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3.48/5 (sur 91 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Thionville , le 19/05/1957
Biographie :

Philippe Collas ou Philippe Collas-Villedary est un écrivain français.

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de la Faculté de droit, il se lance dans l'écriture après avoir travaillé auprès d'Édouard Bonnefous et de Pierre Cardin.

Ce sont Michel Archimbaud et Jean-Paul Bertrand qui lui ouvrent le monde de l'édition où il alterne romans et biographies, mais aussi livres d'humour (ces derniers sous le pseudonyme Oscar aux éditions du Rocher).

Philippe Collas est également scénariste et auteur de théâtre.
Il crée avec Eric Villedary Le Festival delle Stelle, premier festival transfrontalier franco-italien sous le patronage de la Commission italienne de l'Unesco, ayant pour but de faire découvrir le patrimoine matériel et immatériel qui unit ces deux grands pays ainsi que l'héritage de la civilisation méditerranéenne.

Il est lauréat de la Villa Medicis Hors les murs (1989) pour son travail sur Louis II de Bavière et du prix Anne Philipe (1991), organisé par le Ministère de la Culture et les ayants droit de Gérard Philipe, destiné à promouvoir les jeunes auteurs les plus talentueux

Philippe Collas a publié, entre autres: "Louis II de Bavière et Elisabeth d'Autriche, âmes sœurs" (Le Rocher, 2001) , "Maurice Dekobra, Gentleman entre Deux Mondes" (Séguier 2002), "La peau qui brûle" (Plon, 2005, sous le nom de Philip Fontaine).

Arrière-petit-fils du magistrat Pierre Bouchardon qui instruisit tous les grands procès des deux Grandes Guerres mondiales, il a écrit une biographie de Mata Hari (2003) et un téléfilm pour France Télévisions, "Mata Hari, la vraie histoire" (2002), avec Maruschka Detmers et Bernard Giraudeau.

Après "Le Château de l'araignée" (2004), "Les Enfants de Dieu" (2005) et "Les Trois Marquises" (2006), il livre la quatrième aventure de son Jean de La Fontaine détective et prépare actuellement une biographie sur Mussolini, vu à travers les femmes.

En 2018, il publie (toujours avec Eric Villedary) "L'Île du Lundi", un roman qui a demandé plus de deux années de recherches. Il participe régulièrement à de nombreuses émissions de radio et de télévision.
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Source : amazon
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Nous étions a l' automne 1662, Monsieur de Foucquet, ex-surintendant des finances, ex-premier magistrat du royaume, mécène, génie, plus beau seigneur de Paris, donc de France, donc d'Europe, donc du monde, accusé de vol et des pires vilenies, croupissait depuis déjà un an dans des geôles immondes, trahi par un roi qui avait ordonné l'instruction de son procès, poussé par Colbert l'envieux et le désir de régner sans partage. Comme un vent qui souffle sur un tas de feuilles mortes, les fidèles avaient fui pour s'abriter à l'ombre de la nouvelle force, mais chacun tremblait encore d'en avoir trop dit, d'etre compromis, jeté a son tour en pâture a la fureur de l'injustice, de la vengeance et de l'humeur. Dès lors lâchetés, trahisons, mensonges exhalèrent comme bourrasques en France.
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La comtesse et Jean se retrouvaient seuls dans le petit salon où ils avaient dîné. Ils s'étaient assis dans deux fauteuils, face à la cheminée, et buvaient cette curiosité, ce breuvage un peu étrange que l'on appelait café. C'était noir, dense, profond et très sucré. Dans la cheminée un laquais venait de mettre une bûche qui brûlait vivement, projetant cette sorte d'éclairage orangé qui réchauffe comme un soleil à son coucher, nimbant les êtres et les choses d'un voile doré. Décidément cette femme avait une peau ravissante...C'était important une peau, plus important que tout le reste d'ailleurs. Au premier coup d'oeil, Jean savait ou plutôt sentait instinctivement s'il y avait concordance entre l'autre épîderme et le sien. Curieusement, cela n'avait pas toujours grand-chose à voir avec la beauté. Certaines vénustés lui étaient plus rêches que de la pierre ponce alors que d'autres, moins recherchées, lui faisaient l'effet d'un velours à caresser.
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La danse est un poème dont chaque mouvement est un mot.
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Qui est donc Mata, nous demandions-nous?
Une femme meurtrie.
Un femme qui n'a rien à perdre.
Une femme qui a rompu les amarres.
Tout cela, mais aussi une jeune fille qui avait tout espéré.
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La vie vécue est peu de chose, mais la vie qu’on a rêvée, voilà l’important,
parce qu’elle continuera après notre mort
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S’il était physiquement presbyte, Charles était intellectuellement myope. Incapable de lire de près sans ses lorgnons, il n’était pas plus apte à avoir rapidement la vision globale d’une situation.
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Il fallait qu’il cesse d’observer tout et rien, d’en tirer des conclusions, alors même que personne n’avait posé la moindre question. Ce n’était plus de l’instinct, c’était une manie.
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Le tragique de la vieillesse ce n'est pas ce que l'on croit... le tragique c'est que le corps vous trahit alors que l'on reste jeune à l'intérieur de soi.
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Je n’étais pas loin de penser que vous n’écoutiez rien. Un peu comme ces vieux prêtres que la femme avertie choisit quand elle va à confesse.
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Le vieux château se dressait toujours comme un chef-d'oeuvre inachevé .../... Des douves profondes faisaient ressembler l'ensemble à une île végétale, posée là, oubliée, endormie ; une sorte de tapis volant comme on en imagine dans les contes persans.
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