Citations de Philippe Druillet (39)
Héros van vogtien, manipulé par les joueurs tout puissants que sont les forces de la mort, Lone Sloane va plus loin que ses lointains cousins des Armureries d'Isher et du monde des non-A, en réduisant au néant ceux qui se sont permis de l'utiliser pour leurs propres fins.
Mais il lui faudra auparavant survivre à Sainte-Marie des Anges, le bagne de l'espace, y semer la révolte et détruire les princes ennemis, Iriam Merennen de Gaïl la planète géante et l'Impérator Shaan.
Il y a tout Druillet dans cette aventure de Sloane, jusqu'à la présence implicite de Lovecraft et de Böcklin.
(extrait de l'année 1978-1979 de la science-fiction et du fantastique)
Quelques mots, pour mon époque qui est moche, et je suis gentil !
[…]
…à la médecine pourvoyeuse de la mort, la médecine des MECS, la médecine du FRIC, celle de CURIE et d’ailleurs. CANCER, mal terrible, plus terrible encore entre leurs mains car on en meurt, STATISTIQUEMENT ! c’est la formule. Oui ! Je vous accuse, bouchers stupides, CONS à la blouse blanche et au verbe haut, jongleurs de vies qui vous prenez pour Dieu, alors que l’on vous demande d’être des hommes et de nous traiter comme tels !
Dans ma chambre du sixième étage de la rue d'Eylau, je construis un univers familier. Je suis un vrai petit gothique. En hommage à Edgar Poe, j'ai un corbeau empaillé cloué au mur, et une tête de mort trône sur une étagère. Je découvre A rebours de Huysmans, un livre au titre prémonitoire, qui semble avoir été écrit pour moi. Dans ma chambre de bonne, je fais comme Des Esseintes, je peins les carapaces de mes tortues en or, sur lesquelles je colle de faux diamants. Le problème, c'est que les torturent respirent par la carapace, et meurent au bout de huit jours. J'ai mis un peu de temps à comprendre. Je ne vis pas dans le même monde que les autres.
j’ai écrit comme Druillet parle, il est entier et volcanique et ses mémoires ne pouvait pas ressembler à du Saint- Simon
Un jour…moi aussi… je crèverai tripes au vent mais en attendant ombre shoote la mort je baise !!
La Lune flippe, l’aube n’est plus loin !
- Merci petit voleur tu m'as délivré du charme qui me retenait prisonnier ! Merci ! Merci !
- C'est bien peu de choses seigneur dragon !.....
- O que non ! Et comme j'ai très faim, pour te récompenser je vais te manger.
Par les fumettes de zig zag ! Et par le grand angulaire qu'est-ce ?
J'ai construit ma vie sur le travail. Échapper à sa condition et survivre par son travail. http://telescoop.tv/browse/399659/12/la-grande-librairie.html
"N'oublie pas que le Maréchal était ton Parrain." C'était hélas vrai. Tous les enfants baptisés Philippe, à cette époque, étaient considérés comme des filleuls du Maréchal. Vu que mon premier "parrain" s'était fait descendre, il ne me restait plus que lui. Belle famille."
- C'est le voile de la déesse !
- Le voile de la déesse !
- J'ai été le chercher pour toi dans les profondeurs du sanctuaire ! Regarde, t'en souviens-tu ? La nuit tu m'apparaissais dans mes songes ; mais je ne devinais pas l'ordre muet de tes yeux ! Pour t'obéir, je descendais dans la caverne d'Hadrumete dans le royaume des ombres... Pardonne ! C'étaient comme des montagnes qui pesaient sur mes jours ; et pourtant, quelque chose m'entrainait ! Je tâchais de venir jusqu'à toi : sans les dieux, est-ce que jamais j'aurais osé ! ... Partons ! Il faut me suivre ! Ou si tu ne veux pas, je vais rester. Que m'importe... Noie mon âme dans le souffle de ton haleine ! Que mes lèvres s'écrasent à baiser tes mains !
Dope d'abord ! Vie pour nous morts vivants !!
Bites-con ! La queue qui pend entre vos jambes vous noircit les phares !!!
Alors mon père chanta les psaumes perdus de l'ancienne terre. Ceux d'Alphonsin Dismonuth, maître serein du Grand Bélier : Hoa ! Y a-t-il un dinosaure musicien ? Un lézard qui pense comme Kant ? Une araignée qui rêve de Mozart ? Un Sapiens qui se prend pour un papillon ? La vie est symphonie du monde, et tous nous en sommes l'âme et le coeur ! Hoa !
"Partout le fer et le feu, l'aube est sanglante, mais face aux machines de Shaan et de Merunnen, d'autres hommes ont surgi, dans tout l'univers le serpent du chaos tord ses anneaux... rien n'est joué... encore..."
- Sloane, toi ??
- Qu'y a-t-il donc de si étonnant que je veuille reprendre possession de ce qui m'appartient ? Même ci ce retour s'effectue d'une façon un peu violente certes ! Mais justifiée par l'accueil d'un équipage aux manières expéditives !
- L'équipage était nouveau Sloane, il ne t'a pas reconnu, mais nous non plus ne t'aurions pas reconnu, car tu as changé, beaucoup changé depuis le temps où nous fouillons l'espace à ta recherche !
- Je sais et maintenant nous pouvons réaliser notre projet. Grâce aux dieux j'ai retrouvé l'emplacement de la vraie Terre, l'ancienne, but de mes recherches. Elle nous attend. Ses richesses et les démons qui la protègent en feront pour nous un repaire idéal !
Créatures du chaos
Vous osez déchirer la Terre
Vous voulez la nuit
Vous appelez le feu
Vous frappez un royaume
Là où mon œil voit
Tout est passé
Dieux d'avarice et de caprice
Et profaner ce que vous avez créé
Vous aurez la lumière
Vous aurez l'océan
Je dresserai un empire
Vous n'existez pas
Rien n'a commencé
Hamilcar le chef suprême, sans armes, avec seul son bâton de commandement. Ce sont les autres qui tuent à sa place. Seul le sang versé par sa famille peut l'atteindre. Tout doit périr pour la sauvegarde des privilèges de Carthage, le bien-être de Carthage, le profit de Carthage, les dieux de Carthage. C'est à tout cela que pense Hamilcar, sur son char de combat. Alors, qui sont ces fous qui osent braver une telle puissance ?
C'est Philippe Koechlin, Grand Chambellan du journal "Rock&Folk" qui chuchota à mon oreille le nom de Salammbô, image oubliée.
Ma première réaction fut molle, je l'avoue. Je relus le livre pour lui faire plaisir, ce diable d'homme avait gagné ! Ah ! La fière idée, j'en ai les larmes aux yeux ! Je cherchais donc à l'époque un sujet nouveau et ne trouvais rien hélas qui ne satisfasse mon délire paranoïaque, ayant quelque peu fait bander l'arc de la science-fiction en B.D. dans les années soixante-dix, je cherchais un nouveau mur à escalader. P.K. avait frappé juste, les murs de Carthage se dressent à présent devant moi. Je fis part de mon projet à J.P. Dionnet qui s'enthousiasma. Je signai aussitôt avec mon sang ce nouveau pacte. Ravi, Dionnet s'envola par a fenêtre, le parchemin serré entre ses doigts palmés, il disparut dans la nuit. Nore bibliothèque humanoïde de Babel allait s'enrichir d'un nouveau manuscrit. Je me mis aussitôt au travail...
(Préface de Philippe Druillet pour l'édition originale, premier tome).
Ma dette est payée, saleté de vieille ordure, saloperie va ! Je m'en vais ! Par les dieux, quelle nuit ! Aah ! Le fumier ! Ah ! L'excrément !!!