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Critiques de Pierre-Yves Villeneuve (139)
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Gamer, tome 1 : Nouveau port

Gamer. Avec un titre pareil, et le sujet qu’il laisse deviner, ce roman jeunesse a tout pour plaire. Particulièrement aux garçons amateurs de jeux vidéo. Seulement, voilà, il met en vedette… une fille. Laurianne. Assez audacieux et c’est heureux car les filles sont de plus en plus nombreuses à se tourner vers l’informatique mais elles continuent à y être sous-représentées. Bref, que les gars ne se laissent pas berner, cette fille-là passe beaucoup de temps devant l’ordinateur et a ainsi pu devenir experte, tant à hacker qu’à jouer les héroïnes dans des jeux en ligne.



Pour tout dire, Gamer, c’est le titre de la série. Ce premier tome s’intitule Nouveau port. Et c’est bien trouvé. Laurianne suit son père et déménage loin de ses repères et, surtout, de son meilleur ami Sam. Toutefois, dans sa nouvelle école, elle se fait rapidement quelques amis, un peu geek comme elle, incluant Elliot, Margot et Charlotte. Et aussi une ennemie redoutable, Sarah-Jade, toujours là pour rendre la vie misérable. Plusieurs jeunes lecteurs se retrouveront dans ces aventures réalistes (si on oublie l’épisode du presque-incendie à l’école).



J’ai mis un peu de temps à cerner l’intrigue. Pour tout dire, elle est assez mince. Les jeux en ligne sont une partie importante dans la vie de Lauriane, ils l’aident à se faire ses nouveaux amis mais, pendant tout ce tome, ils ne servent qu’à ça. Ils ne font pas avancer la narration. Pareillement pour sa rivalité avec Sarah-Jade, qui prend constamment de l’ampleur mais qui ne semble pas déboucher sur quelque chose de concret. J’aurais aimé plus de lien entre ces trames (et quelques autres, de moindre importance, que je n’ai pas relatées ici).



Cela signifie-t-il que Gamer n’est que l’histoire d’une fille déracinée et il advient que, incidemment, elle aime tout ce qui se rapporte aux ordinateurs ? Oui et non. Je crois qu’il y a beaucoup plus mais que les lecteurs ne le découvriront que plus tard dans la série. Pour l’instant, l’auteur Pierre-Yves Villeneuve a écrit six ou sept tomes à cette série. En finissant, bonne chance aux moins jeunes qui tenteront de décoder ce roman, il est truffé de termes propres à l’informatique ou bien à la jeunesse. Et de généreuses doses de culture générale.
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Gamer, tome 4 : Cheval de Troie

Quatrième tome de la série Gamer, Le cheval de Troie m’a finalement rallié, transformé en un adepte. Avec un titre pareil, je me demandais si quelqu’un allait infiltrer la bande de Laurianne (peut-être sa rivale Sarah-Jade ?) ou si au contraire c’est l’adolescente dégourdie qui fera des siennes. Peut-être pour découvrir enfin qui a créé un compte Facebook pour répandre des rumeurs sur son amie Margot… Ou rien de tout cela.



Dans tous les cas, je sens que m’intéresse de plus en plus au quotidien de cette bande d’adolescents. Et surtout d’adolescentes. Ils me paraissent toujours plus réalistes, je peux vraiment imaginer des jeunes qui leur ressemblent. Ou vice-versa. Chacun a ses particularités, ses qualités, ses défauts, ses tics… Par exemple, Laurianne qui utilise beaucoup l’ironie, ou le sarcasme, qui est capable d’autodérision mais aussi de critique. « Et c’est sans compter tous ces jeux de fantasy où plus les armures féminies sont puissantes, moins elles couvrent de peau ! » (p. 73)



Laurianne découvre (et, à travers elle, le lecteur) que Margot a des talents en dessins et que Zach a tendance à écarter les jambes quand il s’assoit, la réaction allergique d’Elliot, etc. Ces petits détails, pas nécessairement essentiels à l’intrigue, rendent les personnages plus vrais.



Ceci dit, je suis toujours un peu agacé par le fait que chaque tome de la série ne soit pas articulé autour d’une intrigue qui lui est propre mais plutôt sur une méga-intrigue qui traverse tous les bouquins. Peut-être que les amateurs de jeux vidéo, habitués aux expansions sans fin, y trouvent leur compte. En tous cas, ça permet d’ajouter de la cohérence à plusieurs éléments, par exemple, j’étais satisfait de revoir Laurianne et Sarah-Jade faire de la course. Ça rend plus crédible qu’elles en ait fait dans le premier (ou le deuxième ?) tome, que ça n’ait pas été qu’un élément isolé. Surtout qu’elles y excellaient alors ça aurait fait étrange si ce n’était pas une activité régulière.



En terminant, je me suis habitué à tout le vocabulaire techno (geek oblige !), dans tous les cas j’accroche moins dessus. Ça m’a permis de mieux constater la qualité de l’écriture de Pierre-Yves Villeneuve. J’ai parfois tendance à en être critique dans les romans destinés à un public plus jeune, certains auteurs essaient de trop rapprocher leur écriture au langage des adolescents, se forcent pour essayer d’avoir l’air cool, et ça échoue lamentablement. Ce n’est pas le cas de Gamer, où rien n’a été sacrifié. Les dialogues sont punchés mais la narration bien équilibrée.
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Gamer, tome 2 : Dans l'arène

Dans l’arène, ce deuxième tome de la série jeunesse Gamer, est tout à fait à l’image du premier. Lauriane est une adolescent québécoise atypique, un peu geek, son univers tourne autour des ordinateurs et des jeux en lignes. À cela s’ajoute les aléas de la vie en général, les amitiés, les rivalités, l’école, etc. Il ne semble ne pas y avoir une intrigue à proprement parler, à part cette histoire d’intidimation qu’elle tente de résoudre.



Dans ce tome, la personnalité que quelques uns de ses amis est mieux cernée et leur histoire personnelle se dessine davantage. Par exemple, une amourette s’installe entre Margot et Simon. Grâce à cela, et à quelques autres éléments, leurs aventures ressemblent à celles de vrais adolescents. D’un autre côté, la rivalité entre Lauriane et Sarah-Jade se poursuit. Quoique, vers la fin, on se demande si les deux jeunes filles finiront par mieux s’entendre.



Pour le reste, le style de l’auteur Pierre-Yves Villeneuve surtout, Dans l’arène ressemble beaucoup au premier tome. Comme je ne veux pas répéter ma dernière critique, je continuerai en mettant l’accent sur deux éléments.



D’abord, sur une note positive, il utilise efficacement une grande quantité de termes liés aux nouvelles technologies et à l’informatique sans que ça nuise à ma lecture. Dans la vie de tous les jours, c’est un truc qui me dépasse un peu. J’ai appris à me servir de plusieurs outils mais je ne dois pas essayer de trop explorer sinon je suis perdu. Étrangement, en lisant Dans l’arène, je ne ressentais aucun malaise face à mes lacunes dans ce domaine. Tout (ou presque !) semblait si simple, jouer au hacker et manœuvrer dans l’univers virtuel informatique. Les termes techniques paraissaient limpides et les protagonistes, faciles à suivre. Par la suite, je ne peux pas plus expliquer mais ça c’est une autre histoire.



Ensuite, sur une note moins positive, les scènes de jeu en ligne m’ont agacé. Je comprends que, puisque Lauriane en est une adepte, qu’elle passe une grande partie de ses journées devant l’ordinateur, mais tous ces chapitres à suivre son avatar Starrrgirl combattre et pulvériser des robots géants… peu pour moi. Bien sur, l’auteur ne pouvait passer à côté, ils expliquent ses compétences et mettent en valeurs sa débrouillardise et son leadership. Mais il y en avait tant ! Selon moi, le roman de 325 pages aurait gagné à en contenir un peu moins.



Dans tous les cas, j’ai tout de même suivi avec attention les aventures de Lauriane et je continuerai à lire cette série.
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Gamer, tome 3 : Fragmentation

Fragment est le troisième tome de la série de romans jeunesse Gamer. On y suit Laurianne et ses amis mènent leur vie d’adolescents normaux (l’école, l’amitié et les rivalités, les relations amoureuses et familiales, etc.) et qui, dans leurs temps libres deviennent des superhéros virutels. J’alternais la lecture de Fragmentation avec d’autres romans et ce ne fut pas à son avantage. J’éprouvais beaucoup de difficulté à me rappeler ce qui s’y passait (ce qui m’arrive rarement), même certains personnages secondaires. Comme dans les tomes précédents, il n’y a pas vraiment une intrigue qui lie le début à la fin. C’est très difficile à résumer, c’est davantage une période dans la vie de Laurianne, avec des hauts et des bas, et cet univers de la Ligue des mercenaires auxquels elle accro.



Ceci dit, le roman compte quelques points positifs. D’abord, je suis content que la grande rivale Sarah-Jade ait été mise de côté un peu. Il devenait difficile à croire qu’une fille de l’école secondaire puisse à ce point (et surtout sans raison) en vouloir à une fille plutôt innicente. Des malentendus existent et ils ne mènent pas tous à des conflits importants. Je me doute bien qu’elle reviendra… L’épisode où Laurianne, avec Elliot, Margot et Charlotte sont invité dans les bureaux de KPS, la compagnie qui a créé le jeu en ligne auquel ils jouent tous les jours. Et il est question d’un éventuel congrès à Séoul. Ça faisait différent. Aussi, l’auteur commence à aborder des sujets plus matures, entre autres le sexisme. La jeune fille se fait aggriper une partie intime dans le métro puis, plus tard, dans son jeu en ligne, un joueur inconnu lui adresse des propos sexistes et inappropriés.



Toutefois, quelques points négatifs me dérangent. D’abord, j’ai de la difficulté à croire qu’une fille qui passe autant de temps à jouer à des jeux vidéo puisse terminer en première position dans une course. Laurianne peut bien se débrouiller et courir mais de là à arriver en tête de peloton… il me semble que ça demande tout de même un certain entrainement et, si Laurianne le fait, le lecteur ne le voit jamais. Pourquoi accorder autant d’importance à un pareil épisode ? Ensuite et surtout, je comprends que Gamer soit une série centrée sur des jeunes qui jouent à jeux vidéo et qu’il soit important de montrer ces jeunes dans leur environnement, en train de faire ce qu’ils aiment. Toutefois les scènes qui se déroulent dans la Ligue des mercenaires sont tellement nombreuses ! Et elles apportent peu à l’intrigue. Du moins, à ce stade dans la série, c’est ce qu’il me semble. On sait qu'il commence à se passer des choses peu ordinaires dans cet univers virtuel mais c'est encore trop nébuleux.



Pour terminer, j’ai laissé la note de 3/5 parce que ce n’est pas écrit et que les thèmes abordés peuvent plaire à un jeune public.
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Gamer, tome 5 : Contre-attaque

Contre-attaque, le cinquième tome de la série Gamer est un peu comme une parenthèse dans cette aventure d’amateurs de jeux vidéo et d’informatique. Laurianne et sa Guilde des noobs (composée aussi de Charlotte, Margot et Elliot) se rendent à Séoul, en Corée du Sud, pour participer à une compétition de jeux vidéo. N’est-ce pas le rêve plein de jeunes amateurs ? Les plus grands joueurs au monde s’affrontent dans des parties de La Ligue des mercenaires. Mais ce n’est pas parce que Laurianne et ses amis sont à l’autre bout du monde que leur vie montréalaise est oubliée. L’adolescente continuent se préoccuper de son amitié avec Sam, de sa rivalité avec Sarah-Jade et de sa relation amour/haine avec Zach.



Aussi, certains hackers cherchent à s’infiltrer dans la compétition et à la saboter. La Guilde des noobs est mise à contribution. Ainsi, Laurianne, encore jeune, met un pied dans le monde des adultes. Alors que j’écris ces lignes, une question me vient en tête : quel âge a-t-elle ? Quinze ans ? Peut-être que cette information a été donnée au tout début de la série mais, si c’est le cas, je l’ai oublié. Après cinq tomes et autant de mois passés, son anniversaire n’est pas survenu ni celui d’aucun de ses amis.



Contre-attaque, à l’instar des autres bouquins de Gamer, pointe un doigt subtil sur un phénomène dont on discute peu : une sorte de sexisme, le sort réservé aux filles dans l’univers des jeux vidéo. Malgré leur nombre toujours croissant, elles sont souvent prises peu au sérieux, sinon on utilise des tactiques peu honorables pour essayer de les faire abandonner. Par exemple, Youri Bogdanov raconte comment Lulya s’est fait bannir du jeu Battlefield « parce qu’elle avait eu une longue séquence où elle avait tout simplement été imbatable. » (p. 142) On avait jugé qu’avec des statistiques pareilles il y avait triche. Moi, je me demande surtout si on avait réagi de même ça avait été un gars. Ce grand Russe le dénote mais il n’a rien fait pour la défendre. Il est le premier à s’acharner sur Laurianne et la Guilde des noobs. Je me demande s’il agirait de la même façon si le groupe était mené par des gars…



Pour finir, j’aime bien toutes ces références à la culture geek dont le livre est truffé. Et beaucoup sont vraiment recherchées. Je veux dire, certains auteurs se contenteraient d’utiliser des références évidentes comme l’Étoile de la mort dans Star Wars. Eh bien, Pierre-Yves Villeneuve est allé chercher Rura Penthe, l’astéroïde pénitencier des Klingons, la théorie de la psychohistoire du cycle de Fondation et L’art de la guerre de Sun Tzu, pour ne nommer que ceux-là.



Que l’aventure continue !
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Gamer, tome 1 : Nouveau port

J'ai reçu ce livre grâce à la masse critique Babélio . Je remercie donc chaleureusement Babélio ainsi que les éditions Kennes pour cet envoi.

Malheureusement, « Gamer » est loin du coup de coeur pour moi.

Je m'attendais à une vraie intrigue tournant autour du monde des jeux vidéos avec du suspense, des rebondissements, de l'action…etc

Mais je n'ai rien eu de tout ça.





J'ai trouvé l'intrigue platonique et sans relief. Elle se résume à la quatrième de couverture et rien de plus.

Dans ce tome 1 nous suivons Laurianne, adolescente geek vivant à la campagne qui est contrainte par son père de déménager en ville et donc d'intégrer une nouvelle école. Elle joue régulièrement en ligne à un jeu vidéo, la plupart du temps avec son meilleur ami Sam (ami de son ancien école). Même si elle pensait ne pas réussir à créer des liens dans sa nouvelle école, Laurianne se fait de nouveaux amis geeks, mais aussi des ennemis. Notamment, Sarah-Jade, la peste populaire qui lui fait des crasses.

Et… à mon grand regret il ne se passe rien de plus.

On suit Laurianne dans son quotidien qui n'a vraiment rien d'extraordinaire. Les seuls « événements » du livre sont les crasses de Sarah-Jade, qui sont du déjà vu (quand elles ne sont pas prévisibles…), et les parties de jeu vidéo dont je n'ai pas compris l'intérêt. le livre s'appelant « Gamer » et la couverture étant pixelée sur fond noir, je lui trouvais un côté mystérieux et je m'attendais à du suspense et à une intrigue bien ficelée autour des jeux vidéo. Mais que nenni, il ne se passe rien. Les descriptions des parties de jeu sont très ennuyantes. Étant donné qu'elles n'ont aucun intérêt pour l'histoire (hormis la description poussée du quotidien de Laurianne) et que ce n'est pas réel, j'ai vécu ces passages de façon interminable. Sachant qu'ils s'étalent sur plusieurs chapitres à chaque fois.

Un contenu décevant donc, où à mon avis un seul tome aurait amplement suffit . Je me demande ce que va bien pouvoir raconter l'auteur dans ses deux prochains tomes, car pour l'instant, je n'ai pas vu matière à développer et je n'ai toujours pas compris le but de cette histoire ; où veut en venir l'auteur ?





Au niveau de la forme, j'ai rencontré quelques difficultés. C'est un roman Québécois, certes. Je le savais, certes. Mais je pensais que la « version Française » serait en Français et non en Québécois. Pour le coup, on est en immersion totale au Québec, ça, on ne peut pas le reprocher à ce roman.

Les mots et expressions typiques sont marqués dans le livre et expliqués à la fin dans un lexique. Et heureusement, car je ne connaissais pas bon nombre d'entre eux. Ainsi j'ai appris, entre autres, que « guts » voulait dire courage, « chick »/fille, « s'ouvrir la trappe »/ révéler un secret, « laitte »/laid …etc d'autres mots/expressions étaient plus évidents : « face »/visage, « job »/emploi, « gang »/bande groupe, « cute »/mignon… etc.

Par contre, il y a tellement d'expressions qu'il est parasitant d'aller constamment se reporter au lexique. Même si je préfère bien évidemment comprendre ce que je lis. Ce qui n'a malheureusement pas été toujours le cas, car il y a beaucoup d'autres termes typiquement Québécois ou geek que je n'ai pas toujours compris : douchebags, bébelles, easter eggs, blitz, full viral…etc. Heureusement, il y en a aussi qui sont complètement dépaysant et perturbant, car ça chamboule nos habitudes de langage, mais qui sont compréhensibles (parfois grâce au contexte parfois pas) : nice, carte de débit, hot, dans ma case (case = casier à l'école), faire les boîtes (boîtes = cartons)…etc

Toutes ces expressions particulières n'ont en rien impacté la compréhension globale du texte mais ont parasité clairement ma lecture. Sans parler de la syntaxe, très Québécoise elle aussi :

« Il est disparu » au lieu de il a disparu, « s'assoyant » au lieu de s'asseyant, « inquiète-toi pas », « que je baragouine », « que je propose », « que je lui réponds », « que je murmure », « qu'il me dit » …etc.

Et un langage très familier : L'auteur écrit comme les jeunes parlent mais pas que dans les dialogues.

Au niveau des références « geek » même s'il y a certains termes dont je n'ai pas saisi l'exact sens, j'ai tout de même saisi et su apprécier toutes les allusions faites au monde du cinéma. Et elles sont nombreuses, on nous parle de game of thrones, x-men, wonder woman, arrow, le seigneur des anneaux, les gardiens de la galaxie, star wars, batman…etc. Un monde de l'audiovisuel que j'affectionne particulièrement.





Au niveau des personnages, j'ai beaucoup aimé Laurianne ainsi que Sam. Ils ont su me toucher. Ils ont une jolie et tendre relation d'amitié. J'ai apprécié les moments de retrouvailles entre eux. Laurianne a un humour et une repartie qui m'ont fait sourire à plusieurs reprises. J'ai beaucoup aimé cette facette de sa personnalité. En revanche, j'ai moins apprécié le fait qu'elle fasse des listes d'hypothèses ( A). , B). , C). ...) de ce qu'il pourrait se passer dans telle ou telle situation. Je dois dire qu'au début cela m'a fait rire mais au bout d'un moment ça m'a lassé. Pour ce qui est des autres personnages j'ai trouvé la nouvelle bande d'amis geeks de Laurianne plutôt sympathiques, mais je n'ai ressenti que de l'indifférence face au groupe « populaire » de sa nouvelle école. Ils sont insipides et stéréotypés.





En conclusion, une histoire décevante car sans but apparent, un Québécois parasitant, mais des personnages principaux attachants. En un mot : dommage. Car je ne poursuivrai pas l'aventure mais j'aurai tout de même bien aimé savoir ce que vont devenir Laurianne et Sam.

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Gamer, tome 6.1 : Fail 1/2

#Fail, ce sixième tome (sixième et demi ?) est davantage un avant-goût, un prélude à la grande finale. Laurianne et ses amis reviennent de Séoul, en Corée du Sud, où ils ont participé à un Championnat de jeu vidéo. Il ne se passe pas beaucoup d’événements notables, la vie reprend son cours. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi. Rendu à ce point dans la série, le lecteur est maintenant attaché aux personnages, il s’intéresse à eux et aux petits détails de leur quotidien. Il prend plaisir à les voir évoluer simplement. Il se demande surtout si la presque-relation entre l’adolescente et Zach finira par déboucher sur quelque chose de sérieux et si sa rivalité latente avec Sarah-Jade va éclater une bonne fois pour toute, question qu’on puisse passer à un autre numéro.



Le seul autre événement digne de mention est le recrutement de Laurianne par Dolann. Depuis un certain temps, un groupe de hackers sévit sur l’internet et l’adolescente est recrutée par d’autres hackers pour tenter de mettre fin à la menace. Cela fait deux ou trois tomes, je ne me rappelle plus, que cet élément de la série est abordé, subtilement d’abord, mais nous y voici enfin rendu. Laurianne n’est plus une gamine qui passe son temps sur des jeux vidéos que pour le plaisir, c’est une experte dans son champ, elle a maintenant un pied dans le monde des adultes et s’apprête à commettre des gestes lourds de conséquences. À qui peut-elle confiance ? À qui doit-elle faire confiance ? Mon instinct me dit qu’elle commettra une bêtise mais, en même temps, mon cerveau me rappelle que c'est une série pour adolescents alors il m'est difficile d'imaginer qu'il lui arrivera un si grand malheur. Il faudra attendre le prochain tome pour le découvrir…
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Gamer, tome 4 : Cheval de Troie

Quel plaisir de retrouver la valeureuse Lauriane !



Dans la Ligue, la guerre avec les centaures s'accentue et la jeune fille doit ruser et se faire de nouveaux alliés afin de tenter de comprendre ce que trament les extraterrestres. Surtout que sa tête est mise à prix sur le réseau...



Dans la vraie vie, elle doit gérer la frustration de l'absence de nouvelles de Sam et l'organisation du départ pour le grand tournoi...



Le seul roman que je connaisse qui ouvre vraiment une partie importante du récit aux jeux vidéos en ligne avec en plus une héroïne.



De plus, l'auteur n'hésite pas à nous sensibiliser au sexisme qui habite le milieu et aux émois de l'adolescente.



Un livre qui va plaire à tous les adolescents !
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Gamer, tome 1 : Nouveau port

Une fille doit déménager et perdre ses amis, sa famille et occupe son temps entre l'école et les jeux vidéos.

J'ai beaucoup aimé ce livre car il n'y a presque jamais d'arrêt et l'action est dynamique.

Je recommande ce livre pour son action bien vivante.



Nils

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Gamer, tome 1 : Nouveau port

J'étais très enthousiaste à l'idée de lire le tome 1 de Gamer. Je suis intéressée par tout ce qui touche de près ou de loin la culture geek.



Laurianne est une jeune adolescente douée en informatique et qui passe beaucoup de temps à jouer à un jeu en ligne. Elle est contrainte à déménager avec son père et elle vit cela comme un déracinement de tout ce qu'elle a connu, son lycée et surtout son meilleur ami. Laurie essayera de s'adapter à sa nouvelle ville.



J'avoue que j'avais beaucoup d'attentes concernant ce roman. Je m'attendais à ce que le concept de joueur soit exploité en priorité mais hélas il est relégué au second plan et ce sont plutôt les tribulations d'une adolescente que l'on lit en priorité. Il y a certes des moments où elle joue et que le lecteur est plongé dans son univers de gaming mais ça ne va pas plus loin que le simple jeu. Ce qui m'a gênée dans ma lecture est le fait que l'histoire ne se focalise que sur le quotidien de Laurie où il ne se passe pas de choses bien intéressantes.



J'avais l'impression qu'il manquait à Gamer une intrigue dynamique avec des rebondissements qui auraient rendus l'histoire plus vivante. Car au final, le lecteur ne suit qu'une adolescente qui essaye de s'adapter à son nouvel environnement. A ce niveau le titre est un peu trompeur car Gamer est un roman jeunesse sur la vie d'une adolescente alors que j'aurais aimé découvrir, plus en profondeur, Laurie la gameuse et que sa vie virtuelle soit plus exploitée. Je pense que je suis déçue car je m'attendais à lire un roman comme Addict de Jeanne Ryan qui a été adapté sur grand écran sous le nom de Nerve (chronique).



J'ai tout de même apprécié l'univers du roman et les multiples références à la culture Geek. Entre Docteur Who, en passant par Game of thrones ou l'univers des comics, cela m'a fait plaisir de lire toutes ces allusions explicites ou implicites à l'univers Geek, tellement riche. J'ai également apprécié le fait que Laurie soit une gameuse, fille, car oui, il existe des Geek au féminin. Les femmes ne sont pas très bien représentées dans ce monde qui a une image très masculine et Laurie est un personnage très intéressant, féministe et intelligent.



Gamer n'exploite pas assez l'univers des jeux vidéo, on y suit qu'une adolescente qui tente de s'adapter à son nouvel environnement et il n'y a pas vraiment de rebondissements intéressants. Gamer a tout de même le mérite de mettre en scène une joueuse alors que le monde du gaming a une image très masculine. On apprécie également les références à la culture Geek du roman.
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Mystères à l'école

15 nouvelles littéraires d'intérêt inégal ayant toutes pour thème l'école (primaire ou secondaire). Il y a deux nouvelles que j'ai davantage appréciées: "Le Placard" de Laurent Chabin et "Ça suffit" de Martine Latulippe. Les autres étaient correctes sans plus. Je crois que j'ai préféré le tome suivant "Nouveaux mystères à l'école".
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Gamer, tome 1 : Nouveau port

Au Canada, 2015 ou dans ces eaux-là... Une nouvelle vie commence pour Laurianne et son père : ils viennent de quitter la campagne pour s'installer dans une ville plus grande. Laurie aurait bien des raisons de s'en réjouir : voir du monde, frayer avec les citadins, avoir à portée de main tous les services nécessaires à l'épanouissement de la lycéenne qu'elle est... C'est un univers étrange et excitant qui s'ouvre à elle. Mais l'idée de ce déménagement ne soulève en elle qu'une vague mélancolie ; son microcosme lui convenait plutôt bien, puisqu'il réunissait ses copains d'enfance, son meilleur ami Sam qu'elle abandonne à regret, son skatepark, son PC gamer et du champ libre pour la course à pied.



Lorsqu'elle voulait changer d'horizon, la jeune geek n'avait qu'à se connecter à un serveur de La ligue des mercenaires, l'un de ses jeux en réseau préférés, pour faire vivre la redoutable Stargrrl derrière l'écran.

Grâce à la magie d'Internet, elle pourra encore le faire, à la condition que les talents de bricoleur du dimanche de son cher père ne mettent pas en péril son installation informatique ! En effet, un malheureux accident d'étagère va précipiter ses démarches de socialisation en l'obligeant à partir en quête d'un clavier neuf. Elle met alors les pieds un cybercafé qui n'est autre que le QG des gamers du coin, avec qui elle a déjà sympathisé au lycée : comme quoi, le monde est petit. La voilà tout de suite intégrée dans ce petit groupe de jeunes qui ne se prennent pas la tête et avec qui elle semble avoir quelques passions communes. Pour autant, personne ne peut remplacer Sam, ce gars sûr avec qui elle continue de Skyper régulièrement.

Au lycée, Laurie n'a qu'un objectif : ne pas faire de vagues. Mais bien qu'elle soit discrète, elle ne manque pas de caractère et ne supporte pas de se laisser marcher sur les pieds. Elle se heurte assez vite à Sarah-Jade, une fille populaire relativement désagréable avec qui ne lui mange pas dans la main.
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Gamer, tome 1 : Nouveau port

Lecture surprise de Noël proposée par les élèves de mon collège. Je me suis donc lancé dans la lecture de "Gamer" ne voyant pas tout de suite que ce n'était que l'épisode 1 d'une longue série!



On se retrouve au Quebec, avec le dialecte qu'on lui connait et cette jeunesse d'aujourd'hui, profitant des jeux vidéos pour s'évader d'un monde où le harcèlement, l'amour, l'amitié, les changements indésirables s'imposent d'eux même.



C'est donc un roman qui explore l'adolescence du 21ème siècle. Laurie est une héroïne attachante, une jeune fille de caractère qui brille par sa personnalité! C'est avec grand plaisir que j'ai pu suivre ses premières aventures.



D'un coté, dans la vie réelle, on retrace les habitudes adolescentes. Mais de l'autre, dans le jeu, on prend plaisir à découvrir cet open world mystérieux qui n'est toutefois pas majoritaire dans le livre.



C'est d'ailleurs ce que je regrette. On termine avec aucune réponse et beaucoup de mystère. Un peu comme une série dont on termine un épisode, c'est plus qu'un simple tome de roman. Ce n'est que le premier chapitre d'une histoire qui en compte une dizaine.



Pas sur de pouvoir mettre la main sur les autres tomes mais qui sait?
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Gamer, tome 1 : Nouveau port

J'ai apprécié l'humour et l'univers vidéoludique qui me parlent beaucoup. le lexique de la fin du livre m'a permis d'enrichir mon vocabulaire grâce aux mots québecois qui y étaient notés. Malheureusement j'ai trouvé que l'histoire était décevante et j'ai trouvé dommage que l'héroïne rencontre tous ces problèmes à la fin du livre de l'histoire. Pour savoir comment elle va les résoudre, nous devons acheter le tome suivant. Je trouve que ce premier tome ressemble à une première partie de l'histoire et pour lire toute l'histoire on est obligé d'acheter les deux tomes. Il est dommage que l'intrigue de cette histoire ne se résolve pas à la fin.
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Gamer, tome 2 : Dans l'arène

Laurianne a été surprise par le comportement de Sam, son meilleur ami. Elle doit maintenant tenter de se positionner au plus juste face à ce changement qui impacte son humeur.



Heureusement, son attention est accaparée par la page en ligne créée pour nuire à son amie Margot et qu’elle va essayer par tous les moyens de contrer.



C’est aussi le temps des compétitions. Celle de course à pied qui va la voir affronter à nouveau Sarah-Jade, sa pire ennemie et celle organisée par Guillaume sur le réseau de la Ligue.



Et si tout devait se résoudre à ce moment là ?



Un roman qui moud ensemble sentiment et jeux en ligne. Ce second volume amplifie cette dimension avec toute la seconde partie du livre consacrée au tournoi.



Un livre dans lequel on parle québéquois ce qui ajoute un charme supplémentaire à cette histoire originale.



A lire !
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Ma première fois

Incontournable Septembre 2022



Version courte:



Alors qu'il est manifeste que nos ados se rivent sur les romans porno ou érotique pour s'émoustiller, je me faisais la réflexion que si c'est sans doute normal ( C'est intriguant se découvrir une sexualité, pour la plupart d'entre eux), c'est aussi inquiétant que ce soit les romans ayant les relations sexuelles et relationnelles les plus dangereuses, toxiques et révoltantes qui gagnent en popularité chez nos ados, même les plus jeunes. Heureusement, au Québec, je constate que des auteurs jeunesse se sont donner le mandat de parler ouvertement de sexualité, spécifiquement sur les "premières fois", dans ce recueil de nouvelles aussi drôle que pertinent. Vous y trouverez toute sorte de premières fois, du baiser à la masturbation, de la relation complète à la relation complète sans pénétration, de l'échec cuisant à la découverte jouissive, en passant par les préjugés de genre, les détails jamais évoqués, la contraception et l'anxiété entourant la découverte de la sexualité. Vous êtes prévenus: Y a TOUS les détails. Traité avec sensibilité, humour et justesse, ces nouvelles nous donne une heure bien plus juste et réaliste que tous ces romans adultes bourrés de fantasmes nocifs et de gros stéréotypes hétéronormés. Un livre conçu pour nos ados, par des hommes et des femmes qui nous révèlent toute sorte d'anecdotes sur ce qui a longtemps été un énorme tabou au Québec, j'ai nommé, la sexualité.





Version exhaustive:





Voici les histoires que vous trouverez dans le roman, avec leurs thèmes, leur traitement et leurs personnages. Attention, il y a des divulgâches.





"Hugo Nguyen" ( Édith Chouinard): C'est le récit d'une jeune fille, qui a décidé que "ça se passe ce soir!". Elle s'est activement préparée: choix de culotte, épilation funky, crème pour la peau, elle s'est scrutée sous tous les angles avant d'aller au party rejoindre sa fréquentation du moment, Hugo Nguyen. Nadine a beau se convaincre qu'elle est prête, quand elle gagne la chambre des parents de sa meilleure amie avec son copain, rien ne va comme prévu. Tout est machinal dans leurs gestes, mais surtout, quand Hugo en arrive à la pénétrer, Nadine a de grosses douleurs. L'extase et la complicité qu'elle avait espéré n'est pas au rendez-vous. Quand elle souhaite partir du party, elle est bloquée par sa meilleure amie ( et aussi par l'auto qui bloque le passage de la sienne). Honnêtement, j'adore ce personnage ( Anaïs), qui a été la première à rappeler à Nadine qu'elle n,avais pas à se presser côté sexe, et a été la première à venir la réconforter. Ça c'est de l'amitié! Mais la surprise de cette histoire réside dans la personne d'Hugo, le gars, qui ne sera pas sauvé, comme l'avais pensé Nadine. Non, il l'aura rattrapée dans son auto et lui aura tenu une réelle discussion au sujet "d'eux" et pour citer ses mots: "J"aimerais mieux apprendre à te connaître avant...d'aller plus loin". Avant d'agiter les clés du véhicule stationné juste derrière celui de Nadine et qui bloque le chemin...





"Rouler un 1"(Jérémie Larouche): Humoriste amateur de chips de ketchups de 38 ans, Jérémie nous ramène à l'époque de sa jeune adolescence et nous raconte, entre deux constats, que sa "première fois", pour lui, fut son premier baiser. Ombre au tableau: il ne l'avait pas demandé. L'auteur nous ramène dans les années 90, où la masculinité toxique n'était pas contestée et où un "gars devait se déniaiser", autrement dit, prendre les devants, en matière de filles. Une perceptive intéressante, parce que si ça fait qu'une trentaine d'années, le décalage en matière de rapport de genre est impressionnante. Il est également très intéressant d'avoir la perceptive d'un gars , surtout un gars qui a été marqué par un acte non-consentant. Accessoirement, ce fut une lecture amusante, au rythme de chansons des années 80.





"Toujours prêt" ( Alexandra Larochelle): Une adolescente de 16 ans connait la grande joie de recevoir son père dans sa chambre pour lui offrir une boite de condoms, en plus de lui affirmer que "les gars, c'est toujours prêts" et qu'ils sauteront tous sur l'occasion de s'envoyer en l'air rapidement. Cependant, quand elle déclare à Fred, son copain, qu'elle a envie de lui, c'est Fred lui-même qui fait volte-face. Déconfite, elle se tourne vers sa cousine, qui est dans la vingtaine, histoire d'en discuter. Celle-ci évoque le fait que les gars aussi connaissent des angoisses et du stress face aux premières fois, que ce soit la peur de ne pas avoir d'érection, de faire mal à leur partenaire, de ne pas être à la hauteur, ou tous ça en même temps ( ne manque le fait que certains gars ne sont tout simplement pas très portés sur le sexe). Plus loin, elle finit par avoir un moment avec son copain, mais contrairement aux idées préconçue au sujet de la pénétration comme ultime instrument de jouissance, c'est d'une autre façon que le gars comble sa copine. Vraiment mignon.



"Ceci n'est pas une pipe"( Nicolas Michon): Sans aucuns doute la nouvelle LA plus explicite du lot ( mais aussi la plus hilarante), Jung-Woo et Mikael nous offre un "moment" plutôt intense entre deux gars. Ils venaient de se baigner dans la piscine et s'offrir des Doritos, voilà Jung-Woo devant Mikael, pour sa première pipe ( celle qui ne se fume pas, hein!). Bon, bon, je ne vais pas entrer dans les détails techniques, parce que ouf! C'est pas mal croustillant. Heu...plutôt humide en fait, avec tous ces fluides ( ça, je dois dire que mon écoeurantite/dégoût des fluides corporel n'a pas aidé). Mais ils ont pratiquement tout essayer, du moins, ils ne se sont pas gênés pour essayer des choses et ils communiquaient plutôt bien, en fait. C'était quelque peu triste , néanmoins, cette façon de faire du déni sur leur affection l'un pour l'autre, alors qu'ils donnaient l'impression d'être des gay placardisés et même en couple avec des filles. On peut dire qu'ils ont passé un bon moment, nous ont donné beaucoup de contenu sur "quoi faire avec le corps de l'autre". Cette nouvelle est très orale ( oh, le jeu de mot salace! ) avec beaucoup de français québecois familier, des anglicismes ( pas toujours bin beaux) et nombre de références culturelles ( le stress pousse Jung-Woo a parler de films). Fait notable, je pense que toutes ses barres obliques représentent la respiration du personnage qui raconte ( Jung-Woo). Une nouvelle qui commence exactement comme elle finit: avec Jung-Woo qui s'apprête à faire sa première fellation ( il a pas osé jusqu'à la fin).





"Un saut dans l'inconnu" ( Vanessa Duchel): Nous présente une jeune femme qui aimerait avoir une relation sexuelle avec une femme. Elle nous racontera, avec sensibilité, son émancipation à travers son orientation sexuelle. Il lui aura fallut quatre femmes dans sa vie avant d'avoir sa première relations sexuelle. Avant, elle doutait beaucoup et avait du mal avec son corps. Elle semblait avoir du mal à penser que son corps pouvait être désiré. Il lui aura fallut du temps et beaucoup d'introspection, tout en prenant un peu de chaque relation pour progresser.





"La grande migration des oiseaux dodus" ( Olivier Simard): Victor découvre la masturbation, mais l'exerce de manière assidue, en cachette, avec toutes sorte de fantasmes, un pot de vaseline et des mouchoirs en papier. La masturbation n'ayant pas toujours été normalisée auprès des ados, voir même dénoncée comme un acte pervers, "sale" et strictement masculin également, il y a donc eu des générations pour en douter et penser qu'ils font quelque chose de "dégueulasse" ou de "pas correct". Quoique son ami Mathias n'a pas l'air de faire parti de cette catégorie. Enfin, bref, c'est une tranche-de-vie sur un jeune de 14 ans et ses premières expériences avec lui-même.





"Ma *première*( biffé) fois" ( Laurence Beaudoin-Massé): Une jeune femme cherche désespérément le grand amour, " qui allait me libérer d'une vie morne et décevante, du moins je l'espérais" dit-elle. Elle se considère "grosse" et doute de son charme, malgré son avis contraire quand elle sera plus âgée. Mais là, devenue cégepienne, elle se cherche. Cette soirée là, elle rencontre Adam, avec qui la chimie n'est pas au rendez-vous. Pourtant, elle accepte d'aller dans sa chambre étudiante et sait que ça va finir en coucherie. Ce qu'elle ignore cependant, c'est que même en ayant lu des romans romantiques, même en sachant "quoi faire", même avec de la motivation, sans désir et sans attache, parfois, c'est le flop assuré. Même la pénétration ne lui fait aucuns effet. La jeune femme croyait "au moins régler la question de sa virginité", comme un coche une case sur une liste d'épicerie, mais elle le regrette. Ce ne fut pas plaisant. Heureusement, elle peut aller trouver réconfort chez sa meilleure amie.





"Chouchounette, ma foi et moi" ( Schelby Jean-Baptiste) : Nous présente une jeune fille qui est de confession chrétienne et pour qui, la masturbation féminine semblait, au départ, quelque chose que ne font pas "les bonnes filles". Mais progressivement (c'est bien là le mot clé) elle va prendre conscience que la sexualité commence souvent avec soi. Avec un esprit de découverte qui s'équilibrera avec ses croyances protestantes, la narratrice apprivoise "chouchounette", cette part mystérieuse d'elle qu'elle aimerait bien explorer. Comme quoi religion et sexualité ne sont pas incompatibles. Sauf que c'est difficile de se prendre un moment avec soi dans un appartement si peuplé! L'autre mot clé, les amis, c'est "Processus", qui varie pour chacun d'entre nous.





"La triste histoire de ma virginité" ( Pierre-Yves Villeneuve) : Nous livre l'histoire de Pierre-Yves, qui était du genre timide et qui n'avais manifestement pas l'aisance de certains gars en matière de sexualité. Quand il fait la connaissance de Catherine, il croit avoir son premier gros béguin. Ils finissent par en arriver à sa chambre, que Catherine a aussitôt demandé à voir quand elle a été invitée. Et là, elle lui demande de but en blanc s'il veut "baiser". Pour le jeune homme, c'est la cassure. Il n'est ni à l'aise, ni excité. Pour lui, semble-t-il, "faire l'amour" est plus dans ses souhaits, avec une personne qu'il a en affection, genre sa blonde ( sa petite amie). Mais quand il lui demande si elle veut devenir sa copine, Catherine réplique que c'est un "one night" qu'elle espérait. Il "souffre comme seul un ado amoureux peut souffrir" avant de retenter avec Catherine, lorsqu'il l'invite au bal. Celle-ci a manifestement d'autres plans avec cette histoire de bal, ce qui plonge notre jeune homme dans une nouvelle peine. Jusqu'à ce qu'il fasse la connaissance, quelques semaines plus tard, de Marie-Noëlle, sa "première".





J'ai trouvé le tout étonnamment divertissant tout en étant comique, touchant et auquel on peut se référer. La grande force des auteurs et autrices du Québec, il me semble, réside dans leur traitement sensible et terre-à-terre des sujets importants, sans faire dans l'improbable, grandiose et lourd traitement des auteurs des États-Unis en matière de sujets sociaux. Pas besoin de surenchérir à outrance, autrement on ne se sent ni concernés, ni informés. Alors merci à nos auteurs pour leurs récits transparents, humbles, diversifiés et réalistes. C'est le genre de roman que j'aurais aimé lire, durant mon adolescence.





Pour un lectorat adolescent du second cycle secondaire, 15 ans+ ( où les ados précoces qui s'intéresse activement à la sexualité, ainsi que les adultes, bien sur).
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Gamer, tome 1 : Nouveau port

Roman jeunesse ayant pour thème les jeux vidéos. C'est l'histoire de Laurianne qui déménage à Montréal avec son père. Elle quitte ainsi son meilleur ami Sam mais le voit régulièrement sur la plateforme de leur jeu vidéo préféré. Même si elle se fait rapidement de nouveaux amis à Montréal, Laurianne se fait aussi rapidement une nouvelle ennemie de qui elle subit de l'intimidation.



Malgré le thème qui n'est vraiment pas dans mes cordes habituelles, j'ai trouvé le récit intrigant, amusant, réaliste et certainement digne d'être suggéré aux élèves. Les parties du récit se déroulant à l'intérieur du jeu vidéo sont même les plus réussies du roman selon moi. J'ai bien envie de lire la suite.
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Gamer, tome 1 : Nouveau port

Dans les années 2010, Lauriane, une fille de 13 ans doué en maths et en sport, passionné de jeux vidéo et de skate déménage dans une autre région. Elle va devoir se faire de nouveaux amis et s'habituer a de nouvelles règles. Je trouve ce roman d'aventure très mouvementé et réaliste à la fois, mais j'aurais aimer que des personnages reviennent comme il est dit dans l'histoire. Recommandé pour ce qui aime les aventures et les jeux vidéos.

"Je me retourne et tire à bout portant dans le dos du joueur inconscient au sol. BOUM !

-T'es folle ou quoi

-Complètement, que je lui répond sans émotion"

HÂTET Lucas



Dans son jeu vidéo préféré, la Ligue des mercenaires. Stargrrrl, plus connu sous le nom de Laurianne est une combattante redoutable et est douée en maths et en course à pied.

Un titre comme celui-là, ça vous donne envie de le lire. J'adore ce livre car il mélange jeux vidéos et réalité

Noa
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Gamer, tome 1 : Nouveau port

Oh, excusez-moi, j'étais en pleine partie... (Laurianne)

Sur ce, ce livre et tout simplemement très bien écrit.

Ce livre vient du Québec, donc il y a des mots qu'on ne comprend pas.

Mais ne vous inquiétez pas !!!! Il y a un lexique à la fin du livre.

En résumé, ce livre raconte l'histoire d'une jeune fille qui adore jouer aux jeux vidéos avec ou sans son ami. (oui je sais, j'ai oublié le nom de l'ami...)

Et un jour!!!!!!! Elle déménagea. Mais je ne vous en dit pas plus !!!!!!!

Merci d'avoir lu cette critique.



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Gamer, tome 1 : Nouveau port

Lorianne, nous embarque avec elle dans son carton de déménagement, où pour la première fois de sa vie, elle va quitter Sam, son meilleure ami.

Lorianne sous le nom de " Stargrrrl " (profil de jeux vidéo ) a 14 ans et vivait dans un petit village, elle avait dans sa chambre : un ordinateur, la tour de l'ordi, le clavier et la souris. Elle passait la plupart de son temps en jouant "A la ligne des mercenaires " avec Sam. C’était un peu leur...hobby à tous les deux. Jusqu'au jour où elle a du embarquer pour " LA GRANDE VILLE " !!!!

le déménagement veut dire :

- nouvelle maison

- nouvelle école

- nouveaux amis

....bref tout de nouveau

ce n'ai pas du tout ce que voulait Lorie...



"Gamer" est un roman d'aventure qui vous aspire dans la vie de Lorianne et qui vous fait voyager au cœur des jeux vidéos.



Ce roman ce lit tellement vite qu'on ne remarque pas qu'on est déjà à la dernière page !!!

Je mets largement 5 sur 5 pour cet excellent livre.

Je le recommande pour ceux qui aiment les aventures, qui aiment rire et qui aiment lire !



Excellent livre !!!!!!!
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