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Critiques de Pierre Alexis de Ponson du Terrail (52)
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Le Capitaine des Pénitents Noirs : L'innocent..

Le capitaine des pénitents noirs est un roman d’aventures du XIXe siècle, écrit en 1869 par le vicomte Alexis de Ponson du Terrail. Ce roman populaire raconte l’enquête menée par un magistrat, en retraite, qui vit à Mirabeau, un village de Provence, pour retrouver le chef d’une bande de brigands qui opère ses forfaits sur cette région. Outre l’histoire d’amour impossible et les rebondissements de cette enquête, la vie quotidienne du village est relatée dans tous ces détails. Cette édition est celle d’une association de Mirabeau et les illustrations sont très intéressantes et fort belles.

Je vous garantis un voyage extraordinaire sur la Durance.


Lien : https://www.amazon.fr/CAPITA..
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Le forgeron de la Cour-Dieu

Les aventures rocambolesques de Dagobert, forgeron du couvent de la Cour-Dieu, en pleine Révolution.



Paru sous forme de feuilleton, de cape et d’épée, Le Forgeron de la Cour-Dieu nous plonge dans cette période remuante, terrifiante (notamment dans le Tome 2), avec des rebondissements (souvent tirés par les cheveux, mais tellement feuilleton du XIXe !), des duels, des enlèvements, des mariages secrets, des conjurations, des vengeances, des héritages spoliés… On navigue avec le Chevalier des Mazures, la comtesse, Toinon, etc.



Ce roman est moins connu que Rocambole mais nous offre un rafraichissant moment typique des feuilletons littéraires de la deuxième moitié du XIXe… La plume de Ponson du Terrail est légère, rebondissant au gré des évènements qui arrivent à ses personnages…



Il est à noter que ce roman a été adapté en 1945 par un cinéaste italien avec grand succès en Italie.



Ponson du Terrail est enterré au cimetière de Montmartre dans une tombe sans inscription (quel dommage… doit-on lancer une collecte de fonds pour apposer une plaque, simple, à un écrivain ayant publié plus de 126 histoires !?)… alors que sa 2e mise en terre (la première fut à Bordeaux) vit une foule d’artistes, avec en tête Alexandre Dumas fils.

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Le forgeron de la Cour-Dieu

Encore un classique qui rentre dans mes livres préférés .

Il y a deux volumes , que j'ai lu comme un seul.

Dés les premières lignes, j'ai senti que j'allais passer un bon moment de lecture.

Et ce fût non seulement le cas, mais encore plus .

Pour tous ceux qui pensent que les vieux livres sont démodés, sachez qu'il y a des thèmes intemporels .

Cependant, je dois avouer qu'il n'est pas sans défaut.



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Le forgeron de la Cour-Dieu, tome 2

Après le premier volume, on reste sur une impression de feuilleton de mauvaise qualité, plein d'invraisemblances et de coïncidences énormes, mais dont on a quand même envie de connaître la fin.



Après le deuxième volume, on se dit « avais-je vraiment besoin de connaître la fin ? ».



L'histoire est assez mal écrite (pas aussi mal que la réputation, malveillante, De Ponson du Terrail a essayé de le faire croire, mais enfin assez mal). Elle est pleine, non seulement d'invraisemblances, mais également de certaines incohérences. Et de ficelles faciles. Ce n'est pas le seul roman de cette époque qui, ayant été publié initialement sous forme de feuilleton, semble s'inventer au fur et à mesure de la lecture. Mais enfin, les romans du Dumas (également feuilletoniste) donnent quand même l'impression que les grandes lignes de l'histoire sont conçues à l'avance. Ou du moins, qu'il fait un effort pour que cela semble ainsi.

Ici, on a au contraire l'impression que l'auteur, non seulement vagabonde au fur et à mesure de l'histoire, mais que même, contrairement au lecteur de l'édition en volume, il n'a pas lu récemment les épisodes précédents.



Cela donne une série de, en substance « je vous ai dit A, mais en réalité B » ou « j'avais oublié de vous dire que C ». Sans parler des contradictions pures et simples.



Quant à la fin... une douzaine d'arcs narratifs sont ouverts pendant le roman. Et une page avant la fin, ils ne semblent pas sur le point de se conclure. Et ils sont brutalement tous clos, par un « épilogue » ressemblant aux « épilogues-génériques de fin » des films de série B américains des année 1980 (untel se maria, untel devint général, unetelle finit par payer ses crimes, etc. Avec quand même quelques untels et unetelles oubliés dont on ne se préoccupe plus).



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Le forgeron de la Cour-Dieu, tome 2

Les aventures rocambolesques de Dagobert, forgeron du couvent de la Cour-Dieu, en pleine Révolution.



Paru sous forme de feuilleton, de cape et d’épée, Le Forgeron de la Cour-Dieu nous plonge dans cette période remuante, terrifiante (notamment dans le Tome 2), avec des rebondissements (souvent tirés par les cheveux, mais tellement feuilleton du XIXe !), des duels, des enlèvements, des mariages secrets, des conjurations, des vengeances, des héritages spoliés… On navigue avec le Chevalier des Mazures, la comtesse, Toinon, etc.



Ce roman est moins connu que Rocambole mais nous offre un rafraichissant moment typique des feuilletons littéraires de la deuxième moitié du XIXe… La plume de Ponson du Terrail est légère, rebondissant au gré des évènements qui arrivent à ses personnages…



Il est à noter que ce roman a été adapté en 1945 par un cinéaste italien avec grand succès en Italie.



Ponson du Terrail est enterré au cimetière de Montmartre dans une tombe sans inscription (quel dommage… doit-on lancer une collecte de fonds pour apposer une plaque, simple, à un écrivain ayant publié plus de 126 histoires !?)… alors que sa 2e mise en terre (la première fut à Bordeaux) vit une foule d’artistes, avec en tête Alexandre Dumas fils.

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Les Cavaliers de la nuit, tome 1

Un livre qui appartient au domaine publique, est qui donc serait fort dommage qu'on y passe à coté.

Malgré le nombre d'années où il a été écrit, il est loin d'avoir vieilli.

Aventures , intrigues, complots , un soupçon de games of throne, bref tout pour plaire.

Avant quand il n'y avait ni internet, ni télévision, ni cinéma.

Je pense que les romans étaient un des moyens de divertissements le plus important.

Et dans ce cas là on est servi .

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Les exploits de Rocambole, tome 1.1 : Une f..

Lu sur mon Ipad et je dois dire que cela m'a bien plu.

J'avais en mémoire le feuilleton mais assez vague, le livre est bien mieux.

Rocambole revient à Paris et fait la traversée sur un bateau d'Angleterre en France mais ce bateau est pris dans une tempête et Rocambole est sauvé par un jeune homme qui est officier de marine de la marine anglaise mais aussi un marquis français et bien sur en remerciement Rocambole laisse ce pauvre jeune homme dans une crevasse sur un rocher et prends ses papiers et son identité. Et voilà notre Rocambole devenu marquis mais aussi il retrouve son âme damnée Sir Williams.

Un livre un peu vieillot mais qui se lit avec plaisir.
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Les exploits de Rocambole, tome 1.2 : Une f..

Certains auteurs sont passés à la postérité, d’autres pas. Cela tient la plupart du temps au talent, mais pas toujours. Tout comme une œuvre rencontre son public, certains romans plongent dans l’oubli sans réelle raison apparente. L’alchimie entre un auteur et son public reste un des mystères les plus impénétrables de l’univers.

Il en est ainsi de ces feuilletonistes du XIXème.

Un peu d’histoire : au milieu du siècle, les journaux prospèrent. Quand on publie quotidiennement, le principal souci est de fidéliser ses lecteurs. Pour cela, trois solutions. Ou surenchérir dans le spectaculaire, faisant de l’information un divertissement – principe qu’appliquent les fameux Jt télévisés depuis quelques décennies. Ou vendre à l’avance les feuilles de chou – cela s’appelle l’abonnement. Ou, troisième solution très en vogue à cette époque, inventer une histoire qui rebondit de numéro en numéro : le feuilleton.

Le dernier exemple en date et qui a fait couler autant d’encre qu’user de salive est Plus Belle la Vie. Chaque jour, un rendez-vous avec des personnages familiers que l’on a plaisir à retrouver, comme une bande d’amis à l’heure de l’apéro. Ajouté à cela, une intrigue qui rebondit d’épisodes en épisodes. Le poisson ainsi ferré, il n’y a plus qu’à dérouler, au risque de lasser son auditoire si les péripéties tendent à devenir banales. Ainsi un bon feuilleton n’hésite pas dans la surenchère parfois. C’est son défaut premier, l’écueil qui risque de vous détourner d’une lecture haletante.

Quasiment tous les auteurs à succès du XIXème se sont frottés à ce genre d’exercice, de Dumas à Dickens, d’Hugo à Balzac. Je ne mentionne pas le véritable bataillon aujourd’hui parfaitement oublié de tous.

Ponson du Terrail fut l’un des plus connus en son temps. Les années se sont chargées d’effacer le célèbre feuilletoniste de la mémoire collective à tel point que pour lire en 2023 les exploits de ses truculents personnages, il est préférable d’écumer les bouquinistes des quais de Seine ou s’armer de patience à dénicher des exemplaires jaunis et écornés en vente sur un site plus ou moins respectable.

Passé cette première difficulté, en voici une autre : il y a eu tant d’éditions du roman star de Ponson qu’on s’y perd : le découpage des chapitres, voire des volumes ne correspond pas d’un éditeur à l’autre.

Bref, pour faire simple : d’abord le premier volume, simplement intitulé Rocambole bien que le Gavroche n’apparait qu’à la moitié du roman et n’a qu’un petit rôle, où le bien lutte contre le mal sous la forme de deux frères que tout oppose dans un Paris haut en couleurs du XIXème. C’est grandiose. On sent bien l’ambiance des faubourgs, des ruelles, les personnages sont épais, à la limite de la caricature, la psychologie des personnages bien campée (quoique ses détracteurs prétendent le contraire) et les péripéties si stupéfiantes qu’on en a même tiré un substantif : Rocambolesque. Ce premier volume m’a fait penser aux Mystères de Paris, un roman fleuve signé Eugène Sue, publié d’abord sous forme de feuilleton, également difficile à dénicher 200 ans plus tard.

Ca se complique un peu dans la suite des aventures du grand méchant, Andréa qu’on appellera Sir Williams, bien qu’il change de nom comme de chemise. Le club des valets de cœur se déclinant en deux ou trois volumes selon l’édition et il n’est pas certain de retrouver la totalité en une fois. Là encore, mon personnage préféré est une ancienne libertine devenue grande dame après une rédemption salutaire : Baccarat.

Toujours autant de péripéties, mais un peu trop justement, au détriment d’une psychologie des personnages qui frôle la caricature. Dommage.

Enfin, ce troisième volume, clairement intitulé les exploits de Rocambole, où, pour la première fois le gamin des rues de Paris devient le héros du roman. Encore qu’il ne soit que la marionnette de Sir Williams, devenu aveugle et muet. Il faudra attendre la suite (encore !) pour que Rocambole vole de ses propres ailes dans une résurrection christique.

Trahisons, faux-semblants, déguisements, meurtres déguisés en suicides, arrangements divers, duels obligés, complots : rien n’est épargné au lecteur ébahi. Seulement, on flirte davantage avec la série Nous Deux ou les romans au kilomètres d’Harlequin tant il est question d’élaborer puis de déjouer les intrigues tournant autour d’un mariage qui doit (ou ne doit pas) se faire.

Qu’on se rassure, Ponson n’est pas un auteur à l’eau de rose, mais celles et ceux qui auront déjà avalé les précédents épisodes auront comme un goût de trop plein dans la bouche. On aime à retrouver les personnages déjà rencontré dans d’autres aventures et en particulier la divine Baccarat (j’épouse tout de suite !) – j’ajoute que ce troisième volume peut aisément être lu sans rien connaitre des numéros précédents. Il est toutefois un peu dommage d’avoir trop téléphoné la séquence finale.

Donc, un petit millier de pages (quand même) entre Paris et l’Espagne où Rocambole tente de convoler pour devenir Grand d’Espagne.

Si je recommande chaudement ces intrigues parfois un peu poussées (dans le feuilleton, on ne s’embarrasse pas trop de la réalité), je vous conseille quand même de commencer par le commencement – jusqu’à débuter toute cette série par Sue et ses Mystères : incontournable. A moins de vouloir faire progresser le niveau en reprenant le tout dans le sens inverse, vu que plus on avance dans les volumes, moins est forte l’intrigue.

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Les Misères de Londres, tome 1 : La nourrisse..

Premier tome d'une série rocambolesque, du pur roman de feuilleton, mais de bonne qualité.



Car même si oui, ce n'est pas nécessairement crédible, ce n'es pas là le but, mais c'est bien de nous faire frémir au rythme des rebondissement, de nous tenir en haleine du début à la fin, et cela Ponson Du Terrail nous montre une fois de plus qu'il sait le faire.



Outre cette atmosphère très spéciale, ou l'on se promène des hôtels de la gentry aux bas fond de la capitale anglaise, avec des personnages hauts en couleur dont le plus flamboyant ne nous est pas inconnu, on a également droit à un style maîtrisé et élégants, à des lieux au dessus de Fortuné du Boisgobey ou de Gaboriau.



L'intrigue cette fois-ci s'empare d'une situation contemporaine de l'auteur, la lutte pour l'indépendance de l'Irlande, pour une histoire riche en trahison et secrets jaillit du passé.



Et même si l'homme gris ne met pas bas les masques, pour quiconque est familier avec l'auteur son identité ne fait guère de doute.



Bref en un mot comme en cent j'ai passé un excellent moment avec ce premier tome et me suis emparé du second sans plus attendre.



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Les Misères de Londres, tome 2 : L'Enfant perdu

Deuxième tome aussi vif et prenant que le premier, qui en un seul souffle nous résout presque tout les problèmes, laissant juste un personnage en suspense, et le lecteur à se demander quel grain de sable viendra se glisser dans les machines magiques de l'homme gris pour empêcher sa réussite.



Encore que, en vérité on peut déjà s'en douter, car l'ennemi ne nous est pas inconnu, et porte un visage charmant et un cœur plein de fiel.



Suspense et rebondissement maîtriser, évasion spectaculaire et mystères font de ce roman un excellent divertissement qui disparait trop vite.
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Les Misères de Londres, tome 3 : La Cage aux ..

On se demandait à la fin du deuxième tome comment l'action pouvait nécessité la présence non pas d'un mais de deux tomes supplémentaire.



Le début - ou plutôt les 3/4 - de ce troisième tome augmente cette interrogation. En effet, il se concentre surtout sur le petit points qui restait en suspens par rapport à la victoire quasi totale de "l'homme gris: dans le tome précédent: l'évasion de John.



Qui n'est pas si évidente que cela, ou du moins nous est fort détaillée.



La raison du quatrième tome elle, apparait lors des trois derniers chapitres qui pourraient s'intituler "l'empire contre attaque". Avec bien sûr pour principale protagoniste une Lady Ellen qui n'a rien à envier à Milady de Winter en terme de machiavélisme.



Bref, si ce tome est un peu lent, le quatrième lui promet d'être mouvementé car outre la contre attaque de l'adversaire, il faudra également assurer la victoire de la coalition de "l'homme gris" qui n'a toujours pas mis bas les masques.



Sinon toujours aussi prenant, rien à redire, Ponson du Terrail maîtrise l'art du suspense, même si l'on sait d'avance que le bien triomphera.
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Les Misères de Londres, tome 4 : Les Tribulat..

Quatrième tome dès plus... frustrant.



Comme je l'avait pointé après un troisième tome un peu moins dense, la fin nous promettait une suite plus active et en actions multiples avec l'apparition du révérend Peters en nouvel ennemi. Et c'est bien le cas.



Les rebondissements sont là et plus que jamais Rocambole est Rocambole, changeant de visage comme de chemise, toujours prêt à déjouer les plans les plus machiavéliques de ses adversaires dans cette partie d'échec ou il semble damer le pion à des adversaires à chaque coup.



Mais la fin... alors même que tout semble résolu, alors même qu'il lui reste juste à baisser le masque et crier haut et fort "Je suis Rocambole" pour finir en fanfare...



Bref la fin de cet épisode ne nous laisse d'autre choix que de bondir sur le suivant. En croisant les doigts pour trouver un final plus stable avant de buter sur LA fin l'inachevée par la mort de l'auteur.
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Rocambole - Coffret

Vous ne vous ennuierez jamais une seule seconde avec ce bouquin : l'histoire d'un homme qui "vole" la vie d'un autre ... le parfait mythomane ... rebondissements "rocambolesques" (le livre est à l'origine de l'expression bien sûr !)
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Rocambole - Coffret

Les aventures d'un bandit repenti reconverti en justicier.

Le style peu un peu rebuter et c'est fort dommage car Rocambole est le premier héros de livres dit "Fantastique"

A découvrir absolument !
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Rocambole - Le Club des valets de coeur, to..

"Rocambole : Le Club des Valets de Coeurs" est un roman policier qui fait suite au premier tome intitulé "L'héritage Mystérieux" de Pierre-Alexis Ponson du Terrail dont la première parution remonte à 1858.



Même si les deux tomes peuvent-être lus de manière indépendante, je conseille de suivre l'ordre chronologique pour une meilleure compréhension de l'intrigue générale centrée sur les aventures de deux demi-frères ennemis : Armand, héros du Bien, et Andréa, héros du Mal.



J'ai eu la chance de découvrir ce tome 2 en version audio grâce aux éditions @Voolume que je remercie vivement. Je préfère écouter plutôt que lire ce type de roman feuilleton car je trouve que ce genre s'y prête parfaitement.



Le narrateur, Philippe Caulier, prête sa voix pour nous raconter ces aventures rocambolesques avec beaucoup de talent. Sa lecture expressive donne plus de vivacité et plus de dynamisme à ce roman assez long à lire. Son interprétation très juste permet de distinguer très facilement les différents personnages grâce aux intonations sans jamais se perdre. J'ai particulièrement bien aimé les accents anglais ou espagnol qui ajoutent une note d'humour bienvenue.



La scène se passe quatre ans après le premier tome : Andréa n'est toujours pas parvenu à s'approprier l'héritage de son demi-frère Armand dont le Baron Kermor de Kermarouet a fait l'exécuteur testamentaire. Dans ce tome 2, il veut donc se venger et cherche à récupérer cet héritage qui lui a échappé. Son objectif est de détruire les couples qu'il n'a pas su empêcher de se former dans le premier tome.



Après un faux repentir, Andréa parvient à obtenir de nouveau la confiance de son demi-frère Armand qui lui confie naïvement la direction d'une organisation secrète dont le but est d'aider les malheureux contre l'association criminelle "Le Club des Valets de Coeurs".



Mais, Armand ne se doute pas de la duplicité de son demi-frère : Andréa, alias Sir Williams, est à la tête de cette association avec son neveu Carambole et la courtisane Turquoise. Ils cherchent à spolier, à séduire et à désunir trois couples innocents en se déguisant et en interprétant différents personnages. Malheureusement pour eux, la courtisane Baccarat, passée au service du Bien dans ce tome, va les démasquer et déjouer leurs plans...



Ce qui m'a le plus plu, c'est la complexité de l'intrigue et la maitrise de la structure narrative qui permet de préserver le suspense jusqu'au dénouement. Même si la plupart des personnages sont caricaturaux car très manichéens, je trouve que le personnage de Baccarat est un peu plus complexe, ce qui le rend attachant. De même, pour Carambole dont la personnalité évolue au cours de ce tome puisqu'il en deviendra le véritable héros de ce roman au final.
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Rocambole : L'Héritage mystérieux

Quel plaisir de lire ce type d'intrigue, ce français si précieux et ces manigances plus intellectuelles que sanguinaires. C'est du polar de luxe littéraire. Il y aurait presque du comte de Monte-Cristo et du capitaine Fracasse dans ce premier épisode d'une longue série. Pour l'histoire : un père tué par un autre, leurs enfants qui jouent la revanche, et entre les deux un héritage et un amour. Je fais simple exprès parce que le scénario est bien plus complexe et accaparant. Rocambolesque dirons certains.
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Rocambole : L'Héritage mystérieux

Ce livre audio se situe au 19e siècle. Le capitaine Felipone assassine son ami le colonel Armand de Kergaz parce qu'il convoite sa femme et sa fortune. Voilà ce qui sera à l'origine d'une lutte fratricide entre Armand fils du colonel De Kergaz et Andrea, fils du capitaine Felipone. Andrea, coureur de jupon sans cœur, revêt différentes identités pour parvenir à ses fins. Armand, honnête et sensible, est démuni face à ces complots.

Cette lecture audio est très agréable et je salue le travail de lecteur de Philippe Coulier. Il a su rendre vivant les différents personnages et donner du charme à ce récit délicieusement désuet.

Le vocabulaire de ce texte est d'un autre temps, qui décrit d'us et coutumes, ainsi que des valeurs, qui sont devenus rares à notre époque.

J'ai eu du mal à suivre quand Andrea commence à changer d'identité plusieurs fois, mais l'écoute est plaisante et divertissante.

Machinations, complots, tout le monde y va de sa stratégie pour parvenir à ses fins.

Je recommande cet audiobook à tous les amateurs de lectures d'un autre temps.

J'écouterai la suite avec plaisir.

U
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Rocambole : L'Héritage mystérieux

Pour moi, Rocambole a d’abord été un feuilleton télévisé (on ne parlait pas encore de série…) que je regardais enfant, dans les années 1960 ; c’était en noir et blanc, Pierre Vernier incarnait Rocambole et Jean Topart l’infame Sir Williams… J’ignorais alors que le scénario était inspiré de l’œuvre de Ponson du Terrail, Les exploits de Rocambole ou les Drames de Paris, publiée à partir de 1857, grand succès populaire, procurant à Ponson du Terrail une source de revenus importante et durable. Au total il rédigera neuf romans mettant en vedette Rocambole.

Naturellement, l’adjectif « rocambolesque », qui désigne un grand nombre de péripéties extravagantes ou des évènements invraisemblables, vient du nom de ce personnage.



VOolume m’a proposé une réédition en version audio de la première partie de L’Héritage mystérieux, lue par Philippe Caulier.



Ce premier opus présente les personnages principaux et l’origine de la lutte fratricide qui sert de fil rouge à l’ensemble de la série.

Pendant la retraite de l’armée napoléonienne lors de la campagne de Russie, le colonel Armand de Kergaz est assassiné par le capitaine Felipone, qu’il pensait être son ami mais qui convoitait sa veuve et sa fortune. Quelques années plus tard, les destins d’Armand, fils du colonel assassiné, et de Sir William, nouvelle identité d’Andrea, fils de Felipone, vont se croiser.

Sir William ne recule devant aucun procédé abject pour parvenir à ses fins vengeresses. Il s’attache les services du redoutable Colard et de la flamboyante Baccarat. L’honnête Armand semble bien démuni face à de tels adversaires…

Je me permets de préciser que Rocambole n’apparaît pas encore dans l’Héritage mystérieux. Si mes souvenirs sont exacts, il fait son entrée dans l’histoire dans Le Club des valets de cœur.



Le moins que l’on puisse dire, c’est que les péripéties s’enchainent et s’imbriquent de main de maître ; aussi capillotracté que cela paraisse, tout fonctionne et se recoupe parfaitement ! Certes, aujourd’hui, certaines héroïnes féminines nous semblent bien naïves, juste bonnes à être séduites, manipulées, séquestrées ou promptes à s’évanouir… Mais l’ensemble est superbement échafaudé, surtout si l’on sait que Ponson du Terrail écrivait plutôt vite, sans trop se relire.

Ce roman est une plongée particulièrement vivante et visuelle dans le XIXème siècle car tout y est très détaillé, les intérieurs, les costumes, les mœurs des différentes classes sociales…

Si l’on garde à l’esprit l’époque et le contexte d’écriture, cela reste captivant et représentatif du roman feuilleton du XIXème siècle.



Dans la version audio, la voix et les intonations de Philippe Caulier se prêtent bien au style et à l’ambiance générale du roman.



Cette audio-lecture m’a donné envie de ressortir de ma bibliothèque la version papier de ce livre, d’autant plus que j’avais besoin de vérifier l’usage d’une terme équestre dont l’emploi m’avait un peu écorché les oreilles et ce, à plusieurs reprises.

Celles et ceux qui me connaissent bien savent que je pratique l’équitation attelée… Aussi suis-je surprise que Ponson du Terrail se trompe de mot et parle de « rênes » pour des chevaux attelés… Ce détail me gêne au plus haut point car, depuis le XVIIème siècle, on parle de « guides » lorsqu’il s’agit d’attelage et non de « rênes », terme à utiliser uniquement lorsque le cheval est monté. C’est une erreur que je pourrais pardonner à un auteur contemporain mais difficilement à un écrivain du XIXème siècle, vivant à une époque où on ne se déplaçait qu’à cheval ou en voiture hippomobile… Ne cherchez pas, c’est mon côté puriste !



En conclusion : un œuvre à connaître dans son ensemble. Bravo à VOolume pour cette belle initiative de réédition.



#Rocambole #NetGalleyFrance
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Rocambole : L'Héritage mystérieux

Le colonel Armand de Kergaz est assassiné par celui qu'il pensait son ami. L'homme va récupérer son titre, sa femme et sa fortune. Il va également se débarrasser de l'héritier du colonel pour faire de son fils l'unique héritier. Mais l'enfant survit et plus tard va s'engager entre les deux frères ennemis une lutte sans merci.

Autant le dire tout de suite, les aventures de Rocambole n'ont pas usurpé leur notoriété via l'adjectif rocambolesque qui en découle. Ce roman-feuilleton, paru dans la seconde moitié du 19ème siècle devait tenir en haleine le lecteur avec ses aventures folles et ses rebondissements incessants. Le plaisir est toujours là, avec un soupçon de désuétude qui plonge le lecteur dans le charme suranné des fictions de l'époque. Le récit est sans temps mort, foisonnant, voire ébouriffant, ne laissant pas le temps de souffler. Les jeunes filles y sont pures, les méchants odieux et le héros porte sur son visage la pureté de son cœur.

La lecture de Philippe Caulier donne corps à cette histoire avec sa narration claire, teintée d'une pointe d'espièglerie.

Évidemment, maintenant, il faut attendre la suite des aventures d'Armand de Kergaz, les héros de l'histoire se trouvant tous en bien mauvaise posture à la fin de cet opus. A se demander comment on parlait de telles aventures avant l'apparition de Rocambole.
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Rocambole : L'Héritage mystérieux

Rocambole, pour moi (et sans doute pour beaucoup de garçons et de filles de ma génération) c’est ce feuilleton mythique des années 60 avec Pierre Vernier dans le rôle-titre et Jean Topart (immense comédien lui aussi) dans le rôle de l’inquiétant Sir Williams. Aventures en noir et blanc, dans les sous-sols de Paris, en prise avec les terribles étrangleurs hindous (les Thugs) sans oublier la délicieuse et énigmatique Baccarat… Ah rendez-moi mes dix ans !

Ce n’est que bien plus tard que j’ai appris que ce feuilleton était tiré d’une œuvre littéraire monumentale (une dizaine de volumes, eux-mêmes composés de livres divers) et signés Pierre Ponson du Terrail.

Voilà un écrivain qui mériterait qu’on s’intéresse un peu à lui. Pierre Ponson du Terrail (1829-1970) fut un immense écrivain… de roman feuilleton. Outre le cycle de Rocambole, déjà conséquent, il a à son actif plusieurs dizaines de romans (souvent policiers, historiques, de cape et d’épée, fantastiques…) Aussi généreux dans la vie que dans son écriture (comme un certain Alexandre Dumas, à un niveau plus élevé), il a souffert de la vindicte de confrères jaloux qui n’ont eu de cesse de le rabaisser en colportant sur lui les pires médisances. C’est à eux qu’on doit la réputation faite à Ponson de collectionner les « cuirs » : du genre « D’une main il leva son poignard, et de l’autre il lui dit… », « Quand il se releva, il était mort » ou « Sa main était aussi froide que celle d'un serpent ». Vu son énorme productivité, il est inévitable que de temps en temps il en laisse échapper quelques-uns. Mais ce reproche pouvait être fait à tous les auteurs de romans-feuilletons, obligés d’écrire dans l’urgence (Alexandre Dumas et Paul Féval n’y ont pas échappé, du reste). Ponson du Terrail était un romancier populaire, qui compensait par une intrigue complètement déjantée « rocambolesque » c’est le cas de le dire, une écriture un peu limitée. Mais les lecteurs de l’époque en raffolaient.

« L’héritage mystérieux » est la première des aventures de Rocambole. Lui-même n’y apparait que dans un petit rôle (il a une douzaine d’années), mais comme on dit, il promet déjà ! Par contre, on y fait connaissance des deux personnages qui vont dans un premier temps charpenter les histoires de Rocambole : Armand de Kergaz et Sir Williams.

En 1812, lors de la campagne de Russie, un noble breton, le comte de Kergaz est assassiné par Félipone, son aide de camp. Il laisse au pays une veuve et un fils, Armand. Quatre ans plus tard, la veuve a épousé sans le savoir le meurtrier de son mari et en a eu un autre fils Andrea. Parvenus adulte les deux demi-frères se vouent une haine mortelle. Armand, honnête et chevaleresque doit défendre l’héritage de son père contre Andréa, véritable génie du mal, qui cherche par tous les moyens de s’en emparer. Sous le nom de Sir Williams, ce dernier multiplie les méfaits, aidé par Baccarat, une aventurière et du jeune Rocambole dont il veut faire son élève… Ce n’est que bien plus tard, après bien des aventures (et bien des volumes), que Rocambole quittera le côté obscur pour le côté lumineux.

C’est du roman-feuilleton, d’accord, et pas du meilleur comme Dumas, Sue ou Féval, on est un ton en-dessous, mais si on n’est pas trop regardant sur le style et qu’on se laisse entraîner par un récit bien enlevé, plein de péripéties et de rebondissements, avec des personnages, stéréotypés certes, mais bien campés et attachants (pour les gentils) et bien antipathiques (pour les méchants), on passe un bon moment, et on a envie de connaître la suite (mais ça c’est le but recherché, dans le roman-feuilleton).

Pour mémoire : « Rocambole », feuilleton de Jean-Pierre Decourt (1964-1965) en trois épisodes : « L’héritage mystérieux », « Les Etrangleurs », « La Belle Jardinière » disponible sur le site de l’INA et en DVD.

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