Citations de Régis Hautière (377)
Petite pluie abat grand vent.
Homme de joie, femme de joie, unissez-vous !
La lune est le rêve du soleil.
Qui en sait beaucoup parle le moins.
Après tout, on a trop mis l'accent sur la technologie, les fusées, les capsules. Peut-être que nous avons trop négligé l'aspect spirituel de la conquête spatiale.
"_Disons qu'ils ont entendu parler des dégâts que les Terriens avaient infligés à leur propre planète, exterminant des espèces entières de poissons, polluant durablement les eaux, détruisant les fonds marins...Ils ont peur que la même chose ne se reproduise ici.
_Ce ne sera pas le cas. L'humanité a tiré les leçons de ses erreurs passées."
Je suis tellement contente de te revoir, ma petite Luce. Rangeons nos larmes pour plus tard. On n' à pas fini d'en avoir besoin.
On n'est jamais trop vieux pour faire une cabane !
Nous partagions donc la même chambre. La nuit, après que le silence et l'obscurité avaient envahi l'abbaye, nous partagions nos secrets. Nos espoirs. Nos angoisses. Nos cauchemars. C'est ce qui nous a rendus inséparables. Nous étions des copains de chambrée, comme à l'armée. Tous différents mais indissociables, liées par des confidences ténébreuses... des craintes partagées...et des silences complices.
Gare d'Austerlitz, quelques jours plus tard. À l'heure incertaine où le petit déjeuner n'est plus qu'un souvenir lointain et où l'apéritif n'est encore qu'une vague hypothèse.
- Mais... ?! Où est la mante ?
- À l'eau.
- Tu te rappelles la chanson qui te faisait peur? Celle que le maître voulait qu'on chante en canon?
- "Allons enfants"? Avec les féroces soldats qui viennent pour égorger nos villes et nos campagnes?
- Nos filles et nos compagnes.
- Que les filles? Ah ben ça va alors...
- Ouais, celle-là. Eh bien, les féroces soldats, c'est les Allemands.
- C'est vrai qu'on ne peut pas trop leur faire confiance. Rappelez-vous Bismarck et la guerre de 1870.
- Comment qu'on pourrait? On n'était pas nés.
- Ce serait pas eux qui ont crucifié Jésus?
- Non, ça, c'est les romains.
- Et Jeanne d'Arc? C'est qui qui l'a brûlée?
- Les Anglais.
- Les Anglais, c'est des ennemis aussi, alors?
- Non! Les Anglais sont nos alliés.
- Ben mon vieux... Si nos alliés brûlent nos saintes, je te raconte pas ce que vont nous faire nos ennemis...
pas d, héroïsme inutile.
la meilleure marque de
bravoure c'est de rester en
vie...
- Foncez Pipolet !!! En marche avant !!! Vous nous aviez certifié qu'il n'y aurait personne !!!
- Je ne comprends... le dimanche, Stingler donne leur congé hebdomadaire à ses domestiques et il passe la soirée chez Maxim's à jouer au poker.
- Dimanche, c'était hier !!!
- Vous êtes sûre ? Encore cette fichue mémoire qui me joue des tours.
- Bien, que puis-je faire pour vous ?
- Je cherche quelqu'un.
- Je sais. On cherche tous quelqu'un. C'est une femme n'est-ce pas ?
-Non.
-J'en étais sûr. Continuez.
- C'est à cause du gamin. Je peux pas m'en occuper. J'ai jamais su y faire avec les gosses.
- Et donc vous cherchez une nourrice.
- Non.
- Bien sûr que non.
- Peut-être qu'ils nous ont abandonnés?...
- Mais non! Dis pas n'importe quoi. On n'abandonne pas des enfants.
- Ben si justement. Lucas en sait quelque chose. Hein, Lucas?...
- C'est pas pareil! On parle de l'abbé, là. Pas de sa mère. L'abbé, il abandonnerait personne.
- Et vu qu'il y a pas de nuages aujourd'hui, peut-être que si on regarde le ciel, on a une chance de voir les fesses au bon Dieu.
- Beurk! Tu vas voir qu'on va se faire caguer dessus...
Moi l'abbé, il m'a dit que le tonnerre c'est le bon Dieu qui pète, et les nuages, c'est juste pour cacher ses fesses.
Liés surtout par un serment indéfectible: Rien de ce qui était dit dans notre chambre n'en sortirait jamais.
Croix de bois, croix de fer...
Tous différents mais indissociables. Liés par des confidences ténébreuses... Des craintes partagéses... Et des silences complices.