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Critiques de Pierre-Henry Gomont (293)
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La Fuite du cerveau

Partant d'un fait réel : le vol du cerveau d'Einstein par le médecin responsable de son autopsie puis sa disparition pendant plusieurs années, l'auteur brode une histoire rocambolesque où Einstein vit toujours, avec le crane trépané, et vivra tant que son cerveau n'aura pas été incinéré comme le reste de son corps.



Le voilà donc en cavale avec le médecin voleur et une neurologue qui cherche à faire des analyses sur le fameux cerveau, le FBI à leurs trousses.



Je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas réussi à rentrer dans cette BD, pourtant le côté espiègle d'Einstein est entraînant, mais j'ai trouvé que l'on tournait un peu en rond, surtout dans la première partie.



Pourtant, c'est une BD qui va me rester en mémoire avec une belle richesse visuelle et j'ai passé un bon moment en sa compagnie mais il me reste un goût d'une petite déconvenue.
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Kirkenes

Deux jeunes gens brûlent par vandalisme une église en Norvège. Il est vrai qu'on s'ennuie beaucoup dans ce pays nordique. On va alors suivre une tranche de vie de ces deux jeunes qui font des études et qui ont des vies tout à fait normales. Bon, le père de notre jeune pyromane est psychologiquement atteint suite à une déformation philosophique mais passons.



On va croire pendant tout le récit que l'acte odieux qu'ils ont commis va les rattraper mais c'est autant de fausses pistes balancées par l'auteur pour nous plonger dans un voyage introspectif qui nous perdre à Kirkenes, une île isolée.



En réalité, il ne se passera pas grand chose et le lecteur va également s'ennuyer. Au point de mettre le feu ? Je ne sais pas, cela dépend de ce que l'on attendait...
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La Fuite du cerveau

Imaginez que votre cerveau vaille son pesant de cacahuètes. Que tous pensent que votre génie (qui est incommensurable, reconnu par la science entière, désiré par le monde entier, pourchassé par toutes les nations) y est caché, préservé de tous les malandrins. Maintenant, imaginez que grâce à ce formidable organe vous ayez accompli des merveilles, soyez devenu prix Nobel de la Science en 1921, et que vous ayez théorisé la relativité de l'espace-temps, entre autres choses parmi lesquelles le commun des mortels n'y comprend de toute façon rien. Laisseriez-vous votre cerveau entre les mains de n'importe qui ? Légueriez-vous votre corps à la science pour qu'il soit découpé, charcuté, à la merci de tous ceux voulant s'astreindre votre génie ? Non. Einstein non plus. Mais c'était sans compter sur Mr. Stolz.



Mr. Stolz a fait des études brillantes qui le destinaient à soigner les vivants ; au lieu de cela, il découpe les morts : anatomopathologiste (ça fait tout de même plus sympa, sonne presque bien, mais ça reste un sale boulot). Parce que, voyez-vous, le Dr Thomas Stolz n'a pas été "formidablement bien pourvu" en terme de cerveau. Mais à l'intérieur du sien, alors qu'on lui confie les rennes de l'autopsie du célèbre Albert Einstein, il s'est bel et bien passé quelque chose : un aiguillage. Un aiguillage qui lui fait prélever ledit cerveau, l'enfermer dans une boîte et le garder dans son réfrigérateur, sûr de pouvoir prouver où se trouve le génie dans un cerveau humain.



Cet aiguillage le dirige alors à fond de train dans une course poursuite endiablée où tous se trouvent mêlés : lui, la petite neurologue Marianne Ruby pour qui il en pince (aurait-il volé un cerveau juste pour elle ? nooooon), l'effrayant testamentaire de Einstein, Mr Otto et pour finir...Albert. Vous avez bien lu. Albert Einstein, vieux, mort vivant, la moitié de sa caboche découpée, le cerveau a l'air, parlant, gesticulant, et s'attirant des ennuis. Question : comment expliquez-vous que vous vous baladez avec le scientifique le plus célèbre du monde, non mort ? Vous n'expliquez pas. Vous courrez, avec le FBI et les paparazzis aux fesses.



"A son rythme, qui n'est pas très élevé, Stolz se familiarise avec l'idée que toute cette histoire, la trépanation en catimini, le vol du cerveau et son étude, tout cela pourrait bien s'apparenter à une forme de bourde".



Abracadabrantesque, rocambolesque, truculent, drôlatique, sont des termes qui conviennent parfaitement à cette bande dessinée dont le scénario est basé sur un fait réel. Et oui messieurs dames, le Dr Thomas Stolz Harvey, en 1955, a bel et bien volé le cerveau d'Albert comme on volerait un bonbon à la boulangerie, à la barbe et au nez de l'acariâtre boulangère. En partant de ce fait déjà parfaitement absurde, Pierre-Henry Gomont effectue une extrapolation bourrée d'humour et d'erreurs d'aiguillages, jouant avec les cases de la BD comme on jouerait avec notre matière grise, tranchant les codes plus classiques de la mise en page comme on trancherait dans le... Mmf. Vous déjeunez, là, tout de suite ? C'est intelligent, aborde tout un tas de choses de façon légère, de la neurologie à la mort, de l'aliénation à la folie passagère.



Les dessins sont toujours aussi foisonnants, pleins de bulles à l'intérieur des bulles, mises en abîme de couleurs et de saynètes. Je suis particulièrement séduite par la façon dont chaque petite action mise en scène nous parle, comme si on pouvait se passer de tout notre langage, se laisser porter de case en case. Cerveau en pause mais la matière grise en ébullition avec dans l'idée que cette fin ne finira pas forcément bien mais pas forcément mal non plus puisque "toute action qui engage l'âme aura pour épilogue un repentir ou un chagrin" René Char.



Avec ses formidables dessins, dont je commence à devenir coutumière, Pierre-Henry Gomont signe une bande dessinée truculente, drôle et intelligente en s'inspirant d'un fait réel : le vol du cerveau d'Albert Einstein. De surprise en rebondissements, de voiture en motel, de science en sentiment, nous voilà entraînés dans une histoire passionnante et foisonnante dont chaque planche est un petit régal pour les yeux et le cerveau.
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La Fuite du cerveau

❤ Un road trip décérébré



Après avoir refermé l’album, on se dit que l’auteur a représenté sur la couverture de son album trois acheteurs se précipitant pour acheter sans tarder un exemplaire de la fuite du cerveau chez leur libraire préféré tant nous avons été emballés par ce récit !



Chaque nouvel album de Pierre-Henry Gomont est en soit un évènement et celui-ci ne fait pas exception ! Follement rafraîchissant, totalement azimuté mais parfaitement maîtrisé, mis en scène avec intelligence et une inventivité rare et débridée, le scénario s’appuie sur des faits réels et avérés pour tisser une comédie rythmée et irrésistible, à la limite du surréalisme…



Pierrre-Henri Gomont n’en finit pas de nous impressionner par son saisissant talent et nous ne pouvons que conseiller à ceux qui ne connaissent pas cet auteur de se ruer sans attendre chez leur libraire pour y acheter sinon l’intégrale de son œuvre mais tout au moins son dernier album en date… Quant à ses fans, ils y sont déjà passés !
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Malaterre

Une bd bien construite , bien dessinée et très bien "dialoguée " . Mais , malgrès cela , elle m'a peu touchée ! Peut ètre du fait de la difficulté d'identification au (anti) héro ?
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Pereira prétend (BD)

Au diapason du roman éponyme d’Antonio Tabucchi, Henry-Pierre Gomont nous offre une bande dessinée, proche du carnet de voyage, qui restitue les rues lisbonnines et la dictature salazariste avec panache, sous un trait fiévreux et convulsif. À travers une aura sarcastique et métaphorique, l’auteur parvient à partager la fébrilité et les différentes mutations psychologiques du personnage, grâce à une teinte narrative sensible et perméable. C’est plein de saveurs et de couleurs, un ouvrage délectable !
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Catalyse

Ce BD est très intéressante. L'air de rien, elle aborde pas mal de sujet d'actualité : les trafics divers de certains patrons et la protection corporatiste, l'incompétence de certains consultants juniors et l'usage qui en est fait par les patrons corporatistes justement, la vie un peu particulière de ces consultants qui vivent la semaine dans des hôtels de province.... Et surtout, où tout cela peut mener quand il y a trop de choses qui se cumule sur une seule personne.

J'ai eu un peu de mal a entrée dans cette histoire, mais au final j'ai bien aimé.
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Pereira prétend (BD)

Mon dieu que cette lecture fut agréable...
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Les Nuits de Saturne (BD)

Une belle découverte grâce à Noukette ! Ce roman graphique (adaptation d'un roman de Marcus Malte) est une petite pépite ! Je me rends compte qu'avec les années (et peut-être sûrement avec la diversité des lectures), je m'adapte plus facilement aux dessins et aux couleurs vers lesquels je n'irais pas de prime abord. C'était le cas il y a quelques temps avec Corto Maltese (noir et blanc) ou avec les dessins de Clément Oubrerie. Là c'est pareil, ce n'est pas le genre de dessins et de couleurs que j'affectionne, mais finalement ça ne m'a absolument pas gênée dans ma lecture. J'ai été prise par l'histoire qui se suffit à elle-même !



Ce que j'ai aimé dans ce récit, c'est qu'il amène le lecteur sur des sentiers inattendus. Il s'agit d'un récit policier : Clovis veut se venger de Faber, qu'il croit être le responsable de son arrestation. Après 15 ans en prison, il n'a plus aucune attache et ne vit plus que pour cette vengeance. Mais au fil de ses recherches, rien ne va tourner comme il aurait pu le penser. Le passé n'est peut-être pas aussi net qu'il n'y paraît. Et il y a Césaria. Césaria qui est une femme forte, et pleine de secrets...



Une très belle lecture !
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Les Nuits de Saturne (BD)

Clovis retrouve la liberté après de nombreuses années passées en prison. Son obsession : se venger de l'homme qui l'a trahi. Il va rechercher sa trace dès le début de l'histoire mais son chemin va être parsemé d'embûches : des rencontres bouleversantes et une tout particulièrement. C'est Césaria, et elle est persuadée que Clovis et elle sont faits l'un pour l'autre. Toutefois, Césaria a une "particularité" physique qui va un peu rebuter Clovis...



Vont-ils être réunis ? L'amour sera-t-il plus fort que la vengeance ? Je vous laisse découvrir ça dans cet album qui m'a émue : j'ai trouvé l'histoire très belle, malgré la violence de certains passages.



Du coup, j'ai bien envie de lire le roman duquel cette BD a été inspirée :)
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Kirkenes

Kirkènes raconte le parcours de trois adolescents, tout juste sortis du lycée, qui rejettent leur famille et la société. Entre un road trip à travers la Norvège, l'incendie d'une église et des vacances dans une cabane au milieu de nulle part, les trois adolescents partent en quête de leur identité.
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Kirkenes

"Kirkenes" suit le périple de trois adolescents désabusés, en mal de sensations fortes. Après avoir incendié une église, Henrik et Inge organisent avec Mia une expédition, fuyant un quotiden déprimant et des parents névrosés. Mais la sortie tourne au vinaigre, puisque jalousie et rivalité mettent l'amitié à rude épreuve...
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Slava, tome 2 : Les Nouveaux Russes

Seconde partie de Slava, le thriller social tragi-comique du génial Mr. Pierre-Henry Goumont qui dresse dans cette trilogie le portrait de deux resquilleurs-escrocs dans une Russie en pleine mutation après la chute du Mur.



D'entrée de jeu, nous découvrons un Lavrine survivant . Kidnappé par le vieux mafieux Troubetskoi plutôt indulgent , Lavrine s'en est sorti avec une main droite mutilé, privé de sous et délaissé dans une petite ville où il a pu compter sur les soins d'un dentiste. Mais la hargne et l'obsession de l'argent aime toujours cet escroc bonhomme qui compte bien se refaire. L'occasion lui est donné lorsqu'il prend connaissance des voucher, des documents distribués aux ouvriers afin d'acheter des parts dans des compagnies...mais les travailleurs ne sont pas des actionnaires pour qui ces papelards ne représentent rien...excepté pour Lavrine qui voient en ces bons de privatisations une opportunité à ne pas louper...



De son côté, Slava, l'artiste, ignore tout du sort de son ami. Il mène une vie laborieuse au côté de la belle Nina. La passion règne entre eux tandis qu'ils participent activement au rachat de la mine et ce malgrè la pression administrative exercé par l'homme d'affaire Morkhov. Entre-temps, Slava sous les rudes conseils d'une artiste vénérable tente de renouer avec sa passion pour le dessin.



Deux vies , deux philosophies pour ces Nouveaux Russes qui tentent de se faire une place dans une Russie toujours plus scindée entre le prolétariat et les oligarques. Que se passera t-il quand les deux amis vont se retrouver ?



Ce second tome est à l'image du premier, captivant, drôle et franc, porté par un regard lucide, tragique et sans concessions sur une mère Russie dépassé e par sa rencontre avec le capitalisme. Par son dessin enlevé et fluide, doté d'une pointe de caricature et de beaucoup de coeur , Pierre-Henry Gomont nous délecte avec ce polar social qui sé dévore avec grand appétit.

Encore une fois, nous sommes fascinés par cette galerie de personnages truculents à commencer par l'impayable Lavrine qui, si il est devenu plus amer suite à sa confrontation face au vieux mafieux, n'a rien perdu de sa détermination. Mais ce tome permet aussi de découvrir une facette plus humain de ce personnage et notamment d'un point de vue relationnelle. Lavrine fera une rencontre déterminante qui accélerera son ascension dévoilant au passage un fond de coeur de la part de cet individualiste rongé par l'ambition et l'argent.

Mais les autres personnages de ce truculent polar ne sont pas en reste. On sera attendrie par la relation entre Slava et Nina qui est aussi au coeur de ce tome 2 comme en témoigne cette magnique première de couverture. Pierre-Henry Gomont délivre une magnifique et rocambolesque peinture de cette Russie rurale et forestière assortie parfaitement à ces personnages de grandes gueules crus et affirmés.



Les motivations des personnages s'entremêlent, des alliances se font pour laisser présager une confrontation mémorable pour le troisième et dernier tome.



Dans la lignée du premier tome, ce polar graphique qu'est Slava continue de nous enivrer par son cadre doux -amer et par la truculence de ces personnages mémorables. Pierre-Henry Gomont fait fort et nous n'avons qu'une hâte: celle de découvrir la conclusion de son "Il était une fois en Russie."
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La Fuite du cerveau

Le cerveau d’Einstein à été volé par le médecin légiste (historique), commence alors une hypothèse de la suite.

C’est déjanté, burlesque, décapant, imaginatif… sur un rythme effréné de road-movie (autant dans le dessin que le scénario et le texte) avec une dose de science, d’espionnage et des allégories graphico-humoristiques déconcertantes mais si pertinentes.

On retrouve l’ambiance des Pieds nickelés, dans le rythme et le dessin.
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Slava, tome 1 : Après la chute

Qu’y a-t-il donc, “après la chute”, dans la Russie des années 1990 ?

Un peuple désabusé mais résilient.

Un patrimoine abandonné : de l’industrie lourde et des mines, des marbres et des parquets ornant les bâtiments communistes.

Et bien sûr, des profiteurs professionnels : du petit intermédiaire à l’oligarque nouveau riche.



Dans ce paysage, nous suivons Slava, artiste déchu, et son ami Dmitri Lavrine, négociant pilleur, désosseur de vitraux et toute autre quincaillerie de luxe, tant qu’il y a quelques billets à se faire. Mais leur dernière affaire va les égratigner un peu. Ils vont se frotter à des hommes en arme, tout juste sauvés par la belle et sauvage Nina, et son père Volodia, cliché de l’ours russe.



Une histoire qui se lit bien dans cet univers qui m’a tout de suite attiré, et malgré une pointe de stéréotypes. Un style de dessin très marqué, à la limite de l’excès sur la longueur du tome. Je lirai la suite avec plaisir.

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Slava, tome 1 : Après la chute

Je peux commencer comme l’auteur … « comme bon nombre de mes congénères, j’ai été fasciné par l’expérience communiste, l’idéal égalitaire et communautaire qu’elle portait, et horrifié par sa déclinaison pratique ».

J’ai constaté comme l’auteur … « libérée du joug communiste, la Russie est livrée au capitalisme le plus sauvage ; l’idéal égalitaire (dévoyé par le parti des les premières heures du communisme, mais cher au cœur de la population) n’est remplacé par rien ».

Je cherche comme l’auteur à comprendre pourquoi les russes ont amené au pouvoir un homme brutal élevé aux méthodes du KGB ?

Alors il me reste à lire, à découvrir ce qui s’écrit, ce que d’autres ont cru comprendre.



Cette fresque de la Russie des années 90,

Quand tout s’est écroulé et quand le peuple s’est retrouvé face au grand chamboulement… où sont nos valeurs d’autrefois ? … où est le chemin à suivre maintenant sans grand guide pour nous éclairer ? …

L’auteur nous propose un simple tableau de l’état de la société.

Le texte est clair, (bien que le choix de la police de caractères ne facilite pas la lecture pour nos yeux fatigués), intelligent et sert de fil rouge pour la compréhension des événements.

Le dessin est soigné, élégant, permettant avec économie de nous faire ressentir l’atmosphère des scènes.

Une grande réussite … un regret … il va falloir attendre pour découvrir la suite !
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Slava, tome 1 : Après la chute

Le résumé m'avait apaté et pourtant j'avoue ne pas avoir été séduite par l'histoire. En effet, j'ai eu du mal à rentrer dans l'intrigue de Slava. En effet, j'ai eu une sensation de longueur tout au long de ma lecture et je déplore un vrai manque de rythme.

Quant aux illustrations, elles n'ont pas su me séduire. Cela fourmille de toute part et je n'ai pas su où regarder. J'ai également trouvé les couleurs plutôt fades.

En somme, je n'ai pas du tout été séduite par ma lecture.
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Slava, tome 1 : Après la chute

Années 90 en Russie, ex URSS. Sacha ex artiste autrefois très en vu n'est plus en vogue, il s'est allié à un petit escroc, Dimitri Lavrine, comme expert pour revendre des oeuvres d'art car tout est à vendre dans ce pays. Après avoir dépouillé une datcha, ils tombent dans une embuscade dans les montagnes enneigées et sont sauvés par Nina qui les amènent chez elle. Idéaliste, elle vit avec son père et ses amis, des mineurs dont la société va être rachetée par un affairiste comme beaucoup à cette époque. Méprisant quelque peu les deux hommes, les mineurs ont une idée : revendre les machines modernes pour pouvoir avec l'argent racheter leur entreprise. Car pour eux la mine restera l'une des activités majeures de leur pays.

Cette aventure douce amère qui mèle des petits escrocs et des hommes qui cherchent à préserver leur quotidien est rondement menée, réaliste malgré l'outrance des scènes parfois, car tout semble plausible...Allié à un sens du burlesque et un graphisme semi caricatural, les auteurs déroulent une intrigue riche en actions et avec humour. A lire!
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Slava, tome 1 : Après la chute

Slava - Tome 1. Après la chute



La rentrée littéraire se fait aussi en BD. Ravie de découvrir le trait de Pierre Henri Gomont avec le premier tome de sa trilogie SLAVA, avec un vent de fraîcheur. Nous voilà immergés dans le Caucase des années 1990 après la chute de l'URSS et de l'Empire Soviétique. Les russes sont brutalement plongés dans le capitalisme et plus aucune règle n'existe dans ce pays en reconstruction.



C'est un Far West, mais à l'Est.



Pierre Henri Gomont qui a vécu près de sept ans dans cette région s'est inspiré de son immersion et ses rencontres pour cette BD au ton humoristique abordant un thème grave : comment survit-on dans un monde en ruine ? Qui plus est quand on fait un métier "qui ne sert à rien"... Quelle est l'urgence à peindre et vendre des tableaux quand les métiers plus manuels sont sollicités ?



Slava notre héros, artiste peintre, a laissé son activité pour suivre Laurine, un commerçant qui vend tout, quitte à piller les palaces pour s'enrichir à tout prix pour répondre à la frénésie de consommation. Selon lui, "la beauté du capitalisme ne consiste pas à acheter n'importe quoi mais à vendre n'importe quoi".



Ces deux compères vont rapidement croiser la route de plus véreux qu'eux et se réfugier auprès de Nina et Volodia qui luttent pour sauver la mine du coin. Une aventure en plein hiver dans des paysages et bâtiments magnifiques.



Un livre découvert en avant première et dont j'ai prolongé le plaisir lors de la rencontre organisée jeudi soir chez Babelio. Un auteur dessinateur passionné et passionnant puis de belles rencontres @louiseherminespt @instanabellire @mccb78800.



Merci Babelio & les éditions Dargaud

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Slava, tome 1 : Après la chute

Une sacree decouverte pour moi. N ayant pas encore lu d autres ouvrages, je n avais pas de reference. Et jai plonge dedans. Le recit est tres riche, les vignettes incroyables, le graphisme est sous une certaine forme dense et intense. Conquise par ce tome. Je sais que je vais le relire dans peu de temps, je pense qu il me reste encore d autres aspects a y trouver. Vivement la suite!
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Peintre mais aussi inventeur, ami proche du roi de France François Ier, je suis célèbre pour des tableaux tels que « Sainte Anne, la Vierge et l'enfant » ou bien sur « La Joconde » :

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