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Citations de Philippe Druillet (39)


Sloane, cher terrien, je ne suis plus la machine mais la femme. Ici la haine est maîtresse et la dimension où Torquedara ne peut t'atteindre est celle de l'amour. Je te donne le mien, par lui tu seras sauvé !
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Pour nous, professionnels, Druillet a fait exploser le récit illustré et l'a fait sortir du cadre étroit de ses petites cases. Les échos de cette explosion ne sont pas près de s'éteindre.

René Goscinny (préface)
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Siècles des « LUMIERES », si nous voulons vivre mieux, apprenons enfin la mort, moi qui l’ai tenue dans mes bras j’en tremble encore.
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"-Sloane ! Plus aucun monde vivant n'ignore ton retour. Nous les chasseurs d'art sommes à tes côté pour vaincre la bête !
-Ton nom ?
-Vuzz.
-J'ai connu un Vuzz dans un autre temps !"
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"Loin des hommes et de leurs souillures, ceux que tu as vus en bas : Les mains cornus, les femmes aux corps tatoués et ici les prêtres masqués ont fui l'univers d'Elric le Nécromancien. D'autres vivent nombreux sur la planète dans la paix et leur cruelle sagesse. Et toi tu veux faire du repaire des Dieux un entrepôt pour tes rapines !!"
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"Survolant les mers sulfureuses qui entourent le royaume des abîmes, le navire arrive en vue de la tète du dieu mort... Unique entée..."
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Puis elle entonna pour eux les chants merveilleux d'autrefois. Les soldats, fascinés, admiraient la beauté de Salammbô, oubliant l'objet légitime de leur courroux, l'argent que la république leur devait, prix de leur sang. Elle chantait dans un vieil idiome chananéen que n'entendaient pas les barbares. Ils se demandaient ce qu'elle pouvait leur dire avec les gestes effrayants dont elle accompagnait son discours. Deux hommes la regardaient plus intensément encore. L'un était un prince numide. Il portait l'habit sombre des planètes lointaines. C'était par hasard qu'il se trouvait au festin. Son père le faisait vivre chez les Barca, selon la coutume des rois qui envoyaient leurs enfants dans les grandes familles pour préparer des alliances. Il voyait Salammbô pour la première fois. Il s'appelait Narr' Havas. L'autre, nul ne savait d'où il venait. Sa science au combat était devenue légendaire. On le craignait. il était devenu le chef d'une tribu mystérieuse au visage casqué, plus barbare encore que les autres tueurs. Ils ne prenaient jamais de nourriture et leur odeur était désagréable. Ils aimaient combattre surtout la nuit, préférant leurs dents aux armes de l'ancienne Carthage, qui, vidées de leur énergie, étaient devenues de redoutables massues. Leurs armures portaient, incrustées, les têtes momifiées de leurs ennemis vaincus. Cet homme mystérieux se faisait appeler Matho. Mais l'éclat particulier de son regard le faisait aussi nommer "Yeux rouges". Dans un autre univers, son nom véritable était Sloane. Salammbô se tut.
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En ce temps-là ,sur la route qui menait aux galaxies terrestres , se dressaient les murailles titanesques du Pont sur les étoiles ,le royaume de Torquedara Varenkor.
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Ô Salammbô... Me voici... Mon étoile... Ma destinée...Ma vie...
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« Lorque Philippe Druillet publie son premier album, toute la culture visuelle et artistique de la bande dessinée se trouva balayée... » (4e de couverture éd. 1991)
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Mon nom est Druillet. Mon prénom est Philippe. Je suis né à Toulouse le 28 juin 1944 dans des circonstances particulières et dans une famille qui ne l’était pas moins. Mon père, Victor Druillet, était un fasciste convaincu. De 1936 à 1939, il a fait la guerre d’Espagne aux côtés des franquistes. Au moment de ma naissance, il était responsable de la Milice dans le Gers. Ma mère, Denise Druillet, née Faustin, était responsable administrative dans cette même organisation et partageait l’engagement idéologique de son mari. En août 1944, bébé en bandoulière, ils se sont enfuis, direction l’Allemagne. A Sigmaringen d’abord, puis en Espagne, qu’ils ont réussi à gagner par un miracle que je m’explique toujours pas. Dans la furie de la Libération, mes deux parents ont été condamnés à mort par contumace. Au moment du verdict, ils étaient à l’abri, de l’autre côté de la frontière. Accueillis à bras ouverts par Franco et ses sbires (…).
La voilà mon histoire. La voilà ma famille. La voilà ma jeunesse. Depuis plus de soixante ans, je vis avec les fantômes d’un passé qui me révulse. Depuis des années je dois affronter cette famille qui me hante chaque jour un peu plus. Aujourd’hui, j’ai décidé de tout envoyer valser. De tout ouvrir. De ne plus rien cacher.
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AUBE...CARESSE...MORT...VIE ?
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"-Salammbô
-Seigneur !
-Va t'en... L'entrevoir et la perdre aussitôt.
-Je m'appelle Spendius, seigneur et suis un esclave. Ecoute maitre. Oh ! Ne me méprise pas pour ma faiblesse ! J'ai vécu dans le palais. Je peux comme une vipère, me couler entre ces murs. Viens ! Il y a dans la chambre des ancêtres un lingot d'or sous chaque dalle. Une voie souterraine conduit à leurs tombeaux.
-Eh qu'importe !"
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Aujourd'hui Druillet rencontre Flaubert et, comme lui, se sert de l'histoire de Salammbô pour méditer sur notre temps. Flaubert avait pris le prétexte de cette étrange guerre pour méditer sur la décadence des cultures, pour nous donner en contrepoint accès à la magie des mots.
Druillet fait de même en renversant tout. La liberté change de camp, elle est chez les barbares. Le temps change de sens, c'est du futur que viennent les envahisseurs. En cela, il parle à notre temps, c'est de nos villes qu'il décrit les angoisses, de nos errances qu'il annonce les avènements.

Jacques Attali (préface)
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"J'ai eu un père créateur qui m'a permis de faire ce que je fais, qui s'appelle Renée Goscinny, et si j'ai un deuxième maitre, en dehors de la peinture, c'est Lovecraft, qui reste pour moi essentiel, quelque chose d'exceptionnel, d'inouï. Lovecraft, c'est la colonne vertébrale du Phiphi !
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MATHO : Ecoute ! C'est une colère des Dieux ! La fille d'Hamilcar me poursuit ! J'en ai peur, Spendius ! Parle-moi !
SPENDIUS : Pour quoi faire ?
MATHO : Pour m'en débarrasser !
SPENDIUS : Si elle n'était pas la fille d'Hamilcar...
MATHO : Non ! Elle n'a rien d'une autre fille des Hommes ! As-tu vu ses grands yeux sous ses grands sourcils, comme des soleils sous des arcs de triomphe ? Rappelle-toi : quand elle a paru, tous les flambeaux ont pâli. Entre les diamants de son collier, des places sur sa poitrine nue resplendissaient ; on sentait derrière elle comme l'odeur d'un temple, et quelque chose s'échappait de tout son être qui était plus suave que le vin et plus terrible que la mort. Elle marchait cependant, et puis elle s'est arrêtée.
SPENDIUS : Tu souffres ? Que te faut-il ? Réponds-moi, maître !
MATHO : Mais je la veux ! Il me la faut ! J'en meurs ! A l'idée de l'étreindre dans mes bras, une fureur de joie m'emporte, et cependant je la hais, Spendius ! Je voudrais la battre ! Que faire ? J'ai envie de me vendre pour devenir son esclave. Tu l'as été, toi ! Tu pouvais l'apercevoir ; parle-moi d'elle ! Toutes les nuits, n'est-ce pas, elle monte sur la terrasse de son palais ? Ah ! Les pierres doivent frémir sous ses sandales et les étoiles se pencher pour la voir ! Je la veux, Spendius ! Je la veux !!
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La vie est symphonie du monde, et tous nous en sommes l'âme et le cœur.
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e me mets à rêver de bandes dessinées qui n’existaient pas. J’avais une perception, et j’étais persuadé que je n’étais pas le seul. Il devait bien y avoir d’autres personnes qui rêvaient comme moi dans ce monde de fous. Toute une génération d’assoiffés. Mais à cette époque, cela ne passait pas. Le vieux monde bloquait tout. On était le pays de Proust et de Jean-Paul Sartre. Il faudra attendre Mai 68 pour que les choses changent.
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Être concierge à cette époque, et dans ce quartier, ce n’était pas une sinécure. Les gens de l’immeuble étaient odieux avec ma grand-mère. La nuit, les gens entraient en criant leur nom. Ma grand-mère se levait pour vérifier. Parfois, les gens entraient dans la loge sans frapper et l’engueulaient : "N’oubliez pas de monter le courrier sans tarder !" Et ma grand-mère de répondre, toute penaude : "Mais il n’y a pas de courrier aujourd’hui, monsieur." J’assistais à la scène. Ils l’humiliaient. Ils nous humiliaient. Souvent, je montais les étages avec elle pour distribuer le courrier. La vie était dure, mais elle m’aimait, et je l’aimais aussi.
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