Raphaël Cardetti

Ce roman fait suite au « Paradoxe de Vasalis » mais peut se lire seul.

Dans le tout premier volume, on faisait la connaissance de Valentine, une jeune restauratrice de tableau qui travaille désormais pour une mystérieuse fondation artistique.

Elle va devoir se lancer sur la piste d’une faussaire de génie, capable de copier les plus grandes œuvres de n’importe quel peintre ou presque et parallèlement à ça, une amie va lui demander un coup de main, car elle croit avoir reconnu le corps de son mari, porté disparu depuis neuf ans, dans une exposition de cadavres plastifiés.

Bien sûr, l’intrigue est exagérée, les méchants sont hyper vilains et cherchent à tuer les gentils de plein de façons et ce à de nombreuses reprises.

L’histoire du faussaire surdoué n’est pas très originale mais cela m’a bien accroché et le thème des cadavres plastifiés m’a intrigué.

En clair, même si l’intrigue est assez peu crédible, que le style est plutôt moyen et si certaines scènes sont volontairement gore, j’ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture qui dépote.

Une jeune restauratrice d’œuvres d’art se voit confier la restauration d’un livre très ancien et en très mauvais état par un célèbre marchand d’art.

Cela est étonnant, sachant que cette femme végète dans un tout petit atelier après avoir travaillé pendant des années au Louvre, dont elle a été licenciée pour une faute qui a entaché toute sa carrière.

L’ouvrage qu’elle doit restaurer s’avère bien évidemment mystérieux et recèle des secrets au point que des tas de gens vont tenter de se l’approprier en semant des morts sur leur passage.

La police, le milieu de l’art et même l’Eglise semblent mêlés à cette affaire.

J’ai beaucoup aimé cette plongée dans le monde de l’art et des restaurateurs qui œuvrent chaque jour à redonner de l’éclat et de la jeunesse à de vieux livres, à des dessins ou à des tableaux abimés, et dans l'univers des vendeurs véreux et des faussaires.

Le mélange d’érudition et de courses poursuites est bien mené.

On apprend des tas de choses sur l’histoire de l’art et sur la religion, tout en menant une enquête passionnante autour d’un vieux livre.

Que l'art de la nouvelle est difficile! Créer une ambiance, une empathie, installer le suspense et nous subjuguer, le tout en une quarantaine de pages maxi... Difficile...

Mais ces huit auteurs ne sont pas des amateurs, et pour certains, ils s'y sont déjà frottés, comme Maxime Chattam.... Et le résultat est bluffant!

Pour les auteurs que je connaissais déjà, j'ai retrouvé leur patte... fidèle à eux-mêmes... mais attention, pour autant que je puisse en juger, ce n'est pas du réchauffé! Chaque histoire est inédite, construite et finalisée avec maestria.

Ce collectif m'a permis également de découvrir certains auteurs que je connaissais pas et m'a donné envie d'en découvrir plus à leurs sujets.

En bref, ces virtuoses nous baladent entre polar, thriller et intrigue psychologique.. un vrai régal!

Bigre pour une découverte … quel style !

Cette nouvelle fait partie du recueil « l’empreinte sanglante » où chaque auteur doit commencer sa contribution par la même phrase. Cela donne des univers très différents de l’un(e) à l’autre. C’est le bon moyen de découvrir des petits nouveaux et là … celui-là vaut le détour ! Le héros principal est à la recherche de la femme de sa vie … et sa course poursuite réserve bien des surprises au lecteur !

Le concept de base est on ne peut plus simple : « L’empreinte sanglante d’un pied nu, la suivre au long d’une rue… » telle sera la première phrase de chacune des nouvelles présentées ici, ensuite aux auteurs de laisser libre cours à leur imagination perverse pour nous embarquer dans leur univers le temps de quelques pages. Je ne suis pas un grand fan de la nouvelle même si je reconnais volontiers que ce doit être un exercice de style plutôt délicat pour des écrivains peu ou pas du tout habitué au genre.

Avant de vous proposer un ressenti global je vous livre mon sentiment, ainsi que ma note (mais pas un mot sur l’intrigue de peur d’en dire trop) sur chacune des nouvelles présentées ici :



Raphaël Cardetti – Ma plus belle histoire d’amour : 3/5 – Une mise en bouche originale mais rapidement prévisible pour l’essentiel.

Maxime Chattam – Le fracas de la viande chaude : 5/5 – Délicieusement pervers, ça porte bien la griffe Chattam.

Olivier Descosse – Le raid : 4/5 – J’ai beaucoup aimé le concept franchement original, même si le maître du jeu est rapidement identifiable.

Eric Giacometti et Jacques Ravenne – Délocalisation : 5/5 – Encore une approche originale et réussie, le final est grandiose.

Karine Giébel – J’aime votre peur : 4/5 – Bien ficelé et boosté à l’adrénaline malgré un final quelque peu prévisible.

Laurent Scalèse – Dernier contrat : 3/5 – Intéressant mais sans réelle surprise.

Franck Thilliez – Ouroboros : 5/5 – Un superbe bouquet final, original et bluffant.



Comme vous pouvez le constater globalement c’est vraiment du haut de gamme. A mon goût il manque tout de même un des grands noms du thriller made in France : Jean-Christophe Grangé, je me suis d’abord dit que c’est parce qu’il ne faisait pas partie des catalogue Fleuve Noir (il est en effet édité par Albin Michel) mais c’est aussi le cas de Maxime Chattam (Michel Lafon puis Albin Michel), peut être a-t-il refusé le challenge à moins qu’il n’ait pas été contacté ; ma question reste sans réponse mais il faut bien reconnaître que je n’ai pas remué ciel et terre pour trouver une explication.
Lien : http://amnezik666.wordpress...

Une grande déception car avec un titre pareil, je m'attendais à une aventure palpitante et une quête passionnante.

Un livre lu et vite oublié.

Et bien, j'ai découvert des auteurs que je ne connaissais pas. Certain, comme Maxime Chattam, est un habitué de ma bibliothèque. J'ai noté les nom et je vais découvrir le reste de leurs œuvres. J'ai passé de très bons moments en lisant ce livre, je l'ai fait en plusieurs étapes pour apprécier à 100% chaque aventure et pour ne pas les mélanger. Une formidable idée à refaire...

Mon avis : Acheté en 2009 et lu en 2014 !! il faut vraiment que j'arrête d'acheter des livres en grand format si c'est pour les lire des années plus tard. Je vais essayer de mener une opération : je sors les dinosaures de ma PAL.



Un livre rassemblant une série de huit nouvelles par huit écrivains français de thrillers, je les connais tous de noms mais je ne les ai pas tous lu. Durant ma lecture, j'ai alterné les hauts et les bas et je sais d'ores et déjà que je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce roman.



SEPT nouvelles qui commencent par : "L'empreinte sanglante d'un pied nu, la suivre le long d'une rue"



Cardetti avec "Ma plus belle histoire d'amour". J'ai trouvé que son style d'écriture et ses tournures alourdissaient un peu l'histoire.



Chattam avec "Le fracas de la viande chaude". Sanglant et gore à souhait.



Descosse avec "Le raid". Cette histoire restera ma préféré, je dévoré cette traque en milieu hostile.



Giacometti/Ravenne avec "Délocalisation". Une histoire simple et facile à lire sur les conflits sociaux.



Giebel avec "J'aime votre peur". Lu ici



Scalese avec "Dernier contrat". Une chasse à l'homme diabolique même si je me suis doutée de la fin.



Thilliez avec "Ouroubos". J'ai détesté et le mot est faible



S'il fallait que je choisisse un auteur parmi les huit ma préférence à Karine Giebel même si j'affectionne particulièrement Chattam et Thilliez (mais pas cette fois) par contre j'ai encore et toujours du mal avec Cardetti.



Une lecture sympathique.


Lien : http://lisalor.loulou.over-b..

Lecture juin 2009 (au début de mon blog)



Je l'ai lu assez rapidement, grisée sans doute par le travail de Valentine (prénom qui me fait penser à la peinture ...) et par l'univers dans lequel l'auteur fin connaisseur du milieu artistique nous plonge aussi bien du bon côté que du plus mauvais (l'actualité d'ailleurs avec le vol d'un carnet d'esquisse de Picasso m'a sérieusement fait penser que les auteurs de ce vol sont sans doute plus des escrocs que des connaisseurs et que les 8 millions d'euros ils les obtiendraient facilement auprès d'amateurs peu scrupuleux...)



Le rythme est rondement mené même si j'ai préféré les scènes d'actions plus que le blabla parfois un peu longuet mais je suis un peu dure car le rythme m'a bien tenu en haleine jusqu'à la découverte de la mission de la fondation Stern et du vrai visage de tous les personnages de ce livre... et croyez moi la plupart ne sont vraiment pas ce que l'on pense ....



Les personnages sont bien campés et David Scotto m'a tout de suite plu peut être le croiserais-je à nouveau puisque Cardetti va sortir d'autres livres avec la fondation Stern et le milieu de l'art en thème (deux autres prévus à ce jour) Agréable lecture donc et suite à lire ...



(on m'a prêté Sculpteurs d'âmes que je vais essayer de lire bientôt)



On retrouvera la “Fondation Stern” en janvier 2010 avec “le sculpteur d’âmes” puis un troisième en 2010.
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..

De l'excellent avec Scalese et Thilliez, et ensuite, c'est un long déclin jusqu'à l'immonde nouvelle de Maxime Chattam. Du coup, malgré les autres contributions qui valent le détour, c'est un recueil dont j'ai beaucoup de difficultés à encourager la lecture ...

Je me faisais une grande joie de lire la suite des aventures de Valentine Savi et de la Fondation Stern dans cette suite du Paradoxe de Vasalis…. J’ai été déçue. La quatriéme de couverture était alléchante avec la réapparition du mari de sa meilleure amie sous forme de corps exposé à la vue de tout le monde lors d’une exposotion trés spéciale mais ce sujet passe au second plan très vite… On est embarqué dans une enquête sur un faussaire d’art qui semble n’avoir aucun lien avec l’exposition Ars Mortis à première vue… De plus, certains passages me paraissent un peu tirés par les cheveux (la fin en est un bon exemple….Ou est-ce un certain manque d’inspiration de l’auteur?). De plus, il y a trés peu d’action (à l’inverse du Paradoxe de Vasalis). Néanmoins l’écriture fluide et simple reste trés plaisante…
Lien : http://mapetitebibliotheque...

Avec son histoire située à Florence au XVème siècle, ce polar historique est une bien agréable lecture avec ses rebondissements et un suspens prenant. J'ai bien aimé aussi l'aspect "savant" distillé sans lourdeurs, ce qui permet d'en apprendre davantage sur cette époque avec plaisir.

L'empreinte sanglante d'un pied nu, la suivre au long d'une rue ...



Un sujet proposé par l'un des pères de la littérature américaine il y a un siècle et demi ...



Un défi relevé par huit maîtres du thriller réunis pour la première fois ...



Sept nouvelles inédites, sept intrigues d'exception ...



Raphaël Cardetti, Maxime Chattam, Olivier Descosse, Eric Giacometti, Karine Giebel, Jacques Ravenne, Laurent Scalese et Franck Thilliez



Une idée très orignale, et un concentré d'émotions fortes ! M'a permis de découvrir Karine Giebel donné et m'a donné envie d'approfondir notamment Olivier Descosse ...

J'ai vraiment bien aimé ce roman. Un thriller dans le monde de l'art. Bien que l'on n'apprenne pas grand chose sur Vasalis. La fin est assez surprenante d'ailleurs. J'attends avec intérêt la suite des aventures de la "Fondation Stern"

Ce recueil de nouvelles, auquel ont contribué des auteurs aujourd'hui bien connus, a été publié en 2009. Le point de départ est une phrase d'un ouvrage de Nathaniel Hawthorne : "L'empreinte sanglante d'un pied nu, la suivre au long d'une rue." Les auteurs nous offrent chacun une nouvelle originale, d'une qualité rare, un vrai régal.

(...) Meutres en série, trahisons et magouilles politiques sont au programme de ce roman historique un peu (trop?) tarabiscoté. L’intrigue part un peu dans tous les sens, pour suivre de nombreux personnages. C’est le 1er hic dans cette histoire: il y a un peu trop de personnages à suivre, ce qui fait qu’aucun n’est approfondi et qu’on reste en surface. Ce qui fait aussi qu’on ne s’attache à aucun d’entre eux et que leur sort ne m’a tellement préoccupée.



L’enquête quant à elle n’est pas inintéressante, mais il faut un très long moment avant d’avoir quelques éléments qui permettent de se creuser un peu la tête pour essayer de comprendre ce qui se passe.



Autre point qui m’a un peu gênée: le contexte historique n’est pas tellement développé. On a quelques anecdotes qui donnent quelques images de la vie à cette époque, mais elles sont peu nombreuses et les descriptions sont rares. Du contexte politique, l’auteur ne dit pas grand chose non plus. On sait que le règne des Medicis s’est achevé pour laisser place à la république, que le roi de France cherche la bagarre et on découvre, mais seulement à la fin, que Florence fait la guerre à Pise…



Le style est plutôt agréable, sans être hyper élaboré (pas de termes historiques ou techniques mystérieux pour « faire plus vrai »), ce qui rend la lecture très rapide et ne laisse pas au lecteur le temps de s’ennuyer. Autre bon point: je n’ai pas vu venir la fin. (...)
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La quatrième de couverture et les premiers chapitres nous promettent une histoire prenante et originale mais il n'en est rien : l'auteur se perd dans de trop nombreux projets qu'il ne développe jamais. Le livre qui en résulte est fouillis et décevant.

Le suicide d'un professeur de la Sorbonne, un codex maudit, un palimpseste, une très belle restauratrice, un antiquaire véreux, un collectionneur fou, un étudiant en philosophie, et des historiens d'art comme s'il en pleuvait... sans parler de la Mort qui rôde. Tous les ingrédients dont une bonne dose d'invraisemblances, font de ce roman un honnête divertissement... En même temps, certains aspects de ma profession y sont (à peine) caricaturés !!!

★☆★ 8 auteurs différents, tous avec la même phrase de commencement pour écrire une nouvelle.

Chacun nous emmène dans son univers.



D'angoissantes à totalement sadiques, chaque intrigue suit le fil de l'empreinte sanglante.

Mention spéciale pour celles de Raphaël Cardetti et Maxime Chattam (qui sait bien faire ressortir les angoisses de chacun).



Un défi réussi brillamment par ces auteurs. ★☆★



Note : 2.5/3


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Ce roman policier historique qui se déroule dans la ville de Florence du XVème siècle est une lecture passable. Dommage !

Je lui reproche plusieurs défauts, notamment une abondance de personnages où le lecteur a du mal à se retrouver. Ils restent assez superficiels et stéréotypés, et on oublie et confond certains au cours de la lecture.

Quelques passages sont mal écrits et ne cadrent pas avec les évènements précédents. Par exemple, à un moment du livre, une jeune femme et un enfant se sont faits enlevés. Lorsque le groupe réussit à les localiser, l’auteur n’évoque que le sauvetage périlleux de la jeune femme enfermée seule dans un cachot. Aucune mention de l’enfant qui était censé être avec elle, et soudain, miracle, le voilà qui reprend la parole une scène plus tard dans une chambre ! C’est un exemple parmi tant d’autres du scénario mal construit et bancal de l’auteur.

Le contexte historique est évoqué très brièvement par l’auteur: les troubles politiques à Florence lors de la chute de Médicis, l’ascendant pris par le moine Savonarole, la politique étrangère de la France en Italie etc. Par contre, je doute fort que le personnage de Machiavel soit celui décrit par l’auteur, que ce soit au niveau de son passé ou de son caractère.

Le style d’écriture est fluide, mais sans plus. La majorité des descriptions concernent l’état des corps des victimes et sont écœurantes à lire. La fin est une pirouette maladroite et ridicule de l’auteur qui me laisse perplexe.

J’ai l’impression d’avoir perdu mon temps dans cette lecture donc je ne vous le recommande pas.
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