Pierre Rey

Greg est un homme d’affaires comme il en existe des dizaines. Assis sur des millions, il voyage de pays en pays. Et un jour, installé au Ritz pour quelques jours, il rencontre Morgane à la salle de gym. Ils ne se plaisent pas forcément, du moins la question ne se pose pas. Pourtant, Greg sans savoir réellement pourquoi, va lui demander de partir sur la côte d’azur avec lui. Et elle accepte.



Ils se parlent peu et on se demande vraiment ce qui a pu leur passer par la tête pour partir ensemble pour une soirée. Au début, leur relation est assez chaotique, elle n’a de sens ni pour l’un ni pour l’autre. Tout d’abord, il faut savoir que Morgane est très jeune, elle a dix-neuf ans. Plus jeune que l’une des filles de Greg. Alors il faut avouer que cela le perturbe. Cependant, il n’arrive pas à la voir comme une femme d’où un manque de désir évident. Pourtant, elle l’a tout de même emmené avec lui sur un coup de tête et qu’il le veuille ou non, il pense très souvent à elle.



Le séjour se passe et ils profitent comme ils peuvent. Ils sont ensemble sans l’être, ils se comprennent sans se comprendre. Ils sont tellement différents que toute conversation, tout acte semble pouvoir être source de quiproquos.



Je n’en dirais pas plus, pour ne rien dévoiler. Mais je peux vous dire que c’est un roman léger, aérien qui se lit très vite. L’amour n’est pas toujours là où on l’attend et c’est agréable de lire parfois une histoire d’amour pas si conventionnelle que ça.

Pas convaincue par cette lecture dans laquelle j'ai eu du mal à rentrer, beaucoup de personnages, russes, italiens, américains, français, je me suis perdue au milieu de ces mafiosos qui se doublent tous. Le personnage féminin laisse à désirer, elle est vraiment stupide, naïve et a des réactions totalement improbables. Bref je ne garderais pas franchement cette lecture en mémoire très longtemps.

Comment un paysan ardéchois, François André, va réussir à partir de tripots clandestins à ouvrir des casinos et les doubler d’hôtels de grand luxe. C’est son neveu, Lucien Barrière, qui va pérenniser l’affaire et créer le groupe qui porte aujourd’hui son nom. L’écriture de Pierre Rey rend cette lecture des plus faciles et enlevée.

un portrait de femme atypique, vibrant et crue.

Rouvrir un roman de 1976 lu en 1982. Une fiction vraie de vraie. Une galerie de personnages croqués sans douceur survivent dans le milieu des ultra riches au-delà des petits bourgeois juste riches, cette “*petite société choisie, caste qui se donne et que l’on donne pour une élite. Tous des gens du monde, bien que ce ne fut pas nécessairement le même ; un pas suffisait parfois à en être, un faux pas à n’en être plus”.

Cette suite du Grec, best seller calqué sur la vie d’Aristote Onassis, se lit comme un roman de vacances apportant, sur fond d’élections américaines, son lot de turpitudes et de compromissions, qui fait un bon roman.

Pierre Rey (1930 – 2006) après une carrière de journaliste jusqu’au poste de directeur de Marie-Claire ; Sa rencontre avec Lacan le fit changer de route et d’objectifs. Il partagera cette émotion avec Une saison chez Lacan (1989) "J’ai appris depuis que la liberté, pour des raisons évidentes qui tiennent à la structure même de la langue, était au prix de l’ex-clusion. Et que l’on ne peut é-clore que lorsqu’on est éjecté de ce qui est clos". (Une saison chez Lacan, Seuil collection POINTS 1990).

Ses romans ont comme sujet récurrent la Jet set. Son style vif que l’on retrouvera chez les écrivains américains, lui a permis de construire un style, une œuvre et du plaisir pour ses lecteurs.

Et puis la Veuve, Peggy Satrapoulos a du chien ! Quelle femme !

A retrouver dans toutes les bonnes bibliothèques ou chez un vendeur de livre d’occasion.

*In Les invités, Pierre Assouline, Folio 2010


Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..

« La nuit, jadis, il y avait avenue de la Grande-Armée, à Paris, une vieille prostituée unijambiste. On l’appelait la Comtesse. Debout sur le trottoir, pouce de la main droite levé pour arrêter les autos, elle jouait de la gauche avec un immense fume-cigarette. De minuit à l’aube, elle damait le pion à ses rivales de vingt ans. (…) Son âge, sa dégaine, il était évident que par rapport aux autres qui s’offraient, à leur jeunesse, à leur beauté, il lui manquait quelque chose ».

Pierre Rey nous emmène en voyage à la découverte de cet obscur objet qui nous meut, objet singulier qui s’habille parfois de pluriel, lié au manque tel un siamois. J’ai aimé faire et refaire souvent ce voyage en compagnie de cet auteur, « saisonnier » chez Lacan.

Qu'est-ce qui nous porte à être ce que nous sommes ? à aimer ce que nous aimons ? Le désir. Et plus encore, à pleurer, à rater, à créer. Pour sur-vivre.

Pierre Rey fait avec nous le tour de la question, commençant par les scansions (du temps), passant par les substitutions (du manque), les fictions (de l'amour), les pulsions (de la mort), l'équation (de l'impossible), les vibrations (du sexe) et les dimensions (de la destinée), pour finir à la création (de l'éthique), ce subtil équilibre de l'acceptation du réel, de soi et de l'autre.

Parlant de nos névroses et de nos obsessions, de nos manques et de nos manqués, on cherche avec intelligence les mots pour dire l'indicible éternité du désir et l'angoisse d'y accéder jamais.

Un superbe roman qui va vous faire voyager et vous faire connaître un heros et une histoire superbe.Le roman est bien ecrit et cette plongee dans la jet set est tres agréable et facile à lire.Vous serez ravis de découvrir cette histoire tres bien concue avec beaucoup d'humour et de rebondissements.

Hé bien, celui-là, il fallait le dégotter! J'ai aimé le style, et la traversée des époques (d'autant plus drôle que le vocabulaire suit!), mais dans le fond, j'avoue m'être parfois ennuyée. Cela dit, un roman divertissant et instructif. Surtout quand on habite la Côte d'Azur...

Histoire des Grimaldi transposée dans un état imaginaire ! Amusant

1976 oleg, andrei et vitly,

trois étudiants moscovites,

sont tous trois amoureux

de la même femme, liouba.

1977 tous les trois sont

condamnés à quinze ans

de goulag pour menées

subversives.

1991 oleg et andrei toujours unis par une amitié sans faille règnent

sur le milieu,jusqu'au jour

où liouba ressurgit entre

eux.

noël un parrain américain

vient à Moscou, avec lui

il y a un interprété.

un homme aux yeux bleus

qu'on appelle le russe.

un solide triller, au temps

de la guerre froide.

glacé et glaçant,au Coeur

d'une aventure qui malmene le lecteur.

Et pas qu'un peu.....

Abandon !

J'ai lu ce roman il y à plus de 5 ans et je vous assure que je ne l'ai jamais oublié. Je l'ai prêté à une amie qui l'a prêté à son frère qui l'a à son tour passé à un autre et j'ai perdu ainsi la trace de cet excellent livre. Livre très jouissif. À lire à tout prix.

Le hasard permet de tomber parfois sur une perle. Non qu'il s'agisse d'un chef-doeuvre mais d'un ouvrage que l'on a plaisir à reprendre chaque jour jusqu'au dénouement final. Cet homme Alan Pope viré de son entreprise se met à vivre une aventure hors norme où le jeu et les femmes prennent une place prépondérante. A Cannes au Carlton il fait des rencontres avec l'intelligentia du monde des finances et parvient à tromper cet aréopage de requins. Des femmes disposées à dilapider des fortunes au jeu sont également prêtes à se donner a cet inconnu qui parvient à les fasciner. De rebondissements en rebondissements ce livre vous mène par le bout du nez: l'argent restera t'il roi ?

Je l'ai lu il y a quelques années, en fouinant dans la bibliothèque de ma mère.Si mes souvenirs sont bons,je dois dire que ce roman a été très jouissif à lire. Cela m'a rappellé le film " un fauteuil pour deux " avec Eddy Murphy très en forme. Tel est pris qui croyait prendre . excellent livre

Une intrigue qui n'a rien de bien originale (un salarié, licencié, qui reçoit une indemnité d'un montant erroné et qui s'en sert pour se venger des son employeur). Mais c'est raconté de façon plaisante par petites touches successives, rapides et les rebondissements (pas forcément toujours crédibles) permettent de maintenir un certain suspens jusqu'au bout des 440 pages du roman. C'est le type même de roman d'été qui offre une évasion bienvenue, un dépaysement certain et une belle part de rêve et qui se lit sans se poser trop de questions

ioldia

Présentation d'un monde de silence et de découvertes.



A connaître et apprécier sans modération.

Ce livre, muni de ses tables mises à jour, est indispensable pour apprendre ou pratiquer la plongée avec bouteilles de façon régulière et intelligente.

Il est clair, complet et facile d'accès.

Un roman d'espionnage très bien conçu. Il n'y pas d'événements rocambolesques mais tout s'enchaîne naturellement avec limpidité. Les uns et les unes tiennent leur rôle à merveille. Les soupçons se font et se défont jusqu'à la scène finale où tout est réglé. Une écriture fluide qui va très bien avec ce type d'histoire. L'auteur maîtrise très bien son sujet et ça donne un roman qui se lit vite grâce au suspens omniprésent et à l'écriture et l'organisation du roman qui rend la lecture très agréable.
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