Philippe Geluck

Beaucoup de choses décalées dans cette BD. Faut-il y voir l'influence de Géluck auteur du scénario ?

La couverture étant le premier contact avec le lecteur, elle indique clairement les intentions des concepteurs. La ligne claire est le choix effectué sans concession et même avec une volonté de l'appliquer dans sa plus stricte acception.

Le cadre avec le titre évoque la série de Jo et Zette (sans oublier Jocko). Le dessin de la barbe rappelle divers personnages dessinés par Hergé et même plus précisément Tintin.



Lorsque l'on ouvre l'album la présentation avec les personnages répétés dans les cases claires d'un damier, cela en deux couleurs de nuances voisines, sans oublier le cadre "ce livre appartient à" rappelle sans aucune hésitation les illustrés des débuts de la BD ligne claire. On dépasse même le stade de l'inspiration, on est totalement dans une copie.

En continuant, on découvre les premières pages et notamment la nature du papier. Légèrement pelucheux il fait penser à un papier à dessin. Quant à la teinte légèrement jaunâtre, veut-elle évoquer les premiers papiers utilisés ou évoquer un jaunissement dû à l'âge pour plonger le lecteur dans une certaine nostalgie, dans l'illusion d'avoir entre les mains un ancien ouvrage ?

Une différence cependant par rapport à Tintin porte sur le nombre de lignes de cases. Chez Tintin ce sont quatre lignes alors qu'ici cela se limite à trois lignes... comme dans les ouvrages plus anciens de Quick et Flupke.

Durant l'histoire, la recherche des détails dans les dessins, le soucis de cohérence sont constamment présents.



Pour le choix des personnages, si la plupart des personnages pourraient se trouver dans les albums d'Hergé, le héros, Scott, se présente plutôt comme un contre héros, le négatif de Tintin. Il est aussi lourdau d'esprit que Tintin peut être subtile. Gaffeur à souhait il pourrait faire penser aux Dupont Dupond mais il a pour lui, l'intention persistante de vouloir bien faire.

Autre point commun, la présence d'un animal. Il est arrivé à Milou de donner un coup de main à son maître pour le sortir d'un mauvais pas. Ici l'oiseau de Scott va être celui qui va le sauver après que son maître ait réussi à accumuler maladresse, gaffes et manque de chance pour se trouver dans un situation inextricable.

Il me reste une interrogation concernant le choix du nom du héros. Si je pense que pour Leblanc il doit y avoir une référence à Adèle Blanc sec, pour le prénom l'interrogation perdure. J'ai pensé au personnage de l'inspecteur Sweeney dans les romans de John-Erich Nielsen. Il est toujours affublé d'un club de golf qui ne cesse de l'encombrer. La situation de cet inspecteur apparaît totalement absurde... tout comme Scott se promenant avec sa cage à oiseau.



Le scénario colle aussi très bien à l'esprit des albums de Tintin. On se trouve dans les années soixante. De l'aventure avec des rebondissements, des bons et des méchants, des rebondissements et un happy end. S'il est construit sans surprise, il offre une histoire agréable à lire.



Je pense que cette BD ne laissera pas indifférent : on y sera allergique ou fan. J'appartiens au deuxième groupe. Ce fut un grand plaisir que de découvrir ces traits fouillés sans fioriture, de chercher les clins d'oeil à d'anciens ouvrages.

Si je suis loin d'être un fan de l'oeuvre de Proust, je dois reconnaître que j'aime bien ses madeleines et ici j'en ai dégusté 48 pages au fil de ces 48 pages.

Deuxième découverte pour moi que cet album du Chat de Geluck. L'auteur publie, année après année, des inédits depuis la naissance du Chat, pour fêter ses 25 ans. Les premières pages m'ont semblé moins abouties, mais dans les dernières, je me suis régalée, parfois en riant jaune, parfois en riant tout court.

Il y a de la finesse dans le Chat, de l'absurde aussi, du cocasse toujours, de la dénonciation aussi. J'aime bien son humour noir, parfois gonflé mais toujours juste et qui se moque de tout.

J'ai bien failli passer à côté de ce personnage culte, par méconnaissance, mais finalement je ne regrette pas de m'être laissée tenter par ces albums dans la bibliothèque de ma ville.

Ce Geluck là ne se déguste pas comme les bandes dessinées du Chat. Certes, le félin est là, mis en scène, avec nombre d'images commentées hors de leur sens initial, mais l'ouvrage contient surtout du texte : le titre l'annonce, c'est une encyclopédie. Une encyclopédie des mots détournés. La plupart des mots semblent exister (selon une rapide vérification de l'auteur de ces lignes), mais sont dotés de définitions toutes plus absurdes les unes que les autres.

La lecture de cet album doit donc se faire au compte-goutte, selon la prescription du docteur Maboul : pas plus d'une ou deux par jour sous risque de commencer à présenter des troubles psychiques majeurs et de finir interné.

Ce nes5 pas le meilleur tome du Chat mais il est toujours très plaisant de lire les albums de Philippe Geluck.

J’ai retenu plusieurs réflexions drôles et d’autres qui appelleraient presque à réflexion philosophique... par contre, en ce qui concerne les vieilles illustrations, pour cet album aucunes n’étaient marrantes ou intéressantes.

Chaque année, un nouveau tome du Chat. Comme Geluck n'a masqué son chat que dans un seul dessin, ce tome permet d'oublier, le temps de le lire, la pandémie. 48 pages de bulles dont certaines hilarantes et la plupart juste amusantes. Amateur d'humour et de jeux de mots, vous ne serez pas déçus!

Philippe Geluck renouvelle sa série du Chat avec une version de récit biblique drôle et impertinente.

J’ai bien aimé le format avec une vignette par page qui donne une lecture agréable de l’ouvrage.

Il y a pas mal d’humour même si je préfère tout de même les albums classiques du Chat.

Taquin, le chat se moque de tous, des religions, même du lecteur (Cette histoire mérite si peu d'être racontée que je m'étonne que vous soyez parvenus jusqu'au bas de cette page).

Bienvenue dans son monde absurde à l'imagination débridée : vous saurez comment donner des ordres à un chien empaillé ou vous pourrez admirer des cabinets à la turque pour frères siamois, des rébus improbables ou des gravures d'époque détournées...

Bref, une bonne bulle de bonne humeur !

Ici, on retrouve un best of des petits sketchs de l'écrivain/dessinateur. Et je dois dire que j'ai passé un très bon moment. Les idées sont brillantes. On retrouve pleins de petites leçons de bon sens, sur notre vie quotidienne, sur l'actualité...

Ce chat est très attachant malgré son expression assez...figée ! J'aime beaucoup ce qu'il dégage et les choses qu'il exprime.

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J'ai d'autres bd du chat dans ma bibliothèque donc je pense en relire très vite. Ça permet de passer une heure en bonne compagnie, toujours le sourire aux lèvres.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Un album un peu particulier sous forme de coffret contenant 2 mini-albums et un journal.

Un format pour changer un peu du style habituel mais je ne me lasse pas de cet humour quel que soit son style.

Le Chat fait toujours preuve de bons mots et de bonnes réflexions qui, au delà de nous faire sourire, nous fait parfois réfléchir (pas trop).

Philippe Geluck ne perd par l’inspiration, trouve toujours des choses à dire, se moque gentiment de tout le monde et de lui-même et multiplie les gags d’une page à l’autre.

C'est toujours difficile pour moi d'écrire une chronique sur une bande dessinée, d'autant plus lorsque cette bande dessinée est constituée de mini histoires, de dessins esseulés, de planches simples ou complexes, d'anciennes illustrations commentées à la mode 2020, lorsqu'il n'y a pas de fil rouge ou d'histoire commune...

J'aime le Chat. Il me fait généralement rire.

Mais je dois avouer que cette fois-ci, il m'a laissée sur ma faim.

Ce 23ème tome rassemble quelques excellents dessins, mais également toute une ribambelle de blagues "moyennes", téléguidées ou déjà vues.

Le Chat se fatiguerait-il un peu ? Aurait-il atteint l'âge idéal pour se poser et se reposer un peu ? Ou le problème vient-il de moi ? Suis-je devenue un peu blasée ?

Toujours plaisant mais rien de vraiment très drôle.

Le problème des intégrales c'est leur poids et leur volume... ici le volume est réduit.

J'adore retrouver, au détour d'une publication d'un ami sur un réseau social bien connu, le dessin du Chat, qui colle exactement à l'actualité, avec le flegme et le second degré de Philippe Geluck. Mais en intégrale, c'est l'indigestion assurée ! Impossible d'en lire plus de 2 ou 3 pages de suite. Alors j'ai fermé le paquet de livre en attendant de trouver comment aborder cette somme de gags... sans craquer.

L'autre jour, je vis passer, sur facebook je crois, un post vantant la sortie du Tome 23 du Chat de Geluck. Vérification effectuée, chez, moi, je me suis arrêté au numéro 21. Serait-il possible et envisageable que j'aie raté un épisode, le 22, vous aviez deviné même si comme moi, les maths ne sont pas votre point fort ?



Ressentant presque les tremblements du manque, je fonçai à la librairie m'enquérir du fameux tome manquant et revins vite le lire confortablement assis-avachi sur mon canapé.



C'est donc à la quasi-veille de la sortie du prochain que je lus le précédent. Et comme à chaque fois, je rigolai, je pouffai et remarquai aussi parfois un strip ou un gag point à la hauteur, mais le suivant l'est, je me gaussai donc en oubliant la baisse de régime très temporaire.



Philippe Geluck aborde tous les thèmes du moment : dérèglement et réchauffement climatiques, religion, sexisme, et aussi des thèmes intemporels : l'amour, le sexe, l'art, ... sans se limiter ni dans la connerie ni dans la vacherie. C'est pour cela que j'aime Le Chat et que je courrai très bientôt vers le tome 23 intitulé Le chat est parmi nous.
Lien : http://www.lyvres.fr/

Je suis un peu déçu de ce « best of » du Chat. Il est évident qu’il est compliqué de choisir les meilleurs gags, chacun ses goûts, d’autant plus pour l’auteur ! Mais on ne sent pas dans ce recueil que c’est un livre qui se détacherait des autres albums de la série, au contraire, il est moins drôle que beaucoup d’autres.

Reste le plaisir de relire des gags qui nous ont plu ou que l’on a oublié...

Un second album pas forcément le plus drôle mais avec de nombreuses réflexions et de jeux de mots.

J’ai lu beaucoup d’autres tomes avant de lire celui-ci, ce qui peut altérer mon jugement car Geluck s’est amélioré au fil de ses albums, que ce soit dans le dessin, dans les gags et l’utilisation de son personnage en général.

23e du chat. Donc, Noël approche, les cadeaux tout ça.....

Cet album contient un tiers de dessins qui m'a fait rire, un qui m'a fait sourire et un.

On peut noter que l'on n'y parle pas autant covid que dans les médias

À part ça, ça va vous ?

Je suis un peu déçu par cet album du Chat. Il n’est pas aussi drôle que la plupart des autres albums de la série.

Malgré quelques bons mots et bons gags, une bonne partie des blagues ne volent pas haut ou manquent d’humour.

Cela reste un album agréable à lire mais ce n’est clairement pas un tome des plus réussi.

Un album qui commence par une série de dessins du Chat, année par année, qui présente l’évolution des gags et du croquis du Chat pour ces 25 ans... suivi de dessins plus actuels.

Je ne sais pas si je me lasse du Chat ou c’est la particularité de cet album ou la malchance, mais je trouve ce tome pas très drôle.

Effectivement, le Chat a évolué avec son humour dans le temps, et je le trouve bien meilleur maintenant mais cet album reste assez peu inventif et marrant aussi bien dans les vieux dessins que les nouveaux de cet ouvrage.

Cela n’est pas mauvais mais je trouve que c’est un album moyen de la part de Geluck en terme d’humour et d’inventivité.

C’est toujours drôle avec Le Chat, des bons gags, des bons mots, des bonnes réflexions, des bons dictons... les différents albums sont tous aussi réussis les uns que les autres.

Malgré tout, celui-ci manquait un peu d’humour par rapport aux autres : la faute notamment aux images « d’époques » qui ne sont pas marrantes et quelques réflexions qui tombent à l’eau...

Je m’attendais à un album du Chat dans le même style que les autres et finalement je me retrouve avec un livre sur les peintres.

C’est loin d’être un sujet qui m’intéresse mais au final, c’est un album assez plaisant. Et c’est là, la réussite de Geluck, c’est de faire passer sa passion pour la peinture en faisant de courtes biographies, de courtes explications d’un tableau, un peu d’humour et agrémenté par quelques gags du Chat pour initier les néophytes à l’art pictural (et un peu sculptural aussi).

On retrouve des tableaux et des artistes anciens mais aussi contemporains (peut être même nombre égal).

C’est toujours plaisant de s’instruire sur une thématique qui ne nous séduit pas aux premiers abords et qui finalement devient intéressante au fil des pages. Alors je suis loin d’avoir pris plaisir tout au long de la lecture (j’ai sauté quelques passages quand même) mais j’ai développé ma culture générale en découvrant des artistes et des tableaux très originaux.