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Critiques de René de Obaldia (29)
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Le secret

Tous les enfants (enfin, je l’espère !) connaissent le plus beau vers de la poésie française avec « Le geai gélatineux geignait dans le jasmin », ce poème farfelu et drôlissime des « innocentines » de René De Obaldia.

« Le secret » est un des poèmes d’«innocentines », que les éditions « Rue du monde » présentent dans un plaisant petit album carré avec les illustrations naïves et très colorées de Julia Chausson.

Ainsi prend vie la petite fille qui trouve un trésor sur le chemin du bois

« J’ai trouvé tout un trésor :

Une coquille de noix

Une sauterelle en or

Un arc en ciel qu’était mort. »



On entre dans le monde onirique de l’enfance avec des dessins qui facilitent l’entrée en poésie.

Une belle manière d’aborder la poésie avec les jeunes enfants.

un seul regret: On ne présente pas le poète René de Obaldia

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Perles de vie

"Chers lecteurs,

Je vais bientôt me quitter. Oui, disparaître de cette planète. Et il m'est venu à l'idée , encouragé par mon cher éditeur, de rassembler moultes pensées, citations (la plupart méconnues), engrangées tout au long de mon existence, et de vous les léguer en héritage, dans l'espoir que pour vous aussi, elles seront source de réflexions, méditations, voire matière à rire et à pleurer. "



le présentation de ce recueil de René de Obaldia m'a été expédié , il y a une dizaine de jours par un ami de très longue date, qui fut mon patron aux Musées Nationaux...

Cet ami , Claude S. a eu la gentillesse de me dédicacer ce petit opuscule, me révélant connaître et avoir rencontré cet auteur...pendant sa longue carrière.



Ouvrage sympathique mais que je n'aurais peut-être pas acquis personnellement...même si ce florilège des citations ou réflexions de cet écrivain et homme de théâtre, est plaisant... Il dévoile à la fois un homme joyeux, facétieux, et grave... Ce qui me fut encore plus évident en l'écoutant directement à l'émission matinale de ce dimanche 28 mai , "Thé ou café" .



Un homme pétillant, curieux, toujours grand lecteur... de 98 ans...avec un grand esprit de répartie. Je méconnais les pièces et écrits de cet écrivain, en dehors d'une pièce de théâtre, à laquelle j'ai assisté il y a fort longtemps, avec une magistrale interprétation de Jean Marais. Il s'agissait du "Vent dans les branches de Sassafras". Incapable de me souvenir du sujet... Tout ce qui me reste comme "trace", c'est d'avoir beaucoup, beaucoup ri , avec mon

mari qui pourtant, n'était que moyennement attiré par le théâtre...



Ce florilège offre de nombreuses citations fort drôles et humoristiques, mais pas que cela...



Une lecture agréable... qui peut donner envie de se plonger dans les écrits et pièces de théâtre...de René de Obaldia..



Difficile de choisir une citation, car il y en a de nombreuses que je serai tentée de faire "miennes" !!



Je me décide pour la suivante de Marc Twain :



"Je n'aime pas l'idée d'avoir à choisir entre le ciel et l'enfer. J'ai des amis dans les deux."







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Moi j'irai dans la lune et autres innocenti..

Ce que nous avons ressenti:



Un peu de folie douce, un pince d’imagination, une tasse d’innocence et une destination de rêve : Moi, j’irai dans la lune est un souffle d’air frais dans le rayon Jeunesse, et c’est plaisant à se laisser embarquer sur les vagues de rimes! Entre les illustrations adorablement rétro et les mots désuets, ce voyage en innocentines, a un petit goût de passé mais reste encore une très belle découverte actuelle, et cette réédition avec sa double couverture est si mignonne…On saute à pieds joints dans l’enfance, ses petites interrogations mutines, cette irrésistible gourmandise et la joie virevoltante: une délicieuse sucrerie dans un petit format de 60 pages.



"Mais d’un seul coup j’ai bien vu

Un navire dans le ciel

Traîné par une sauterelle

Sur des vagues d’arc-en-ciel!"



Nous avions comme une envie de poésie avec Jazzelfique, alors ce titre c’était une bonne expérience pour la sensibiliser aux rimes, à la douceur et aux rires enfantins. C’est tantôt drôle, et quelques fois impertinent, rétro mais toujours dans le vent, ce petit recueil est un plaisir à découvrir dans ce moment si particulier de l’histoire du soir entre mère et fille. Nous avons apprécié les ritournelles, les jeux de mots malicieux, les découvertes du vocabulaire ancien ou réinventé. A haute voix, la poésie prend du sens, des intonations toniques, de la musique, nous nous sommes régalées!



Nous sommes tombées d’accord sur notre poésie préférée « Petite conversation téléphonique » qui était remplie d’humour et d’espièglerie. On vous conseille bien sûr, cette drôle de lecture pour égayer vos « Ouiquenne », et peut essayer de spike angliche, de faire de belles aventures aux cotés de Pétronille, tout en vous délectant de confitures…Passez un joli moment avec René de Obaldia !



Notre note Plaisir de Lecture 8/10
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Perles de vie

Un court recueil de citations (à peine 300) composé par un homme en fin de vie.

Partagé entre deux.

D'un côté certaines de ces citations sont de véritables petites perles.

De l'autre c'est le genre de bouquin un peu trop facile à faire.

L'homme se sentant mourir, il a 98 ans, c'est un dernier au revoir qu'il nous adresse.

Salut l'artiste.

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Innocentines

" J'ai fait un rêve. C'était la rentrée des classes et je venais à l'école de Obaldia. Je m'essayais sur un banc et j'apprenais à lire, à compter."

Ce sont par ces mots que René de Obaldia , quasi centenaire , a inauguré la deuxième école qui porte son nom dans mon petit village.

Les enfants de l'école ont étudié son œuvre toute l'année et ont appris sa poésie. Tout naturellement le recueil des Innocentines s'est retrouvé non rangé dans la maison.

Je m'y suis plongé , j'ai bu un air d'être fraicheur exquise, j'ai fermé les yeux et laissé les images imprégnées mes pensées , j'ai laissé les mots taquiner la part d'enfant qui m'habite encore (part beaucoup trop élaboré selon mon épouse :)), j'ai rêvé . C'est sans doute cela la poésie avant tout , un moment hors du temps , un univers parallèle auquel on associe les images qui nous assaillent.

Je n'y connais rien en poésie. Par contre , vendredi, après avoir été écœuré par les roulades du peroxydé brésilien à la télé, j'ai eu l'impression de toucher la grâce , à travers cette rencontre hors du temps. Je voulais juste faire partager ce moment à quelque uns d'entre vous.

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Perles de vie

De René de Obaldia, je ne connaissais pas grand chose avant de lire ce livre et serais presque tenter de dire que je n'en connais pas davantage après sa lecture (je reviendrais plus bas sur cet élément).



Au cours d'un voyage à Ghent (Gand), je me suis retrouvé devant le petit rayon des livres en langue française au milieu des livres en langue flamande et en langue anglaise et qui mettait en valeur Perles de vie de René de Obaldia.



Rapide lecture de la préface pour comprendre que ces perles de vie sont des citations que René de Obaldia a collecté et que son éditeur lui a invité a publié (comme l'écrivain le note dans la préface). Au programme des citations d'Einstein, de Jules Renard, de Nietzsche, de Saint Augustin, de Paul Valéry, de Dante, de Julien Green (que René de Obaldia a remplacé à l'Académie française) des proverbes (chinois, bantou), et de quelques inconnus (de moi) notoires (j'imagine). Et il y a aussi quelques citation de René de Obaldia.



Si j'osais, je dirais bien que c'est un livre de fainéant*,** dans la mesure où la préface est courte même si elle est bien troussée et donne envie de lire ces perles de vie mais que la majorité du livre n'est pas d'Obaldia. Du coup, je n'en sais pas beaucoup plus sur René de Obaldia , son écriture voire son œuvre sauf que, comme le disait Sacha Guitry, citer les pensées des autres c'est regretter de ne pas les avoir eu soi-même avant (c'est l'idée mais pas forcément la forme exacte.) Aussi, la lecture des perles de vie de René de Obaldia en apprennent sur lui. Et ces perles de vie valent en elles-mêmes indépendamment de l'auteur.



En tout cas, un auteur qui vous offre le proverbe bantou suivant : « Mon ami n'est pas mort puisque je vis encore » vaut certainement le détour.



* Une citation se retrouve deux fois, certes en des formes différentes.

** Ou bien une commande de son éditeur.
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Perles de vie

Le 22 Octobre 2018, René de Obaldia aura un siècle . Tout rond.

Comme il le dit dans la préface de ce recueil de citations , il va nous quitter. Il nous laisse ici quelques uns de ses mots mais surtout ceux des autres . Mots qui l'ont accompagné durant un siècle et ont fait de lui un grand poète, un écrivain aux multiples facettes.



C'est peut être un livre de fainéant comme j'ai pu le lire.



Euh , Robert Marchand , quand il pédale à 100 ans devant les caméras , vous aussi vous trouvez qu'il se la coule douce, hein ? Il pourrait quand même accélérer un peu , cette feignasse.



Merci Monsieur De Obaldia pour ce très bon moment . Les citations me sont en énorme majorité inconnues (mais même jeune , j'étais une feignasse moi même , je n'ai pas ouvert un bouquin à l'école !).

Quand je lis "Les pessimistes sont des optimistes bien informés" ou "L'escargot est naturellement héroïque; L'escargot ne recule jamais." , je prends un plaisir dense .

Merci pour ce bon moment , trop bref. Mais n'est ce pas la caractéristique première d'un bon moment ?



J'édite ma critique pour rajouter une dernière citation , tellement vraie : "On dit que les cygnes chantent avant de mourir.Ce serait bien que certaines personnes meurent avant de chanter". (Coleridge )
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Innocentines

J'aime depuis longtemps cet auteur; diplomate, il écrivait entre ses occupations "sérieuses". Que ce soit son théâtre ou ses poèmes, il a toujours beaucoup d'humour.

exemple: le plus beau vers de la langue française: "c'était l'heure divine où, sous le ciel gamin,

Le geai gélatineux geignait dans le jasmin"

Tous ces gé zingénus qui sonnent comme un glas...

"Blaise! Trois heures de retenue

motif:

Tape le rythme avec son soulier froid

Sur la tête nue de son voisin.

Me copierez cent fois:

Le geai gélatineux geignait dans le jasmin."

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Exobiographie

« Le comte René de Obaldia est vraiment un poète singulier et un être à part. Né en 1918 à Hong Kong d’un père panaméen et d’une mère française, élevé par une nourrice chinoise, prisonnier en Silésie pendant la guerre, cousin de Michèle Morgan, partenaire au cinéma de Louis Jouvet, commandeur de l’Ordre de Balboa, et marié à une belle Américaine, on dirait qu’il a toujours vécu dans un univers parallèle. Le pays du roi René est planté de chênes et de palétuviers, survolé par des geais gélatineux qui geignent dans les jasmins, peuplé de grands vizirs, de cosmonautes agricoles, de satyres bucoliques, de bagnards de Cayenne et de Zazie cybernétiques. On y parle l’obaldien. »

Jérôme Garcin
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Du vent dans les branches de sassafras

Les pièces de théâtre ont toujours eu une place privilégiée dans mes bibliothèques, ayant fait et enseigné le théâtre pendant quelques années. J’aime être au plus prés des personnages, à travers ce qu’ils se disent. Car dans une pièce de théâtre on doit tout reconstruire. C’est inversé, on part de la parole pour recréer la personnalité du personnage. C’est un exercice qui est toujours très intéressant !



Cette pièce est d’autant plus particulière pour moi car mon père y avait interprété un personnage. Il me tardait donc de lire cette pièce.



Cette histoire classique au premier abord à tous les codes d’un western spaghetti. Un père bourru et macho, une mère moralisatrice, des enfants révoltés, un prêtre, une femme de bas étage, le héros. Tous ces personnages vont se retrouver à défendre la ferme familiale face à des indiens prêt à tout ravager. Mais dans cette ferme, que de rebondissements, on ne sait plus sur quel pied danser !



Mais ce roman c’est avant tout une parodie, on reprend les codes du western et on les détourne pour créer cette pièce de théâtre comique. Des dialogues absurdes à la situation grotesque qui se déroule dans cette ferme, on suit avec plaisir ce déroulement.



Cette pièce entre comédie et poésie, apporte une dose d’humour et de légèreté qui est nécessaire, qui rassure et qui fait plaisir. Les pièces de théâtre peuvent apporter de grands moments car on passe outre des descriptions qui peuvent être trop longues et parfois trop lourdes. Le plaisir du théâtre c’est cette rapidité, on lit, on aime, on fini le livre. Moi j’adore, dans la comédie ou la tragédie, chacun y trouve son compte, imagine son monde, ses personnages et créé dans sa tête sa propre pièce !



Ici, le western spaghetti devient une pièce de l’absurde, et nous entraîne dans une famille qui se déchire, s’aime, s’adore, se respecte et surtout nous surprend, agréablement !
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Du vent dans les branches de sassafras

Il m'arrive très rarement de lire du théâtre, je trouve qu'il est difficile de ressentir réellement le texte car son essence est d'être joué et non lu platement, même si j'ai tendance à lire en déclamant.

Je suis donc une adepte du théâtre vécu et j'aurai vraiment aimé assister à une représentation de cette pièce !

J'ai beaucoup ri, les personnages sont perchés, les dialogues complètement barrés.

Très bon divertissement, je recommande !
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Les richesses naturelles

«La flaque de sang s'étale, toute jeune, sur les pavés, elle se parle.»



Encore une agréable rencontre chez le bouquiniste. Ce premier recueil (1952) en prose d'Obaldia, qualifié de recueil de récits-éclairs, me laisse perplexe. Est-ce de la grande et profonde littérature ou juste un délassement, ou bien les deux?



En tous cas ces courtes scènes en prose ( souvent une simple page), sont bien proches de la poésie, par les images. Appellons cela de la poésie en prose. C'est léger, pétillant, souvent cruel, parfois coquin, très volontiers surréel, coloré donc.



Il me semble que le recueil cousine quelque peu avec Vialatte, en plus noir (avec une pointe de Jules Romains et une cuillerée de Jean Ray et trois louches de Topor ?): le mille-pattes est sanglant, l'on entre dans la lune rousse, la cuisse de la pucelle brûle et sent le marron chaud, les mutilations sont dominicales.



Qu'en reste-t-il ? Je ne sais. Si ce n'est ce sourire que nous offre un rayon de soleil au printemps. René de Obaldia a fêté ses 101 ans il y a peu. Il s'y connait en printemps. Merci Monsieur René.



«Prenez garde, vous qui aimez les chevaux, de ne jamais perdre vos dents....»





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Moi j'irai dans la lune et autres innocenti..

Quel charme ils ont, ces poèmes de René Obaldia ! Il suffit de les goûter pour être transporté dans l’air délicieux qui en émane ; drôles espiègles coquins et badins leurs mots se jouent des codes et de la bienséance, leurs rimes sont rieuses et leur ponctuation fougueuse, quant à leurs historiettes fantaisistes voire surréalistes tour à tour surprenantes tendres hilarantes, elles enchantent. Ici et là, en haut en bas, tout près très loin, grand ou petit, un éléphant une tortue une grand-mère une sauterelle un secret une petite fille avec un colt de l’angliche au porridge un doigt dans la confiture un pipi dans le Mississippi des chevaux de bois des cochons des harengs de la compote des potirons les forêts de Sologne la peau laiteuse d’Antoinette Madame Croche à l’appareil le zizi perpétuel un voyage dans la lune un ronron dans marmite la baleine du Ouiquenne… En osmose, les dessins d’Emmanuelle Houdart épousent et dansent avec les mots du poète, merveilleusement
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Du vent dans les branches de sassafras

Et bien ceux qui aiment les Westerns ne vont pas être déçus avec "Le vent dans les branches de sassafras" de René de Obaldia. Et pourtant c'est du théâtre mais la parodie fonctionne très bien.

La scène se passe en huis-clos dans la ferme de John-Emery et Caroline Rockfeller, colons sans le sou. Enfin j'associe la femme à son mari mais nous sommes au début du 19eme siècle dans le Kentucky alors les femmes sont plutôt au second plan. Mais René de Obaldia leur donne une place non négligeable.

A côté de Caroline, il y a la jeune génération, sa fille Pamela qui a envie de s'émanciper et son fils Tom le rebelle qui dès la première scène se fâche avec son père et quitte la ferme.

Il y a aussi l'ami, le docteur William Butler devenu alcoolique notoire après avoir empoisonné la contrée pensant faire le bonheur de l'humanité.

Tout ce petit monde va se faire encercler par les Indiens avec péril en la demeure. Bien sûr, on retrouve les bons et les méchants indiens avec Oeil-de-perdrix le chef des Apaches qui est du côté des visages pâles et Oeil-de-lynx le chef des Comanches qui font la guerre.

D'ailleurs le titre surprenant évoque les sifflements qui ressemblent au bruit du vent dans les branches de sassafras que font les Comanches entre leurs dents lorsqu'ils se préparent à l'assaut. J'ai appris que le sassafras est un arbre de la famille des Lauracées que l'on nomme aussi le Laurier des Iroquois, ce qui est drôle lorsque l'on découvre cette histoire d'indiens et de Cowboys.

Et puis comme tous les Westerns qui se respectent, il y a la prostituée au grand coeur, fille cachée de John-Emery, prénommée Myriam dite Petite-coup-sûr et le shérif Carlos, beau gosse sortie d'un film de John Ford.

En ajoutant à tout cela un peu de spiritisme et d'héroïsme on obtient un texte très drôle du jeune académicien René de Obaldia qui vient de fêter ses 100 ans. Cela me donne envie de lui souhaiter un très bon anniversaire.





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Théâtre, tome 2 : L'Air du large - Du vent da..

La grande qualité du théâtre d'Obaldia c'est qu'il ne surmène pas les neurones ; ses pièces sont comme des bulles de savon, elles peuvent être volumineuses et pourtant un léger souffle les réduit à néant. Du vent dans les branches de sassafras est une jolie bulle, chatoyante et dodue qui peut encore offrir son plaisir comique. Toutefois je pense qu'elle ne sera pleinement savourée que par un public de connaisseurs des classiques du western américain à la Raoul Walsh avec John Wayne en tête d'affiche ; pour les autres les effets parodiques seront perdus. L'espèce de délire verbal de notre académicien quasi centenaire peut éventuellement compenser le défaut de référence des spectateurs trop jeunes. En tout cas c'est le genre de pièces qui doit être interprétée avec rythme par des comédiens qui n'hésitent pas à jouer la caricature, sinon on a toutes les chances de mourir d'ennui.



Quant au deux autres textes du recueil, je les ai lus il y a longtemps et le peu de souvenirs que j'en conserve ne m'incite pas à m'y replonger.
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Du vent dans les branches de sassafras

Du vent dans les branches de sassafras, de l'académicien René de Obaldia est une véritable pépite que j'ai eu la chance d'interpréter dans ma jeunesse, quand je faisais du théâtre amateur.

Des dialogues truculents, du rire à tous les étages, la pièce a été un véritable succès.

Le public a beaucoup ri.

Et nous aussi, pendant les répétitions.
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Exobiographie

Une invention langagière toujours renouvelée... Vivifiant!
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Perles de vie

Obaldia est un sale gosse! un galopin de presque un siècle utilisant ,l'Absurde, l'Humour , le Fantastique, l'Espièglerie comme terrain de jeu littéraire favori , avec comme conséquence ,entre autres choses, un univers théâtral totalement foutraque et déjanté .

Sa dernière(ultime semble t-il nous dire) facétie ? Ce petit recueil signé de lui-même mais n'utilisant quasi exclusivement que les mots des autres! ( plutôt bien choisis, il convient cependant de le dire)

Chapeau l'artiste.... et à vous retrouver pour un nouveau tour de piste, quoique vous en disiez !
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Comédies en un acte : Le Défunt - La Baby-Sitte..

Théâtre de qualité par un auteur à l'affiche dans les années 70 et 80 (Monsieur Klebs et Rosalie, Du vent dans les branches de sassafras joué par Jean Marais) et qui reste toujours à la mode. Ses pièces, dans la mouvance du surréalisme, sont parfois qualifiées de "drôles et grinçantes". Celles qui sont réunies dans ce recueil toucheront un large public.
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Du vent dans les branches de sassafras

Obaldia parodie les westerns américains des années 1950. Ici la famille Rockefeller vit dans le Kentucky. D'origine britannique, elle représente le modèle type d'une famille de colons : un chef de famille patriarcal, une épouse soumise, deux enfants dont une vamp et un vaurien.

L'intrigue est du même ordre: les indiens bien sûr attaquent, l'épouse devient hystérique, les enfants manigancent et le docteur boit. le comique nait des caricatures et des incessants rebondissements qui ne laissent souffler personne.



Ce titre appartient à ma liste « Titres d'ordre végétal ». Lire plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2021/01/13/rene-de-obaldia-du-vent-dans-les-branches-de-sassafras/
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