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4.07/5 (sur 27 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : New-York , le 25/05/1955
Biographie :

Journaliste et géopoliticien français, auteur de livres sur le Moyen-Orient et l'Afghanistan et d'essais sur les relations internationales. Il est l'un des correspondants de guerre les plus reconnus de France.

Grand reporter international au journal Le Figaro, Renaud Girard a couvert la quasi-totalité des grandes crises politiques et des conflits armés de la planète depuis trente ans. Il est notamment reconnu pour sa couverture des guerres en Asie centrale, en Indochine, au Maghreb, dans les Balkans, au Proche et au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et dans le Caucase. Il est ainsi parmi les premiers journalistes à pénétrer au Rwanda dès le début du génocide de 1994. Coincé en Tchétchénie pendant l'hiver 1999-2000, il traverse à pied dans la neige, accompagné du photographe Olivier Jobard, la chaîne du Caucase vers la Géorgie, afin d'échapper à l'Armée russe.

Expert en géopolitique, il a écrit plusieurs ouvrages sur le Moyen-Orient, intervient dans les médias et anime régulièrement des conférences internationales.

Il est aussi professeur de stratégie à Sciences Po Paris.

2005 "Pourquoi ils se battent ? : Voyage dans les guerres du Moyen-Orient"
2014 "Que reste-t-il de l'Occident ?, avec Régis Debray
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Presque sept ans après le lancement de l'opération Serval devenue Barkhane, l'intervention française reste débordée par les groupes djihadistes, et est de plus en plus critiquée sur place. Faut-il privilégier la diplomatie ? Qu'est-ce qui justifie une intervention ? Pour en parler Emmanuel Laurentin reçoit Renaud Girard (correspondant de guerre et chroniqueur international du Figaro), Marc-Antoine Pérouse de Montclos (directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement) et Niagalé Bagayoko (politologue, présidente de l'African Security Sector Network). Le Temps du débat d'Emmanuel Laurentin – émission du 20 décembre 2019 À retrouver ici : https://www.franceculture.fr/emissions/temps-du-debat Abonnez-vous pour retrouver toutes nos vidéos : https://www.youtube.com/channel/¤££¤19Renaud Girard9¤££¤6khzewww2g/?sub_confirmation=1 Et retrouvez-nous sur... Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Renaud Girard
La fête ne remplacera jamais le contrat social.
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Nous vivons désormais dans un monde régi par des logiques hygiénistes et prudentielles. Nous, les Occidentaux modernes, nous nous faisons une idée très étrange de la vie humaine : pour nous, l'Homme serait un être individualiste et rationnel, qui cherche toujours à gagner davantage d'argent et à maximiser son confort. Nous sommes devenus indifférents à nos traditions. Nous valorisons le pacifisme et la tolérance. Nous cherchons à refouler la mort et la violence. Nous donnons de plus en plus d'importance à l'éducation alors que paradoxalement le niveau réel des élèves s'effondre, car nous n'avons plus le sens de l'exigence et de la discipline nécessaire à toute vraie instruction. Nous nous intéressons de plus en plus à l'écologie alors que nous n'avons jamais été aussi éloignés de la Nature qu'aujourd'hui.
Les cinq piliers de notre imaginaire social sont : le droit, le marché, l'assurance, la technologie, la pharmacie. Notre culte pour les sorties, les fêtes, les vacances et le tourisme complète le tableau. Or, cette vision que nous nous faisons de l'homme est erronée puisqu'elle ne concerne même pas 5 % des êtres humains de la planète. Et dès qu'une menace semble surgir, comme la Covid-19, nous sommes désemparés. [...]
Avant les épidémies étaient reçues avec fatalisme, car elles semblaient inéluctables. Mais plus nous avons développé nos moyens médicaux, plus nous avons vaincu d'épidémies (nous avons par exemple éradiqué la variole), plus les épidémies qui résistent à notre volonté nous paraissent insupportables. Le professeur de philosophie suisse Enzo Santacroce voit dans le confinement une ambition quasi prométhéenne : « Ces mesures de prudence résultent d'un orgueil à rester maître, à vouloir éradiquer la mort et la souffrance de la condition humaine, des réalités aujourd'hui intolérables, mais qui étaient encore acceptables en 1968 au moment de la grippe de Hong Kong.» Et tant pis si, pour cela, il faut mettre l'économie en veille, comme en manière de pénitence.
Le fait qu'une maladie aussi peu mortelle ait pu paralyser le monde est inquiétant. Que ferons-nous le jour où nous serons confrontés à une maladie nouvelle aussi contagieuse (voire davantage) mais avec une létalité beaucoup plus élevée (par exemple de 20 ou de 40 %) ?
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Si nous sommes bien plus émus par la Covid-19 que par des maladies plus mortelles, c'est aussi parce que nous estimons qu'elles ne peuvent pas nous toucher. Quel Français pense sincèrement qu'il peut être atteint par la lèpre ? Le coronavirus, lui, pourtant bien moins dangereux, nous interpelle parce qu'égoïstement nous sentons qu'il peut nous contaminer. Quand de graves épidémies touchent des pays pauvres, nous nous en moquons. Mais quand le riche Occident est touché, même par une maladie bien moins grave, nous exigeons que le monde s'arrête.
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