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Citations de Ray Bradbury (1324)


Aucune vie n’est possible sur la troisième planète, déclara le mari d’un ton patient. D’après nos hommes de science, l’atmosphère y est beaucoup trop riche en oxygène.
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« Oh, ça a commencé en douceur. En 1999, ce n’était qu’un grain de sable. On s’est mis à censurer les dessins humoristiques, puis les romans policiers, et naturellement, les films, d’une façon ou d’une autre, sous la pression de tel ou tel groupe, au nom de telle orientation politique, tels préjugés religieux, telles revendications particulières ; il y avait toujours une minorité qui redoutait quelque chose, et une grande majorité ayant peur du noir, peur du futur, peur du passé, peur du présent, peur d’elle-même et de son ombre.

- Je vois.

- Peur du mot politique […]. Et avec un tour de vis par-ci, un resserrage de boulon par-là, une pression, une traction, une éradication, l’art et la littérature sont devenus une immense coulée de caramel mou, un méli-mélo de tresses et de nœuds lancés dans toutes les directions, jusqu’à en perdre toute élasticité et toute saveur. Ensuite, les caméras ont cessé de tourner, les salles de spectacles se sont éteintes, et les imprimeries d’où sortait un flot niagaresque de lecture n’ont plus distillé qu’un filet inoffensif de produits « épurés ».
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Mais le sifflet de ce train !
Les plaintes de toute une vie y étaient rassemblées, émanant d'autres nuits, en d'autres années ensommeillées : hurlements de chiens rêvant à la lune, gémissements à vous figer le sang, de vents glacé traversant les palissades de janvier, appels de mille sirènes d'incendie, ou pire !... souffles effilochés, clameurs de milliards de morts ou de mourants luttant contre la mort et répendant brusquement leurs râles et leurs soupirs sur la terre !
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Voilà la première chose dont je disais que nous avions besoin. La qualité, la texture de l'information.
-Et la seconde?
-Le loisir.
-Oh, mais nous avons plein de temps libre!
-du temps libre, oui. Mais du temps pour réfléchir?
(1953)
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Si vous ne voulez pas que la maison soit construite, cachez les clous et les bois. Si vous ne voulez pas qu'un homme se rende malheureux avec la politique, n'allez pas lui cassez la tête en lui proposant deux points de vue sur une question, proposez-lui un seul.
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Au fond, je dois être ce qu'on m'accuse d'être. Je n'ai pas d'amis. C'est censé prouver que je suis anormale. Mais tous les gens que je connais passent leur temps à brailler ou à se taper dessus. Vous avez remarqué à quel point les gens se font du mal aujourd'hui ?
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" You can't feel them but they're there. I always hope that someday I'll look and they'll be gone. I walk in the sun for hours on the hottest days, baking, and hope that my sweat'll wash them off, the sun'll cook them off, but at sundown they're still there." He turned his head slightly toward me and exposed his chest. "Are they still there now ?"
After a long while I exhaled. "Yes," I said. "They're still there."
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II faut que vous compreniez que notre civilisation est si vaste que nous ne pouvons nous permettre d' inquiéter et de déranger nos minorités. Posez-vous la question: Qu'est-ce que nous désirons par-dessus tout dans ce pays ? Les gens veulent être heureux, d'accord ? N'avez-Vous pas entendu cette chanson toute votre vie ? Je veux être heureux, disent les gens. Eh bien, ne le sont-ils pas ? Ne veillons-nous pas à ce qu'ils soient toujours en mouvement, à ce qu'ils aient des distractions ? Nous ne vivons que pour ça, non ? Pour le plaisir, l'excitation ? Et vous devez admettre que notre culture nous fournit tout ça à foison. (...)
Les Noirs n'aiment pas Little Black Sambo. Brûlons- le. La Case de l'Oncle Tom met les Blancs mal à l'aise. Brûlons-le. Quelqu'un a écrit un livre sur le tabac et le cancer des poumons ? Les fumeurs pleurnichent ? Brûlons le livre. La sérénité, Montag. La paix, Montag. À la porte, les querelles. Ou mieux encore, dans I'incinérateur. Les enterrements sont tristes et paiens? Éli- minons-les également. Cinq minutes après sa mort une personne est en route vers la Grande Cheminée les Incinérateurs desservis par hélicoptère dans tout le pays. Dix minutes après sa mort, l'homme n'est plus qu'un grain de poussière noire. N'épiloguons pas sur les individus à coups de memoriam. Oublions-les. Brûlons-les, brûlons tout. Le feu est clair, le feu est propre.
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Oui, leurs villes sont belles. Ils savaient associer l'art à la vie. Pour les Américains, ça a toujours été une chose à part. Quelque chose qu'on relègue dans la chambre du haut, celle de l'idiot de la famille. Dont on prend une dose le dimanche, avec éventuellement un petit coup de religion. Chez les martiens, tout coexiste, art, religion et le reste.
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Le milieu familial peut défaire beaucoup de ce qu'on essaie de faire à l'école.
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Mais voilà ce que l'homme a de merveilleux. Il n'est jamais découragé, dégoûté au point de tout abandonner, car il connaît très bien l'importance et la grandeur de la tâche.
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Tous mes écrits sont là. Ils ont rempli mes années, les années pendant lesquelles j'ai refusé de mourir. Et, pour ce faire, j'ai écrit, écrit à midi ou à trois heures du matin. Pour ne pas être mort.
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Extrait de la préface de Jacques Chambon:

Car, comme le dit ailleurs Bradbury, "il y a plus d'une façon de brûler un livre", l'une d'elles, peut-être la plus radicale, étant de rendre les gens incapables de lire par atrophie de tout intérêt pour la chose littéraire, paresse mentale ou simple désinformation.
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« Si vous cachez votre ignorance, vous ne recevrez pas de coups et vous n’apprendrez rien »
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"Je hais ce Romain du nom de Statu Quo ! me disait-il. Remplis-toi les yeux de merveilles, disait-il. Vis comme si tu devais mourir dans dix secondes. Regarde le monde. Il est plus extraordinaire que tous les rêves fabriqués ou achetés en usine. Ne demande pas de garanties, ne demande pas la sécurité, cet animal-là n'a jamais existé. Et si c'était le cas, il serait parent du grand paresseux qui reste suspendu toute la journée à une branche, la tête en bas, passant sa vie à dormir. Au diable tout ça, disait-il. Secoue l'arbre et fais tomber le paresseux sur son derrière !"
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Vous avez peur de commettre des erreurs. Il ne faut pas. Les erreurs peuvent être profitables. Sapristi, quand j’étais jeune, je jetais mon ignorance à la tête des gens. Et ça me valait des coups de bâtons. Quand j’ai atteint la quarantaine, mon instrument émoussé s’était bien aiguisé. Si vous cacher votre ignorance, vous ne recevrez pas de coups et vous n’apprendrez rien.
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La vie sur Terre n’a jamais pris le temps de donner quoi que ce soit de bon. La science est allée trop loin et trop vite pour nous, et les gens se sont retrouvés perdus dans une jungle mécanique, comme les enfants qui font tout un plat de jolies choses, gadgets, hélicoptères, fusées ; ils ont mis l’accent sur les fausses valeurs, sur les machines plutôt que sur la façon de les utiliser. Les guerres sont devenus de plus en plus dévastatrices et on finit par tuer la terre.
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On ne peut pas dire à quel moment précis naît l'amitié. Si l'on remplit un récipient goutte à goutte, il finit par y en avoir une qui le fait deborder; ainsi, lorsque se succèdent les gentillesses, il finit par y en avoir une qui fait déborder le cœur.
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Gavez les gens de données, inoffensives, incombustibles, gorgez-les de "faits", qu'ils se sentent bourrés de faits, mais absolument "brillants" côté information. Ils auront alors l'impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du surplace.
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Remplis-toi les yeux de merveilles, disait-il. Vis comme si tu devais mourir dans dix secondes. Regarde le monde. Il est plus extraordinaire que tous les rêves fabriqués ou achetés en usine.
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