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Critiques de Rafael Albuquerque (114)
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Neil Gaiman's A Study in Emerald

Ce tome correspond à une adaptation en bande dessinée d'une nouvelle écrite par Neil Gaiman et publiée pour la première fois en 2003. Il est initialement paru en 2018. L'adaptation a été réalisée par Rafael Albuquerque en ce qui concerne le découpage de l'histoire et sa mise en images. L'adaptation en script a été faite en collaboration avec Rafael Scavone. La mise en couleurs a été réalisée par Dave Stewart. L'histoire a été gardée intacte, et les auteurs ont conservé les phrases de Neil Gaiman. Le tome se termine avec 10 pages d'études graphiques d'Albuquerque.



Dans la ville de Londres a été placardée une affiche qui indique que la troupe The Strand Players va prochainement présenter un spectacle comprenant trois parties mêlant comédie et tragédie, avec Mon frère identique Tom, La plus petite vendeuse de violettes, Les grands anciens arrivent. À Londres dans les années 1880, un fiacre dépose un fiacre dépose un homme qui marche à l'aide d'une canne devant un immeuble. Il montre les marches pour accéder au couloir et ouvre une porte. Un homme l'accueille est lui disant qu'il voit qu'il a fait la guerre en Afghanistan. Le détective lui explique comment il est arrivé à cette déduction, et exposé ainsi cela devient une évidence lumineuse. L'ex-soldat se rend bien compte de la puissance de déduction du détective et se souvient de ce qu'il a enduré lors de cette campagne lorsqu'il s'est retrouvé dans une grotte où une créature d'un autre monde l'a touché à l'épaule droite avec un de ses tentacules. L'ex-soldat indique qu'il lui arrive de se réveiller en hurlant la nuit ; le détective lui indique qu'il lui arrive de ronfler. Ils décident d'emménager ensemble dans un appartement de Baker Street.



Ayant emménagé, l'ex-soldat a appris à respecter le besoin d'intimité du détective, se retirant de lui-même dans sa chambre quand le détective reçoit un client. Un matin alors qu'ils prennent leur petit-déjeuner ensemble, le détective informe son compagnon qu'ils vont recevoir un visiteur dans 3 minutes. Ayant demandé à la cuisinière de préparer des saucisses supplémentaires, le détective explique comment il est arrivé à cette conclusion. Ça ne rate pas : l'inspecteur Lestrade frappe à la porte exactement 3 minutes plus tard. Alors que Lestrade accepte bien volontiers le petit-déjeuner, le détective se livre à une série de déduction dont il a le secret et expose que Lestrade est venu demander leur aide pour une affaire impliquant une tête couronnée, et qu'ils doivent se rendre dans le quartier de Shoreditch pour constater les faits. Ça ne rate pas : il a raison sur toute la ligne. Cette fois-ci, il demande à l'ex-soldat de l'accompagner dans cette enquête, ce qu'il n'avait jamais fait auparavant. L'inspecteur Lestrade les emmène en fiacre jusqu'au lieu du crime.



Pour des raisons commerciales évidentes, l'éditeur Dark Horse s'est lancé de longue date dans la mise en chantier d'adaptation de nouvelles de Neil Gaiman : de The Facts in the Case of the Departure of Miss Finch par Michael Zulli à Forbidden Brides of the Faceless Slaves in the Secret House of the Night of Dread Desire par Shane Oakley. C'est le même éditeur qui a publié l'adaptation en comics du roman American Gods par P. Craig Russell et Scott Hampton. Cet éditeur a donc su établir une relation de confiance avec l'auteur concernant la qualité desdites adaptations. Le lecteur remarque tout de suite le titre étrange de cette histoire extraite du recueil Miroirs et fumées (2006). Même s'il ne situe pas la référence immédiatement, il se rend compte qu'il lit une version personnelle d'une enquête de Sherlock Holmes, une variation sur la nouvelle Une étude en rouge (1887), celle qui contient la première apparition de Sherlock Holmes. Pour des raisons non explicitées, l'auteur préfère ne pas utiliser les noms de Sherlock Holmes et du docteur John Watson, mais il n'y a pas à s'y tromper. De plus, Gaiman s'est amusé à changer la couleur du sang, d'écarlate à émeraude. L'affiche de la première page ne laisse pas de place au doute : cette couleur verte correspond au fluide vital d'une créature venant du Dehors, appartenant à la mythologie des Grands Anciens imaginées par Howard Philips Lovecraft (1890-1937). Il a donc écrit un pastiche, ou plutôt à un hommage au héros de Sir Arthur Conan Doyle (1859-1930, un contemporain de Lovecraft), en le croisant avec une autre mythologie.



Ayant bien compris le principe de ce mélange, le lecteur découvre l'enquête sans en être dupe un seul instant. Il est assez amusant de découvrir à quoi Gaiman à assimilé ces grands anciens. Le lecteur savoure l'utilisation des conventions des récits de Sherlock Holmes : sa capacité à se déguiser, son sens affûté de l'observation, ses capacités extraordinaires de déduction. Il ne manque que son addiction à la cocaïne et sa manie de torturer les cordes d'un violon. Afin de pouvoir raconter l'histoire qu'il souhaite, Gaiman a également aménagé l'histoire personnelle de Watson qui reste un vétéran de la seconde guerre d'Afghanistan (1879-1880) mais qui n'est un médecin, mais un ancien tireur d'élite dont la blessure a annihilé ses compétences en la matière. Se montrant respectueux, il a décidé de ne pas utiliser les noms de Sherlock Holmes et John Watson pour ses personnages. Le lecteur se laisse donc emmener aux côtés du détective et de son assistant pour récolter les indices et trouver qui a assassiné la victime qui est effectivement de sang royal. Il sourit en relevant les références à l'époque victorienne et à la littérature comme les poudres du docteur Jekyll, aux bottes de Jack Talons-à-ressort, à la potion du docteur Victor Moreau pour réveiller la bête en vous, ou encore au procédé d'exsanguination d'un certain V. Tepes.



Rafael Albuquerque a acquis sa renommée en travaillant avec Scott Snyder, en particulier en illustrant sa série American Vampire. Il a depuis collaboré avec d'autres scénaristes en vue comme Mark Millar pour Huck. La couverture est évocatrice à souhait avec ce fluide vert, et ce personnage dont la tête est invisible qui manipule un coupe-chou évoquant la dextérité et le sadisme de Jack l'éventreur. La finition de l'ouvrage est impeccable avec de jolies têtes de chapitres et une mise en couleurs sophistiquées et maîtrisée de Dave Stewart. Les affiches bénéficient d'un lettrage imitant le style de l'époque, réalisé par le vétéran Todd Klein. Le récit s'ouvre avec un dessin en pleine page représentant une rue londonienne dans laquelle circule le fiacre emmenant l'ex-soldat vers le détective. Le lecteur peut voir les façades, à moitié mangée par les ténèbres, une coupole au loin, les lampadaires, les trottoirs et la chaussée. Il remarque que le dessinateur ne s'attarde pas trop sur les détails, que ce soit la texture de la chaussée, la hauteur des trottoirs ou encore l'exactitude des façades. Il se rend même compte que du fait de l'étroitesse de la chaussée, 2 fiacres ne peuvent pas s'y croiser. Or l'image montre clairement que c'est pourtant ce qui vient de se passer. De la même manière dans la page suivante, l'ex-soldat monte quelques marches pour accéder à la porte d'entrée de l'immeuble alors que la case juste au-dessus montre une entrée de plain-pied. Avec ces 2 premières pages, le lecteur a bien compris qu'il ne doit pas s'attendre à une reconstitution historique très détaillée en ce qui concerne les différents environnements. D'ailleurs, Rafael Albuquerque utilise les trucs et astuces classiques des comics mensuels pour s'économiser en ne dessinant pas les arrière-plans quand ce n'est pas strictement nécessaire, par exemple lors des conversations durant plus d'une case.



D'un côté, cette façon d'envisager la représentation d'un récit d'époque sans trop s'investir dans la reconstitution est pratique courant dans les comics. De l'autre côté, c'est un peu frustrant dans un projet de prestige, misant sur le nom du romancier pour attirer le lecteur. Rafael Albuquerque s'investit plus pour donner vie aux personnages, avec des visages aisément reconnaissables, des morphologies distinctes, et des expressions de visage très parlantes. Il fait des efforts de mise en scène pour éviter les enfilades de têtes en train de parler, même si elles représentent quand même une proportion significative des cases. Il sait s'y prendre mettre en scène les manifestations des Grands Anciens, de telle sort à en montrer assez pour faire apparaître leur caractère monstrueux, mais pas trop pour ne pas donner l'impression de grosses bestioles en caoutchouc. Le lecteur constate par lui-même qu'Albuquerque est bien l'auteur de cette adaptation dans la mesure où il l'a pensée de manière visuelle, avec des mises en scène vivantes, plutôt que des scènes de dialogues parfois entrecoupées de déplacements. Cela donne une lecture rythmée et variée, sans impression statique ou trop appliquée à suivre et à respecter le texte à la lettre.



S'il est familier de la nouvelle d'Arthur Conan Doyle, le lecteur sourit en découvrant d'autres éléments très précis comme l'inscription Rache sur le mur, ou la signature d'un personnage avec les initiales S et M qui renvoient à Sebastian Moran, un personnage apparaissant dans une autre aventure de Sherlock Holmes. Il retrouve également la chute du récit, tout aussi bien amenée que dans la nouvelle, ayant conservé tout son impact. Il s'agit donc d'une lecture sympathique que ce soit une découverte ou non, que le lecteur soit familier de la nouvelle de L'étude en rouge, ou non. Cependant, le lecteur ne peut pas s'empêcher de regretter que Rafael Albuquerque ne se soit pas plus investit dans ses dessins pour réaliser une reconstitution historique qui ne soit pas en carton-pâte.
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Huck

Ce tome est le premier (et peut-être le dernier) d'une histoire indépendante de toute autre. Il contient les épisodes 1 à 6, initialement parus en 2015/2016, écrits par Mark Millar, dessinés et encrés par Rafael Albuquerque, et mis en couleurs par Dave McCaig.



Dans une petite bourgade rurale du Maine, vit un individu à la carrure imposante, à la figure angélique, prénommé Huck. Il exerce les fonctions de pompiste à la station-service du coin. Cet individu dispose d'une force colossale, surhumaine même et il est capable de tout retrouver. Les habitants de la petite ville font en sorte que son existence reste la plus discrète possible, secrète même. De son côté, Huck n'a jamais connu sa mère. Le seul souvenir qu'il possède d'elle est le petit mot qui était dans son panier d'osier quand il a été abandonné encore nourrisson sur le porche d'un gentil couple : aimez-le. Huck est d'une bonne nature, la bonté même. Son credo est d'accomplir une bonne action par jour : arracher une souche qui résiste à un tracteur (lundi), collecter les poubelles de toute la ville (mardi), acheter un repas pour chaque habitant (mercredi), etc.



Un jour, Diane Davis (une nouvelle arrivée) est obligé de freiner d'un coup sec, alors que Huck court à toute vitesse sur la route de nuit. Elle subodore alors qu'il n'est pas comme tout le monde Madame Taylor, une voisine, finit par la mettre au parfum en lui faisant jurer le secret pour le bien de Huck et de la communauté. Mas en voyant un reportage sur l'enlèvement de femmes commandités par Boko Haram, il décide d'intervenir au Cameroun. De son côté, Diane Davis ne tient pas sa langue, poussée par l'intérêt pécuniaire. Cela n'empêchera pas Huck d'accomplir sa bonne action quotidienne (en fait si, ça va le mettre un peu en retard), mais ça va surtout le rendre visible aux yeux d'individus très intéressés, à commencer par son frère Tom.



Comme pour chaque nouvelle série écrite par Mark Millar, celle-ci a bénéficié d'une bonne campagne promotionnelle avant coureuse, puis d'un excellent bouche-à-oreille au vu des premières pages mises à disposition sur les sites spécialisés. Enfin, Mark Millar allait donner sa version de Superman, écrit de manière novatrice et respectueuse (refrain déjà entendu à l'occasion de la parution de Superior du même Mark Millar, mais c'est une autre histoire). En plus, il a encore réussi à s'adjoindre les services d'un dessinateur très en vue : Rafael Albuquerque, ayant acquis sa notoriété sur la série American Vampire de Scott Snyder. Effectivement les premières pages parues pour promouvoir le titre, montre ce beau jeune homme à la forte carrure, aux cheveux blonds coupés courts effectuer une course spectaculaire et débarrassée de tout dialogue encombrant, sautant du toit d'une voiture sur un autre, puis courant à fond dans les rues de la ville désertes de nuit, puis à travers champ, puis sur le sommet d'une falaise dénudée, pour effectuer un magnifique plongeon dans l'océan. La séquence est visuellement superbe, avec une lisibilité optimale, et un sens de la vitesse qui fait honneur au personnage.



La suite du premier épisode s'avère tout aussi convaincante et sympathique sur le plan visuel. Le dessinateur fait le nécessaire pour planter les décors d'une petite ville américaine afin de lui donner une consistance et une patine intemporel. Le passage au Cameroun reste très vague sur les arrière-plans, mais Daive McCaig fait un excellent travail d'habillage des cases par les couleurs pour donner l'impression d'une jungle verdoyante. La dernière page du premier épisode se présente sous la forme d'un dessin pleine page, évoquant l'Amérique florissante et accueillante de Norman Rockwell. Les pages du deuxième épisode sont construites sur le même principe. Les scènes d'action sont spectaculaires, et mettent Huck en valeur, avec sa force et sa grâce, sans jouer sur la brutalité ou la violence. Le saut sur le toit d'un train en mouvement est l'occasion d'admirer une construction métallique, et l'intervention dans le désert d'Afghanistan montre une cascade d'une rare vivacité, avec un sens du mouvement exceptionnel



Du début jusqu'à la fin, Rafael Abuquerque assure un spectacle impressionnant, plutôt bon enfant. Il prend soin de planter le décor en début de chaque séquence, et Huck bénéficie d'une incroyable présence visuelle chaque fois qu'il apparaît. Le dessinateur le représente souvent en train de sourire, d'un sourire franc, sans malice et sans arrière-pensée. Les autres personnages sont tout aussi vivants. L'aspect sinistre du professeur Orlov est un peu appuyé pour faire comprendre qu'il est le méchant de l'histoire. Le sourire de Tom est presqu'aussi radieux que celui de son frère. Les dames sont menues et pleine d'allant, sans aucune exagération de leur sexualité. De page de page, le lecteur se dit qu'il voit le monde par les yeux de Huck, avec son émerveillement, sa simplicité et son plaisir de vivre et d'accomplir des bonnes actions. Il remarque aussi qu'Albuquerque a tendance à s'exonérer de dessiner les arrière-plans plus souvent au fur et à mesure des épisodes, ce qui rompt parfois le charme de l'immersion.



L'artiste a donc parfaitement su adapter sa façon de dessiner pour être en harmonie avec l'état d'esprit de ce jeune homme simple, voire un peu simplet au dire de certains personnages. Il représente sans difficulté toutes les choses les plus saugrenues prévues par le scénario : d'une pompe à essence vieux modèle semblant dater des années 1950, à un bleu de travail semblant provenir de la même époque, en passant une girafe, un méchant terroriste enturbanné voulant décapiter son prisonnier, ou un groupe de canards en train de traverser une autoroute. De fait, d'épisode en épisode, Mark Millar donne l'impression de brosser son lectorat américain dans le sens du poil. Le récit permet de visiter quelques endroits des États-Unis : une ville du Maine, une maison un peu à l'écart dans le Vermont, ou encore un diner en Caroline du Nord. En listant les autres lieux visités, le lecteur note qu'il s'agit de pays ennemis des États-Unis ou de zones de conflits : l'Afghanistan, la Sibérie, le Cameroun. Le scénariste semble tout faire pour flatter l'américain moyen en lui montrant son beau pays, et en faisant intervenir un beau jeune blond athlétique pour régler les problèmes dans des zones où les États-Unis se verraient bien en police mondiale, voire même en redresseur de torts.



D'un côté, il faut reconnaître à Mark Millar d'avoir imaginé un personnage irrésistible. Huck est un bon samaritain, sans rien de calculateur, dont les bonnes actions réchauffent le cœur : retrouver des personnes disparues, sauver des gens prisonniers d'une inondation, offrir des fleurs, retrouver un chaton disparu et le ramener à sa mère Anna Kozar. Le récit est lui aussi en phase avec son protagoniste principal : bon enfant. L'auteur évoque une Amérique fantasmée, intemporelle, avec des individus prenant soin les uns des autres. Il proscrit ses provocations trash habituelles, et il reste premier degré du début jusqu'à la fin. D'un autre côté, le lecteur européen tique un peu devant cette apologie décomplexée d'une Amérique saine et vertueuse. Il tique encore plus quand, en toute mauvaise foi, Millar la fait paraître encore plus saine, en l'opposant à l'Afghanistan, à Boko Haram, ou encore aux pratiques d'emprisonnement en Sibérie. Comme souvent, Millar conçoit son récit sur mesure pour plaire à son lectorat cible par la flagornerie. Sans le dire explicitement, il vante les mérites d'un américain bon teint, sain de corps et d'esprit, qui célèbre les vertus de l'American Way of Life, voire qui présente sous son meilleur jour sa position de grand frère des autres nations de la planète. La narration premier degré du récit rend impossible d'y voir la moindre ironie, de soupçonner le moindre début de caricature.



La lecture de ce tome est très rapide, et très agréable, mais le point de vue sous-jacent la rend un peu aigre. L'intrigue est bien menée et rapide, avec une mise en place astucieuse. La deuxième partie oppose les bons aux méchants, d'une manière manichéenne, qui sous-entend que jamais les États-Unis ne se rendraient coupables des mêmes exactions que les russes (ça fait quand même un bout de temps que la Russie est entrée dans le capitalisme…). La méthode employée pour que Huck reprenne le dessus sur ses adversaires fait immédiatement penser aux personnages de Chris Claremont trouvant des ressources d'énergie insoupçonnables en eux, parce que quand on veut on peut, et parce que les héros ont le bon droit de leur côté. La fin permet de retrouver un statu quo douillet.



Cette histoire de superhéros sympathique et simple n'est pas pire qu'une histoire de superhéros Marvel ou DC et elle bénéficie d'une narration visuelle supérieure à la moyenne. Néanmoins un lecteur adulte a du mal à adhérer au produit qui lui est vendu. Pour commencer, Rafael Albuquerque prend quelques raccourcis graphiques pour terminer en temps et en heure (absence de décors de manière trop voyante). Ensuite, Mark Millar est malhonnête du début jusqu'à la fin. Il fait mine de proposer un héros au cœur pur, ayant grandi selon les principes d'une morale judéo-chrétienne, en individu désintéressé et altruiste. Mais dans le même temps, il fabrique de toute pièce un récit cousu main pour un lectorat, en flattant ses instincts patriotiques basiques, sans réflexion, sans recul, dans une démarche mercantile qui avance à visage découvert. La dissonance cognitive qui naît de ces 2 dimensions ne permet pas au lecteur d'être satisfait de sa lecture psychotique.
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Batman, tome 9 : Année zéro

Batman Année zéro est un comics de Scott Snyder (scénario) et Greg Capullo (dessin). Les débuts du héros emblématique de DC comics et sa lutte contre le gang de Red Hood puis contre le Sphinx. Rien de révolutionnaire mais la lecture est plaisante. L'intrigue est parfois confuse.
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Jeremiah Harm

Je n’aime pas trop les mercenaires qui tapent avant de discuter et qui se la joue assez sympa pour sauver le monde. Jeremiah Harm est une bd typiquement bourrine où il faudra laisser son cerveau de côté. Cela peut parfois faire du bien ou parfois, cela peut nous abrutir.



Le manque d’imagination des auteurs est criard dans ma mesure où ils puisent de toutes leurs forces dans l’existant sans se creuser les méninges. Je n’aime pas là encore ce procédé. Cette lecture n’apporte rien. Certes, l’humour et la violence seront au rendez-vous dans la traque des trois plus grands aliens dangereux de la galaxie.



Au niveau du graphisme, le dessin est plutôt laid. N’ayons pas peur des mots pour désigner une situation ressentie. C’est fouillis et brouillon. Le rendu est loin d’être impeccable.



En conclusion, c’est assez dispensable.
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Ei8ht, tome 1

C'est un comics de science-fiction dont la thématique est le voyage dans le temps tout à fait intéressant par son approche. La mélasse est ainsi une nouvelle dimension hostile perdue dans le temps et l'espace où échouent les naufragés des expéditions temporelles.



Il est cependant dommage que le scénario empreinte parfois des raccourcis ainsi que des situations de déjà vu. je pense aux méchants et notamment au second qui dézingue facilement le premier alors qu'il avait 20 ans pour le faire dans le passé.



Passé ces figures de style pour le moins peu originaux et un scénario rudimentaire, cela se tient plutôt bien. Il y a même une logique assez implacable qu'on retrouvera vite. La démonstration est sérieuse et donne envie de continuer l'aventure. Le manque de profondeur devra toutefois être comblé.
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American Vampire, tome 3 : Le Fléau du Pacifi..

Cette saga est décidément de plus en plus intéressante. Nous faisons un nouveau bond dans le temps et cette fois nous retrouvons les "héros" en pleine seconde guerre mondiale. J'aime beaucoup cette façon d'intégrer l'histoire des personnages à l'Histoire.



On en apprend un peu plus sur le passé de Skinner Sweet et on retrouve également Pearl. La différence entre les deux vampires se creuse encore un peu et le point culminant de ce tome reste sans aucun doute le tant attendu face à face entre les deux vampires. Une fin en apothéose !
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American Vampire, tome 2 : Le Diable du désert

Mon intérêt ayant été clairement titillé par le premier tome, j'ai enchainé avec la suite. On retrouve les personnages plusieurs années après les évènements du premier tome et ce choix de narration est une bonne trouvaille. On retrouve forcément nos amis vampires mais ceux-ci se retrouvent confrontés aux descendants de leurs précédents ennemis.



Skinner Sweet est toujours aussi fascinant, violent, avec un humour grinçant, il a clairement embrassé sa condition de vampire avec avidité. En revanche, Pearl, l'autre vampire de l'histoire semble un peu plus réservée, un peu plus attachée à son humanité.



Vous l'aurez compris, il n'est pas uniquement question de morsures et de giclées de sang mais aussi de psychologie. Passionnant !
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American Vampire, Tome 7 : Le Marchand Gris

Un bon tome dans lensemble dans lequel nous retrouvons Pearl Jones tentant de regrouper et de protéger les vampires exclus de la société et Skinner devenu un célèbre bandit. Ils vont se retrouver pour faire face à une entité tres ancienne et surpuissante " le Marchand Gris ". Une patte graphique incontestable, de l'action, des supers vilains et le plaisir de retrouver nos deux heros.

Un 7eme tome efficace qui comblera les amateurs de ce cycle vampirique.
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American Vampire, tome 5 : La liste noire

Nous suivons cette fois ci Pearl Jones qui rejoint les Vassaux pour faire face et surtout se venger d' une horde de vampires qui a blessé grièvement son compagnon de toujours Henry. Elle fera équipe avec Skinner Sweet son créateur que nous retrouvons avec un malsain plaisir.

Un bon scénario, des rebondissements et les dessins d'Albuquerque toujours aussi bon retranscrivant toujours aussi bien les scènes d'action.

Rien de mauvais dans ce 5ème Tome mais au contraire que du tout bon.

Le Tome finit comme ça l'avait été dans le tome 4 c'est à dire sur le commencement d'une nouvelle histoire qui sera le prologue du Tome 6. On en redemande...
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American Vampire, tome 4 : Course contre la..

AMERICAN VAMPIRE est une des rares BDs que je lis. Le fait que Stephen King ait contribué au lancement de cette saga n'est sans doute pas anodin dans le choix de ma lecture, mais je n'ai pas pour autant arrêter de la lire.

Il s'agit certes d'une BD autour des vampires, mais avec une approche nouvelle : un vampire plus puissant et plus dangereux , combiné avec une autre époque, celle du far-west. Ceci fait une combinaison originale, qui plus est, magnifiquement illustrée.



Les trois histoires au sein de AMERICAN VAMPIRE 4 sont différentes du reste de la saga, de par l'aspect plus moderne. (Abstraction des "American Vampire Chronicles"). Mais le rythme et le ton de l'histoire demeure, et les raphismes sont tout simplement toujours aussi époustouflantes et exceptionnelles.



Présentation complète et mon avis sur AMERICAN VAMPIRE 4


Lien : http://club-stephenking.fr/3..
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

American Vampire – tome 1

Scénario : Stephen King/Scott Snyder

Dessins : Rafael Albuquerque

Résumé :

Les vampires de Twilight ou de True Blood sont des enfants de cœur par rapport à ceux de

cette nouvelle série Vertigo. Les créatures de Stephen King (oui, oui vous avez bien lu !) et de

Scott Snyder sont de vrais méchants. Dangereux, puissants, cruels… le maître du fantastique a

créé une nouvelle race de prédateurs auxquels vous ne saurez résister.



Mon avis :



Et si, au contact d'un nouvel environnement, les vampires évoluaient eux aussi, comme les

autres espèces ? Voilà l'idée de départ d'American Vampire.

Fin du XIXème siècle : les classiques vampires aristocrates européens ont, bien sûr, investi

l'Amérique, toujours en quête de nouveaux territoires à dominer, riches d'opportunités

propres à étancher leurs soifs, de sang et de pouvoir. En créant accidentellement un vampire,

en la personne de l'odieux desperado Skinner Sweet, les vampires du Vieux Monde ont créé

involontairement une nouvelle race de suceurs de sang. Au contact de son nouvel

environnement, la race vampirique mute. Skinner Sweet est beaucoup plus fort que ses aînés

mais surtout il ne craint ni croix ni eau vive ni lumière du soleil. Rapidement, les anciens

décident d'éliminer ce fils non désiré particulièrement gênant.

Début XXème siècle, les anciens vampires sont toujours actifs et ont fait main basse sur

Hollywood. Skinner Sweet aussi est là et il est bien décidé à mettre un maximum de bâtons

dans les roues de ses créateurs. Comment ? En créant à son tour un autre vampire qui lui

ressemble, une vampire pour être précis, et en le lâchant entre les pattes des anciens. Le

carnage peut commencer …



Après le fils, Joe Hill, et son génial Locke&Key, c'est au tour du père King de se mettre au

comics. Pour être parfaitement exact, il ne s'agit là que d'une collaboration limitée dans le

temps. La contribution de Stephen King à American Vampire s'arrête aux cinq premiers

numéros de la série réunis dans ce premier volume vf. Et encore, il ne s'agit en fait que de la

partie concernant les origines de Skinner Sweet, le reste étant l'œuvre du Scott Snyder. A

partir du sixième épisode, et donc du second volume vf, Snyder est seul aux commandes.



Moi qui ait adoré le volume de la Tour Sombre consacrée à la jeunesse du Pistolero,

totalement western dans l'esprit, je n'ai pu qu'être conquis par le travail de King sur

American Vampire. Brillamment exécuté, le récit ne se relâche jamais. Violent, surprenant,

riche en rebondissements, doté de personnages bien campés, c'est du Stephen King dans le

texte, au meilleur de sa forme, comme au bon vieux temps. Un personnage aussi génial et

retors que l'infâme Skinner Sweet, on n'en crée pas tous les jours.

C'est tellement bon que je redoute un peu la suite sans lui mais on va faire confiance à Snyder

et à DC qui lui a depuis confié les rennes de Detective Comics, avec de surcroît d'un contrat

d'exclusivité.



Je passe rapidement sur la partie graphique de Raphael Albuquerque qui est loin de m'avoir

convaincu. La colorisation est vraiment chouette mais le trait tire trop sur un aspect cartoon

déformé pas sans rappeler Humberto Ramos (en moins délirant tout de même).



8.5/10 Une thématique classique pour une exécution solide. Le renouveau du récit de

vampires, c'est American Vampire et pas autre chose.

Winter

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American vampire - Intégrale, tome 2 : 1936-1..

Belle idée que de retracer l'histoire de l'homme moderne à travers le prisme du vampirisme. Et si, nous simples mortels, ne nous étions pas tant acharnés à les éliminer, n'auraient-ils pas pu nous aider à mieux évoluer? A devenir meilleurs?

Au fil de la lecture la réponse semble toute trouvée car les vampires ont pour principal défaut d'être (d'avoir été?) des hommes , capables( rarement) du meilleur comme du pis.

Je ne connais des vampires que les grands classiques et n'ai jamais cherché à approfondir mes connaissances. Je dois dire que cette version de notre histoire est particulièrement intéressante. Gore et violente à souhait j'ai pris un vrai plaisir à lire ce tome 2 qui regorge de références populaires, d'une pointe d'humour et de sang et sexe, bref tout ce qu'on peut attendre de la part des vampires.

Bonne lecture.
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

Jusqu’en 2011, à la question « quel est ton vampire préféré ? », ma réponse aurait surement été Dracula ou peut être Lestat de Lioncourt (mais uniquement les trois premiers livres des Chroniques des Vampires). Depuis, les créations de Bram Stoker ou d’Anne Rice ont été supplantées dans mon cœur par un sale gosse sans foi ni loi : Skinner Sweet, vampire américain de son état.

Alors que son histoire s’est achevée récemment avec American Vampire 1976, revenons un peu sur l’une des meilleures séries d’horreur récentes en comics, et qui, contrairement à Clean Room, a été jusqu’au bout de son histoire.

De quoi parle American Vampire ? De Skinner Sweet donc, outlaw du Far West accédant à l’immortalité par accident à la fin du XIXe siècle et de Pearl Jones, jeune actrice qu’il transforme à sa ressemblance dans les années 20. Et à travers leurs aventures, nous découvrirons l’histoire des États-Unis dans sa splendeur, mais également ses horreurs ; ainsi que l’histoire occulte des monstres qui se cachent au sein de l’humanité. Qu’est-ce qu’un vampire américain ? Une sous-espèce de l’homo abominum hématophage et propre au continent américain, dont Skinner Sweet est le principal représentant. Ne craignant pas la lumière du soleil, cette variante du vampire voit sa puissance varier en fonction des phases de la Lune et n’a que l’or comme véritable faiblesse.

Des premières histoires centrées sur Skinner et Pearl, le récit prend vite une ampleur plus globale en y intégrant les VMS (Vassals of the Morning Star), organisation secrète qui a longtemps combattu toutes les formes d’homo abominum pour finir par passer quelques alliances avec certains d’entre eux (dont Pearl et parfois Skinner) pour repousser un mal plus ancien et plus profond.

Avec American Vampire, vous trouverez plusieurs niveaux de lecture. Au premier plan, il s’agit de bandes dessinées mêlant action et horreur avec une grande diversité de créatures et de nombreux hommages aux références de l’imaginaire vampirique (mythe, littérature, cinéma ou série télé, tout y passe). Au deuxième niveau, une histoire occulte des États-Unis se dessine qui réjouira les fans de James Ellroy ou de X-Files, avec des luttes de pouvoirs entre créatures, mais également entre agences fédérales ou entre grandes puissances, avec même une incursion dans l’espace. Le tout en maintenant d’un bout à l’autre des 55 épisodes de la série principale et des 13 numéros spéciaux (rassemblés en neuf albums grands formats en VO et traduits chez Panini puis Urban Comics) une qualité égale tant dans le scénario que dans le dessin. Les deux créateurs, Scott Snyder (scénario) et Rafael Albuquerque (dessin) ont en effet assuré l’essentiel des récits. Des invités comme Stephen King ou Dustin N’Guyen infusait du sang frais dans l’œuvre sans en dénaturer ce qui faisait la saveur.

Et la conclusion, American Vampire 1976, rassemble tous les fils laissés en suspens (certains depuis la genèse du récit) pour proposer un final grandiose là où tout a commencé. Comme dirait Skinner Sweet : « Off we go ! »
Lien : https://www.outrelivres.fr/a..
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

C'est gore, c'est trash, c'est vampirique, c'est made in usa, c'est sur la route, c'est the american dream, c'est le bordel, c'est sanguinolent, c'est l'épopée américaine, du far west au glam hollywoodien en passant par la chasse au sorcières et les mafieux de la prohibition.

C'est donc à lire.
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American Vampire, tome 1 : Sang neuf

Je ne sais pas ce que j'ai avec les vampires mais je suis toujours attirée par ce genre d'histoire, je suis parfois (souvent) déçue mais je persiste encore et toujours. Cette fois pour varier les plaisirs, je tombe sur ce comic et j'ai été complètement convaincue à la lecture du nom de Mr Stephen King. Il a été approché par Scott Snyder afin de prendre part au projet et il a donc participé à l'écriture du scénario des premiers numéros.



Il s'agit ici de revenir aux origines du mythe du vampire, un vampire terrifiant et pas un vampire pour midinette à base de cocktails et d'histoire d'amour impossible. Le pari est réussi ! Des planches avec un petit côté vintage qui colle à l'histoire, un personnage principal fort (et méchant), une intrigue qui se déroule dans les années 20 tout y est. Un premier tome qui donne envie de lire la suite.
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American Vampire, tome 6 :  Une virée en enfer

Le talent de Rafael Albuquerque est toujours au sommet. Son travail est incroyable. Et cela se voit à chaque nouveau volume d'American Vampire.
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Prodigy : La Terre maléfique

S'il est de coutume pour de nombreuses personnes de critiquer Mark Millar pour ses derniers récits, je ne trouve pas toujours cela justifier (j'ai adoré Magic Order).



Par contre pour Prodigy, je ne peux rien dire, c'est mauvais.



Nous suivons les aventures d'Edison Crane, homme le plus intelligent du monde.



Si cet ersatz d'Adrian Veidt, personnage important de Watchmen, a tout pour lui (intelligence, force, agilité...) il n'est tout simplement pas intéréssant.



Le personnage étant supérieur à tout le monde et nous le faisant comprendre, on sait qu'il ne lui arrivera rien et le peu de rebondissements de l'histoire sont donc inutiles.



L'histoire à base de fin du monde et de terre parallèle, n'est pas toujours bien expliquée et n'est pas des plus intéressante non plus.



Si le dessin de Rafael Albuquerque est sympa, il n'aura pas suffit à me faire passer un bon moment.
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Ei8ht, tome 1

J'ai beaucoup apprécié cette bande dessinée : les dessins sont tops, l'histoire est palpitante et complexe avec ses allers/retours passé/présent/futur/mélasse. Bien que le code couleur peut aider dans la compréhension, je trouve que la couleur dans les dessins ça manque. Mais bon on s'habitue au fil de l'histoire. A ne pas manquer pour les amateurs de voyages spatiotemporels.
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American Vampire, tome 8

Ce huitième volet qui reprend les épisodes #6 à #11 de la saga US propose donc la suite du second cycle d’American Vampire.



Si le tome précédent faisait apparaître une nouvelle menace particulièrement inquiétante, obligeant Pearl Jones à sortir des crocs qu’elle avait pourtant si soigneusement rangés en vue d’une retraite pépère dans un bled perdu, celui-ci nous en apprend un peu plus sur le véritable Mal qui se cache derrière le Marchand Gris et oblige même les Vassaux de Vénus, emmenés par Felicia Book, à s’associer à Skinner Sweet et à ses deux nouveaux compères : Pearl Jones et Calvin Poole.



Scott Snyder continue également d’ancrer sa série vampirique dans l’histoire des Etats-Unis. L’action se déroule en effet en 1965, en pleine Guerre Froide opposant les États-Unis à l’URSS. C’est donc une époque particulièrement turbulente pour les américains, notamment marquée par une course effrénée à la conquête de l’espace entre les deux nations, mais également pour les vampires américains. La couverture de ce huitième volet dévoile d’ailleurs clairement que Scott Snyder a bel et bien l’intention d’envoyer ses vampires dans l’espace !



Scott Snyder nous réserve donc un tome dynamique et riche en rebondissements, qui se dévore de la première à la dernière page. Néanmoins, en réduisant ses vampires à des petits rigolos par rapport à la véritable menace qui se cache derrière le Marchand Gris, il s’éloigne peut-être un peu trop du thème vampirique initial et détruit un peu l’âme de cette saga. De plus, la conclusion du récit me semble un peu précipitée.



Graphiquement, Rafael Albuquerque livre cependant un travail à nouveau remarquable et d’une efficacité rare. Le Brésilien s’installe au diapason de l’ambiance, livre des protagonistes bien campés et déchire lors de chaque attaque de ses monstres. Son trait dynamique et nerveux accompagne parfaitement la sauvagerie dégagée par ses créatures et permet d’offrir quelques scènes délicieusement terrifiantes.
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American Vampire, tome 5 : La liste noire

Cette saga m'a progressivement convaincue, de tome en tome. Ce tome 5 était l'occasion de retrouver Pearl Jones mais aussi de voir naitre une alliance improbable avec Skinner Sweet. On ne les avait pas vu ensemble depuis le tome 3 et ils ne s'étaient pas vraiment quittés en bons termes.



L'intrigue est rythmée par quelques révélations qui aident à maintenir un certain suspense. Pour autant, j'ai trouvé ce tome légèrement en dessous des autres. Selon moi, il faisait office de transition avant d'avoir des évènements plus intéressants dans la suite de la saga. On se focalise énormément sur la relation de Pearl et de son mari. Il est toujours question de l'immortalité de Pearl face à l'humanité de plus en plus hésitante d'Henry. Quant à Skinner Sweet, il est censé être le vampire méchant mais s'adoucit encore un peu, ça en deviendrait presque inquiétant.



Bref, il ne se passe pas grand chose mais en même temps un changement est amorcé. A voir comment cela évolue par la suite.
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