AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Ray Bradbury (1324)


- Moi, je préfère regarder les fusées. J’étais enfant quand elles ont commencé à voler. Il y a quatre-vingts ans de cela et je ne suis jamais monté dedans. – Un jour, moi, j’y monterai. – Tu es fou ! s’écria Bramente. Tu n’iras jamais. C’est un monde fait pour les riches. Il secoua sa tête grise, perdu dans ses souvenirs. « Quand j’étais jeune, ils ont écrit en lettres de feu : LE MONDE DU FUTUR ! Science, Confort et Nouveautés pour tous ! Ah, ah ! Quatre-vingts ans. Le Futur c’est Aujourd’hui ! Est-ce que nous prenons les fusées ? Non. Nous continuons à vivre dans des taudis, comme nos ancêtres… - Mes fils, peut-être…, dit Bodoni.
Commenter  J’apprécie          00
Les noirs n’aiment pas l’Histoire du Petit Sambo. Brûle-le. Les blancs ne se sentent pas bien face à La Case de l’Oncle Tom. Brûle-le. Quelqu’un a écrit un livre sur le tabac et le cancer des poumons ? Les cigarettiers sont en pleurs ? Brûle le livre. La sérénité, Montag. La paix, Montag.
Commenter  J’apprécie          00
le pare-brise de la voiture était comme un gros oeil qui pleurait et s'essuyait,pleurait de nouveau,tandis que l'essuie-glace battait et s'arrëtait
Commenter  J’apprécie          00
- Où cela nous mène ? Est-ce que les livres peuvent nous aider ?
- Seulement si le troisième élément nécessaire nous est donné. Un, comme j'ai dit, la qualité de l'information. Deux : le loisir de l'assimiler. Et trois : le droit d'accomplir des actions fondées sur ce que nous apprend l'interaction des deux autres éléments.
Commenter  J’apprécie          00
Tout ce que je sais c'est que, certaines nuits disons deux ou trois fois par an, au plus profond de mon sommeil j'entends ce terrible cri, son cri : "Plongez ! Plongez ! Plongez !"
Alors je me réveille et me retrouve en sueur, collé contre le mur, sous mon lit.
Commenter  J’apprécie          00
Mais c’est ce que l’homme a de merveilleux ; il ne se laisse jamais gagner par le découragement ou le dégoût au point de renoncer à se remettre au travail, car il sait très bien que c’est important et que ça en vaut vraiment la peine.
Commenter  J’apprécie          00
L’art est une ânerie qu’on relègue dans le galetas de l’idiot de la famille, une purge qu’on absorbe le dimanche, par petites doses, plus ou moins assaisonnée de religion.
Commenter  J’apprécie          00
Les bons écrivains touchent souvent la vie du doigt. Les médiocres ne font que l’effleurer. Les mauvais la violent et l’abandonnent aux mouches.
Commenter  J’apprécie          00
« On ne peut dire à quel moment précis naît l’amitié. Si l’on remplit un récipient goutte à goutte, il finit par y en avoir une qui le fait déborder ; ainsi, lorsque se succèdent les gentillesses, il finit par y en avoir une qui fait déborder le cœur. »
Commenter  J’apprécie          00
Nous faisons front contre la petite frange de ceux qui veulent affliger les gens avec leurs théories et leurs idées contradictoires.
Commenter  J’apprécie          00
Elle ne voulait pas savoir le comment des choses, mais le pourquoi. Ce qui peut être gênant. On se demande le pourquoi d’un tas de choses et on finit par se rendre très malheureux, à force.
Commenter  J’apprécie          00
« Les Noirs n’aiment pas Little Black Sambo. Brûlons-le. La Case de l’Oncle Tom met les Blancs mal à l’aise. Brûlons-le. Quelqu’un a écrit un livre sur le tabac et le cancer des poumons ? Les fumeurs pleurnichent ? Brûlons le livre.
Commenter  J’apprécie          00
Fahrenheit 451 : température à laquelle le papier s'enflamme et se consume.
Commenter  J’apprécie          00
La pluie tombait. Le grand couvercle du ciel se brisa en six éclats bleuâtres pulvérulents, tel un vernis fendillé à souhait, et s'effondra.
Commenter  J’apprécie          00
Savez-vous pourquoi des livres comme celui-ci ont une telle importance? A cause de leur qualité. Et que signifie le mot qualité? Pour moi, il veut dire structure. Ce livre a des pores. Il a des traits. Ce livre peut passer sous un microscope. Sous le verre, vous apercevriez la vie, un foisonnement incessant. Plus il y a de pores, plus il y a de détails vivants, sincèrement notés par centimètre carré sur une feuille de papier, plus vous touchez à la vraie «littérature». Du moins, c'est ma définition. Donner des détails, des détails pris sur le vif. Les bons écrivains touchent souvent la vie du doigt. Les médiocres ne font que l'effleurer de la main au passage. Les mauvais la violent et l'abandonnent en pâture aux mouches.
Commenter  J’apprécie          00
La sottise qui consiste à prendre une métaphore pour preuve, un torrent verbeux pour une source de vérités capitales et sois-même pour un oracle est innée en chacun de nous.
Commenter  J’apprécie          00
Je ne parle pas des choses, avait dit Faber. Je parle du sens des choses. Là, je sais que je suis vivant.
Commenter  J’apprécie          00
« Comment vont vos enfants, madame Phelps ? demanda-t-il.
— Vous savez bien que je n'en ai pas ! Dieu sait qu'aucune personne sensée n'aurait l'idée d'en avoir ! »
s'emporta Mme Phelps sans très bien savoir pourquoi elle en voulait à cet homme.
« Je ne suis pas de cet avis, dit Mme Bowles. J'ai eu deux enfants par césarienne. Inutile de souffrir le martyre pour avoir un bébé. Les gens doivent se reproduire, n'est-ce pas, la race doit se perpétuer. Et puis, il arrive que les enfants vous ressemblent, et c'est bien agréable. Deux césariennes et le tour était joué, je vous le garantis. Oh, mon docteur m'a bien dit : "Pas besoin de césarienne ; vous avez le bassin qui convient, tout est normal", mais j'ai insisté.
— Césariennes ou pas, les enfants sont ruineux ; vous n'avez plus votre tête à vous, rétorqua Mme Phelps.
— Je bazarde les enfants à l'école neuf jours sur dix. Je n'ai à les supporter que trois jours par mois à la mai- son ; ce n'est pas la mer à boire. On les fourre dans le salon et on appuie sur le bouton. C'est comme la lessive ; on enfourne le linge dans la machine et on claque le couvercle. » Mme Bowles laissa échapper un petit rire niais. « C'est qu'ils me flanqueraient des coups de pied aussi bien qu'ils m'embrasseraient. Dieu merci, je sais me défendre ! »
Page 145
Commenter  J’apprécie          00
Quels traîtres peuvent être les livres ! On croit qu'ils vous soutiennent, et ils se retournent contre vous. D'autres peuvent pareillement les utiliser, et vous voilà perdu au milieu de la lande, dans un vaste fouillis de noms, de verbes et d'adjectifs.
Page 162
Commenter  J’apprécie          00
Les bons écrivains touchent souvent la vie du doigt. Les médiocres ne font que l’effleurer. Les mauvais la violent et l’abandonnent aux mouches.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ray Bradbury Voir plus

Quiz Voir plus

Ray Bradbury, presque...

Fahrenheit ... ?

911
451

5 questions
136 lecteurs ont répondu
Thème : Ray BradburyCréer un quiz sur cet auteur

{* *}