin, très loin dans ce roman riche et complexe. Le fil conducteur de ce thriller halluciné et hallucinant reste la traque de Koko, tueur en série, et ancien soldat pendant la guerre du Vietnam. L'identité de ce psychopathe est d'ailleurs dévoilée dans les derniers chapitres du roman.



Mais à travers cet implacable suspense, qui nous emmène aussi bien à Bangkok que dans l’Amérique profonde, Peter Straub évoque le Vietnam, et surtout l’après Vietnam; Il dénonce les atrocités subies par la population civile vietnamienne, et analyse, sans tomber dans la façilité, les désordres psychiques dont sont victimes les américains qui sont revenus vivants de cette guerre abominable.



Je l'admets, les premières pages sont un peu confuses, j'ai eu du mal à "entrer" dans le roman, mais ensuite quel plaisir! Les personnages sont fouillés, l’intrigue dense et complexe (plus de 800 pages dans la version poche du roman), et il émane de ce roman une atmosphère à la limite du fantastique, ce qui est normal, car le fantastique est le genre de prédilection de Peter Straub.

Mais surtout il se dégage de ce roman une puissance étrange, on a l'impression de se retrouver dans un véritable enfer métaphysique! car tous ces anciens soldats ne peuvent pas être revenus indemnes de cette guerre. L'Amérique traumatisée est une réalité.
Lien : http://www.conseilspolarsdep..

Un jour j'ai fait un cauchemar qui se passait dans une grande maison. Elle était sombre, avec des boiseries qui craquent, des draps de velours tendus partout mais offrait de grands et beaux volumes assortis d'une terreur certaine à chacun de nos pas. Cette nuit avait était horrible, et cette maison, je l'ai retrouvée dans ce bouquin ...



Pour cette sortie livresque, Bragelonne nous réédite un "vieux" récit terrifiant de 1976 et qui pourtant n'a pas pris une ride. L'ambiance est pesante (si vous avez déjà fait ce rêve de la vieille maison .... vous verrez c'est le même climat), noire, et prenante. Le récit est addictif tant vous êtes emportés par les démons du passés rendant fous ceux du présent. Un jeu du chat et de la souris entre passé-présent, entre ex-conjoint, entre "amis", et tout s'enchaîne, tout s’emboîte, et vous pauvre lecteur êtes pris au milieu en n'ayant aucune solution de fuite.



Un excellent récit qui, comme je le disais, n'a pas vieilli. Aucun élément ne vous transporte en 76, il aurait pu se passer hier , il y a 10 ans , ... Et c'est ce qui fait la richesse d'une histoire, lorsqu'elle est intemporelle. Un très bon rythme jouant avec vos propres peurs sans pour autant en faire trop, une histoire solide qui ne lâche pas son lecteur. Un roman qui tout simplement ravirait les fans du maître absolu du genre: King.



A (re)découvrir, il serait dommage de passer à coté de cette pépite!
Lien : http://desmotssurdespages.ov..

AAAh ça y est : FINI !

Ce n'est pas que ce livre ne soit pas intéressant, ni qu'il manque de frissons. Non c'est plus que le style est super lent. L'action n'en finit pas d'arriver.

Cette histoire de fantômes, morts vivants, vampires presque immortels, prend la tête comme elle prend la ville de Milburn, dans les neiges. On se demande bien comment on va s'en sortir et surtout quand. Et on lutte jusqu'au bout avec Don, Ricky, Peter et les autres, pour que les gentils puissent gagner à la fin.



Stephen King nous indique en 4ème que c'est "un livre dévastateur à la progression inexorable (...) Un roman éblouissant"... Bon... Je ne suis pas d'accord. En même temps Peter Straub est son grand copain, ceci explique cela. Peter n'arrive pas au niveau de Stephen.

Le Club de l'enfer peut être qualifié de polar fantastique, les deux genres s'imbriquant parfaitement dans cette histoire.



Davey Chancel, et sa femme Nora se trouvent plongés dans un tourbillon d'événements. Nora est arrêtée pour l'enlèvement et la séquestration de la maîtresse de son mari, dont elle vient de découvrir l'infidélité. Alors qu'elle se trouve en détention, elle fait la connaissance de Dick Dart, responsable d'une série de meurtres perpétrés sur des femmes riches de la région. Celui-ci travaille pour le cabinet d'avocats gérant les affaires juridiques de Chancel House, prestigieuse maison d'édition appartenant au père de Davey. Dick réussit à s'évader de prison et prend Nora en otage.



À côté de tout ça, autre histoire dans l'histoire, il s'avère que l'auteur du Voyage dans la nuit, Hugo Driver, a disparu. Or, c'est ce livre qui a fait la renommée et la fortune de la maison d'édition et Nora s'y intéresse apparemment de trop près...



Ça semble confus, et ça l'est effectivement au départ, mais on plonge très vite dans ce nouveau pavé de Peter Straub.

Amateurs, amatrices d'atmosphères terribles, pesantes, et glaciales, Ghost Story tient ses promesses. Le rythme très lent pourra en décourager plus d'un mais on plonge progressivement dans l'horreur, l'angoisse s'insinue dans l'esprit du lecteur ou de la lectrice, c'est assez prenant.



La créature peut prendre n'importe quelle apparence, humaine ou animale, corrompre les morts, provoquer rêves et cauchemars mais ce qui est le plus effrayant, c'est sa soif de vengeance et de haine. Elle semble immortelle,terriblement puissante, s'insinuant dans les esprits.

Difficile de s'endormir après avoir lu quelques chapitres.



J'ai aimé m'interroger sur ce qui est réel et ce qui ne l'est pas.

Le changement de narration et la construction du roman m'ont parfois un peu perdue, j'ai dû relire une grosse partie du livre après avoir interrompu ma lecture pendant quelques semaines mais je me suis accrochée et j'ai bien fait car l'impression de confusion fini par s'estomper et bien que je ne me sois pas tellement attachée aux personnages, j'avais quand même envie de savoir ce qui allait arriver.



Moins efficace à mon goût qu'un roman de Stephen King de l'époque mais de bons passages tout de même malgré quelques longueurs. Un auteur à découvrir!
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..

On m'a prêté ce livre et j'aurais mieux fait de me reposer plutôt que de l'ouvrir.