Découverte 48hBD 2016
Drôles d'aventures que celles de Petit Poilu.
Dans cette BD sans texte, Petit Poilu se voit avalé par une sirène gigantesque, dans l'estomac de laquelle notre héros va faire mille rencontres.
Oeuvrant volontairement dans le n'importe quoi enfantin, Petit Poilu a de sérieux atouts pour se faire des copains parmi les enfants.
La note humoristique pour les parents se trouvera à la fin de l'album, quand on découvre le message caché de la BD, la pollution, la sauvegarde de la mer, tout ça tout ça.
Bon, parce que j'ai l'esprit de contradiction, je dirais que le message tombe à plat. On nous explique qu'il ne faut pas polluer la mer parce que sinon les sirènes vont tomber malades et disparaître.
Ceci dit, si la Sirène n'avait pas mangé plein de déchets, elle n'aurait pas été malade. Elle n'aurait donc pas recraché Petit Poilu, et il y serait peut-être encore, privé de sa maman et de son papa, voire même partiellement digéré.
Sauvez les Petits Poilus, polluez les océans.
Quoi ? C'est pas ça le message ?
Commenter  J’apprécie         11
C'est l'histoire de Rosie, une adolescente paumée, sans repère, et surtout livrée à elle-même. Trop jeune pour s'assumer toute seule, elle va sombrer, malgré son très jeune âge, dans les affres de l'alcool, la drogue et de la solitude. Elle est encore une petite fille, et on l'empêche de le rester suffisamment longtemps. L'obstacle à franchir, c'est un muret. Et pourtant, notre adolescente souhaite continuer à s'y adosser avant de le franchir. Elle souhaite combler le vide qui s'est fait autour d'elle, avec ce qu'elle trouve.
C'est sûr, ce n'est pas avec ce roman graphique que votre moral va monter en flèche. Pour autant, j'ai trouvé que c'était une réussite.
J'ai été très touchée par cette histoire, par la finesse avec laquelle l'auteur la raconte. Les mots sont justes, les dessins et les expressions aussi, le tout dans un noir et blanc intense et sans fioriture. Les planches sont très travaillées : elles sont parfois remplies de cases, d'autres fois, elles s'en affranchissent, permettant au lecteur de suivre les moments d'égarement et de mieux les ressentir.
Il en ressort une grande intensité. Et puis, dans la fin de l'album, j'ai pour ma part, vu une véritable lueur d'espoir.
A découvrir !
Commenter  J’apprécie         10
Le muret... ou la muraille de Chine qui sépare les générations.
Le muret, un endroit isolé pour caché sa différence et son mal-être.
Le muret, un coin où les adultes ne viennent pas fourrer leur grand nez.
Rosie a 13 ans. Rosie a vu sa mère partir avec son amant, en la plantant là avec son père toujours absent... Et puis sa meilleure amie, du moins le croyait-elle, vient aussi de la lâcher pour sortir avec un garçon. Qu'est-ce qu'elles ont toutes avec les mecs ? Beurk.
Alors Rosie n'a plus en elle cette fraicheur et cette insouciance de l'enfance. Rosie découvre que l'alcool l'aide à supporter toute cette merde.
Et en picolant sur le muret, Rosie fait une rencontre : un jeune type comme elle, Jo, plus vieux, mais pas de beaucoup. Il vit tout seul dans un studio. Il écoute Les Bérruriers noirs,The Cure, les Ramones... Il ne lui demande rien, il n'attend rien d'elle. Et c'est ce qu'il faut à Rosie.
Jo se défonce à l'occasion aussi. Rosie va y gouter aussi. Mais son truc c'est l'alcool. Même au collège, elle est bourrée...
Que va-t-il advenir de Rosie et de Jo ?
Ces deux adolescents paumés, livrés à eux-mêmes par des adultes préoccupés ailleurs, vont essayer de se réconforter, de s'apporter un peu de tendresse dans ce monde dur et froid où ils ne trouvent pas leur place.
Un livre dur mais réaliste, à la fin cruelle mais pleine d'espoir au final.
(A offrir à certains parents laxistes...)
Commenter  J’apprécie         120
Petit Poilu est un petit animal noir qui vit avec ses parents dans une maison; il se lève, s'habille, prend son petit déjeuner et embrasse sa maman, avant de partir vivre ses aventures. Dans "Pagaille au potager", il tombe dans un trou, rencontre une coccinelle, un puceron, une fourmi et un escargot, joue avec eux dans un potager, avant de se faire attaquer par une guèpe. Il pleurera un peu en regardant la photo de sa maman, mais tout finira bien et il retrouvera ses deux parents à la fin de l'histoire, avant d'aller se coucher avec un souvenir de sa journée.
Ce livre est une bande dessinée sans texte, facile à comprendre, qui permet à l'enfant de raconter l'histoire lui-même et de s'identifier au personnage. Les images sont magnifiques, pleines de détails amusants. Ma fille (4 ans) adore ces livres et me les raconte plusieurs fois par semaine. Je les recommande vivement.
Commenter  J’apprécie         20
Je remercie la Masse Critique Babelio et les éditions Dupuis pour cette BD jeunesse et je m'excuse pour le retard de cette chronique. Un soir de baby-sitting je l'avais amené pour le regarder avec (et ensuite oublié chez) mon petit-fils de quatre ans. Moment de lecture douillet, comme toujours, blottis l'un contre l'autre... Je lui ai montré comment observer les grandes cases régulières aux contours et espacements bien nets (comme dans toutes les BD's de cette série) afin de suivre l'histoire. C'est un album sans paroles, j'ai donc dû mettre un peu de "mon texte" pour lui expliquer et raconter. Ainsi j'ai pu me rendre compte qu'il était encore trop jeune pour comprendre les notions d'apparence (physique) et le simple bonheur de pouvoir être soi-même, dont il est question ici.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Petit Poilu (dont je raffole), c'est un petit bonhomme tout noir avec un grand nez rouge et des cheveux en bataille qui (dans chaque album) se met en route pour l'école (après le bisou matinal de sa maman) et qui trouvera sur son chemin d'autres personnages qui vont lui faire vivre des aventures de "l'école de la vie".
Dans cette BD-ci (de 32 pages), Petit Poilu va rencontrer un garçon qui se prend pour un superman, adorant admirer ses muscles dans les vitres d'un immeuble rouge-brique, mais qui ne sait pas réagir en héros quand un chaton se trouve en détresse... C'est Petit Poilu qui a une idée géniale pour secourir le petit animal...
Le décor est très simple, réduit au minimum, dans des couleurs gaies et franches. Des petits dessins comme des coeurs, des étoiles, des gouttes (de sueur) ou encore de fins traits noirs permettent de lire les émotions exprimées.
Même si j'ai trouvé cette BD un poil en-dessous du précédent qui aborde un sujet analogue (l'image de soi dans "A nous deux !") ...je reste une grande fan de Petit Poilu et ses amis !
Commenter  J’apprécie         313
Place à Petit Poilu pour cette dix huitieme aventure !
On retrouve avec plaisir le petit héros poilu et cette fois-ci, il devient un super héros, un superpoilu.
Comme chaque album, Petit Poilu nous embarque dans une aventure délicieuse. Les thèmes de l'entraide, de l'acceptation de soi et du regard des autres sont ici abordés. Ma fille, qui connait ce héros depuis le début, a adoré, même si maintenant elle est plus grande et qu'elle lit des bandes dessinées plus difficiles. Et moi aussi j'ai beaucoup apprécié de revoir Petit Poilu.
Petit Poilu est pour nous un classique, une série parfaite pour faire découvrir le monde de la bande dessinée aux plus petits, à stimuler leur langage, à les faire grandir grâce et toujours aux livres ! Une série à mettre dans toutes les petites mains ! Un délice pour les petits et les grands !
Merci à Babelio et à Dupuis pour ce cadeau livresque plus qu'apprecié !
Commenter  J’apprécie         60
Petit Poilu, c’est une BD Première Lecture fraîche et dynamique, avec un petit héros mi-homme/mi-peluche particulièrement attachant ! Les dessins sont simples, colorés, et parfaitement adaptés au jeune public. Pas de textes, mais des cases découpées avec un soin méticuleux et articulées de façon à guider tout en douceur, mais avec une maestria remarquable, l’enfant à travers l’histoire. Fort de cette simplicité minutieusement étudiée, Petit Poilu est un vrai régal pour les plus jeunes, qui réussit à combiner avec brio plaisir de lire et découverte de la Bande Dessinée.
Du suspens, de l’émotion, des rebondissements, de l’aventure… Un véritable coup de cœur à découvrir de toute urgence !
Commenter  J’apprécie         30
Je n'ai pas pour habitude de lire de bandes dessinées mais j'ai trouvé l'histoire de Rosie très touchante.
Abandonnée à elle-même par une mère partie avec son nouvel amoureux, et un père qui se noie dans le travail et lui laisse l'argent nécessaire pour s'auto-gérer, Rosie n'a qu'une seule amie à qui se confier, pour un temps, mais la famille de cette dernière ne voie pas d'un bon oeil l'influence de cette pauvre fille en perdition sur leur propre enfant...
Elle fait l'expérience amère de la solitude, et doit faire face à ses peurs et questionnements de jeune adolescente. Cette période difficile l'amènera à se distancier de l'école, à faire de mauvaises rencontres, à se confronter aux drogues, à l'alcool, à sa première expérience amoureuse et à ses premières expériences sexuelles...
Il s'agit d'une bande dessinée très sobre, en noir et blanc, qui traite de sujets importants à l'adolescence : l'amitié, l'amour, la famille, les addictions, la mort... Intéressante pour avoir des échanges avec des ados sur ces sujets.
Commenter  J’apprécie         30
Petit Poilu se retrouve chez mémé Bonbon. Au début, tout va bien, la vieille dame lui montre comment elle fabrique ses bonbons, en lui faisant verser les ingrédients dans une grande marmite. Mais voilà, après avoir versé son mélange dans sa machine, elle y pousse Petit Poilu... Une nouvelle aventure toute en images dans laquelle Petit Poilu se lie d'amitié avec un petit lutin, avec lequel il va réussir à sortir de la "machine infernale" de Mémé bonbon.
Commenter  J’apprécie         30
Une histoire sans aucun texte qui permet aux dévoreurs de livres qui ne savent pas encore lire de se plonger seuls dedans. Petit Poilu rencontre la pirate Coconut et va partir avec elle à la recherche d'un trésor... Les illustrations sont simples et colorées, idéales pour de jeunes enfants.
Commenter  J’apprécie         00
Je découvre Petit Poilu avec ce tome.
Une sympathique B.D. sans texte, amusante et assez facile.
Ici, un sujet "brûlant" , le genre !
Une jolie démonstration pour convaincre de laisser filles et garçons jouer aux jeux qui leur plaisent, même s’ils semblent plus adaptés à l'autre sexe.
Les enfants les plus jeunes ne voient pas le message sous-tendu par l'histoire, mais ça ne les empêche pas d'apprécier cette B.D.
Commenter  J’apprécie         40
Bande dessinée à la ligne claire, sans paroles, qui enchante les enfants.
A 5 ans, ma petite-fille la raconte et montre les images à un public imaginaire.
La construction de l'histoire est très structurée avec, pour les plus petits des faits qui reviennent au début et à la fin avec des variantes amusantes.
Cette fois, Petit Poilu emporté dans un tourbillon tombe dans un chapeau de clown et arrive de façon tout à fait magique... dans un cirque.
L'intrigue n'est pas du tout raplapla : il y a de la vie là-dedans.
Les couleurs sont très vivantes, les personnages sympathiques et à la fin, l'aventure est finie. Tout rentre dans l'ordre. Petit Poilu retrouve ses parents, son bain, son repas et son lit pour un repos bien mérité.
Commenter  J’apprécie         100
Bande dessinée muette destinée aux plus jeunes enfants.
Petit Poilu quitte sa maison avec son cartable.
Une énorme pluie inonde son quartier et il se retrouve dans l'eau, englouti par une énorme pieuvre où évoluent un tas de personnages sympathiques qui vont lui faire vivre une belle aventure.
A la suite d'une indigestion de l'animal, Petit poilu retrouve la terre ferme et rentre chez lui où il est accueilli par sa maman et un bon bain.
Les illustrations sont très colorées, très claires. Ma petite-fille réclame d'autres aventures de Petit poilu qu'elle lit à présent seule.
A partir de 3 ans
Commenter  J’apprécie         70