Rhys Bowen

Georgie, une fois restée seule en Irlande après le départ de Darcy pour une énième mission secrète, décide de rendre visite à Belinda qui attend la fin d'une situation embarrassante dans un petit village italien. Dès que la reine entend parler de ce voyage sur les rives du lac Majeur, elle lui demande de se joindre à une partie de campagne où est invité le prince de Galles et son encombrante maîtresse afin de vérifier qu'ils ne se marient pas en secret. Hélas la vérité est bien plus complexe puisque des nazis sont également présents pour cette réunion amicale. Et puis inéluctablement, tout cela se complique d'un meurtre...



C'est toujours un plaisir de retrouver tous les personnages qui gravitent autour de Lady de Rannoch, qui elle même s'étoffe de roman en roman et prend de l'assurance dans les missions les plus dangereuses.

J'ai beaucoup aimé le tour historique que prenait l'intrigue, les relations entre le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, le nazisme et le fascisme de Mussolini, sans oublier les espions qui s'en mêlent. Et puis toujours la place des femmes à l'époque entre libération progressive et vision conservatrice.

L'enquête en elle-même est agréable à suivre même si de profonds soupçons arrivent assez vite, c'est surtout le comment qui intrigue plus que le qui.

Maintenant j'ai hâte de lire le tome 12, et de voir une évolution concrète dans la relation entre Georgie et Darcy.

Une nouvelle fois, j’ai passé un agréable moment avec ce roman. Il est plaisant de retrouver des personnages auxquels je me suis, plus ou moins, attachée au fil des aventures de Lady Georgiana. Ce tome est davantage tourné vers les personnages, leurs liens, leur histoire, leur psychologie… L’auteur s’attarde en particulier sur la famille de Georgie, son frère Binky et sa belle-soeur Fig. Moins d’aventures, de rebondissements et d’actions rendent, parfois, le récit un peu lent. Mais des relations progressent et l’humour est plus que jamais présent.



Dans ce tome, l’auteur nous offre une belle description de l’Ecosse (ses loch, ses châteaux, ses légendes, ses traditions…) et de la difficulté pour certaines familles de l’aristocratie britannique de garder leur train de vie dans les années 30 (thème aussi présent dans la série Downton Abbey). Histoire et fiction se mêlent pour nous offrir un bon divertissement. Ainsi se croisent dans les couloirs du château de Rannoch autant de personnages fictifs (dont Georgiana et sa famille) que de personnages historiques (dont le célèbre couple formé par le Prince David et Wallis Simpson).



J’ai trouvé le départ du roman un peu lent et long et je n’ai pas eu la même facilité à me plonger dans l’histoire que dans les deux tomes précédents.

Toujours aussi plaisant de retrouver Géorgie et Darcy. Elle se retrouve encore une fois mêle à un meurtre mais surtout à un complot. J'ai adoré le fait qu'elle soit plus futé que jamais. Je m'étais douté de la fin, mais je n'ai pas boudé mon plaisir. Vivement la suite où on espère enfin le mariage.

1932, Georgiana de Rannoch, parente éloignée de la reine, vient de fêter son 21e anniversaire et vit dans un château écossais lugubre, froid, battu par les vents en compagnie de son demi frère Binky (gentil mais pas fut fut) et sa belle-soeur Fig (guindée et pingre). Ils lui ont coupé les vivres et elle s'ennuie à mourir, elle part donc à Rannoch House, leur demeure londonienne, sans domestique ni chaperon (so shocking!). Elle reçoit alors l'invitation de la reine pour espionner son cousin David, le prince de Galles, et une certaine Wallis Simpson, tandis que des incidents de plus en plus fâcheux se produisent autour d'elle. Qui peut bien en vouloir à la 34e personne dans l'ordre de la succession royale et pourquoi?



C'est un cosy mystery historique absolument jubilatoire que nous propose l'auteure, et si j'ai longtemps attendu pour démarrer la série, nul doute que je vais la poursuivre bien vite!! C'est mené tambour battant, on enchaine les rebondissements, soirées, rencontres plus ou moins agréables, épisodes cocasses et on en redemande! Georgie, Belinda et Darcy sont des personnages particulièrement sympathiques, et on sourit souvent pendant la lecture (surtout lorsque les travers de l'aristocratie sont soulignés), même si très clairement l'enquête sur David ou Wallis passe complètement au second plan.

Et nous voici reparti pour une 9ème aventure en compagnie de Georgie !



Contente forcément de retrouver son espionne royale, j'ai passé un bon moment une nouvelle fois.



Cette fois, nous restons à Londres. Comme toujours notre jeune lady a le don de se trouver au mauvais endroit pour sa tranquillité, mais au bon endroit pour aider la police à résoudre un crime.



J'avoue que le début a été un peu long à se lancer. Il faut dire que le schéma "habituel" manque un peu de surprises, après 8 tomes : Georgie cherche où vivre, ne sais pas où est Darcy et a besoin d'un emploi... puis et comme souvent, miracle : la reine fait appel à elle, lui trouvant ainsi un toit et une activité.



L'intrigue de ce 9ème tome est intéressante et m'a embarquée. Georgie fait une vraie enquête de terrain 👍On passe par différentes hypothèses et fausses pistes.



Vivement le 10ème tome ❤ et notamment... 🙊 chut, j'ai rien dit !



PS : Queenie me tape un peu sur le système. Elle n'a pas évoluée au fur et à mesure de la série. Elle était presque mieux dans le 8ème tome. J'espère que Georgie la mettra dehors car aucun intérêt pour ce personnage...
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Dans le cadre du R.A.T du Challenge Bristish Mysteries, j'ai renoué avec les aventures de l'inénarrable Lady Georgiana de Rannoch. Je dois avouer qu'elle m'avait manqué.





C'est bientôt Noël en Ecosse comme partout ailleurs au Royaume Uni et dans le monde. Le temps est glacial et l'ambiance à Rannoch plus que morose : il n'est guère facile de supporter les remarques désobligeantes d'une belle-soeur radine comme pas deux. Cette dernière a l'art de faire sentir à notre Georgiana combien son célibat pèse sur les finances familiales et qu'il serait grand temps de trouver un homme riche à épouser.



Son Espionne royale tourne en rond au désespoir de fêter Noël dans la joie et la bonne humeur. Son Noël 1933 est en passe d'être raté et ennuyeux au plus haut point.



Lorsque Fig, la belle-soeur, annonce que sa famille les rejoindra en Ecosse, Lady G. se met en quête d'un moyen pour échapper à la catastrophe annoncée et gagner quelques sous.



Par un heureux hasard, elle tombe sur une annonce de recrutement : une famille d'aristocrates recherche une jeune femme connaissant l'étiquette sur le bout des ongles pour animer les fêtes de Noël et du premier de l'an à Tiddleton-under-Lovey, un village, aux allures de celui du « Chant de Noël » de Dickens, perdu dans la campagne anglaise.



Le Noël de Son Espionne royale est sauvé et une tranquillité financière assurée.



C'est sans compter avec une série d'événements qui chambouleront le séjour tant de Lady Georgiana et de ses hôtes que celui des invités, payants, venus pour assister à des festivités d'un Noël traditionnel anglais.







Les malheureux accidents se succèdent, au rythme d'une comptine traditionnelle, ce qui n'est pas sans rappeler une certaine enquête policière d'Agatha Christie « Ils étaient dix » (titre original en français « Les dix petits nègres »). En effet, chaque mort « accidentelle » renvoie à un passage de la chansonnette.



Il y aura des rebondissements, des révélations, des rencontres inopinées (la mère de Georgiana passe Noël avec un auteur de théâtre, Noël Coward, décidé à relancer sa carrière d'actrice), des invitations chaleureuses (elle invitera son grand-père et sa charmante voisine à venir rejoindre sa mère) et une surprise avec l'arrivée de ce cher Darcy, neveu de la lady organisatrice et hôtesse du Noël traditionnel anglais. Lors de l'épisode précédent, les deux jeunes gens s'étaient avoué leur amour et avaient échangé moult baisers... tout en restant chastes). Darcy et Georgiana, c'est enfin dit, se marieront dès que le premier aura un emploi stable permettant de faire vivre, décemment, le couple.







« Les douze crimes de Noël » est gentillet et amusant mais manque de sel, celui des cachotteries de Georgiana pour que personne ne sache qu'elle travaille malgré son statut d'aristocrate. Il manque aussi le sel des missions, parfois alambiquées, confiées par la Reine consort dont l'obsession est de voir David, le futur roi Edward, s'éloignée de Mrs Simpson, devenue sa maîtresse.



Dans cet épisode, nos deux espions s'offrent comme une parenthèse dans leurs tribulations personnelles : ils pensent à eux et à leur avenir.







Une lecture charmante et amusante, comme toujours avec Lady G et la galerie de personnages croisés, ciselés avec humour par Rhys Bowen. J'ai également apprécié le fait que les fausses pistes orchestrées par l'auteure, fassent que le coupable est caché jusqu'au bout. C'est bien d'être embobinée jusqu'à la fin !



Traduit de l'anglais par Blandine Longre
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Une très belle histoire se déroulant durant la Première Guerre mondiale qui nous permet de découvrir le courage et la force intérieure de la protagoniste, Emily. Issue d’une bonne famille britannique, Emily fait le choix de participer à l’effort de guerre malgré l’avis de ses parents. Elle rencontre alors d’autres femmes issues de milieux différents, se lie d’amitié avec elles et tombe amoureuse d’un pilote australien.



Au fil du récit, on découvre les différentes étapes de la vie d’Emily pendant la guerre : comment elle a dû s’adapter à son nouveau rôle et apprendre à travailler avec d’autres femmes, comment elle a dû faire face à la peur et aux difficultés de la guerre.



Avec ce roman, Rhys Bowen nous offre une belle histoire d’amour et d’amitié, mais aussi une plongée réaliste dans la vie des femmes pendant la guerre. Les personnages sont attachants et bien développés, et l’écriture est fluide et agréable à lire. C’était ma première lecture de Rhys Bowen, mais certainement pas la dernière. J’ai passé un agréable moment en compagnie d’Emily et de ses amies, et je recommande ce livre à tous ceux qui aiment les romans historiques et les histoires d’amour touchantes.

Ce roman commence en décembre 1944, lors d’un raid de l’armée Britannique au-dessus de l’Italie. Alors que son avion est en feu, Hugo Langeley, futur propriétaire de Langeley Hall et du titre de Sir Langeley, croit sa dernière heure venue.

Nous suivons alternativement Hugo qui sortira miraculeusement indemne de son avion en feu… pour se retrouver encerclé par des Allemands d'autant moins aimables qu’ils sentent la défaite probable, et sa fille, Johanna, alors qu'ell vient d’apprendre, en 1973, la mort de son père.

Les liens entre le père et la fille étaient distendus depuis de nombreuses années. Elle n’avait connu de son père que son côté obscur, dû à une blessure de guerre qui l’avait laissé infirme et ses démons liés à cette guerre inutile à laquelle il avait participé.

En fouillant dans d’anciennes males, en rencontrant l’avocat de la famille, Johanna faire de biens surprenantes découvertes. Tout d’abord, elle a un demi-frère plus âgé qu’elle qui habite en Amérique et dont elle n’avait jamais entendu parler. La découverte d’une lettre lui apprendra qu’un second demi-frère devrait l’attendre en Toscane ! Mais les apparences sont parfois trompeuses et la quête de Johanna l’entrainera dans une aventure peu commune.

Un roman qui se lit très facilement.

Bienvenue en Angleterre en 1932. Certes nous sommes dans une période pas si ancienne et pourtant le statut des femmes est toujours bien fragile : prenons l'exemple de l'héroïne de cette série, Lady Victoria Georgiana Charlotte Eugénie, ou Georgie pour faire court. Appartenant à la famille royale, bien qu'éloignée, sa vie a toujours été simple, entourée de serviteurs, Georgie ne s'est jamais posé de beaucoup de questions quant à son avenir au château de Rannoch en Ecosse. Mais lorsque son frère lui coupe les vivres et lui annonce qu'il lui faut trouver un mari pour assurer sa subsistance, elle s'enfuit à Londres, prête à trouver n'importe quel emploi pour échapper à une union avec le prince Siegfried de Roumanie, "un type froid et morose, doté d'un regard fixe, d'une poignée de main molle et d'une mine qui laissait entendre qu'une odeur nauséabonde planait en permanence sous son nez".

Mais heureusement Londres lui réserve des surprises, notamment la mission de la reine : surveiller son fils qui fricote avec une femme mariée!

Petite remarque en passant, en 1932, en réalité c'est Georges V qui était sur le trône mais bon! A part ce détail, ce roman est plutôt sympathique, j'aime beaucoup l'héroïne qui est pleine de courage et d'adaptabilité face à sa nouvelle situation, beaucoup moins son frère totalement inconsistant, et je me suis retrouvée à éclater de rire à plusieurs moments lors de ma lecture ... C'est bon signe, non? Je ne tarderai donc pas à lire le tome 2!

Nous quittons l'univers guindé de l'aristocratie anglaise pour nous retrouver sur la catholique Irlande. Darcy quitte précipitamment Georgina après avoir appris que son père est suspecté de meurtre. Forte de son amour, Georgina le rejoint et tous les deux vont tenter de le disculper. Georgina rencontre enfin la famille O'Mara et y découvre une complicité et un amour familial qui la laisse béate. Seulement la présence de la princesse polonaise Zamanska l'indispose dans sa relation avec Darcy. Un épisode plus humoristique qu'à l'ordinaire et plus vivant.

Après nous être éloignés du décor londonien habituel pour le soleil de la Californie, on se réjouit de retrouver l'atmosphère pluvieuse et le fog de la Perfide Albion dans ce neuvième opus. Neuvième opus particulièrement rattaché à l'histoire de la monarchie britannique puisqu'il se déroule aux veilles de la véridique union entre le prince George de Kent et la princesse Marina de Grèce. Aussi, bien que fortement romancés, de nombreux éléments de ce nouveau tome puisent dans des anecdotes réelles : le train de vie dissolu du prince (qui avait autant d'amants que de maîtresses) et le personnage de Bobo Carrington. Surnommée "la fille à la seringue d'argent" en raison de son addiction à la drogue, elle est directement inspirée de Kiki Preston, petite-amie occasionnelle de Son altesse à qui ce surnom avait également été attribué. Secrets d'alcôve et scandale monarchique sont donc au programme !



Rhys Bowen nous immerge également dans un tout nouveau décor : le palais de Kensington. Ce lieu historique, autrefois résidence de la Reine Victoria herself, était dès le XXème siècle divisé en plusieurs appartements alors attribués à divers membres de la famille royale – notamment les plus vieillissants (d'où son surnom de "aunt heap", le "débarras des vieilles tantes" en VF). Georgie y fait d'ailleurs la connaissance de lointaines parentes restées vieilles filles mais débordantes de gentillesse et de malice. On aurait d'ailleurs apprécié les voir davantage dans le roman et qu'elles occupe un rôle plus important dans l'intrigue. Autre anecdote liée au décor : ses fantômes ! Réputé hanté comme de nombreuses autres vieilles résidences anglaises, le palais de Kensignton a ses spectres attitrés, lesquels feront peut-être quelques apparitions surprises dans ce titre...



Côté intrigue, on était habitué à ce que le crime ne survienne que très tardivement dans le scénario (de plus en plus tardivement au fil des tomes, ce qui pouvait parfois gâcher le rythme global). Cette fois, Rhys Bowen passe moins de temps à planter son décor et la découverte du cadavre se fait plus tôt que de coutume, ce qui permet un déroulement beaucoup plus équilibré des péripéties. Les derniers tomes usaient un peu trop (abusaient?) des ressorts comiques qu'offrait le personnage de Queenie : elle est cette fois un peu plus en retrait, ce qui permet de profiter davantage de ses apparitions tout en évitant la redite. A sa place, la comtesse Irmtraut, peu encline à l'humour anglais (et à ses métaphores), apporte une autre forme d'humour par les incompréhensions qui naissent de la barrière de la langue.



La liste des suspects est plus restreinte qu'à l'accoutumée, ce qui rendra la résolution de l'énigme peut-être plus facile pour le lecteur. Le véritable mobile sera cependant une totale surprise : l'autrice parvient en effet à aiguiller notre attention vers les autres motivations possibles, ce qui permet de compenser le caractère légèrement prévisible de la révélation finale. Malgré cette petite faiblesse, ce neuvième titre de Son espionne royale se laisse lire avec plaisir : on voit les personnages récurrents et secondaires évoluer (notamment Bélinda), et on est immergé dans le bouillonnement monarchique des années 30 tel qu'il devait être aux veilles de ce mariage. Soirées avec la jeunesse dorée (mais désargentée) de la haute société et escapades au casino viennent ainsi pimenter ce neuvième opus.



En bref : Après la petite déception du huitième tome, "Son espionne royale et les conspirations du palais" satisfait les attentes du lecteur : Rhys Bowen parvient à éviter certains écueils des précédents opus et offre une restitution extrêmement réaliste du cercle de la couronne à l'aube du mariage du prince George. Le final quelque peu prévisible est ainsi compensé par la reconstitution historique et l'atmosphère apportée par les décors choisis pour cette nouvelle enquête. Et bien évidemment par Georgie, qui ne nous lasse jamais !
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Ce tome semble faire office de parenthèse dans la série. Non que Georgie ne quitte jamais Londres – cela est arrivé à plusieurs reprises – mais pour la première fois, elle le fait pour résoudre un mystère auquel elle est intimement liée, et dont la conclusion aura sur sa vie des conséquences non négligeables. Contrairement à la majorité des opus de Son Espionne royale, l'héroïne est donc personnellement concernée par l'affaire en cours et l'autrice s'amuse à jouer avec les nerfs du lecteur. De la résolution du crime dépendra en effet le mariage de Lady Georgiana et Darcy !



Mais au-delà de cet élément, l'effet "parenthèse" tient surtout au rythme de l'intrigue, considérablement différent des autres tomes. Si le crime survient cette fois très tôt au début du livre, il faut le temps à l'héroïne de gagner les côtes irlandaises – temps pendant lequel elle partage toutes ses inquiétudes et le désarroi évoqué ci-dessus avec le lecteur. Une fois sur place, il lui faut encore le temps de s'immiscer dans l'enquête : n'étant pas directement sollicitée pour y participer, comme dans les précédents titres, Georgie doit investiguer de loin, notamment sans avoir accès à la scène de crime, et en tentant de reconstituer des événements datant de plusieurs semaines. La recherche peut donc parfois être laborieuse, avec beaucoup de répétitions dans les dialogues pour tenter de remonter le fil des événements au-delà des apparences.



Si cela n'entache pas le plaisir de la lecture, reconnaissons que ce dernier tient davantage à ce qu'on découvre de la vie familiale et personnelle de Darcy plutôt qu'à la dimension polar de l'intrigue. Sans aller jusqu'à dire qu'on devine rapidement et facilement le pot aux roses, le petit nombre de suspects et les indices laissés par l'autrice aiguillent progressivement le lecteur féru d'énigmes pour confirmer ses premiers soupçons.



On apprécie cependant de découvrir un nouveau décor (qui pourrait devenir plus ou moins permanent, ou du moins récurent, si nos tourtereaux venaient à se marier) et de faire connaissance avec de nouveaux personnages. Le grand-oncle et la grand-tante de Darcy, aristocrates désargentés et complètement toqués qui vivent presque avec des poules dans le désordre de leur manoir, semblent échappés d'un épisode de "Chapeau Melon et Bottes de Cuir". Zou-Zou, soit l'extravagante et aventurière princesse Alexandra (qui n'a pas peur de voler où bon lui semble à bord de son petit avion), apporte également son lot de fantaisie à ce titre qui se lit sans déplaisir.



En bref : Pas le meilleur titre de la série, "Son espionne royale et le baron irlandais" reste cependant plaisant pour ce qu'il nous offre de dépaysement et de découverte de l'univers de Darcy. On s'amuse plus des nouveaux personnages qu'on ne se casse la tête sur l'énigme à résoudre, mais ce 10ème tome remplit comme tous les autres son office en permettant un bon moment de cosy mystery.


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J’avais particulièrement apprécié le premier tome de cette série signée Rhys Bowen, Son espionne royale mène l’enquête donnait le ton, un humour très british avec une héroïne poissarde ascendance maladroite option attachante. Je n’ai pas attendu très longtemps avant de me plonger dans la lecture du tome 2, j’avais très envie de retrouver l’ambiance du Londres des années 30 et surtout Georgie qui se donne beaucoup de mal pour être indépendante malgré son appartenance à la famille royale. Une nouvelle fois Rhys Bowen livre une histoire qui m’a fait passer un excellent moment lecture où elle mêle habilement éléments historiques et éléments romancés.



Je suis ravie de retrouver Georgie et de suivre ses pérégrinations dans ce Londres en proie à la Grande Dépression. Malgré sa condition de parente totalement désargentée de la famille royale, Georgie continue de travailler en cachette pour subvenir tant bien que mal à ses besoins. J’aime beaucoup le personnage de Georgie, elle est pétillante, pleine d’humour, courageuse et quelque peu poissarde puisqu’elle se retrouve régulièrement face à des situations totalement ubuesques. Georgie a un sacré potentiel comique et l’autrice s’en amuse avec brio. Mais il faut reconnaître aussi que Georgie rencontre bien souvent de gros problèmes suite à une visite à Buckingham Palace et à une demande toute innocente de la Reine qui finit toujours par une catastrophe.



J’avais trouvé que la mise en place était un peu longue dans le premier tome, là, c’est évidement plus rapide vu que les principaux protagonistes sont connus. La galerie des personnages secondaires est toujours aussi variée et c’est appréciables. J’ai trouvé l’intrigue plus poussée dans ce deuxième tome, Rhys Bowen a bien choisi l’époque pour faire évoluer son héroïne… Une époque d’instabilité économique et politique qui permet à l’autrice de bien ancrer son récit. De l’histoire d’amour en Wallis Simpson et le Prince de Galles, de la montée du nazisme et plus largement des extrêmes en Europe, mais aussi une espèce d’insouciance de la jeunesse britannique héritée des Années Folles. De facto, l’intrigue proposée par Rhys Bowen prend une tournure plus politique dans ce deuxième tome et j’ai vraiment aimé. J’ai trouvé le dénouement de l’intrigue surprenant, je ne m’attendais pas à cette évolution.



Une très chouette lecture, je prends toujours autant de plaisir à lire les aventures de Georgie et j’ai hâte de découvrir la suite.


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Je démarre enfin cette série de cosy mystery avec les deux premiers tomes réunis dans la très jolie édition de France Loisirs.

J'y ai bien entendu retrouvé tous les codes du cosy mystery.

L'action se déroule comme bien souvent en Angleterre, à Londres (fait plus rare, car les cosy se déroulent plus souvent à la campagne). Lady Victoria Georgiana Charlotte Eugenie de Rannoch, 34èmè héritière au trône britannique, fille de duc, alias Georgie, se retrouve à vivre seule dans la maison de famille à Londres depuis que son frère lui a coupé les vivres et qu'elle a fui pour ne pas épouser un prince choisi par son frère et sa belle-sœur. Il va donc falloir qu'elle apprenne à gagner sa vie pour survivre dans la capitale. Ce qui ne sera déjà pas chose aisée pour une jeune fille qui n'a eu aucune formation quant à un travail quelconque.

Si on ajoute à cela des convocations de la reine en personne afin de lui confier des missions plus extravagantes les unes que les autres, notre Georgie n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer.



J'ai beaucoup aimé Georgie, elle est moderne, indépendante, très maladroite et drôle. Son personnage apporte de la fraîcheur à cette série. Dans les deux tomes elle va devoir malgré elle mener une véritable enquête et j'ai pris plaisir à tenter moi aussi de trouver les coupables.



Les personnages secondaires sont également très attachants, comme Darcy, ce jeune homme qui fait battre son cœur, mais osera-t-elle franchir les limites qu'elle n'a jamais franchies encore? Mais également son grand-père maternel qui va l'aider dans ses enquêtes avec beaucoup de bienveillance.



Je lirai avec grand plaisir la suite de ce cosy servi avec une bonne tasse de thé bien sûr!



Note : 17/20

https://labibliojoe.blogspot.com/2023/03/son-espionne-royale-tome-double-1-et-2.html

J'ai lu un peu laborieusement le tome 1 mais le tome 2 étant dans ma PAL, on m'a conseillé l'audio.



Le début était très bien engagé car la voix était vraiment top (Tatiana Werner). Elle joue vraiment bien les différents personnes, je distinguais très bien chacun d'un.



Là où cela a coincé, c'est l'histoire...Ce roman est classé dans les Cosy Mystery. Cosy, je dirais oui mais Mystery 🤔🤔 j'ai du mal. J'ai abandonné l'écoute à la page 252 soit à environ 100 pages de la fin car il y a juste eu le mort découvert. Pour moi, l'enquête est inexistante ou alors je ne l'ai pas comprise.



J'avoue m'être ennuyé alors je me suis arrêtée. Ce n'est tout simplement pas une saga pour moi, d'autres aventures m'attendent ailleurs.

Tome 3 de cette saga de cosy mystery. Notre héroïne Georgie, après avoir passé une annonce quelque peu embarrassante pour gagner sa vie, est envoyée, pour éviter le scandale, à la campagne par Scotland Yard, pour surveiller la famille royale suite à plusieurs incidents intervenus.

Nous nous retrouvons alors en Écosse, à Balmoral, au coeur des Highlands, avec les membres de la royauté, au milieu des potins et des secrets de la famille royale.

J'aime beaucoup ce cosy mystery et l'ambiance qui s'en dégage. C'est drôle. Il arrive des péripéties complètement improbables à notre héroïne mais c'est ce qui fait tout son charme.

C'est une lecture rafraîchissante. Un très bon moment de lecture. J'ai hâte de découvrir la suite des aventures de notre espionne royale.

Pour moi, c'est un 4,25/5.

Je suis très partagée avec ce roman. Il commence comme un bonbon anglais, mais il faut attendre la page 150 pour avoir un début de mystère.

L'enquête se révèle ensuite décevante. L'héroïne est virevoltante et inefficace, mais elle a une chance insolente car elle manque d'être assassinée plusieurs fois (poussée dans le métro, empoisonnée, chute provoquée dans un escalier, statue de marbre la manquant de peu). C'est répétitif, et il n'y a aucun indice pour que le lecteur puisse découvrir ce coupable bien maladroit. Il faudra un flagrant délit pour qu'il soit arrêté (dans sa dernière tentative de tuer l'héroïne).

Ce roman était peut-être un galop d'essai, j'essaierai d'en lire un autre pour donner une deuxième chance à cette série.

Cela faisait un moment que la série Son espionne royale de Rhys Bowen traine dans ma PAL et cela faisait un moment que j’avais envie de la lire, mais bizarrement il y avait toujours un livre qui arrivait comme par magie sur le haut de la dite PAL 😅 Je ne connaissais Rhys Bowen ou Janet Quin-Harkin, en me renseignant, je me rends compte que c’est une autrice très prolifique mais peu traduite en France. Il semblerait que la série Son espionne royale soit toujours en cours, 10 romans sur les 16 disponibles ont été traduit dans la langue de Molière. J’aimais beaucoup le fait que l’action se déroule dans les années 30, c’est une décennie intéressant entre crise économique et montée des extrêmes, et je me demandais si l’autrice allait inclure ces éléments dans son livre, en tout cas, le résumé me fait présumé que oui puisqu’elle va évoquer une certaine histoire entre un certain prince et une certaine américaine.



Son espionne royale fut une lecture plutôt agréable malgré une mise en place un peu longuette, je dois admettre que j’ai dû prendre mon mal en patience avant que le mystère entre en scène. Mais bonne surprise, l’intrigue est plus poussée que ce que laissait penser le résumé. Et au final, le résumé ne rend pas vraiment justice au livre puisque la mission confiée par la reine est plutôt anecdotique. J’ai aimé le personnage de Georgie, 34ème prétendante au trône, autant dire qu’à part une bonne pandémie, elle a peu de chance de poser son fessier sur le dit trône 🤭 Un personnage fort sympathique, maladroit et attachant… Elle m’aura bien fait rire avec les multiples gaffes qu’elle enchaine de façon complètement involontaire. J’ai également trouvé le personnage intéressant car il met en lumière les difficultés de l’aristocratie suite à la crise de 1929, la famille de Georgie est pauvre, la vie et l’entretien de la demeure ancestrale est compliquée. Et un mariage arrangé, c’est hors de question, Georgie a des convictions et elle préfère fuir à Londres sans le sous que de se soumettre. Elle va alors tenter de subvenir à ses besoins en secret parce qu’il serait particulièrement mal vu qu’une héritière au trône, aussi éloignée soit-elle, s’abaisse à travailler. Je ne peux pas lui reprocher d’être oisive, elle est déterminée et entreprenante.



Autour de Georgie, gravite tout un ensemble de personnages que j’ai trouvé un peu trop standardisés. Entre Belinda la styliste fêtarde, la mère de Georgie croqueuse d’homme, Darcy le lord fauché, le grand-père cockney, la belle-sœur aigrie et le demi-frère limite simplet, il y a de quoi faire mais j’ai trouvé que leur psychologie était vraiment trop facile et sans surprise. Ce qui m’a aussi un peu agacée dans le roman, c’est la propension qu’ont les personnages secondaires à apparaître comme par magie lorsque Georgie en a le plus besoin, je suis consciente qu’ils évoluent tous dans un cercle très restreint mais les coïncidences sont trop nombreuses pour être réellement crédibles. Concernant l’intrigue, elle arrive tard dans le roman, de facto, elle n’est pas hyper complexe mais elle donne un vrai coup de fouet au rythme du roman et ce n’est pas pour me déplaire, bien au contraire, surtout qu’elle entraine Georgie dans des situations parfois complexes, parfois ubuesques.



Entre cosy mystery et comédie de mœurs, Rhys Bowen livre un roman qui n’est pas exempt de défauts… Situations cocasses, dialogues ciselés, je pardonne aisément les petites imperfections du livres tant j’ai passé un chouette moment lecture et je trouve que l’autrice a très bien retranscrit l’ambiance des années 30 en y mêlant des personnages et des situations réelles. En tout cas, ce premier tome m’a donné envie de lire la suite 🙂
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Tout en étant encore chargée d’espionner le futur roi d’Angleterre, Georgie est chargée par la reine d’héberger la princesse Hanneflore de Bavière et de la chaperonner tout en la poussant dans les bras dudit Prince de Galles !



La personnalité plutôt débridée de la princesse l’oblige à la recadrer continuellement tout en gérant le caractère acariâtre de la gouvernante. Bien évidemment un meurtre est commis, la princesse est mouillée dans l’histoire et notre aristocrate humoristique, débrouillarde et indépendante se lance sur la piste du ou des coupables.



Déjà rencontré dans le premier volume, le grand-père maternel de Giorgana, ouvrier, donc avec les pieds sur terre, prend plus de place dans le roman et explique aussi une facette de sa personnalité.



Encore une lecture agréable et souriante. Toujours avec un bon aperçu de la vie londonienne des nantis à cette époque.



Challenge Féminin 2022/2023

Challenges Pavés 2023

Premier volume des enquêtes ou aventures de Lady Victoria Georgiana Charlotte Eugenie de Rannoch, trente-quatrième héritière du trône britannique, sans le sou et sans ressources ! Londres dans les années 30, elle doit trouver le moyen de gagner de quoi vivre, refusant un mariage alimentaire.



La reine Mary, la convie à Buckingham pour lui demander d'enquêter sur la relation amoureuse de son fils David dont elle voudrait le séparer.



Je ne peux pas dire que l'espionnage soit la plus grosse part du roman, l'enquête sur l'innocence de son frère, injustement impliqué dans un meurtre étant sa grand occupation et préoccupation !



Tous les prétextes sont bons pour que l'on participe à des thés et autres goûters aristocratiques avec une critique assez vive des habitudes de ce milieu qui se veut intouchable.



J'aime beaucoup la personnalité de Georgiana, rétive à toutes sortes d'entraves, désirant se réaliser autrement que dans le mariage et la représentation. Elle ose, n'hésite pas à se salir les mains et se débrouille plutôt bien.



Une lecture cosy mystery facile et agréable, une intrigue et un dénouement corrects qui ne donnent pas dans l'invraisemblable. Je vais continuer la lecture de la série jusqu'à ce que ça soit “trop” ou “plus assez” !



Challenge Multi-Défis 2023

Challenges Pavés 2023