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Citations de Philippe Manoeuvre (22)


T'as pas besoin de M'sieur Météo pour savoir d'où vient le vent - Bob Dylan 1965
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Si j'ai très vite compris qu'aucun être humain normal ne pouvait espérer être pote avec les Rolling Stones, j'ai pourtant, par deux fois, appelé le groupe à mon secours, osant dévier la trajectoire des planètes Mick et Keith pour mon usage personnel.
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Parfois, tes enfants te posent aussi une autre question : " c'est quoi le rock'n'roll ?". La réponse est là. C'est ça. Aller de ville en ville pour rejouer des chansons magiques de notre adolescence.
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Vous savez... le piratage... Il faut bien comprendre que les gens qui débutent seraient prêts à payer pour qu'on écoute leur musique! - Mick Jagger 2001
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Métal hurlant quand je tombe sur un vieux numéro dans mon grenier,je me dis que c était vraiment autre chose.....feuilleter un Métal des années 70, c'est comme fumer un énorme pétard de skunk pure et surfer sur le net
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Serge Gainsbourg est dubitatif. Je lui raconte donc qu'à la suite de la séparation des Smiths, deux gamins de Manchester se sont suicidés et je lui arrache la promesse de ne pas se tirer une balle dans la tête. Sur ce, je me recouche.
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Qu'importe ce qui t'aide à passer la nuit du moment que tu passes la nuit - John Lennon 1974
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Durant les cinq mois qu'il fallut à John, Paul, George et Ringo pour enregistrer le "Double blanc", leur producteur, le bon George Martin, s'arracha pratiquement ce qu'il lui restait de cheveux neigeux. Étrange affaire : pour les fans, ce disque aurait dû être le meilleur Beatles de tous les temps. Mais voilà bien ce qui gênait George Martin : ce disque n'était qu'une série de mauvais coups, croches dans le dos et pétages de plombs.
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Ne jamais faire confiance à un hippie - Johnny Rotten 1977
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Mais en vrai, cette longue et palpitante discussion m'avait apporté plein de réponses. Comme moi, Bowie sentait que la façade rock se lézardait et que nos jours, nous étions bien d'accord, étaient désormais comptés.
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Sans nostalgie aucune, quelle grande année que 1967 ! Catherine Deeneuve est "Belle De Jour". La télé française disponible en couleurs Secam. Aux U.S.A., James Brown règne sans partage. Sly Stone invente le funk psychédélique. La guerre des Six Jours fait rage. Sortie de "Arnold Layne", le premier single de Pink Floyd. Le Torrey Canyon fait naufrage et marée noire. Elvis Presley épouse Mademoiselle Priscilla Beaulieu à Vegas. Motor Ciity is burning : émeutes à Detroit. Brian Epstein, le manager des Beatles, meurt à 32 ans d'une overdose de somnifères. John Coltrane rejoint les grandes steppes dans le ciel. Rolling Stone Magazine sort son premier numéro avec Lennon à la une. De Gaulle aime son Québec "libre". "Blow Up" remporte la Palme d'Or à Cannes. Le "Light My Fire" des Doors explose à la radio. Mohamed Ali perd son titre de champion du monde pour refus de partir au Vietnam. 400 000 personnes marchent sur Washington pour protester contre cette guerre. Le festival de Monterey offre Janis Joplin, les Who, Hendrix et Otis Redding aux Californiens médusés. La boîte crânienne de Jayne Mansfield est écrasée dans un accident de la route. Le Che assassiné. Des milliers de Parisiens à l'exposition Toutankhamon au Grand Palais. Suicide de Martine Carol. Otis Redding meurt le 10 décembre dans un accident d'avion. Le professeur Barnard greffe un cœur et devient star.
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Aussitôt mon bac en poche, j'ai pris la direction de Paris. Et mon père a murmuré à ma mère : " Il est parti vite. On ne l'aura pas connu longtemps, cet enfant-là. "
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Tu as les bras trop courts pour boxer avec Dieu - Al Green 1977
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C’est le début de la collection Speed 17. On va faire très vite des bouquins (speed), on va essayer d’en faire dix-sept. Robial est ok pour nous imaginer une maquette novatrice. Pour lancer la collection, il faut frapper fort. Je réussis à convaincre le rédacteur en chef de Rock&Folk, Philippe Paringaux, de traduire un livre sur la tournée US des Rolling Stones, STP de Robert Greenfield. Nous en vendrons quatorze mille. Mais l’autre grande trouvaille de la collection, c’est Bukowski. Déniché par Philippe Garnier, journaliste à Rock&Folk et grand ami à moi, Bukowski est un phénomène. Personne n’a osé le traduire en français. Les éditions Grasset ont acheté un titre, mais l’éditeur est perplexe. Il trouve ça trop cru, trop sexe, trop alcoolisé. Philippe Garnier accepte de traduire Notes of a Dirty Old Man que nous proposons en français, sous le titre de Mémoires d’un vieux dégueulasse. Le livre parait en 1977, année punk.
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Si Platon nous a donné l'allégorie de la caverne, Traffic nous apporte le mythe du Cottage. De Led Zeppelin à Radiohead, la saga des grands enregistrements rock est constellée d'obligatoires retraites créatives dans la campagne anglaise.
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Dans un studio parisien, on montrait aussi avec respect la table de ping-pong où Carlos écrasait de gros blocs de coke à la raquette !
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The Clash - Sandinista!

Ayant résumé le rock'n'roll en un "London Calling" définitif, le Clash est aussitôt parti dans son voyage le plus novateur et ambitieux, au plus profond des jungles urbaines. Dans un nuage de spliff, le Clash cherchait la vérité dans le dub obscur et le rap naissant, le jazz junkie, la psychédélique folk et la soul fervente. L'effort est récompensé, chaque réécoute révélant l'intense beauté des arrangements orchestrés par un Mick Jones gagnant ses galons de génie musical, tissant une toile sonore fluide autour de la voix étranglée de Joe Strummer qui se découvre une identité de poète néo-béat révolté et puissant, tel le soldat Willard dans "Apocalypse Now" qui observe les yeux écarquillés l'univers s'écrouler sans rien y comprendre. La musique pop vit toujours dans l'ombre de ce chef-d'oeuvre fêlé.

(Nikola Acin).
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Ce qui se passe à Londres ? Trois choses : les Beatles, les Stones et Terry Reid !
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Et le drame , c'est que David Bowie est tellement fascinant et intelligent et romantique et génial qu'on voudrait rester à ses pieds un, deux, trois jours. On aimerait explorer les méandres de son système, fouiner dans ses actes, fureter dans ses pensées, revenir à la charge avec d'autres questions, plus élevées, plus dignes du Maître.
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Un an plus tard, Brian Jones meurt. Nous sommes en vacances à La Baule. J’ai une copine bretonne qui s’appelle Myriam. Le 5 juillet, impossible de la rejoindre à la plage. Je reste cloîtré dans ma chambre, l’oreille collée au transistor. Tout seul sur mon petit lit, j’ai le cœur en larmes. Brian, putain, Brian, le lutin du groupe, casque d’or… Le club des 27 vient d’ouvrir ses portes froides.
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