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Citations de Philippe Meirieu (56)


"Quand on les prend au sérieux, même les enfants les plus terribles finissent toujours par se montrer dignes de la confiance qu'on leur accorde."
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En 1919, Korczak publie Comment aimer un enfant. Il y affirme que l'enfant n'est pas un adulte en miniature, mais « un être qui a un présent » et qu'il faut respecter. Quatre ans plus tard, en 1923, la Ligue des Nations (l'ancêtre de l'ONU) adopte la première « Déclaration sur les droits de l'enfant » qui invite les États signataires à donner aux enfants la protection nécessaire à leur développement.
(p. 43)
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"Le seul apprentissage qui influence réellement le comportement d'un individu est celui qu'il découvre lui-même et qu'il s'approprie". C.Rogers
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Il faut prendre le temps de raconter des histoires. De s'exposer à l'autre, de lui avouer, à demi mots, notre fragilité. D'hésiter. De s'emballer. De laisser s'échapper ces petits bouts d'humanité que nous cachons si bien.
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"Les chagrins des petits ne sont pas des petits chagrins[...] Les idées des petits ne sont pas des petites idées."
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Chacun connaît la réalité : égaux en droit, les enfants comme les hommes sont différents et, dans chaque classe, les « forts » sont dits bons et satisfaisants, les « faibles » sont des mauvais, insatisfaisants, insatisfaits, débiles, caractériels : inadaptés scolaires.

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Philippe Meirieu
Etre pédagogue, c'est comprendre les contradictions qui se nouent dans la relation entre l'enseignant et l'élève, c'est comprendre que nous désirons la toute puissance, que nous souffrons que l'autre s'émancipe, et que nous devons le prendre tel qu'il est pour qu'il devienne ce qu'il veut.
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Philippe Meirieu
Écrire, c'est affirmer et assumer son altérité.
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Les hommes savent, depuis la nuit des temps, qu’il faut des rituels très stricts et un long apprentissage pour qu’enfin, parfois, « la parole émerge du tumulte ».

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"Les grandes personnes et les enfants ne peuvent pas se comprendre facilement. c'est comme s'ils appartenaient à des espèces différentes."
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Il y a des noëls qui vous interpellent un jour du trottoir d'en face et dont la trace, sans cesse, vous reproche votre silence.
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"La violence diminue peu à peu. Les mots remplacent progressivement les coups."
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Tel est le paradoxe de la relation éducative; elle requiert que l'éducateur soit perçu comme, à la fois, très proche et très lointain : assez proche pour que l'on puisse un jour devenir comme lui, assez lointain pour que l'on ait envie de devenir un jour comme lui.
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Itard a le mieux compris que le handicap d’un sujet se définit moins par un écart constaté et insurmontable à la normalité, que par la limite intérieure que l’éducateur se fixe au principe d’éducabilité. Itard montre que le handicap, l’échec, sont d’abord dans le maître, que ce sont les frontières que le maître trace en lui et au-delà desquelles il renonce à agir.
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" Ce qui mobilise un élève, l'engage dans un apprentissage, lui permet d'en assumer les difficultés, c'est le désir de savoir et la volonté de connaître."
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3 exigences donc : l'écoute emphatique, le rappel de la loi et la valorisation du moi. Trois dérives si on sépares ces 3 exigences : la compassion enfermante, la sanction aveugle et l'idéalisation naïve. Une véritable éducation, en revanche, si on parvient à allier les trois.
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Philippe Meirieu
« Tout dépend ce que l’on entend par "fondamentaux". S’il s’agit de savoirs purement procéduraux, d’habiletés comportements dans les seuls domaines de la lecture et du calcul, dont la maîtrise relève de l’obéissance aux normes scolaires, il est clair que leur acquisition est subordonnée à la découverte préalable du sens des savoirs… ce qui les réserve, de fait, à celles et ceux qui ont trouvé leur panoplie de bon élève au pied de leur berceau.

Les véritables fondamentaux renvoient, en réalité, à la construction d’un rapport aux savoirs qui intègre l’accès au plaisir d’apprendre, l’intériorisation de l’exigence de justesse, de précision et de vérité, la capacité à formaliser et à transférer ce que l’on apprend. Et à cela toutes les disciplines peuvent et doivent contribuer ».

"Fenêtres sur cours", 2/9/ 2022, n°484, p. 34
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Il y a des noëls minuscule.
Des noëls clandestins
gratifiés à la hâte,
entrevus un jour de brouillard
à la fenêtre d'un autobus.
Des noëls pirates bousculant
tout à coup nos échiquiers.
Des noëls radieux et dérisoires
où l'enfance, doucement,
revient nous prendre par la main.
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"Eduquer quelqu'un, c'est lui apprendre à penser par lui-même et à n'effectuer que les actes qu'il aura librement décidés."
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Nos élèves sont considérés comme des exécutants plus ou moins dociles de consignes normalisées, appelés à ne maîtriser que des connaissances techniques facilement identifiables et reproductibles.
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