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Critiques de Renaud Marhic (118)
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Terminus Brocéliande

L’histoire en quelques mots : Christophe R., jeune thésard en anthropologie, disparait mystérieusement en laissant derrière lui des vêtements lacérés en forêt de Brocéliande. Le criminologue Maël Mac’herig enquête, en se basant notamment sur le journal intime du disparu, où il relate ses voyages dans un monde magique…



Juste avant de lire ce roman j’étais allée voir les avis sur internet, qui n’étaient pas très bons je dois le dire… avant de me rendre compte que la même personne avait posté sur différents sites. Je comprends néanmoins que l’on puisse être un peu décontenancé par le roman.



Tout d’abord, je ne l’ai pas trouvé très facile à lire, il a fallu que je relise certains passages plusieurs fois. Peut-être le choix du vocabulaire ? Ou la description du monde magique, difficile à appréhender avec des mots ? J’ai aussi eu du mal à accrocher avec le personnage de Mc’herig, que j’ai trouvé très froid.



[...]
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Les lutins urbains, tome 5 : Korrigans et g..

Je suis déçue. Quand l’auteur est venu me voir pour me proposait son livre, j’étais super emballée. C’était une demande drôle et originale qui m’a donné envie de lire le livre !



Et oui, je sais ce que vous vous dites : « Mais Sofia, tu as commencé par un tome 5 !!!!!!!!« , l’auteur m’a assuré que ça pouvait se lire indépendamment des autres… Mais en fait, je suis plus si sûre… Je ne comprends pas grand chose à l’histoire…



Donc, oui, je suis déçue parce que j’en attendais beaucoup et au final, j’abandonne le livre parce que je n’y comprends pas grand chose.



J’vais peut-être les reprendre un par un ! À voir…
Lien : https://bookscritics.net/201..
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Les lutins urbains, tome 5 : Korrigans et g..

Avant toutes choses, il va vous falloir croire, laissez-vous faire, fermez les yeux pour replonger en enfance, là où tout est possible... Si vous y êtes, vous pourrez voir les Lutins Urbains. Mais attention, la Brigade de Répression de l’Onirisme, BRO, sera à vos trousses! Celle-la même qui a réussi contre toutes attentes à déjouer tous les dispositifs de sécurité protégeant l'université d'Onirie, obligeant de ce fait, les Lutins Urbains à se mettre au vert... Direction la Bretagne et son folklore où coïncidence ou non, ils retrouveront le jeune Gustave Flicman, en vacances chez sa tante.



«agaceries, tracasseries, et espiègleries…» Renaud MARHIC serait-il un Lutin Urbain déguisé? Je ne connais pas la réponse mais soyez certains qu'il manie avec talent l'humour. Le récit fourmille de jeux de mots et de Psiiiiit hilarants. Autre point fort, le choix de la région riche en mythes et légendes. On est plutôt dans le rural que dans l'urbain mais c'est là qu'habitent les Korrigans donc faut faire avec! L'auteur semble bien renseigné, probablement un expert en Lutinologie et on ne peut qu'apprécier son érudition! 😊



Je suis complètement fan! Mon seul regret, ne pas avoir découvert la série avant... Même si Renaud MAHRIC maîtrise son récit de façon à nous proposer des petits rappels et des Psiiiiit! sans l'alourdir, je regrette quand même de ne pas avoir vécu les premières aventures de Gustave. Je vous invite aussi à fureter sur le site de la série où vous trouverez plein de petits bonus comme Lutinopédia, l’encyclopédie concernant les Lutins Urbains, leur univers, et leurs nombreux cousins. De quoi vous donner une petite idée de l'ambiance de la série. Vivement recommandé aux petits et grands rêveurs! 😉



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Les lutins urbains, tome 5 : Korrigans et g..

En congés maladie, notre cher Gustave est parti se reposer chez sa tante à Restick, en Bretagne. Lui qui espérait profiter de vacances au calme, il est plus que surpris de voir débarquer les Lutins Urbains. Après une attaque intelligemment menée par la Brigade de Répression de l'Onirisme, l'Université d'Onirie a été contrainte de fermer ses portes dans l'urgence. Réfugiés chez leur cousins bretons, les Lutins Urbains ont besoin d'aide pour préparer la contre attaque...





Ce cinquième tome est un peu différent des tomes précédents puisque nous quittons la Grosse Cité et nous nous retrouvons quelques jours en Bretagne. On a droit à un changement de décor super agréable et on se laisse entraîner avec plaisir à travers la lande, sur les chemins côtiers.





On retrouve aussitôt les personnages et créatures des autres tomes, comme le Professeur B ou encore Loligoth mais nous faisons aussi des petites rencontres très particulières comme avec le mourioche, le crassou, les korrils dont on découvre au fil des pages la nature. On profite de la mystérieuse quête de nos héros pour découvrir quelques aspects des contes et légendes de la Bretagne. C'est aussi fascinant que rigolo et la lecture se fait avec le sourire, comme d'habitude !





J'ai aimé me plonger dans cette cinquième aventure bien mouvementée pour nos héros et aussi en découvrir un peu plus sur le folklore breton. On y fait des rencontres fantastiques, toujours un peu courtes tant on s'amuse. Renaud Marhic est un super guide dont j'apprécie toujours autant les petites interventions rigolotes. On sent qu'il prend beaucoup de plaisir à nous conter les aventures des Lutins Urbains et on se laisse convaincre bien volontiers par tout ce petit monde. A suivre !


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Les lutins urbains, tome 5 : Korrigans et g..

Je pense ce tome est mon préféré de tous. Les mythes bretons sont développées, et sont tout à fait intelligent, la petite romance qui s'installe a fait fondre mon cœur de grosse romantique, la fin, avec tout ses rebondissements m'a fait pleurer, et surtout m'a donnée qu'une envie lire la suite ! Je vous le recommande fortement à tous petits comme grands !
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Les lutins urbains, tome 5 : Korrigans et g..

La BRO, Brigade de Répression de l’Onirisme, a encore fait des siennes sous l’impulsion de son chef, le Supérieur Inconnu. L’assaut a été déclenché à l’université d’Onirie et les Lutins Urbains font tout ce qu’ils peuvent pour annihiler l’attaque. Mais les moyens employés sont énormes. A l’intérieur du bâtiment, le Professeur B. et la petite et charmante mais versatile Loligoth se demandent comment cela va se terminer. Heureusement le Professeur possède une porte de sortie grâce à un roman intitulé Le Passe-muraille.



Prié d’aller se reposer les neurones après l’épisode où il a subi quelques conséquences psychiques et donc a été placé en congé maladie, avec obligation de se reposer, Gustave Flicman, le jeune policier de la Grosse Cité passe ses vacances au vert, c’est-à-dire plutôt au bleu puisqu’il est installé chez sa Tantine à Restick, près de Carnac. Vit également dans cette maison, Philomène, la grand-tante, qui se réfère à Noëlick l’ancêtre, l’oncle qui d’après la photo trônant sur la cheminée laisse à supposer qu’il a rejoint le pays des morts depuis belle lurette.



Gustave se promenant dans la contrée, croise un barbu à lunettes sur le bord de la falaise semblant guetter et appeler quelqu’un les mains en porte-voix. D’après Tantine, il s’agit de René Le Brac, mycologue et connu dans la région comme écrivain. D’après la grand-tante Philomène, l’homme aurait même été l’ami de l’oncle Noëlick.



Alors qu’il doit aller chercher du pain à la boulangerie locale, qui est éloignée de la maison de Tantine, Gustave se met à suivre Le Brac. Une décision qui va l’entraîner dans moult péripéties car cet homme qui cumule les fonctions est également lutinologue. Or le Professeur B. et Loligoth viennent d’arriver sur place, accompagnés des Lutins Urbains, le Pizz’Raptor, Bug le Gnome, et les autres afin justement de rencontrer Le Brac et lui demander de les aider avec le soutien de leurs cousins bretons, le Crassou, Gabino, Boléguean, Mourioche et autres Korrigans tout aussi farceurs que les Lutins Urbains, chacun d’eux possédant une fonction particulière. Et ils recherchent le talisman, la Grosse galette, susceptible de les débarrasser de leurs adversaires.



Mais le Supérieur Inconnu est sur leurs traces et il n’hésite pas à employer les grands moyens. Gustave se trouve mêle malgré lui à cet affrontement, qui lui fera connaître l’Ankou et sa charrette, le Bag Noz ou barque de nuit, le sabot des Kerrions, et pérégrinera de l’île de Groix jusqu’à Brestopol-sur-Océan, dans le cimetière de cette cité, puis au phare d’Eckmühl, subissant diverses turbulences dont il se serait bien passé. Mais il n’est pas le seul à faire l’objet de la vindicte du Supérieur Inconnu. Loligoth elle aussi sera la cible des attaques du Supérieur Inconnu et de ses hommes casqués.







Un roman qui selon l’éditeur est destiné aux enfants de six à neuf ans mais l’âge du lecteur importe peu, car il s’agit bien d’une plongée dans la culture folklorique bretonne et ses Lutins farceurs, recensés au dix-neuvième siècle par des lutinologues réputés. D’ailleurs cet ouvrage est dédié à René-François Le Men, François-Marie Luzen, et à Anatole Le Braz, sûrement le plus connu et dont les ouvrages sont constamment réédités.



Mais si Renaud Marhic rend hommage à ses prestigieux prédécesseurs, il ne faut pas croire pour autant que ce roman est austère. Au contraire, il fourmille d’épisodes amusants, parfois hilarants, la bonne humeur étant privilégiée. Pour autant les adultes qui liront ce cinquième épisode des aventures de Gustave Flicman y trouveront certains propos destinés aux adultes.







- Et des librairies ? Nous avons encore des librairies ?



- Rassurez-vous, la dernière a brûlé hier ! C’est bien la preuve qu’il avait raison : d’après lui, il n’y pas plus dangereux que le papier. Surtout quand il est imprimé. A ce qu’il dit, cela le rendrait même explosif…







Une conversation enregistrée en caméra cachée et micro dissimulé par l’auteur et échangée entre le maire et la chargée de communication de la Grosse Cité. Nous n’en sommes pas encore arrivés à cette extrémité, mais si l’on n’y prend garde, il se pourrait que ceci soit une prédiction à court terme. D’autant que les auteurs sont déjà considérés comme quantité négligeable, voire nuisible par certains hommes (et femmes) politiques !
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Les lutins urbains, tome 5 : Korrigans et g..

Ce tome 5 des lutins Urbains, commence fort puisqu’on assiste en direct à l’invasion de la brigade de Répression de l’onirisme, dans les locaux de l’université. Où ont-ils appris à déjouer les sorts des lutins, et les tours qui permettent de les neutraliser ?









Pire comment rester de marbre, lorsqu’on les voie progresser, sous l’œil du professeur B, sans que ce dernier se départîsse de son flegme légendaire. J’ai cru que j’allais bondir, lorsque Loligoth se faisait les ongles, tout en écoutant d’une oreille distraite, leur progression commentée par le professeur B.











Bon d’accord se dernier avait un tour dans son sac, et un passage secret. Mais ce n’est pas une raison pour jouer avec les pauvres petits cœurs des lecteurs.













Pendant ce temps notre cher Gustave, lui prend un repos bien mérité, chez ses tantes en Bretagne. Est-ce son esprit dérangé qui trouve, les habitants un peu louches, comme ce vieux Professeur Le Brac ? Ou y a-t-il vraiment anguille sous Roche ?







Flic un jour, flic toujours, en voulant en avoir le cœur net. Gustave va mettre ses godillots là, où il n’aurait pas dû. C’est-à-dire, sur la route des lutins Urbains eux-mêmes, tout juste évadés, du piège de la brigade de Répression de L’onirisme. Cependant les lutins, ne sont pas en sécurité en Bretagne. Ils se savent traqués, et leurs amis Korrigans aussi. La Brigade, ne leur laissera aucun répit. Une seule solution, mettre la main, sur la fameuse « grosse galette », qui leur permettra une bonne fois pour toutes, d’évincer leurs ennemis.







Et voilà nos lutins Urbains, et leurs amis Korrigans partit pour une quête mémorable, la brigade à leur trousse. Arriveront-ils à trouver la grosse galette à temps, afin d’échapper à leurs ennemis ?





On pourrait penser que le fait d’être pourchassés assagirait les lutins, c’était mal les connaître, surtout si Gustave les contrarie, comme à son habitude.



Il n’y a bien que Lol, Loligoth de son vrai nom, pour supporter le jeune homme. D’ailleurs un rapprochement que je n’ai pas vu venir, pointe le bout de son nez. Notre inspecteur écervelé, en pince pour la fille gothique. Mais l’heure n’est pas aux roucoulades.







Comme toujours c’est un vrai bonheur de passer quelques heures en compagnie des Lutins Urbains, ce tome 5 Korrigans et Grosse galette nous fait voyager en Bretagne, pays de l’auteur, et pourquoi pas chez lui, tant qu’on y est !







Gustave avait déjà fort à faire avec un professeur en Lutinologie, alors avec deux imaginez un peu. L’humour est toujours là. Même si j’ai aimé les autres tomes, j’apprécie ce renouveau, le fait de quitter la Grosse Cité, pour de nouvelles contrées. Qui après mon Berry est sans doute la région qui a le plus de légendes. Les Pssit sont toujours là, pour mon plus grand bonheur.







Gustave est… fidèle à lui-même, c’est forcément les scènes avec notre inspecteur que j’ai le plus apprécié, son arrivée épique chez le professeur Le Brac, son aventure au village des Korrigans. Psssiit auteur, rassure-moi, ça n’existe pas en vrai un village de Korrigan pour touriste. Et enfin, la scène du phare.







Fait assez rare pour être souligné, ce tome s’achève sur un cliffhanger, j’ai vraiment hâte de voir la suite.



En conclusion :





Vous l’aurez compris, ce tome 5 des lutins Urbains, est tout aussi savoureux que les autres. On est pris dans une quête folle. Où humour et suspens se mélangent. L’auteur joue les guides, et sort de sa réserve. Tous les ingrédients sont là pour vous faire passer un bon moment. A la fin du tome, vous trouverez une documentation vraiment très intéressante, sur ces petits êtres. Bien évidemment ce n’est qu’une partie, sinon se serait trop volumineux.







UN DYSLEXIQUE PEUT-IL LIRE CE LIVRE FACILEMENT ?





Oui, peut-être que certains jeux de mots devront être expliqués, mais ce n’est pas certain. Alors foncez ! Au pire passez un bon moment avec votre enfant faites leur la lecture et découvrez les lutins urbains promis vous ne le regretterez pas.
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Les lutins urbains, tome 4 : Le péril Groumf

Merci du fond du coeur à Renaud Marhic, Petit Reporter de l’Imaginaire, pour m’avoir permis de découvrir son histoire. S’il s’agit de ma première incursion dans l’univers des Lutins urbains, le fait de ne pas avoir lu les tomes précédents n’a pas été un frein et, plus important, cela n’a en aucun cas gêné ma compréhension du Péril Groumf. En effet, quelques éléments sont dispersés dans les notes de bas de page pour permettre au lecteur de comprendre les différentes aventures vécues auparavant par le héros. Les personnages qu’on trouve également des les tomes 1 à 3 sont hauts en couleurs et hilarants. Rien que les imaginer est amusant. Leurs comportements et leur langage fleuri sont particulièrement truculents. Les « Psiiiiit ! » de l’auteur (notes de bas de page) fournissent au récit une originalité et une dose d’humour supplémentaire. Je les ai vraiment adorées parce que le fait que Renaud Marhic y interpelle directement le lecteur m’a beaucoup fait penser à la série Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire que j’aime tellement. Les jeux de mots et références à la pop culture ou à certaines marques permettent une double lecture par les enfants et les adultes, à partager à volonté en famille. Les quelques illustrations sont agréables. Elles permettent de mieux visualiser l’univers totalement loufoque qu’à créé l’auteur. J’ai beaucoup aimé la façon dont est expliquée l’apparition du Groumf. Le pouvoir de l’imagination des enfants est sans limites, y compris dans les histoires. A côté des situations rocambolesques, le Petit Reporter de l’Imaginaire propose un aspect très réaliste des événements. Je pense notamment aux voitures sans chauffeurs et aux raisons pour lesquelles le nombre d’accident a baissé de moitié. Il est facile d’imaginer que d’ici quelques dizaines d’années, ce genre de chose sera du domaine du probable. Je tiens à souligner le travail éditorial réalisé pour ce titre. La qualité de l’ouvrage est indéniable en ce qui concerne l’illustration de la couverture et les matériaux utilisés. A partir de 9 ans, chacun peut trouver son compte et rire des situations délicates dans lesquelles se retrouve Gustave Flicman à cause de son « amitié » avec ces drôles de lutins.
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Les lutins urbains, tome 4 : Le péril Groumf

Muté auprès du Service Sécurisation et Bien-être du Président, notre ami Gustave Flicman, déjà héros malgré lui de trois précédentes aventures, est le témoin d'un incident auquel apparemment lui seul assiste, ses collègues chaussés de lunettes noires regardant ailleurs.



Gustave a bénéficié d'une promotion après avoir sauvé la Grosse Cité d'un péril décrit précédemment, et en ce moment, costume noir et lunettes idem, il doit assurer la sécurité d'un visiteur : le PDG du Pépettochistan accompagné de son gamin, turbulent comme il se doit. Affublé de vêtements hétéroclites, le gamin porte en bandoulière un serpent. Horreur, malheur... Vérification faite, il s'agit d'une peluche. Ouf, on a eu chaud, pense Gustave qui admire la voûte.



Une sorte de yéti, un animal à fourrure grise vêtu d'une culotte de peau et armé d'une masse (examinez la couverture) s'introduit dans la salle par une fenêtre du plafond. Une véritable tornade qui déboule, s'empare de la peluche sacrée du pacha-héritier, et pfouittt (ou bruit similaire) l'espèce d'animal se fait la malle.



Gustave Flicman est tout autant embêté que gêné, car lorsqu'il raconte la scène à laquelle il a assisté, il dit tout ou presque. Le commissaire Velu, son ancien supérieur, l'encourage fortement à continuer d'assurer sa mission au Service Sécurité et Bien-être, l'avenir du pays en dépend. En effet le Pépettochistan, et son PDG, Pacha Directeur Général anciennement Pacha Dictateur Général, est le principal fournisseur en énergie, et si le fiston ne récupère pas sa peluche, les conséquences seront terribles.



Alors Gustave poussé par sa conscience, un peu, et le Supérieur Inconnu qui dirige la BRO, Brigade de Répression de l'Onirisme, beaucoup, se met à la recherche du Yéti et de la peluche qu'il a glissée sous une bretelle de sa culotte de peau, à bord d'un tracteur urbain, 4X4 équipé d'un système de conduite assistée parlante.



C'est à ce moment, mais cela aurait pu être à un autre mais c'est maintenant, que se manifestent le Professeur B. et son assistante la jeune Loligoth en s'installant dans son véhicule de fonction. Et voilà Gustave entraîné à son esprit défendant, et à son corps aussi, à la lisière du Pays d'Onirie et de la normalité, à la recherche du Yéti, qui se présente spontanément à lui accompagné du Lutin aux pieds de fromages (humez cette odeur !) appelé aussi le Troll.



Les péripéties vont s'enchaîner en cascades, Gustave Flicman n'a pas le temps de souffler, le lecteur non plus, et les rencontres imprévues vont se succéder, se catapulter, se métamorphoser, comme dans un rêve, sauf que pour Gustave il s'agit bien d'une réalité, attraper la queue du Mickey dans ce cirque effréné. Quand je dis la queue du Mickey, il s'agit bien entendu du serpent à poil, le doudou du Pacha-junior.



La route est belle, sur le papier, car les impondérables que vont rencontrer Gustave Flicman et le duo, le Yéti et le Troll, qui s'entendent comme larrons en foire, les entraînent dans un voyage périlleux semé d'embûches, qui ne sont pas de Noël.







Le péril Groumf est la quatrième aventure de Gustave Flicman, le jeune policier qui parfois philosophe sans s'en rendre compte, ou alors si, mais il ne l'avoue pas de peur d'être pris pour celui qu'il n'est pas.



Evidemment, quand on voit ce à quoi la croyance des adultes a donné vie, on devine ce qui nous attend avec celle des enfants...



Un univers dédié aux enfants, dans lequel l'adulte a du mal à trouver sa place, sauf s'il a gardé, préservé, l'innocence qu'il n'aurait jamais dû perdre. Et ce n'est pas en se rendant aux objets trouvés qu'on peut la récupérer cette innocence, cette candeur, cette ingénuité qui manque tant aux adultes, mais en cultivant tout jeune et même avant cette forme d'esprit qui permet d'accepter tout et son contraire sans pour autant se montrer naïf.



L'on ne peut s'empêcher de songer à Lewis Carroll et à son Alice au Pays des Merveilles, une dégringolade horizontale dans un univers décalé, déjanté, désaxé, abracadabrantesque, féérique, merveilleusement incorrect (j'ai emprunté la citation car je l'aime bien, quoiqu'elle ne soit pas de moi) et onirique.



Si ce roman est destiné à des enfants, d'après l'éditeur de 6 à 9 ans, les adolescents de 10 à 110 ans pourront se délecter à cette lecture, et je doute personnellement que l'auteur, à vérifier auprès de ses papiers d'identité, soit encore un enfant et pourtant il s'amuse comme un petit gamin à décrire, à écrire, à rédiger, à délivrer ces récits farfelus, loufoques, mais qui font du bien en nous changeant d'une réalité morose.




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Les lutins urbains, tome 3 : Les lutins noirs

Si vous souhaitez que votre enfant s'adonne à la lecture offrez-lui des livres ! Mais pas des ouvrages ennuyeux, non, des romans dont la lecture lui permettra d'éveiller son imaginaire, de le développer, de le cultiver.



Avec ce troisième volume de la saga des Lutins Urbains, Renaud Marhic laisse sa verve s'éclater comme une grosse bulle pétillante emplie de confettis de toutes les couleurs, une explosion arc-en-ciel façon farces et attrapes.







Un vieux coucou à hélices atterrit sans que l'attention des deux hommes qui sont installés dans la tour de contrôle de l'aéroport d'Okaz Air® soit pour autant perturbée. Pourtant la venue de l'avion n'avait pas été signalée sur les écrans radar. C'est pas grave, juste une erreur de pilotage. Le pilote l'affirme au bagagiste, il devait livrer du courrier d'Antanarivo à destination d'Antsiranana. Pendant ce temps, subrepticement, un puis deux puis trois petites créatures noires, aux longs cheveux, s'extirpent de l'appareil et fuient vers la Grande Cité.



Sur la route qui relie la capitale, les automobilistes sont affolés, lorsque trois sangliers traversent la chaussée sans prévenir.



Dans le commissariat du quartier Adinike®, le jeune policier Gustave dont on a suivi les précédentes aventures avec délectation, assiste à une réunion habituelle concernant les faits entachant leur quartier, le secteur 15. Bien évidemment est évoquée l'arrivée intempestive du bimoteur, mais d'autres événements sont mis en avant. Ainsi, des étrangers inscrits au Fichier des Individus Potentiellement Pas Nets, ont été vus paradant en smoking dans des voitures de luxe alors que la veille encore ils étaient sans papiers ni contrats de travail. Selon des renseignements issus de sources non officielles, ces joyeux déambulateurs malgaches en décapotables auraient gagné au Tir' ou Grat'. Et bien sûr la randonnée autoroutière des trois sangliers.



Et comme le déclare le commissaire Velu, La situation est pire qu'hier et bien moins grave que demain !



La réunion est à peine terminée que Gustave est alpagué par le commissaire, lequel lui demande ce qu'il a fait du rhinocéros. Le rhinocéros ? Ah oui, encore une mini bavure de Gustave qui devait convoyer à l'abattoir le mammifère herbivore à quatre pattes et à deux cornes, comme les bovins sauf que c'en n'est pas un, et qu'il a malencontreusement égaré. Chelou ! C'est le nom de l'animal vagabondeur.







Mais que fait donc Chelou dans un entrepôt de porcelaine certifiée française made in China ? Pourquoi Gustave reçoit-il par l'intermédiaire d'un caillou lancé par le facétieux Nain Jaune un message du professeur B. qui justement lui demande de retrouver immédiatement et même avant Chelou ? Et qui est ce mystérieux personnage surnommé le Bambou Masqué, chef d'une triade non moins mystérieuse, qui s'interfère dans cette histoire ?







On retrouve dans ce troisième volet des aventures de Gustave Flicman, une partie des personnages évoluant dans les épisodes précédents, L'attaque du Pizz' Raptor et Le dossier Bug le Gnome, avec de nouveaux protagonistes qui ne déparent pas l'ambiance de ce roman malicieux et fantastique.



L'imagination débridée de Renaud Marhic, et cette logique totalement décalée qui imprègne ces romans, nous fait penser, dans le traitement et non dans l'intrigue, à un roman de Lewis Caroll.



Si tu favorises à présent l'introduction d'un imaginaire étranger au sein de la Grosse Cité, tu porteras une grosse responsabilité... Que cherches-tu à provoquer ? Une épidémie ?



Le lecteur ne se pose pas ce genre de questions, lui qui justement est friand de ce genre de roman au fantastique déboussolant, et qui pourtant ne manque pas de références à notre monde actuel. Une juxtaposition, une mise en parallèle qu'il vaut mieux prendre à la rigolade. Seuls les rabat-joie peuvent se sentir offusqués :



Le Chef de la Brigade de Répression de l'Onirisme n'en avait pas terminé de ses sombres prophéties.



Une lecture roborative destinée aux jeunes et aux adolescents qui recherchent un coin de ciel bleu dans la grisaille quotidienne. Et que les anciens apprécieront en réminiscence de certaines lectures de leur enfance.






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Orphée.org

Sans le tourisme, la France, dont l'économie est déjà au plus bas, serait exsangue. Donc il faut les bichonner, ces Allemands, ces Hollandais, ces Américains, ces Japonais, ces Chinois... et je m'arrête là car la liste est si longue que ma chronique ne serait plus qu'un insipide recensement de nationalités.



Lorsque Jacky Le Sauge, du cabinet de veille économique Le Sauge & Le Sauge, est contacté par mail par un américain, William Baxter, pour signer un contrat, il n'hésite guère. Son cabinet n'est pas si florissant qu'il peut se permettre de refuser une offre. Rendez-vous est pris entre les deux hommes. William Baxter représente l'association Orphée.org dont le but est d'accompagner les familles des défunts en respectant les convictions et les croyances de ses membres. Le but unique de notre organisation est de transcender le deuil sur la base du mythe d'Orphée. Le financement s'effectue par des dons volontaires sachant que l'égalité existe dans la mort, et qu'il n'est plus question de riches ou de pauvres, mais de personnes à réconforter et en prenant en charge le travail de deuil.



orphee_delacroix.jpgJacky est quelque peu largué, mais il accepte toutefois la mission qui lui est confiée. Cinq principaux contributeurs se sont envolés, évaporés dans la nature, après avoir transité par Paris et pris le chemin de la Bretagne, haut lieu exerçant un magnétisme, une forme d'attraction se référant au mythe d'Orphée. Cinq Chinois dont il faut retrouver la trace. Il demande un temps de réflexion, le lendemain étant un 1er novembre, tout un symbole, puis assiste dans le salon d'un hôtel à la réunion d'un groupe de paroles, sur le modèle des Alcooliques Anonymes.



Orphée.org a été créé par Antoni Teixidor, fils d'un ouvrier catalan exilé en France en 1939. Revenu à Gérone, de simple chauffeur routier il monte une entreprise de transports florissante, Teixidor perd sa femme et sa fille unique dans un accident automobile. Il connait alors une expérience spirituelle qui va l'amener à créer un site spécialement dédié aux personnes affligées par la disparition d'un ou plusieurs êtres chers. Il édicte ses règles dont la première est Nous avons fait le deuil de notre deuil. Et impose ce leitmotiv : Rien n'a changé, ils sont à nos côtés.



Jacky rentre chez lui à la Crossardière, près de Laval, dans la demeure familiale. Son père, Jean, est membre d'un groupe de réflexion, Edith, sa mère a de nombreuses occupations dont des cours de chants. Jacky n'est pas enfant unique, il possède un frère, Côme, son double. Vrais jumeaux, monozygotes et mono-amniotiques, Jacky et Côme ont très tôt été différenciés par leurs parents. Edith apportant sa touche à l'apparence extérieure et Jean celle de l'existentiel. Et bien entendu, Côme et Jacky ont été façonnés de telle manière que l'un, Jacky grand, fort, et pas bête, a suivi des études de lettres modernes, tandis que Côme, rachitique, limite autiste, besognait sur les lettres classiques. Tant et si bien que Côme a été placé dans un institut spécialisé, vivant dans sa bulle. Mais entre les deux frangins, qui se ressemblent toutefois malgré les efforts de leurs géniteurs et par la volonté de Côme qui voulait absolument s'identifier à son frère, entretiennent des liens très forts d'affection.



C'est ainsi que Jacky rend visite à Côme dans son lieu mont-brasparts.JPGd'hébergement thérapeutique, et lui narre la mission à lui confiée. Côme alors entreprend d'éclairer son double en lui administrant un cours magistral sur le mythe d'Orphée, ce héros de la mythologie grecque et les différentes versions qui lui ont été collées à la peau, dont celle de Virgile qui provoque une violente diatribe de la part de Côme.



Jacky reçoit un message pour le moins abscons Cherchez toujours à l'envers de ce qui vous sera montré (sans accents dans la version originale, ce qui l'amène à penser qu'il émane d'un clavier qwerty) et bien évidemment émanant d'un anonyme qui tient à le rester.



800px-Le_lac_Reservoir_de_Saint-Michel_et_le_mont_Saint-Mi.JPGSelon l'équation que 1 et 1 égale 1, Jacky, aidé de Côme et de ses compétences mythologiques et de son envie de suppléer son frère, va enquêter dans des endroits chargés en mystères, en mysticisme, des endroits considérés comme des portes menant en Enfer comme le Mont Saint-Michel de Brasparts dans les monts d'Arrée en Bretagne, ou le château de Montségur, haut lieu du catharisme, car d'autres disparitions sont à déplorer. Enquête en Espagne, sur les lieux de l'accident survenu aux proches de Teixidor et rencontre avec un historien spécialiste des Cathares. Mais cette enquête ne sera pas de tout repos et les rencontres improbables et déstabilisantes seront nombreuses.







Entre roman policier, des enquêtes sur des disparitions énigmatiques, roman initiatique à la mythologie et surtout à cet apologue sur Orphée et la mort, Orphée.org nous entraîne également sur les problèmes de la gémellité et les désirs des parents soit de ne faire qu'un de leurs deux enfants avec le risque de les associer en les transformant en siamois, soit de les dissocier complètement avec les inconvénients de l'amalgame inconscient et la perte d'identité de l'un des deux enfants. Côme se cherche et se voit dans un prisme où se reflète Jacky, mais l'image qu'il en obtient est déformée, le perturbant et l'obligeant à se recroqueviller mentalement.



Renaud Marhic, use de phrases courtes, des phrases chocs et incisives, entremêlant des pensées, des idées, des réflexions dans des parenthèses qui amènent le lecteur à s'identifier parfois au protagoniste, ce qui transcende l'effet miroir flouté. Le côté fantastique dont use, sans abuser, Renaud Marhic dans la plupart de ses romans, est ici gommé et ce sont plutôt les obsessions liées à la mort qui prévalent et en un certain sens le côté mercantile qui prend de plus en plus de place, sans l'avouer. Le travail de deuil par exemple cher aux psychologues, donnée inconnue il y a encore quelques décennies, les vivants sachant s'affranchir d'une mémoire encombrante par des occupations diverses sans avoir recours à des palliatifs. Mais les solutions envisagées par Renaud Marhic, via Orphée.org, à moins qu'elles existent déjà on ne sait jamais, ne manquent pas de technologies ni d'un certain décorum, on n'arrête pas le progrès et les délires.
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Les lutins urbains, tome 4 : Le péril Groumf

Pourquoi ce livre ?

Tout d'abord je tiens à remercier l'auteur de nous avoir fait confiance pour partager mon avis sur ce livre. En tant qu'auteur édité en petite maison d'édition, il est souvent plus compliqué de se démarquer et donc aussi de se faire connaître. La communication mise en place par ce drôle de monsieur est pour beaucoup dans mon envie de pousser la porte de son univers. Il a l'air un peu "siphonné du bocal" quand on le voit dans sa vidéo YouTube, et j'avoue que j'ai trouvé cela plus que rafraîchissant et amusant. Comme quoi, il faut avouer que le résumé compte mais la manière de le présenter aussi!





Que penser de l'histoire ?

L'auteur a choisit de nous présenter le tome 4 alors qu'aucune de nous n'avais jamais entendu parler de l'un de ses livres... Un choix absurde? Bizarrement pas. J'ai lu ce livre sans me sentir le moins du monde lésé par mon incompétence en terme de lutins urbains. J'ai adoré lire ce livre. Les pages se tournent sans problème, j'ai même était surprise par l'arrivée de la dernière page!



Nous allons suivre le jeune flic Gustave dans sa quête du doudou du pacha-héritier. Il paraît sain d'esprit à première vue mais j'avoue que je me demande ce qu'il en est réellement. Sans cela, comment pourrait il partir à la chasse au troll?? Non non moi je vous le dit, il est pas net ce Gustave.



La loufoquerie de l'auteur se ressent jusque dans les bas de pages, qui ne porte pas des numéros mais sont écrit ainsi "psittt" et qui peuvent être court ou long.. voir très long (plus d'une page pour une note!). Elles ressemblent plus à des interruptions par un autre personnage que par un intérêt purement grammaticale ou historique. En cela, je pense qu'elles peuvent aider à l'appréhension de la lecture.





En conclusion ?

Je pense que ce livre est vraiment idéal pour les 8/10 ans. Les jeunes qui commencent à lire, et aiment le plus souvent les histoires rigolotes. Avec ce livre vous saurez où vous mettez les pieds et il n'y aura pas de mauvaises surprises. Le langage est châtié mais version ancienne insultes ("crénom de tonnerre") donc même si l'envie de les utiliser les prenait vous ne serez pas convoquer par la maitresse! Je pense que je vais suivre cette série et la proposer à ma cher terreur d'ici quelques temps.
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Les lutins urbains, tome 4 : Le péril Groumf

J’ai été agréablement surprise par l’objet dont la couverture, d’un orange pétant, est rigide. Ah ! Quel plaisir ! Tous les livres pour enfants devraient être ainsi, afin de ressembler à une vraie invitation à la lecture ! Le titre, comme la couverture, annonce facéties et aventures. Des illustrations ponctuent le récit et en renforcent l’humour.



Ensuite, je trouve le style de Renaud Marhic pétillant. Ses dialogues sont enlevés. Il sait parfaitement jouer sur les différents registres de langue et ne recule jamais devant un bon mot, une petite allusion ou même une petite blague. Ses notes de bas de page (qu’il rebaptise Psiiiiiit !) - Vous savez ?, ces affreux commentaires extrêmement pointus que tout le monde déteste en vrai parce qu’ils vous font perdre le fil de l’histoire, mais dont vous besoin quand même pour éclairer le contexte gnagnagna... -, sont délicieusement drôles ! L’auteur s’adresse à ses lecteur.ice.s, leur rappelle les tomes précédents : Mais siiiii, tu sais ? Machinnnnnn !, digresse pour le plaisir, voire nous fait tourner en bourriques. Enfin, il n’hésite pas à mélanger les genres, celui du conte, celui du roman policier ou du thriller, le roadtrip, le fantastique, allant même jusqu’à revisiter le roman picaresque de Don Quichotte.



L’univers est truculent, aussi coloré que la couverture du livre. L’imagination de l’auteur est sans fin, tant elle joue sur le folklore (Un lutin pour chaque petit désagrément !) et sur la parodie. En effet, Renaud Marhic en profite pour écorcher un peu notre société en poussant la sponsorisation jusqu’au bout : les commissariats sont rebaptisés par le nom d’un sponsor, qui n’est pas sans faire penser à des marques de sport bien connues. La modernisation, elle aussi, est poussée jusqu’au bout : la technologie parle, conseille, intervient à tout bout de champ et l’humain l’écoute respectueusement, sauf quand elle est interrompue par la transmission d’une oreillette ou d’un drone... Tout en saupoudrant ses pages d'anecdotes savantes, l'auteur aborde aussi quelques sujets de société, par petites touches légères : l'homosexualité, l'écriture inclusive (😎), l'éducation laxiste 😜... Ce qui est sûr, c'est que, même si les Lutins urbains s'adresse au jeune public, Renaud Marhic a bien compris qu'il ne parlait pas à des crétins : ainsi, il lance toutes les perches susceptibles d'être attrapées. (...)



J'ai passé un bon moment de lecture : j’ai trouvé Le péril Groumf alerte, taquin, enlevé, différent. Le style de l’auteur et son imagination sont un très grand point fort.



Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous sur le blog !
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Les lutins urbains, tome 4 : Le péril Groumf

La couverture est toujours aussi jolie, colorée et attractive que les tomes précédents. C'est idéal pour donner envie aux enfants de les lire.



Quand nous commençons ce petit roman, nous sommes heureux de retrouver Gustave Flicman, il nous manquait beaucoup et une fois de plus, pour notre plus grand plaisir, l'auteur l'a à nouveau installé dans son quatrième opus.



Comme dans tous les Lutins urbains, nous sommes amusés de voir des personnages loufoques et là en priorité, du Groumf et d'un troll. On rigole beaucoup quand nous voyons à quel point ils sont comiques. Nous les imaginons parfaitement avec tout leurs attirails et nous rigolons vraiment à gorge déployée.



L'histoire est vraiment sympathique et totalement adaptée pour les enfants. Encore une fois, Renaud Marhic nous fait rire avec ses nombreuses petites remarques qu'il ajoute çà et là, même à des moments où il a juste envie de taquiner ses lecteurs.



Les dessins sont très jolis et donnent encore plus de visualisation de ces nombreux endroits et des personnages qui s'y trouvent.



La fin est très amusante et donne un aperçu de ce que sera la suite. Hé psiiittt, comme dirait Renaud Marhic, oui oui, il y aura bien une suite !





Est-ce que j'ai aimé ce livre ?





Encore une fois, j'ai bien aimé Les lutins urbains. Dans ce tome, il y avait un peu moins d'action que dans les tomes précédents, mais il y avait un peu plus d'humour. Ça change des autres volumes, mais c'est très agréable à lire.

Si vous avez aimé les tomes précédents, vous adorerez celui-ci.
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Les lutins urbains, tome 4 : Le péril Groumf





Je suis très attachée aux Lutins Urbains. Dans cette quatrième aventure qui prend des allures de « road-trip », on connait le voleur. On sait aussi qu’il affectionne les bons vieux doudous. J’ai vérifié : les miens sont toujours à leur place ;).



Notre Gus. a reçu de l’avancement. Il est désormais responsable du Service de Sécurisation et Bien-être du Président. L’affaire du Groumf est surement la plus difficile de sa carrière. Pourquoi ? Et bien parce qu’il va devoir prendre ce drôle de Yéti en flagrant délit.



C’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai retrouvé les personnages qui font toute la douce folie de cette série. Liligoth m’avait manqué au moins autant que la bonne humeur et les savoureux jeux de mots de l’auteur.



J’ai passé une amusante fin de semaine en compagnie du petit peuple. Le récit de leurs aventures est déjà sur le chemin de leur région natale. J’espère que la Poste va prendre soin d’eux et qu’ils reviendront bientôt dans le sud de la France.
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Les lutins urbains, tome 4 : Le péril Groumf

Un quatrième tome toujours aussi déjanté et loufoque.



Notre cher Gustave doit de nouveau à affronter un drôle de personnage: le Groumf. Ce dernier a volé le doudou du Pacha-héritier.



Dans ce tome, on retrouve l'univers des Lutins urbains avec tout ce qu'il a de trépidant, de déjanté. L'auteur a, je trouve, rajouté encore plus de folie à cet opus.

Le voyage de Gustave n'est pas de tout repos. Le pauvre se trouve mal à partie avec une ancienne connaissance : le Troll qui accompagne son acolyte le Groumf. Il est aussi pris au milieu de quelque chose qui le dépasse : un risque de conflit mondial si le doudou n'est pas retrouvé.



Renaud Marhic nous décrit tout ceci sous le ton de l'humour, de l’effervescence, d'une certaine folie et avec de jolis jeux de mots et on retrouve les "Pssits" de l'auteur qui nous prennent à partie : parfois agaçant mais toujours drôle.

Il nous décrit ici deux personnages passablement laids qui pourtant nous font penser parfois à des doudous géants qui semblent inoffensifs.



Un quatrième tome, où l'on retrouve le brin de folie, la loufoquerie qui caractérise cette saga. On s'amuse au dépend de ce pauvre Gustave, on rit de ses péripéties , des bouffonneries de l'auteur qui s'adresse régulièrement à son lecteur. En deux mots : un régal !


Lien : http://viou03etsesdrolesdeli..
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Les Lutins Urbains, tome 2 : Le Dossier Bug..

[Je vais faire un tir groupé pour les tomes 2 (Le dossier Bug le Gnome) et 3 (Les lutins noirs), mes commentaires étant sensiblement les mêmes et concernant davantage l'écriture que l'histoire elle-même.]



Présentés pour les petits lecteurs à partir de 7 ans, je pense qu'ils en profiteraient davantage avec 2 ans de plus. Mon grand est en première primaire (équivalent du CP) et lit seul, mais le rythme assez soutenu, le vocabulaire, les jeux de mots et les nombreuses notes en bas de page me semblent trop compliquer la lecture pour qu'il puisse s'en dépêtrer seul. Il est bien sûr tout à fait possible de le lui lire à haute voix, mais on perd alors un peu de l'originalité "visuelle" du roman, ce que je trouve dommage. Ceci ne constituant absolument pas une critique en soi, mais simplement un ajustement quant à l'âge préconisé (à titre de comparaison, pour l'instant, il lit les "Cabane magique" et dévore en 2h un tome de Chi).



Cette petite mise au point étant effectuée, venons-en au fait.



Une chouette découverte que ces Lutins Urbains. Je n'ai pas eu l'occasion de lire le tome 1, mais un résumé envoyé avec les livres m'a permis de comprendre facilement de qui et de quoi on parlait (les personnages ont en effet déjà été présentés dans le premier tome et le deuxième fait parfois référence à l'histoire passée). C'est bourré d'humour et de jeux de mots. L'auteur s'adresse fréquemment au lecteur, en aparté, ce qui amuse pas mal le loupiot, mais avec le risque de se couper momentanément de l'histoire, vu qu'il est encore en phase d'apprentissage de la lecture (encore une fois, avec des enfants un peu grands, ça doit passer sans problème).



Les lutins urbains, ce sont des lutins (urbains) (oh ça va!) qui existent d'autant plus que vous y croyez. Essayez donc d'oublier leur existence... Pas facile. D'autant que certains d'entre eux, particulièrement amateurs d'espiègleries, semblent très doués pour se faire remarquer, que ce soit en dévalisant des livreurs de pizzas ou en détraquant montres et gsm. Et puisque tout le monde ne veut pas admettre leur existence, il est bien difficile pour Gustave Flicman de les traquer.



Bref, ce sont des romans jeunesse plutôt déjantés (où ce pauvre Gustave se voit obligé de convoyer un rhinocéros bipolaire, nommé Chelou, en utilisant une longue chaîne de menottes en guise de laisse), jouant sur les mots et la mise en page (un titre tarabiscoté par-ci, une interruption publicitaire par-là). On sent un réel désir de jouer avec la langue et d'amuser le lecteur. L'humour est présent du début à la fin, notamment dans les dialogues et les apartés, sans faire de concessions concernant le niveau de langue, assez relevé.



Mention spéciale pour la dénonciation, comme ça au passage, de la surconsommation, les grandes marques sponsorisant tout et n'importe quoi, jusqu'aux cloches des cathédrales.
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Les lutins urbains, tome 3 : Les lutins noirs

Bon... Je ne vais pas tourner autour du pot, ce tome là ne m'a pas spécialement plu. L'humour déjanté est toujours au rendez-vous, ainsi que l'originalité mais je suis moins enthousiaste qu'avec le tome précédent. J'en ai même perdu le fil à un moment donné et vous avouerais avoir sauté quelques pages d'ennui... Beaucoup de nouveaux personnages, plusieurs sous-intrigues, qui, même si elles se recoupent et ne sont pas inintéressantes, font que le lecteur se retrouve un peu perdu.



Un autre petit point qui m'a chagriné: les apartés de l'auteur. Si je les ai énormément appréciées dans le tome précédent, ici, je les ai trouvées un peu trop présentes et longues. Je me souviens de deux-trois pages de psiiiit qui, même si l'humour était là, m'ont déconnectées complètement de l'histoire sans avoir besoin de l'intervention de Bug le gnome!



Mais, il n'y a quand même pas que des points négatifs! Notons que les illustrations sont elles, moins présentes, ce qui n'est pas pour me déplaire. Et, comme pour le tome précédent, l'auteur dénonce, toujours de manière gentillette, un point sensible. Ici, on pointera du doigt l'exploitation illégale des animaux, un sujet qui laisse à réfléchir...



En conclusion, le tome 2 de "Les Lutins Urbains" est une lecture assez mitigée. Si, sur le fond on retrouve tous les ingrédients qui m'ont plu précédemment, j'ai trouvé l'histoire assez décousue. Après, cela reste un avis personnel, et je suis sûre que les amoureux des lutins urbains sauront apprécier cette nouvelle aventure.
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Les Lutins Urbains, tome 2 : Le Dossier Bug..

Je dois admettre que j'ai été surprise de passer un aussi bon moment avec une lecture jeunesse. Je pensais m'ennuyer un peu par moment, mais loin de là! J'ai vraiment été emportée par l'histoire. Dès les premières pages, Gustave nous entraine dans son aventure et ses péripéties s'enchainent et ne se ressemblent pas. J'ai énormément apprécié ces personnages hauts en couleur et cet univers déjanté et original où l'humour est omniprésent



Car oui, ce livre est très original. Notamment par la présence de nombreux apartés qui, en plus d'être drôles permettent une interaction avec l'auteur, rendant ce livre assez interactif. Mais, ce livre n’est pas uniquement humoristique! L'auteur dénonce, de manière gentillette, la surconsommation, le pouvoir qu'ont les marques sur le monde qui nous entoure.... Un livre qui fait donc rire, oui, mais également réfléchir (sans être barbant).



Un autre petit plus, qui, moi, ne m'a pas spécialement subjuguée: les illustrations. Alors, attention, je ne critique pas le choix d'en mettre, ni leur qualité... mais dans ce cas présent, j'ai trouvé qu'elles faisaient ressortir le côté jeunesse. Néanmoins, je suis certaine que sur le public visé elles feront des ravages! Elle permettent de mettre des visages sur les personnages, de visualiser certaines scènes, et surtout de faire une petite pause dans la lecture. Mon petit bémol ? Certains personnages mis un peu trop en arrière plan!



En conclusion, le T2 de "Les lutins Urbains" est un très bon roman jeunesse. L'histoire originale et cocasse fera sans aucun doutes passer un bon moment aux petits ou aux plus grands! Mais attention! Une grande dose d'imagination et d'humour est nécessaire pour se lancer dans cette aventure!
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Les Lutins Urbains, tome 2 : Le Dossier Bug..

Merci à l’auteur Renaud Marhic pour m’avoir fait découvrir les Lutins Urbains.



Nous y faisons la rencontre de Gustave, jeune policier qui, dû à sa capacité à rêver, est capable de voir les Lutins Urbains. Après une première mission où il les a côtoyer, il revient cette fois en tentant de se persuader qu’ils n’existent pas. Peine perdue car ces derniers continuent à opérer dans la ville. Et lorsqu’un lutin urbain passe… le raisonnable trépasse rapidement !



L’auteur nous transporte totalement dans un monde décalé où tout a été racheté par de grandes enseignes (qu’il s’agisse des quartiers ou du commissariat) et où les slogans de ses enseignes sont monnaies courantes dans la vie de tous les jours. Imaginez les pubs que nous entendons à la télé ou voyons dans les magasins transposées partout comme le quartier Adinike® (Avec-Adinike®-le-sport-c’est-toujours-le-pied !)



Les personnages sont vraiment sympathiques, bien souvent complètement à l’ouest et amusants tout en restant touchants pour la plupart. J’ai beaucoup aimé ce parallèle entre notre monde et celui des Lutins Urbains, finalement assez proche tout en étant différent sur certains points. Mais on y retrouve les rêveurs et ceux qui tentent désespérément de les arrêter et ne les comprennent pas, comme si tout ce qui n’était pas raisonnable était de fait nocif.



Les jeux de mots sont un régal et on prend beaucoup de plaisir à les découvrir au fil des pages. Tout comme les apartés de l’auteur font sourire et donnent l’impression que l’histoire nous est racontée au coin du feu directement à l’oral. Tout cela contribue à la magie de l’histoire et l’implication du lecteur dans celle-ci. On se prend au jeu et on entre dans l’Université d’Onirie en espérant de pas en ressortir de sitôt.



Une très bonne surprise !
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