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Critiques de Ralph Ellison (18)
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

Cet homme invisible, protagoniste du roman, n'a pas de noms - oui, au pluriel, car on l'affuble, pourtant, de différents noms selon ses fonctions - ni de physique, vraiment, sa seule particularité étant d'être jeune et noir, dans les Etats-Unis des années 40 tout d'abord dans le Sud puis à Harlem.

Il se dit invisible - et vous comprendrez enfin pourquoi si vous lisez tout le roman - mais il est bien tout de chair, de sang et de nerfs. Son corps est entraîné, poussé, provoqué, bousculé, maltraité, utilisé, manipulé, dans une succession d'événements dont il ne connaît ni les tenants ni les aboutissants.

Jeune étudiant, le narrateur obtient son inscription à la plus grande université noire du Sud grâce à ses résultats mais surtout lors d'un combat humiliant que des pontes blancs organisent.

Une fois à l'université, il commet une erreur impardonnable en désirant révéler la vie misérable d'un ancien quartier d'esclaves, et est envoyé à New York sous de faux prétextes.

Il en faudra beaucoup pour que le jeune homme reconnaisse que l'obéissance et le respect aveugle envers les Blancs ne l'entraîneront nulle part, que sa voie est de toute manière tracée.

L'accumulation d'expériences humiliantes le pousse à se révolter, et le voilà embrigadé dans l'une de ces nombreuses organisations activistes qui sévissent alors à Harlem. On le suit, à moitié aveuglé par un rôle qu'il ne saisit pas vraiment, au coeur d'une communauté noire en colère.

Le roman est saisissant, galopant d'un événement à un autre et entrecoupé de méditations existentielles du héros qui cherche à saisir le but de sa vie et le chemin à prendre, dans ce monde gouverné par et pour la communauté blanche. On y travers le sud mais surtout Harlem, berceau des mouvements activistes noirs.

Enfin, j'aime le style, typique de ces années, direct, jazzy, moderne.

Classé aux Etats-Unis comme l'un des meilleurs romans du vingtième siècle, je suis surprise qu'il soit si peu connu en France, car il a tout d'un classique.

Homme invisible, pour qui chantes-tu? - Invisible Man en anglais - est le seul roman publié par Ralph Ellison.



Je remercie vivement Isaoubienrien qui me l'avait conseillé, ça valait vraiment le coup!
Lien : http://pourunmot.blogspot.fr..
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

Dans ce roman édité en 1952, avant Rosa Parks et Martin Luther King, avant le Civil Rights Act, Ralph Waldo Ellison dépeint les difficultés de la communauté noire américaine qui cherche son identité et son intégration face à une société américaine dominé par les blancs. Ce roman est assez difficile à lire, parfois même assez hermétique, quand le lecteur ne comprend pas beaucoup plus que le personnage ce qui se passe, ce qui est en train de se jouer. Mais c’est aussi une de ses qualités, réussir à placer le lecteur dans la peau de ce jeune noir américain. Le héros et narrateur est un jeune afro-américain, d’autant plus invisible que le lecteur ignore tout de son nom ou de son apparence physique, un citoyen anonyme de seconde zone, ce qui contribue à donner à son cri de solitude une dimension universelle. Ce jeune homme, originaire du Sud, est talentueux, nous le suivons au début en étudiant idéaliste dans une université noire, puis successivement chômeur et ouvrier à New-York pour finir par se retrouver orateur dans un mouvement activiste dirigé par des blancs. Le récit est émaillé de nombreuses scènes marquantes qui ne laissent pas de répit au lecteur et impriment au texte un rythme très particulier, à commencer par la scène du combat de boxe humiliant, scène violente et odieuse, raciste, qui est liée à son accession à l’université. Mais d’autres scènes sont mémorables comme celle de l’expulsion d’un couple de petits vieux. Certaines scènes sont écrites dans une écriture qui semble d’un seul jet, comme hallucinée, mêlant description des événements et réflexion existentielle du héros qui cherche son chemin dans la vie et qui évolue au fil des péripéties. Il lui faudra beaucoup d’expériences pour comprendre que l’obéissance et le respect des blancs ne mènent nulle part, qu’il va d’humiliation en humiliation, que le rêve américain est un jeu où les gagnants sont toujours les mêmes et où les perdants sont les naïfs qui ont besoin d’y croire. Son récit est celui d’un observateur critique du comportement des Wasps envers les minorités dites «visibles». Que ce soit au Sud ou au Nord, il se retrouve confronté au racisme qui prend des formes différentes. Le jeu est truqué car peu importe le comportement des noirs, qu'ils soient humbles, soumis, obséquieux ou traîtres à eux-même en singeant les blancs, dans tous les cas le résultat est à peu près le même. A la fin, revenu de tout ce en quoi il avait cru, il décide dans une scène totalement improbable de rester invisible. Un roman qui prend aux tripes.
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

Préfacé par Robert Merle, traduit de l'américain par Magali et Robert Merle, ce roman a été, en 1964, lors d'une grande enquête lancée à travers les U.S.A. par "the Book Week", plébiscité comme le roman le plus important publié en Amérique depuis la fin de la guerre.

"Invisible Man" fait le récit, à la première personne, de l'existence d'un jeune homme pauvre. A force de luttes, et de péripéties en péripéties, il réussit à atteindre, sinon le succès, tout au moins la sagesse.

Mais d'entrée le jeu est truqué, le combat pour réussir de ce jeune homme est faussé. Du fait qu'il soit noir, il ne lutte pas à armes égales contre la société.

Renvoyé à cause d'un blanc de l'université noire où il fait ses études, il mène dans un premier temps une vie précaire à Harlem, toujours à la recherche d'emplois subalternes. Puis, un parti politique, ayant remarqué ses talents d'orateur, fait de lui un de ses permanents rétribués. Ce parti, qui se nomme "Brotherhood" (confrérie) est dirigé par des libéraux blancs.

A la suite d'une émeute, où un de ses amis est tué, il décide de quitter une vie politique qui ne lui inspire que doute et suspicion.....

L'auteur, Ralph Ellison, ne nous donne, à aucun moment, ni le nom ni le pseudonyme de son personnage. Sans nom et sans visage, le héros est invisible, véritable citoyen de seconde zone dans son propre pays. Par ce paradoxe, Ellison donne à son récit la force d'une fable universelle.

La préface, brillamment rédigée par Robert Merle, l'auteur de "Week-end à Zuydcoote", de "La mort est mon métier", de "L'île" et de "Un animal doué de raison", éclaire d'une façon judicieuse, l’œuvre très anglo-saxonne, à un public francophone.
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

L’homme invisible, anonyme, le héros de ce roman, est l’homme afro-américain en quête d’une identité propre, dont l’homme blanc l’a spolié, le rabaissant à un rôle périphérique, à la marge de la société américaine. Roman initiatique, picaresque, Homme invisible, pour qui chantes-tu? Illustre les relations, sur un pied d’inégalité, qui mettent aux prises la population dominante des Wasps avec les minorités “visibles”. Le héros, narrateur, à travers une suite d’épreuves, endossera des rôles successifs qui l'élèveront à un rang plus élevé de conscience. Étudiant idéaliste, chauffeur maladroit, ouvrier dans une usine de peinture, tribun manipulé par une confrérie socialisante bo-bo et finalement fugitif traqué par un nationaliste noir halluciné; toutes ces péripéties participeront à sa transformation complète. Il y verra des noirs humbles dans leur soumission, ou hypocrite dans celle-ci, obséquieux, faussement débonnaires, traîtres à leur nature profonde et à leur congénères, poussant le mimétisme jusqu’à “singer” les blancs, leur costumes et leur allure, pour ainsi dire complètement “chosifiés”. Il sera l’observateur critique et finalement désabusé de l'attitude des blancs à leur égard; ceux-ci étant farcis de préjugés même dans leur élan généreux, souvent portés à un réalisme cynique menant à une instrumentalisation de cette population qui n’a pas voix au chapitre. Les vieux réflexes racistes ont la vie dure dans cette Amérique de l”après guerre. Plus généralement Ralph Ellison se fait le contempteur des vieilles lunes du rêve américain, du “travailler dur et suivre les instructions” d’une discipline synonyme de sacrifice et de cécité, d’un jeu où les gagnants sont connus d’avance et où seuls perdent ceux qui y croient naïvement.



Baignant dans une atmosphère violente de cauchemar, cette oeuvre, assez nébuleuse, souffre d’une irréalité aggravée par le manque d’unité du roman; on a parfois l’impression de lire une succession de scènes édifiantes scandées par des chapitres.
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

Qui peut étre insensible devant cet opus qui démontre avec la plus grande force le racisme envers les noirs aux usa ? Ici l'on est pas au jt de tf1 ou tout le monde est gentil . Non . Ici c'est l'atrocité de comportements racistes qui saute aux yeux . Sommet de la littérature américaine , ce livre est un monument de l'histoire des lettres .
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

"Invisible Man" raconte les aventures dun jeune noir du Sud dont, significativement, nous ne connaissons ni le nom, ni l'apparence physique. Ce jeune homme entreprend tout d'abord des études universitaires grâce à une bourse obtenue par des blancs, se fait renvoyer et part pour New-York où il travaille dans une usine de peinture.Là, il se rend compte que pour obtenir une peinture blanche de bonne qualité, on y mélange quelques gouttes de peinture noire. Mais, après un accident, il perd son emploi et est contacté par la Confrérie, groupement qui lutte pour les droits civiques des noirs et des blancs. Après avoir milité dans les rangs de cette confrérie ù il croit un moment avoir trouvé enfin son identité, il s'aperçoit que tout cela n'est encore que tromperie et que les dirigeants ne pensent qu'à leurs propres intérêts. Lors d'une émeute dans Harlem, il est poursuivi et tombe dans une cave à charbon abandonnée où il décide de s'enfermer, de se replier sur lui-même, de rester invisible en refusant de porter les masques qu'on lui tendait et il attend.
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

HOMME INVISIBLE POUR QUI CHANTES TU? De RALPH ELLISON

Il est noir, il s’est rendu invisible aux yeux du monde en habitant un lieu où il ne paye ni loyer, ni électricité qu’il pirate sur un branchement illégal, il s’éclaire avec 169 ampoules! C’est son parcours qu’il nous raconte, depuis son grand père sur son lit de mort qui dit à son fils « résiste, bas toi dans la gueule du loup »alors que tout le monde aurait dit qu’il était bien intégré lui et sa famille. Il étudie à l’université, un jour sert de chauffeur à Norton, un bienfaiteur de cette école noire, les circonstances vont les conduire dans les quartiers noirs et à entrer dans une sorte de tripot. Cette sortie de route va entraîner son exclusion de l’université par Bledsoe, directeur noir de l’école qui le tient pour responsable de l’incident avec Norton. Il va lui donner des lettres de recommandation pour travailler mais il réalise qu’en fait elles demandent à ses contacts de tout faire pour qu’il ne puisse pas revenir à l’université. Différentes galères vont le mettre en contact avec une confrérie de Harlem composée de noirs et de blancs qui luttent pour les droits des noirs. Frère Jack est un des leaders, il va l’aider financièrement et il sera chargé de porter la bonne parole dans Harlem. Il s’avère excellent orateur et rencontre du succès dans ses recrutements, mais il va se heurter à la hiérarchie de la confrérie en interne et à Ras, un nationaliste noir violent et cherchant la confrontation. Perdu au milieu de ces antagonismes il prendra le chemin de l’isolement, de l’invisibilité.

Un livre intéressant qui questionne la ségrégation à partir de cette notion de visibilité ou d’invisibilité des noirs. Louis Armstrong chantait « qu’ai je fait pour être si noir et broyer tant de noir » alors que notre héros a l’impression d’être totalement invisible. Entre un Ras extrémiste qui veut éradiquer tout ce qui est blanc dans Harlem et la Confrérie qui louvoie, se compromet et semble avoir un mystérieux plan politique à long terme que personne ne connaît, notre héros, dont le nom reste inconnu tout au long du récit, ne choisit pas et prend le maquis de l’invisibilité. A lire.
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

Un magnifique roman, tranche de vie d'un noir américain né dans le Deep South, petit-fils d'esclave. Elève talentueux il est victime de la couleur de sa peau, fétu de paille dans l'Amérique des années 50 en ébullition entre poids de la tradition et soif d'égalité raciale. Un ouvrage édifiant pour voir la réalité américaine avec les yeux de qui y est né noir. Indispensable pour qui veut mieux comprendre l'âme de ce magnifique pays, unique et dérangeant.
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

Apparemment, Invisible Man est un classique américain.



Sur le thème de la "condition noire" dans la première moitié du XXème siècle, c'est un roman initiatique d'un candide du Sud devenu cynique à mesure qu'il s'intègre et s'empêtre dans le Harlem des années pas fofolles (1910-1940).



Satire pleine d'imagination, de bruit et de la fureur shakespearienne, notre novice va de désillusions en désillusions, guidé par une fatalité invraisemblable.



Je comprends bien pourquoi on parle comme d'un classique de ce livre. En revanche, je ne suis pas certain d'avoir aimé. Cette histoire au trait forcé est tout sauf subtile, pour autant c'est peut-être la vérité de cette époque pour les noirs américains : Je ne sais pas
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

Super livre où l'ont vie avec le personnage

Il fera un passage à l'université réservé pour les noirs, puis sa vie professionnelle dans le nord des USA.

Que ce soit au Nord ou au Sud des Etats-Unis le racisme est partout

et sous différentes formes.

Un passage marquant, c'est quand un couple de vieilles personnes se font virer de leur logement avec toutes leurs affaires.

"L'homme invisble" est manipulé par des hommes de l'ombre afin qu'il embrasse une cause, une sorte de Martin Luther King avant l'heure.

le roman a été publié en 1952, quant à Martin Luther King lui il a débuté en 1955 le militantisme contre la ségrégation. C'est grâce à Rosa Parks que tout à commencé.





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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

Ce récit est incontestablement original de par la parole qu’il donne à ce Noir, symbole de la société noire américaine. Toutefois, c’est un livre que j’ai trouvé difficile d’accès et assez hermétique. Le style d’écriture d’Ellison ne laisse pas de répit au lecteur, le récit manque de repères. De plus, pour refléter l’absurdité de la situation du héros, l’auteur nous plonge dans des scènes improbables, à l’atmosphère souvent ésotérique. C’est un récit labyrinthe dans lequel il est compliqué de s’identifier aux personnages. Malgré ce cri de solitude désespéré et touchant que pousse le narrateur, je n’ai pu réfréner un sentiment de soulagement en refermant ce livre.
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

Ouf ! J'ai enfin réussi à finir ce livre. Passé la première moitié pour s'habituer au style lourd et ampoulé de l'auteur. Passé la première moitié et une narration proche de l'incompréhensible, où les mésaventures du narrateur passent pour des délires. J' ai trouvé un intérêt au livre dans sa deuxième moitié, quand le personnage principal intègre Harlem.Il y dépeint le problème de la communauté noire américaine qui cherche son identité et son intégration face à une société blanche qui veut l'aider et la dominer en même temps. Mais plusieurs fois, mes yeux se sont fermés à cause de la lourdeur du texte.
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

Parce que l'homme noir américain reste invisible à l'homme blanc, son chant est peut-être le plus douloureux des cris que la littérature ait porté.

“Je suis invisible comprenez bien. Simplement parce que les gens refusent de me voir.”
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L'homme invisible

Apparemment, Invisible Man est un classique américain.



Sur le thème de la "condition noire" dans la première moitié du XXème siècle, c'est un roman initiatique d'un candide du Sud devenu cynique à mesure qu'il s'intègre et s'empêtre dans le Harlem des années pas fofolles (1910-1940).



Satire pleine d'imagination, de bruit et de la fureur shakespearienne, notre novice va de désillusion en désillusion guidé par une fatalité invraisemblable.



Je comprends bien pourquoi on parle comme d'un classique de ce livre. En revanche, je ne suis pas certain d'avoir aimé. Cette histoire au trait forcé est tout sauf subtile, pour autant c'est peut-être la vérité de cette époque pour les noirs américains : Je ne sais pas
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

Je me suis lancé dans ce roman car il est dans la liste des « cent », et puis « Black lives matter » - par ailleurs j’ai bcp aimé WEB du bois.

N’étant pas un littéraire d’études ni de métier, je n’ai que de modestes impressions à partager. Et c’est un roman qui m’a tenu et dérouté.

Il y a d’abord un effort de transition historique à faire - l’humanité se déploie ici dans le monde de la ségrégation, de militants communistes ou nationalistes noirs tout ce qu’il y a de plus sérieux - et un peu désuets.

Passé un premier chapitre sidérant, jeté que nous sommes dans une scène raciste, violente, abjecte, le reste du roman prends une intonation différente, moins sensationnelle - et l’absence de volonté affirmée du héros, cet « homme invisible », donne quelque chose de Flaubertien au récit, et lui a valu quelques reproches d’écrivains noirs plus décidés. Le « vouloir » lui est presque contingent, et cette indétermination imprègne le rècit - et nous déroute parfois.
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

le titre Français et Homme invisible pour qui chantes tu ?
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

Intéressant à lire. Le parcours du personnage enrichit le lecteur, et fait prendre conscience que peut-être, malheureusement certains problèmes sont toujours d'actualité, comme la manipulation et l'exploitation des plus faibles par de puissants lobbies.
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Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

Voir l'illustration qu'en fait le photographe canadien Jeff Wall “After ‘Invisible Man’ by Ralph Ellison, the Prologue” (1999–2000)

Cette photographie est actuellement visible à la fondation Beyeleer (Bâle, Suisse), jusqu'au 21 AVRIL 2024

"En relisant ce livre, Jeff Wall a voulu recréer le domicile de son narrateur, soit la cave d’un immeuble de Harlem éclairée par des centaines d’ampoules – 1369, pour être précis – pour que l'homme puisse y écrire son récit.

Une image qui, derrière l'illustration désolante d'une certaine misère sociale, cède aussi la place à la magie et à la fantaisie : entre la vaisselle sale, les piles de livres et le linge suspendu, le chaos anxiogène du décor s'enchante sous la lumière presque magique de cette myriade d’ampoules qui installent une atmosphère presque réconfortante. "
Lien : https://www.numero.com/fr/ar..
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