Rhys Bowen

Parmi les grand plaisirs de cette série (outre l'époque, l'héroïne et le monde de l'aristocratie britannique), l'un des plus enthousiasmants est le changement de décor régulier. Avec Georgie, nous avons déjà vogué sur la Riviera, assisté à un mariage dans les Carpates, et même pris des vacances à Hollywood. Autant dire qu'on était plutôt amusé de la suivre cette fois-ci jusque dans le Piémont, et plus précisément au bord du Lac Majeur. Une décision de l'autrice loin d'être anecdotique, puisque c'est un événement historique réel qui lui a soufflé l'idée : en 1935 s'est bien tenu, à Stresa, une importante conférence politique visant à contrer l'Allemagne nazie. On comprend très vite qu'au-delà de simplement espionner le couple formé par Wallis et le prince de Galles (une excuse comme une autre, par ailleurs déjà souvent utilisée comme moteur à l'action dans certains des précédents opus), Georgie sera confrontée ici à quelque crime d'ordre politique. Rhys Bowen avait déjà évoqué par le passé la figure d'Hitler, au détour de conversations entre ses personnages, restituant bien l'impression qu'il laissait alors aux Européens extérieurs à l'Allemagne : celle d'un petit bonhomme aussi affreux que ridicule, jugé inoffensif et assez peu crédible en dehors de ses propres frontières. Avec cet opus qui suit l'actualité et le contexte historique des années 30, l'autrice laisse planer quelque chose de l'évolution alors en marche.



Pour autant, en dépit de ce contexte et d'un meurtre plutôt sanglant, rien de trop sombre ni de trop complexe : on reste bien dans du Cosy Murder ! Bien que se permettant des références à la situation géopolitique (on se rappelle que le prince de Galles et Wallis Simpson étaient connus pour être des sympathisants nazis, ce que le roman suggère à maintes occasions), l'intrigue se resserre peu à peu autour de la sphère domestique de la villa Fiori et aussi de ses secrets d'alcôve. Et pour cause, la victime, coureur de jupons notoire, était aussi un maître chanteur particulièrement coriace dès lors qu'il s'agissait de plumer de jeunes (ou moins jeunes) femmes déjà engagées. En la matière, il semblerait que la mère de Georgie, extravagante comédienne qu'on adore retrouver au détour de chaque tome, en ait fait les frais et soit en cela la coupable idéale...



Le tout se laisse lire avec plaisir, bien qu'il ne s'agisse pas du titre le plus palpitant - c'est le jeu des séries, avec le lot d'inégalités que cela suppose. On regrette notamment le caractère répétitif de certains éléments, qui en deviennent parfois un peu trop prévisibles, mais surtout le temps de mise en place de l'intrigue. On avait remarqué depuis le premier opus que chaque tome nécessitait toujours plusieurs chapitres pour planter le décor et les personnages, ce qu'on avait rapidement accepté comme un code propre à cette série et à l'univers de Rhys Bowen. Mais quand le crime survient bien après la moitié du livre, ne laissant plus qu'un tiers du roman pour résoudre l'affaire, cela semble quelque peu disproportionné (un reproche qu'on avait déjà formulé à l'encontre du tome 8). De plus, si le mobile n'est pas transparent au premier abord, les indices disséminés à l'attention du lecteur laissent très (trop?) rapidement deviner l'identité du coupable.



En bref : Sympathique comme l'est toujours un tome de "Son espionne royale", ce onzième titre n'est cependant pas le meilleur de la série. On apprécie de voyager en Italie avec l'héroïne et l'intrigue façon whodunit au croisement du politique et du domestique, mais la construction reste quelque peu inégale et le fin limier qui se cache en chacun des lecteurs aura tôt fait de démasquer le coupable.
Lien : https://books-tea-pie.blogsp..

Son espionne royale fait partie des romans de cosy mystery que j’aime beaucoup. Le petit plus de Son espionne royale est le fait que tout ce qui touche aux véritables personnes de la couronne britannique est, à la base, réel même si les noms sont parfois modifiés.



Les réalités politiques et économiques de l’époque sont bien présentes, même si édulcorés par le fait que Georgie est pauvre, mais malgré tout aristocrate, donc préservée des affres de la pauvreté du peuple. Ce qui n’empêche pas l’autrice d’aborder des sujets difficiles.



J’aime bien son personnage, sympathique et attachant, elle est débrouillarde mais parfois crédule, honnête et sincère, la jeunesse de son milieu étant largement représentée par des personnes avec peu de scrupules !



Elle va servir une nouvelle fois de “chaperon” pour la princesse Marina de Grèce, future épouse du prince George. Elles sont logées au Palais de Kensington qui ne semble pas le plus efficacement pensé pour faciliter la vie de ceux qui y logent ! En plus on y retrouve un cadavre ! Ce qui va permettre à Georgie de fouiner, de plus en plus efficacement d’ailleurs, et d’avoir à peu supporter son étrange femme de chambre, qui manquerait à l’histoire si elle n’existait pas !



Une série qui ne se prend pas vraiment au sérieux, avec pas mal d’humour, un regard acéré sur la monarchie et l’aristocratie de cette époque ainsi que leur dédain pour les classes sociales pauvres, ainsi que de l’amour et de l’amitié, résistants à toutes épreuves !



Il faut vraiment lire les tomes dans l’ordre, il y a des évolutions à tous les niveaux et la compréhension risque de ne pas être au rendez-vous si ça n’est pas respecté !



Challenge 50 Objets 2024/2025 : Ecriture

Challenge Héroïnes 2023/2024

Challenge Pavés volumétrique 2024

Lecture Thématique Polar mai 2024 : Une enquêtrice

Lecture Thématique mai 2024 : X-Y-Z

C'est mon tome préféré jusqu'à présent! Beaucoup de mystères, des nouveaux personnages, une intrigue un peu plus dynamique et une belle atmosphère hivernale. De plus le personnage que je ne supporte pas, Belinda était absente de ce tome pour mon plus grand plaisir! Vivement la suite :)

Très bon tome que La fiancée de Transylvanie, que j'ai lu en 24 heures. J'ai trouvé l'histoire bien menée, l'arrivée de Queenie rafraîchissante, et j'ai aussi trouvé que la romance principale avait progressé (ouf !). Bon, on reste dans un scénario HYPER classique pour la série : Georgie se retrouve missionnée par la reine pour un acte royal non financé, laquelle mission l'emballe car elle s'est embrouillée avec sa belle-soeur. Sans que cela ne serve vraiment l'intrigue, on va se retrouver avec tous les personnages habituels, après que Georige ait du demander un coup de main à son grand-père. Je vous l'ai dit : tout y est.

Oui mais : j'ai quand même bien aimé la conduite de l'enquête, et j'ai vraiment passé un bon moment de lecture !

Les choses avancent, enfin, dans ce dixième tome.

J'ai trouvé ce tome ci plus dynamique que le précédent, peut-être dû au changement de lieu, nous voilà plonger en Irlande.

Et en plus, ce tome met un peu plus en vedette Darcy et ce qui est appréciable, on rencontre sa famille.

Ce tome m'a réconciliée avec la série car le précédent m'avait déçue.

Partante pour les tomes suivants.

Dès que la fofolle de mère de Georgie est présente, les événements quels qu'ils soient tournent au burlesque et l'autrice sait doser ce burlesque pour que ça ne tombe pas dans le ridicule !



Nous sommes en 1934 et Claire, la mère, désire divorcer de son époux américain, pour épouser son amant allemand ! Pour que les choses soient plus rapides, d'autant plus qu'elle ne veut pas l'avertir, elle décide de partir à Reno, en emmenant sa fille avec elle, pour une fois ! Les voilà embarquées sur un paquebot, où elle retrouve une comédienne qu'elle avait connu, ainsi qu'un producteur d'Hollywood intéressé par le talent et le charisme de Claire.



Vols de bijoux et morts violentes pendant le voyage vont faire apparaître Darcy, en service commandé mais espérant l'incognito jusqu'à la fin du voyage.



Un volume qui renouvelle le genre cosy mystery profondément anglais, apportant des zestes de liberté dans les comportements féminins, Queenie, la femme de chambre de Lady Georgiana n'étant pas en reste d'ailleurs ! Je me suis vraiment régalée avec ce tome qui, tout en collant aux moeurs de l'époque et des lieux, n'oublie pas pour autant l'Histoire !



Challenge 50 Objets 2023/2024

Challenge Plumes Féminines 2024

Challenge Héroïnes 2023/2024

Challenge Pavés volumétrique 2024

Pioche Polar avril 2024 : marie2406

Déjà le tome 10 des aventures de Lady Georgiana de Rannoch !



Ce tome reprend là où le précédent s'est terminé, le prince George a épousé la princesse Marina de Grèce et après la cérémonie, Darcy emmène Georgie en voiture, direction l'Ecosse et Gretna Green pour se marier ! Mais c'est sans compter sur une météo capricieuse qui les empêche d'arriver à destination et le fait que le père de Darcy est accusé de meurtre ! Darcy part donc pour l'Irlande afin d'aider son père mais refuse que Georgie l'accompagne afin de ne pas entacher sa réputation. Mais il faudra plus que cela pour l'empêcher d'aller aider son fiancé et sa présence se révélera très utile.



Encore une fois j'ai aimé ma lecture et au fil des tomes, je ne me lasse pas.

Le changement de décor est appréciable et on en apprend plus sur la famille O'Mara et l'enfance de Darcy.

Et si ce dernier doute d'arriver à innocenter son père, Georgie va lui être d'une aide très précieuse et est bien décidée à démasquer le vrai coupable.

Un nouveau personnage fantasque fait son apparition, - la princesse Zamanska- si au début, cela m'a un peu agacé car j'aurais préféré que nos deux tourtereaux restent en duo pour enquêter, elle apporte une touche d'humour et aide bien pour le happy ending :-).



Rdv au prochain tome !

Traduit de l'anglais par Blandine Longre



Victoria Georgiana Charlotte Eugénie, trente-quatrième dans l'ordre de succession au trône est toujours sans le sou. C'est la raison pour laquelle elle accepte, sur demande de sa Majesté, d'être demoiselle d'honneur d'une ancienne camarade de classe, Mattie, princesse de Roumanie. Et ce, bien que le mariage aie lieu en Transylvanie, dans le château de Bran, connu pour être le lieu de villégiature de Dracula et de sa cohorte de vampires.

Alors, va-t-elle en rencontrer ? Elle le craint.

Comme toujours, la lecture est agréable et la chute, car chute il y a, inattendue.

Un charmant moment de lecture, un peu frisquet quand même.

Un neuvième tome des aventures de Géorgie.



C'est une lecture distrayante, on ne s'ennuie pas mais il n'y a pas non plus, de rebondissements spectaculaires.



C'est gentillet, on passe une bonne lecture.



Pour moi, ce n'est pas le meilleur tome de cette série.

J'ai apprécié ce cosy mystery plein d'humour et de charme. L'héroïne est agréable, un peu maladroite, un peu naïve...mais pas trop et elle est surtout intelligente. J'avoue avoir eu quelques doutes par moments sur la vraisemblance historique mais globalement c'est crédible et beaucoup de personnages ont leur charme, aussi par les interactions avec l'héroïne.

Pour pimenter le tout, un peu de romance mais sans que cela ne prenne le pas sur l'enquête. Peut-être un bémol : la mission confiée par Sa Majesté et qui aurait pu être intéressante est finalement une intrigue de second plan (voire arrière plan!)

En résumé c'est une autre série cosy mystery qui mérite qu'on s'y intéresse et pour ma part j'ai commandé le 2eme tome !!

Lecture terminée tome 3 "Son Espionne Royale"



Encore un très bon tome. Cette fois-ci les 90% de l'histoire se passe en Ecosse proche de Balmoral.



Après un malencontreux et humiliant malentendu Georgie et envoyé chez son frère le Duc en Ecosse.

Enfin ça c'est l'histoire officielle, la vraie raison ? Le prince David est victime d'accidents assez suspects . On demande donc à Georgie d'ouvrir l'œil.



Entre sa belle sœur, des invités indésirables au domaine, des accidents visant les potentiels prétendants au trône et biensur Darcy 😍, elle n'a pas finit de se faire du souci et de vivre de sacrées aventures pour terminer sur une cascade digne de Belmondo.



Ah et petit plus, une apparition de la futur reine d'Angleterre, Élisabeth II en petite fille, déjà très bonne cavalière et entourée déjà de corgi.



Et niveau romance, car vous savez que j'aime qu'il y ait une tite histoire d'amour &#xNaN ça avance bien dans ce tome.



Bref J'aime toujours autant lire les enquêtes de Lady Giorgiana, et la encore plus dans son milieu d'origine qu'est le domaine de Rannoch. Le tome 4 arrive bientôt dans ma Bibliothèque dès que je l'aurai acheté 😅.



#livreinstagrammeuse  #livrestagram #passionlivresque  #livres   #bookstagram  #instabook #livreaddict #passionlivres #sonespionneroyale

Encore un bon cru que ce tome 5 des aventures de Georgiana.

Ce n'est pas de la grande littérature, mais cela fonctionne à chaque fois. L’héroïne est fraiche, le roman est bien construit, et on voyage un peu dans le Nice de la belle époque et ses voyageurs un peu frivoles.

C'est parfait pour passer quelques heures en bonne compagnie !

Pour les fans de Bowen, je dois préciser d’entrée de jeu, que oui j’ai commencé cette série en lisant le 11e roman!

Pourquoi?

Mmm je dois simplement avouer que j’ignorais que c’était une série quand j’ai choisi le livre dans une bouquinerie! De toute façon quand j'essaie une série je commence rarement par le premier livre, à moins que j'ai déjà l'intention de la lire d'un bout à l'autre!

Est-ce que cela m’a empêché d’apprécier ce roman?

Non, pas du tout! En fait, s’il est vrai qu’il me manquait surement certains détails sur le passé de l’héroïne, Georgie et son fiancé Darcy, je les ai quand même appréciés. Il y a suffisamment de mise en contexte pour qu’on puisse lire de façon indépendante ce volume. On comprend vite que Georgiana est une jeune femme débrouillarde et inventive qui arrive à se sortir de n’importe quel guêpier.



Ici elle arrive à démasquer l’assassin d’un maitre chanteur pendant qu’elle est en mission pour sa cousine, la reine Mary (la grand-mère de feu la reine Elisabeth II).

Oui définitivement ce roman m’a bien plu, le ton est léger, le récit avance bien, les personnages principaux sont suffisamment sympathiques. C’est un bon divertissement, à mi-chemin entre la roman d’époque et le cosy mystery.

Ce n’est certes pas un grand suspense, mais ce n’est pas l’objectif premier de cette série. Non, c’est plutôt humoristique, ou c’est romantique et c’est surtout les péripéties d’une enquêtrice amateure qui fait de son mieux pour naviguer entre les intérêts des grands aristocrates qui l’entourent.



Bref, j’ai passé un bel après-midi de lecture et je vais surement mettre la main sur d’autres romans de cette série d’Espionne royale!

Je l'ai fini récemment. Etant une fan de ce type de romans, je l'ai trouvé très sympathique et rafraîchissant, avec de bonnes touches d'humours et une légèreté ma foi agréable, ce fut un bon livre pour passer le temps dans mes trajets en car. Le seul point négatif à mon goût serait le fait que l'intrigue principale du bouquin n'est pas vraiment celui du résumé mais ça ne m'a pas dérangé tant que ça non plus.

De plus, Lady Georgiana est une héroïne que j'ai su apprécier pour son caractère débrouillard et réfléchi. Je le recommande. :)

Encore un tome sympathique sur les aventures de Georgie. Le décor change ; nous ne sommes pas à Londres cette fois, et j'ai apprécié de la voir dans son environnement familial écossais. Les enquêtes se suivent et ne se ressemblent pas ; je trouve que chaque tome à une ambiance particulière, ce qui fait que je ne me lasse pas.

Ce n'est pas ma série de cosy mystery préféré, mais je la continuerai très certainement!

Londres, août 1932. Lady Georgiana de Rannoch, 34e prétendante au trône, suffoque dans la capitale. Toujours aussi fauchée, elle a comme idée saugrenue d'ouvrir une agence d'hôtesses pour tenir compagnie lors d'un dîner, mais la gent masculine ne l'entend pas du tout ainsi...Pour éviter le scandale diplomatique, elle est envoyée au château de Rannoch, en Ecosse, où sa belle-soeur Fig lui adresse un accueil exceptionnellement chaleureux, car elle est très embêtée de recevoir de nombreux invités qui sont conviés à la partie de chasse à la grouse de Balmoral, et parmi elles, la maîtresse de son cousin : la terrible Wallis Simpson...



Comme d'habitude, j'ai adoré les aventures de l'attachante Georgie, qui n'en loupe pas une et qui, pourtant, va devoir comprendre qui en veut aux héritiers du trône puisque les incidents se multiplient en Ecosse. Si la partie de chasse est très secondaire et n'intervient qu'au bout de 200 pages, ce tome met en avant la différence flagrante entre le mode de vie aristocratique anglais et celui des riches roturiers américains, en forçant à peine le trait! On rencontre les truculents cousins écossais de Georgie, Fig est beaucoup plus sympathique, Face de poisson toujours aussi ennuyeux, et surtout il y a mes deux personnages préférés : Darcy et le grand père maternel de notre héroïne! Chacun d'eux va l'aider dans son enquête ou la sauver d'un mauvais pas, et la romance progresse un peu. De nombreux suspects sont envisageables pour ce tome, et c'est également très plaisant d'en apprendre plus sur certains membres de la famille royale, ou sur les innovations en matière de transport!

Plus la série avance plus je l'apprécie. J'ai aimé le changement de décor et le fait que Belinda soit beaucoup moins présente. On fait par contre connaissance plus en profondeur avec la mere de Georgie. J'ai aimé les différentes intrigues, et les interactions entre les personnages. Quel dommage cependant que la soeur de Géorgie soit tuée à peine découverte, ça aurait été une addition sympathique à la saga

Londres 1934, Georgie est toujours aussi fauchée, malgré une mère richissime avec laquelle elle court les boutiques londoniennes. Tout irait bien si la mère de notre Lady de Rannoch n’avait pas abrégé son séjour à Londres pour rejoindre au plus vite son amant allemand, plantant sa fille sans hésitation pour une villégiature en Italie. Sans le sou et quasiment sans toit sur la tête, Georgie ne sait plus comment s’en sortir.



La solution arrive du palais de Buckingham : la Reine Mary appelle Georgie pour lui confier une mission. Non, cette fois pas de David à espionner. Comme elle connaît l’étiquette sur le bout des doigts, elle se voit confier la lourde tâche d’éduquer l’héritier de Kingsdowne Place, dans le Kent, qui débarque, frais émoulu de la lointaine et sauvage Australie, pour faire de lui un parfait Duc d’Eynsford.



Notre Lady est, pour un temps, à l’abri du besoin et prend la route du Kent. A Kingsdowne Place, elle se trouve confrontée à une ambiance familiale quelque peu tendue : Edwina, la Duchesse douairière a du laisser les rênes du domaine à son second fils Cédric, le Duc d’Eynsford, très antipathique, plus préoccupé par ses lubies architecturales et artistiques ou de ses « étourneaux », jeunes gens du monde spectacle auxquels il s’est attaché, que par le bien-être des gens du Domaine. Il a recueilli, bon gré mal gré, sa sœur et ses trois enfants, suite au départ de l’époux avec une maîtresse. Tout est fait pour rappeler que ces dames et jeunes gens ne sont là que parce qu’il le veut bien. Aussi quand est annoncée l’arrivée du fils de l’aîné de la Duchesse douairière, tombé au champ d’honneur dans les tranchées de 14-18, la nouvelle perturbe l’équilibre de ce petit monde et exacerbe les rancoeurs. Au point que le Duc d’Eynsford, dans un moment de colère, annonce qu’il adopte son majordorme français. En a-t-il le droit ? Tout le monde se pose la question.



Entre les folies théâtrales de la troupe de jeunes gens efféminés dont s’est entouré l’antipathique et égoïste duc, les paroles acerbes de ce dernier envers les siens, les jumeaux qu’un précepteur tente, vaille que vaille, d’instruire et surtout d’éduquer à la mode anglaise, une jeune fille clouée dans un fauteuil roulant, un Darcy plus élégant et séduisant que jamais, un jeune berger australien très rustre, des tantes excentriques, un personnel de maison digne de celui de Downton Abbey et Queenie la femme de chambre reine des gaffes, Georgie aura le chic de tomber sur un cadavre et de se lancer dans une enquête surprenante.



« Son espionne royale et l’héritier australien » m’a, une fois de plus, entraînée avec jubilation à la suite de Lady de Rannoch, toujours aussi stricte sur ce que doit être une jeune aristocrate appartenant à la famille royale. Rhys Bowen souligne la condition des femmes de l’aristocratie anglaise qui peuvent être dépouillées de tout car un titre ne se transmet qu’aux hommes. Georgie commence à comprendre combien l’attitude de son amie Belinda ressemble à celle de sa mère, entre égoïsme, superficialité, opportunisme cynique et légèreté des mœurs, ce qui la rend beaucoup moins sympathique que dans les précédents opus. L’auteure aborde le choc des cultures entre l’Angleterre et ses traditions immuables et l’Australie, dominion lointain et contestataire. Chacun a son imagerie de l’autre dans sa tête : sauvagerie rustre d’un côté, esprit guindé et étriqué de l’autre.



Une aventure qui m’a beaucoup plu grâce a tout une galerie de personnages secondaires hauts en couleur et à des situations loufoques.



Traduit de l’anglais par Blandine Longre
Lien : https://chatperlitpopette.wo..

Que j'aime cette série, so cosy, so british. L'héroïne est attachante, l'amie qu'on voudrait toutes. Sa maladresse, son aristocratie, mais pas trop, sa naïveté mais néanmoins sagesse, la rendent irrésistible. On s'habitue dans ce deuxième opus à sa vie et à son entourage, et même si après quelques épisodes la trame semble cousue de fil blanc et assez attendue, l'histoire reste vivace et bien agréable à suivre. J'ai déjà prévu une quatrième lecture que j'attends avec impatience !

J’ai vraiment apprécié ce tome qui mèle intrigue royale et intrigue politique. Notre Georgie devient de plus en plus audacieuse dans sa vie privée et dans son enquête. C’est agréable de la voir évoluer au fil des tomes ! Une série que je continuerai avec plaisir