AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Pétros Márkaris (270)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Trois jours

Présenté comme un recueil de nouvelles évoquant à travers des enquêtes policières l'histoire de la Grèce, j'ai commandé cet ouvrage en prévision de sa lecture lors d'un séjour en Grèce. J'avoue avoir été déçue, peut-être parce que des connaissances historiques me manquent pour saisir les subtilités des évocations... Je ne suis pas non plus convaincue qu'il s'agisse de nouvelles du genre policier. Des histoires courtes qui parlent de relations de voisinage, de rancœurs entre Turques et Grecs, de découverte de cadavre, de secrets de famille, ... Bref je suis restée sur ma faim.
Commenter  J’apprécie          20
Offshore

« Offshore » Petros Markaris (302 pages, Points)

Athènes semble retrouver des couleurs après des années de serrage drastique de ceinture pour la population. Un gouvernement fraîchement élu (« ni de droite ni de gauche », sic), salué par les autorités européennes et monétaires mondiales, réinjecte de l'argent dans les salaires des fonctionnaires qui se remettent à augmenter (y compris pour les policiers), les embouteillages monstres engorgent la capitale comme avant la crise dite de la dette (les Grecs ont à nouveau de l'argent pour se payer de l'essence), la pénurie de logements semble loin, et les plus grosses entreprises, en particulier des armateurs délocalisés depuis belle lurette en Angleterre ou ailleurs, se réimplantent au pays. Mais d'où vient l'argent, quel est le rôle des paradis fiscaux, quel lien y a-t-il avec les meurtres successifs et étranges sur lesquels enquête le commissaire Kostas Charitos ? Si on retrouve les ingrédients semble-t-il habituels chez cet auteur et son héros fétiche (un tableau assez cru de la Grèce d'aujourd'hui, qui n'épargne personne, des liens familiaux intriqués dans l'enquête) l'intrigue politico-policière est plus que tirée par les cheveux ; le grand méchant loup qui tire les ficelles dans l'ombre et contre lequel on ne peut rien n'est guère crédible. Une histoire décevante.

Commenter  J’apprécie          20
L'empoisonneuse d'Istanbul

Le commissaire Charitos visite Istanbul avec sa femme Adriani mais son séjour est perturbé par un meurtre qui l'oblige à collaborer avec la police turque. L'enquête concoctée par Petros Markaris n'est qu'un prétexte pour raconter l'histoire des Roums, les derniers grecs d'Istanbul. L'histoire avance doucement mais sûrement et la lecture reste plaisante.
Commenter  J’apprécie          20
L'empoisonneuse d'Istanbul

En compagnie de son épouse Adriani et d'un groupe de touristes grecs, le commissaire Kostas Charitos visite Istanbul, cette ville turque que les grecs originaires d'Asie mineure persistent à appeler Constantinople. L'étonnante disparition d'une vieille dame ayant fait la traversée avec eux va bientôt entraîner notre héros vers d'autres occupations, au grand dam de sa chère Adriani, lorsqu'il va se trouver investi d'une mission quasi secrète en collaboration avec la police turque. Une quête de la vérité qui va l'amener à faire plus ample connaissance, et les lecteurs par la même occasion, avec des quartiers chargés d'histoire et des personnages vivant au milieu de leurs souvenirs d'un passé disparu. Un polar d'ambiance, où l'enquête à la poursuite de l'empoisonneuse, des deux côtés du Bosphore, sert aussi de prétexte à une analyse sociologique très fouillée.
Commenter  J’apprécie          20
Le justicier d'Athènes

Deuxième ouvrage que je lis de cet auteur et je ne suis pas déçu même si l'intrigue policière est un peu tirée par les cheveux. Ce qui est intéressant c'est qu'à travers l'enquête que mène le commissaire Charitos on découvre la vie quotidienne des Grecs frappés de plein fouet par une crise économique démesurée et impitoyable. Une fois de plus seuls les politiques, les hommes d'affaires et les financiers les plus vénaux et les plus corrompus ont su tirer leur épingle du jeu. Les autres se partagent les miettes et n'ont parfois que leur vie à mettre dans la balance face aux injustices sociales. J'apprécie le style simple et direct de Markaris ; pas de fioritures pour conter les événements, ce qui n'empêche pas, de temps à autre, de belles figures littéraires.

Je continue à lire la trilogie de la crise à reculons, il ne me reste plus qu'à passer au tome 1 "liquidations à la Grecque" ; démarche involontairement désordonnée mais qui ne nuit pas à la découverte de la série.
Commenter  J’apprécie          20
L'empoisonneuse d'Istanbul

Charitos profite de ses vacances pour faire une visite guidée d’Istanbul avec sa femme, bouleversée par le refus de sa fille de se marier à l’église. Il cherche à la réconforter en vain, et on retrouve ses réflexions de père et d’époux, tracassé par le bonheur des siens. Heureusement pour lui, il est rattrapé par son métier : une série de meurtres culinaires. Ce roman met en scène les relations entre turcs et grecs, imprégnées par l’histoire, les luttes, les migrations, les différences religieuses. On découvre Istanbul, son patrimoine, ses quartiers pauvres, sa gastronomie à travers le regard du commissaire, gourmand, curieux ou triste, en empathie aussi avec la meurtrière qui se fait justice. Cette approche respectueuse de l’assassin rappelle la bienveillance de Colombo. Le contexte historique est particulièrement intéressant, et les monologues intérieurs du héros contribuent à épaissir encore sa merveilleuse humanité.4/5
Commenter  J’apprécie          20
Le Che s'est suicidé

Où un entrepreneur, une député et un journaliste vont se donner la mort en direct sur les plateaux de télé. Si une organisation nationaliste revendique les avoir poussés au suicide, des malversations lors des chantiers pour les jeux olympiques semblent une raison plus probable.



Article complet sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451 :
Lien : http://bibliothequefahrenhei..
Commenter  J’apprécie          20
Pain, éducation, liberté

Où, dans une Grèce revenue à la drachme (en 2014 !?), des parvenus issues de la génération des insurgés de l’École polytechnique sont mystérieusement abattus, en suivant les revendications du slogan d’alors : Pain, éducation et liberté. Les néonazis incendient les foyers des migrants tandis que les jeunes s’organisent pour venir en aide aux retraités expulsés de chez eux.

Lecture plaisante.



Article complet en suivant le lien.
Lien : http://bibliothequefahrenhei..
Commenter  J’apprécie          20
Le justicier d'Athènes

Où un tueur en série, autoproclamé le percepteur national, tue les fraudeurs fiscaux qui n’obéissent pas à son injonction de payer leur strict dû au fisc, tandis que les retraités et les jeunes, désespérés par la crise, se suicident.

Lecture plaisante.



Article complet en suivant le lien.
Lien : http://bibliothequefahrenhei..
Commenter  J’apprécie          20
Le justicier d'Athènes

Seconde enquête de Kostas Charitos en ce qui me concerne, et le personnage me plaît de plus en plus.



Charitos et son équipe sont confrontés à un tueur qui s'en prend en fraudeurs fiscaux. Autant dire que, puisque la crise économique bat toujours son plein dans le pays au moment du récit, le Percepteur national (comme le tueur s'est lui-même baptisé) rencontre un franc succès populaire !

Les citoyens vont jusqu'à organiser des manifestations de soutien, tellement ils sont heureux de l'aide providentielle de cet homme qui, en quelques jours à peine, fait rentrer près de 8 millions d'euros dans les caisses de l'Etat grec...



Du coup, la police, qui cherche à arrêter le tueur, n'est pas spécialement en odeur de sainteté auprès de la population.

Mais il en faut plus pour inquiéter Charitos, qui reste toujours très calme et fait son petit bonhomme de chemin. Car le commissaire travaille lentement, mais il est assez tenace et ne se décourage pas.



Contrairement à ce qui s'est passé lors de ma lecture de Liquidations à la grecque, je ne suis pas parvenue à identifier le coupable. Mais il faut dire Petros Markaris ne nous donne pas vraiment d'indice, si ce n'est à la toute fin du roman.



Le côté "social" est toujours aussi développé. La crise grecque est toujours bien exploitée par l'auteur, qui cette fois illustre le désastre vécu par la population en mêlant quelques suicides aux meurtres commis par le Percepteur national.
Commenter  J’apprécie          20
Épilogue meurtrier

Comme souvent chez MARKARIS, l’intrigue n’est pas l’attrait du roman. La compréhension de l’âme grecque contemporaine en est le sujet principal.

De méandres en méandres, on la retrouve décrite avec amour, espoir et sans compromis, avec la montée des néo-fascistes, du populisme, des militants d’extrême droite et de la corruption à tous les étages.

C’est comme si MARKASIS nous donnait des nouvelles de nos cousins : on les connait un peu mais pas trop, on les comprend pas toujours mais lui nous les fait découvrir, approcher et ressentir de leurs intérieurs.

Il donne vie à la lumière grecque d’aujourd’hui à travers un opus où le commissaire Charitos doit protéger sa fille, où on comprend pourquoi Merkel ne peut être appréciée à Athènes et savourer les recettes succulentes qui nous feraient courir au grec du coin si on était sûrs de les retrouver dans notre assiette !

Efkharisto !

Commenter  J’apprécie          20
Le Che s'est suicidé

Troisième opus de Petros Markaris que je découvre et même si je ne les lis pas dans l’ordre, j’ai toujours autant de plaisir à retrouver le personnage et le contexte historique et géographique de la série.



Nous retrouvons Charitos dans un état proche de la sidération léthargique : en congé maladie suite à une blessure par balles, Kostas en est heureusement sorti par son futur beau-fils, Phanis, qui l’oblige à s’intéresser au suicide spectaculaire à la télévision d’un chef d’entreprise, rapidement suivi par celui d’un député. Tous deux sont d’anciens militants de gauche arrêtés et emprisonnés du temps de la Junte. Comme les deux suicides sont instrumentalisés par un groupe d’extrême-droite, la police s’y intéresse mais le terrain est sensible : Charitos est donc chargé d’enquêter officieusement sur ce qui ressemble plutôt à des incitations au suicide.



L’enquête s’avère longue, les indices sont soigneusement cachés, les liens entre les protagonistes semblent enterrés avec le passé dictatorial de la Grèce. Mais si vous connaissez un tant soit peu Charitos, vous savez qu’il est teigneux têtu et tout entier accaparé par la recherche de la vérité. Rien n’est à négliger pour échapper un peu à l’emprise d’Adriani (et pour lui prouver aussi qu’il est en pleine forme et mérite de retrouver son « régime » culinaire complet). D’autant que Kostas joue gros dans cette affaire : il risque de perdre sa place de chef du Bureau des Homicides, la confiance de son supérieur direct Guikas et des autorités et aussi… de finir cuit par la chaleur athénienne. Heureusement il peut compter sur l’aide efficace de Koula, la secrétaire (et fausse potiche) mise à sa disposition par Guikas et sur les fidèles soubresauts de la Mirafiori (un personnage à part entière, cette vieille guimbarde !).



A force d’obstination, Charitos va réussir à dénicher un fil sur lequel tirer pour résoudre l’affaire. Une affaire complexe qui m’a apporté un éclairage sur l’histoire grecque contemporaine, que je connais très mal pour ne pas dire pas du tout. Et comme toujours, en suivant Kostas Charitos dans les éternels embouteillages d’Athènes, on savoure aussi la culture du pays, le caractère… méditerranéen de ses habitants, leur propension immodérée à tromper les autorités et leur humour fataliste. Et ce ne sont pas les quelques longueurs de ce titre (472 pages quand même) qui m’empêcheront de renouer avec le commissaire Charitos !
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
Commenter  J’apprécie          20
Liquidations à la grecque



Je vous propose une nouvelle destination pour vos lectures polar : cap sur le sud ! C’est à Athènes que vous retrouverez le commissaire Charitos. Les meurtres se suivent et se ressemblent dans le milieu de la finance : plusieurs corps sont retrouvés décapités. Dans ce pays fortement marqué par la crise, ces morts intriguent d’autant plus. Et quand des affiches incitant à ne pas payer la dette fleurissent sur les murs de la ville, le commissaire comprend que les deux affaires sont liées. Soumis à des pressions internationales, marqué par la mauvaise réputation de la police et les rivalités inter-services, Charitos aura fort à faire. Sans compter sa vie de famille mouvementée avec le mariage de sa fille et les sautes d’humeur de sa femme… Un personnage fort sympathique, un contexte actuel, un pays méconnu, laissez-vous transporter !



Commenter  J’apprécie          20
Le justicier d'Athènes

Dans ce roman, Petros Markaris met en scène une nouvelle fois le commissaire Charitos, chargé cette fois d'enquêter sur l'assassin de fraudeurs fiscaux qui dépose ses victimes sur des lieux archéologiques, les taxe et rend l'argent à l'Etat !



Dans cette série qui a commencé avec Liquidations à la grecque, et surnommée 'la trilogie de la crise', l'auteur évoque les méfaits de la Troïka sur la Grèce : réduction des salaires des fonctionnaires, désirs d'émigration des diplômés qui n'ont au pays que le choix entre chômage ou salaires de misère, suicide de personnes âgées ...



Des personnages récurrents attachants, des balades dans Athènes et ses environs ...



Un auteur que je suis avec plaisir ...
Lien : http://les.lectures.de.bill...
Commenter  J’apprécie          20
Le justicier d'Athènes

Si l'enquête est vraiment secondaire dans ce roman noir, ce qui en ressort au travers des personnages communs ( au sens comme vous et moi) et de ces longues déambulation dans une ville au nom de rues typiques, c'est une atmosphère: celle d'un pays rongé par le système financier qui s'est écroulé, c'est l'angoisse de l'avenir et les réminiscences de la dictature. Ici on change de régime mais le diktat des financiers est le plus fort...un roman noir qui plonge dans la tragédie Grecque contemporaine, une fiction? ...peut-être un avertissement pour les nations qui sont passées au travers ...jusqu’à quand ?
Commenter  J’apprécie          20
Liquidations à la grecque

Plusieurs magnats de la finance sont retrouvés décapités et le commissaire Charitos est chargé de l'enquête. On se retrouve en pleine crise économique à Athènes et au milieu des embouteillages et des manifestations, ces crimes n'aident pas à calmer l'ambiance. On découvre la réalité de la crise et le commissaire parait très calme face à l'hystérie collective. Un bon moment avec ce polar assez original par ces personnages ( mais avec des noms impossible à retenir) et son ambiance.

Livre lu dans le cadre du "classé Polar" des bibliothèques du Livradois-Forez



Commenter  J’apprécie          20
Le justicier d'Athènes

Une nouvelle étape dans l’internationale des polars : la Grèce. Markaris est le scénariste de Theo Angelopoulos mais aussi romancier que je découvre et qui a déjà fait vivre quelques aventures à son commissaire Kostas Charitos.



Charitos est un flic à l’ancienne, lent ringard et chiant, qui prend son temps et privilégie la réflexion sur l’action.Il est confronté à plusieurs crimes causés par un « percepteur national » qui tuent ceux qui refusent de régulariser leur situation fiscale. Le percepteur est plutôt bien vu de la population et l’affaire pourrait être étouffée s’il ne s’en prenait aussi aux hommes politiques.



L’intérêt de ce roman réside avant tout dans sa description de la déliquescence de la Grèce actuelle, seule mafia au monde qui a réussi à faire faillite. Il dénonce l’incapacité des dirigeants, la misère des pauvres qui sont réduits au suicide, la gabegie fiscale, les coupes budgétaires qui fait dire à un des policiers : Avant on disait le salaire plus les primes, maintenant c’est le salaire moins les coupes. Le commissaire est confronté aux multiples grèves et manifestations qui rendent la circulation dans Athènes impossible et sa fille, avocate sans rémunération, pense à s’exiler.


Lien : http://jimpee.free.fr/index...
Commenter  J’apprécie          20
L'empoisonneuse d'Istanbul

Ce n'est pas l'enquête policière qui m'a passionnée, l'enquête est plutôt un prétexte à la visite d'Istanbul, peut être devrais-je écrire Constantinople par des touristes grecs.

Regard touristique de ceux qui s'émerveillent des curiosités, qui marchandent les souvenirs.

Regard nostalgique des Grecs qui ont quitté la Ville pour Athènes ou les Grèce à la suite de la Grande Catastrophe de 1922 mais aussi d'évènements plus récents. Regards biaisés de ceux qui viennent de la "petite Grèce" par comparaison avec l'Empire Ottoman ou de la "Grèce de l'Union Européenne" vis à vis de la Turquie qui piétine aux pieds de l'Europe.

les deux inspecteurs, le Grec et le Turc se toisent, se méfient. Les préjugés brouillent le jeu. Et finalement on est bien surpris! (ne pas spoiler!)


Lien : http://miriampanigel.blog.le..
Commenter  J’apprécie          20
Le Che s'est suicidé

Le commissaire Charistos, en congé maladie après avoir été blessé en service, s'ennuie dans l'été athénien, cocoonné contre son gré par sa femme Adriani. Mais un soir, lors d'une émission télévisée, un célèbre entrepreneur grec se suicide devant les caméras, suivi quelques jours plus tard par un homme politique puis un célèbre journaliste. Le sixième sens de Charistos se réveille, qu'ont voulu dire ces hommes en mettant fin à leurs jours en public ? Avec l'accord de son supérieur, Charistos va mener l'enquête discrètement, hors service, avec l'aide d'une jeune secrétaire beaucoup plus maligne qu'il n'y parait...



Un polar assez classique, avec son personnage de flic un peu désabusé (mais celui-ci est heureux en ménage -ou presque- et n'est pas enclin à vider des bouteilles d'ouzo!), et surtout Athènes, qui est comme un personnage à part entière de ce roman : Athènes en pleine préparation des JO, Athènes dans la touffeur de l'été, Athènes et sa pollution, Athènes et ses embouteillages... Il y a un je-ne-sais-quoi de très grec dans ce roman, une espèce de langueur peut-être, une nonchalance due à la chaleur ? Il y a bien sûr aussi des légumes farcis, des feuilles de vigne, de l'ouzo et du café à la grecque, une administration bien aussi touffue que la nôtre, des embrouilles politico-commerciales, sur fond d'Europe, bref, un petit roman dépaysant, bien que sa fin m'a laissée ma faim.... (je mangerais bien une moussaka, moi, à présent !)
Commenter  J’apprécie          20
Liquidations à la grecque

Petros Markaris est un auteur grec de policiers, mais pas que, puisqu'il fut aussi scénariste du réalisateur Theo Angelopoulos. Ses romans sont l'occasion de dresser des portraits de la Grèce contemporaine. Avec "Liquidations à la grecque" il commence une trilogie consacrée à la crise qui frappe la Grèce. Et ça fait du bien de sortir des clichés du grec paresseux, tricheur, voleur de l'argent de l'Europe et qui n'a finalement que ce qu'il mérite. On découvre ici des gens comme vous et moi, désemparés par ce qui leur arrive, lucides de leurs erreurs mais se demandant aussi comment ils vont manger le lendemain. Comme le conclue très bien Michel Volkovitch, le traducteur,dans sa postface : "On souhaite que Mme Merkel et son équipe fassent au plus tôt connaissance avec ses livres, cela ne pourra pas faire de mal à la Grèce".

Lisez ce livre, il fera du bien à la Grèce !!!

Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Pétros Márkaris (751)Voir plus

Quiz Voir plus

Comment te dire Adieu ?

Tous les garçons et les filles de mon âge Se promènent dans la rue deux par deux Tous les garçons et les filles de mon âge Savent bien ce que c'est d'être ...?...

deux
affreux
heureux
vieux

10 questions
149 lecteurs ont répondu
Thème : Françoise HardyCréer un quiz sur cet auteur

{* *}