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EAN : 9782246152613
204 pages
Grasset (01/01/1971)
4/5   1 notes
Résumé :
Récits-éclairs.
Premier ouvrage en prose ( mais bien proche du recueil de poésie) de René de Obaldia. Première parution en 1952 chez Julliard. Édition revue et augmentée chez Grasset en 1971.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
«La flaque de sang s'étale, toute jeune, sur les pavés, elle se parle.»

Encore une agréable rencontre chez le bouquiniste. Ce premier recueil (1952) en prose d'Obaldia, qualifié de recueil de récits-éclairs, me laisse perplexe. Est-ce de la grande et profonde littérature ou juste un délassement, ou bien les deux?

En tous cas ces courtes scènes en prose ( souvent une simple page), sont bien proches de la poésie, par les images. Appellons cela de la poésie en prose. C'est léger, pétillant, souvent cruel, parfois coquin, très volontiers surréel, coloré donc.

Il me semble que le recueil cousine quelque peu avec Vialatte, en plus noir (avec une pointe de Jules Romains et une cuillerée de Jean Ray et trois louches de Topor ?): le mille-pattes est sanglant, l'on entre dans la lune rousse, la cuisse de la pucelle brûle et sent le marron chaud, les mutilations sont dominicales.

Qu'en reste-t-il ? Je ne sais. Si ce n'est ce sourire que nous offre un rayon de soleil au printemps. René de Obaldia a fêté ses 101 ans il y a peu. Il s'y connait en printemps. Merci Monsieur René.

«Prenez garde, vous qui aimez les chevaux, de ne jamais perdre vos dents....»


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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
En pleine chaire, le Révérend Père Filantin se transforma en guenon. Aucune réaction parmi les fidèles.
Je suis encore trop près de l'homme pensa l'excellent Père ; et il se transforma en limande-sole. Aucun murmure.
Le Révérend Père senti le rouge lui monter aux arêtes. Il se transforma en quadrimoteur. Aucune ouailles ne décolla.....
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Videos de René de Obaldia (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de René de Obaldia
© Photographie de Louis Monier. “Genousie”, de René de Obaldia. Première diffusion le 29 décembre 1957 sur les ondes de la Radiodiffusion Française. Réalisation Alain Trutat. « Le pire des malentendus vient peut-être de ce que nous parlons la même langue. » La Genousie est un pays imaginaire d’où vient la splendide nouvelle femme du célèbre Hassingor, écrivain. Elle ne parle presque que le genousien, ce qui est évidemment est propice aux malentendus et aux fantasmes les plus variés… Cette comédie est la première pièce de théâtre de René de Obaldia. Elle fut créée à la radio en 1957.
Avec : Maurice Escande (Hassingor), Jean Marie Serreau (Dr de Suff), Ludmilla Hols (Mme de Suff), Sophie Mallet (Mme Jonathan), Michel Etcheverry (Jonathan), André Thorent (le professeur Vivier), Jacques Hilling (le domestique), Jacques Dufilho, (le fantôme), Mildred Clary (guitare), Silvia Monfort (Irène Hassingor), Pierre Pernet (Christian Garcia), Madeleine Lambert (madame de Tubéreuse)
Thèmes : Création Radiophonique| Théâtre| Grands Classiques| France Culture| Genousie| René de Obaldia
Source : France Culture
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