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Critiques de Rich Larson (86)
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Hors-série Une Heure-Lumière 2024

Voici un petit retour spontané alors que je viens de refermer ce court mais sympathique petit livre. Si j'ai lu une bonne dizaine de BD ce mois-ci, je patine pas mal pour lire plus de quelques pages quand j'ouvre un roman en ce moment. Le format très court de cette nouvelle m'a permis de la lire d'une seule traite et j'en sors plutôt satisfait. C'était certes rapide, mais cela m'a procuré un chouette moment de divertissement.



Heureusement d'ailleurs, car si j'ai fait l'effort de me déplacer dans une librairie spécialisée en SFFF hier, c'était en partie pour me procurer ce hors-série, en agrandissant au passage ma PAL avec deux titres de la collection que j'espère lire rapidement.



Mais revenons à nos moutons, car ce qui vous intéresse, c'est sans doute de savoir si ce hors-série de 2024 vaut le coup et si vous devez rapidement vous le procurer avant qu'il ne soit en rupture de stock. Comme dit plus haut, cela a été un très chouette moment de divertissement, cela ne sera pas la lecture de l'année et je l'aurai probablement rapidement oublié, mais elle m'a suffisamment plu pour que j'aie très envie désormais de découvrir le recueil de nouvelles "La fabrique des lendemains" de l'auteur, que je lisais pour la première fois avec ce texte.



Ce récit de SF nous propose l'histoire d'un braquage de haute voltige avec des nouvelles technologies étonnantes entre implant et réalité virtuelle. Le tout est très efficace, plutôt rythmé et bien pensé. En bref, tout est réuni pour passer un sympathique moment de lecture. Vous l'aurez compris, je ne suis donc pas mécontent d'avoir lu ce hors-série de cette chouette collection en découvrant au passage un aperçu ce que pouvait proposer Rich Larson, dont je compte bien lire d'autres écrits à l'avenir.



Par ailleurs, la présentation des titres de la collection à la suite de la nouvelle est assez ludique et plutôt sympa à parcourir, ce qui m'a permis de rajouter quelques titres de la collection dans mes pense-bêtes. En attendant ces probables futurs achats, je vais déjà commencer par lire les titres de la collection dans ma PAL et ne peux que vous recommander de passer à votre tour en librairie pour vous procurer ce sympathique petit livre offert pour deux livres achetés parmi le beau catalogue de cette collection.





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La fabrique des lendemains

Un monde de clones, de drones ou de gênes modifiés. Un monde où l’on peut vendre ses rêves, louer le corps d’un autre pour y glisser son esprit, où un chimpanzé peut se faire enquêteur, un Néandertal, garde du corps. Bref une fabrique de lendemains... possibles?



Comme j’ai des envies d’essais ces derniers temps, s’accompagner de nouvelles à glisser entre les chapitres est plutôt idéal. Ce recueil-ci n’est pas une nouveauté pour moi, car je l’avais entamé à sa sortie, mais pas terminé, et je suis ravie de l’avoir repris. Au-delà des thématiques abordées qui ne sont pas forcément nouvelles lorsqu’on s’intéresse à la SF, ce sont les personnages créés par l’auteur qui m’ont littéralement fascinée. Il n’est pas si évident de rendre aussi attachants des protagonistes en si peu de pages, or Rich Larson fait cela extrêmement bien, présentant un panel très diversifié: humains, ou pas, handi, Queer, ou pas, et venant de tous les coins du monde. L’auteur nous fait entrer dans leur peau, dans leur tête avec une aisance enthousiasmante, d’où la frustration lorsqu’on en est arraché.e au bout de quelques pages. Mais c’est le jeu des nouvelles, n’est-ce pas ? 🤷

En tout cas, j’ai vraiment hâte de lire son roman Ymir, car un tel talent pour la personnification me donne très, très envie d’accompagner plus longuement les personnages de ses histoires.
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La fabrique des lendemains

Grandiose ! La relève en science-fiction est arrivée. Un auteur jeune avec un talent fou dans l'écriture qui ouvre des univers comme vous des boîtes de sardines, j'en reste éblouie. j'ai appris à lire avec les livres Jules Verne et depuis j'ai gardé un goût profond pour la science-fiction. Bien sûr j'ai lu tous les classiques de Philip K. Dick à Greg Egan, mais nous tenons avec cet auteur une SF.3. Une invention tant au niveau du vocabulaire - sans nous perdre jamais - à une invention d'idées, de projections... incroyable de bonheur... Entre Philip K.Dick, Théodore Sturgeon etc... et l'arrivée des Greg Egan, Liu Cixin et consorts nous avons eu une période où peu d'auteurs ont émergés et maintenant cet auteur, Tade Thompson aussi, trentenaires, avec un univers riche, un talent absolu, bref lisez-les. Rich Larson marquera la SF de notre temps. Soyez au rendez-vous, vous les amateurs de Science-Fiction.

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Barbares

Une des bonnes surprises de la collection Une Heure Lumière pour celles et ceux qui aiment comme moi la science fiction cyber punk.

Le talent de l'auteur qui en quelques mots nous immerge dans un univers de science fiction étrange et en même temps immédiatement et intuitivement reconnaissable. Cela va vite, les personnages sont crédibles et profonds, l'aventure est dangereuse et pleine de rebondissements, et la fin est réussie et nous savons tous que l'essentiel est là parce que lorsque la fin est ratée le livre entier est à jeter !

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Barbares

En moins de 100 pages, une novella de science-fiction percutante et très riche, qui nous emmène dans un univers étonnant (dans lequel on peut poser son vaisseau spatial sur une créature gigantesque et s’y promener).



Cette aventure, à la recherche d’un certain trésor, est pleine de rebondissements, et la fin est bien pensée. Autrement dit, ce texte correspond parfaitement à tout ce que j’aime dans ce type d’ouvrage, comme c’est souvent le cas dans cette excellente collection "Une heure lumière".

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Barbares

Première Novella SF que je lis de Rich Larson. L'auteur déborde d'imagination et j'ai apprécié autant l'inventivité de l'histoire, que le côté très "weird" ainsi que son intrigue aventurier et l'humour dont le récit est imprégné. Étant une aficionado de néologismes, j'étais également bien servie pendant cette traversée sur une créature démesurée dans l'espace, morte et visqueuse, en compagnie des personnages que j'ai affectionné.
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Barbares

Un divertissement honnête dans un cadre qu'on imagine grandiose.



Je ne ressens malheureusement pas l'enthousiasme de beaucoup pour la prose de Rich Larson, ce qui ne veux certainement pas dire que je n'apprécie pas ses récits, simplement, il manque souvent un petit quelque chose pour me transporter vraiment. Ainsi de ces Barbares : autant le nagevide gigantesque et pourrissant à la lumière rougeâtre d'une nébuleuse planétaire est un cadre exceptionnel (et plutôt sous-utilisé, d'ailleurs), autant l'intrigue comme les personnages sont sympathiques mais sans plus, et je les aurai probablement oubliés d'autant plus rapidement que la fin, assez abrupte, m'a laissé un peu perplexe. Reste le cadre, donc, et une illustration d'Aurélien Police qui mériterait un tirage en grand format et justifie à elle seule l'achat au format papier de ce titre.



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Barbares

Petit défi personnel cette année, lire plus tous ces UHL (Une Heure Lumière) qui me tentent et me permettent soit de découvrir la plume d’un auteur, soit d’avoir accès rapidement et brièvement à des concepts et auteurs parfois ardus. Avec Barbares, je mets un pied timide dans la production de Rich Larson dont j’ai beaucoup entendu parler depuis la sortie d’Ymir. Est-ce que j’y reviendrai ? Oui, mais avec peut-être moins d’attentes et d’ambition que prévues…



En effet avec une pub sur France Culture qui vantait la « SF vive, saillante, politique, parfois acide, toujours surprenante » de l’auteur, je pense être en droit d’attendre plus que le divertissement certes efficace mais un peu bref et court que j’ai eu.



En débutant cette lecture, je me suis dis : « tiens, on dirait du Andrea Corp » et ayant adoré les nouvelles et romans de celle-ci, j’étais enthousiaste. Cependant Rich Larson, s’il écrit des aventures pleines de verve et de peps, n’a pas la capacité d’Adam-Troy Castro à dépasser cela pour nous faire ressentir tour à tour vertige et émotion face à des questions sociétales modernes. Rich Larson en reste au stade du divertissement et l’éditeur m’ayant parlé de « sense of wonder », je suis un peu déçue car je ne l’ai pas trouvé…



J’ai cependant aimé la plume vive et entraînante de l’auteur, un peu crasseuse, avec un bel effet « aventure de chasseur de primes ». Le cadre de son histoire, ce navegide, vaisseau organique mort, a titillé la fan de body horror et SF organique en moi. J’ai également aimé la gouaille des échanges et les secrets portés par chacun. Les petites pointes de SF avec manipulation génétique, création transhumaniste, forcément m’ont plu. Mais pour moi, l’auteur n’exploite pas assez tout cela. Il pose un peu les concepts là sans en faire grand-chose de plus et laisse juste son aventure se dérouler. Il faut dire que moins de 100 pages, c’est très bref aussi, peut-être trop pour un tel épisode où il faut allier découverte d’un lieu singulier, personnages à potentiel et intrigue avec mystère et thématiques sociales + SF à la clé. Mais j’aurais voulu bien plus.



Voici donc une lecture pour laquelle j’avais certaines attentes. Elles n’ont pas été pleinement comblée. Cependant j’ai passé un bon moment et j’ai trouvé du potentiel aussi bien à la plume qu’aux idées de l’auteur et je me dis que dans un cadre plus long, il y aurait peut-être de quoi me satisfaire. Car clairement un vaisseau organique et des menées transhumanistes avec des personnages à gouaille, c’est totalement mon kif ! Ceux qui l’ont lu, pensez-vous qu’Ymir pourrait me convenir du coup ?
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Barbares

Mon premier texte de cet auteur.

C'était sympa. Une petite aventure dans l'espace. Mais, même si c'est une novella, il me manque du développement pour vraiment apprécier le tout. Vu le résumé, je m'attendais à ce que le nagevide ait une place plus importante en tant que tel dans l'histoire. Par ailleurs, c'est peut-être parce que je ne lis pas énormément de SF, mais balancer des tas de termes propres à l'univers sans vraiment les expliquer un minimum et même pour une histoire courte, c'est un peu limite comme expérience de lecture.

Quant à la fin, je rejoins plusieurs autres critiques : elle me laisse clairement sur ma faim...
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Barbares

Mais c'est pas mal du tout ! Voilà une petite novella très bien construite, dynamique, tout axée sur le divertissement.



L'idée est originale et alléchante. Elle reprend le thème de l'exploration d'un artefact gigantesque, dans la tradition du sens of wonder. Mais en lieu et place d'un artefact ou d'un vaisseau, c'est d'un nagevide qu'il s'agit, une créature titanesque capable d'évoluer dans l'espace.

Ici, nous sommes dans la variante de l'épave, puisque les explorateurs s'immiscent à l'intérieur d'une carcasse de nagevide. L'aspect décomposition de la créature-monde confère au roman une tonalité particulière, ainsi que son originalité.





Les quelque cent pages de ce récit se lisent facilement, quoique le style un peu plus travaillé que d'ordinaire oblige parfois à lire attentivement. De courts chapitres de deux à cinq pages contribuent à la fluidité. Le suspense inhérent à ce type de récit et le savoir-faire de l'auteur font le reste.

L'écriture de Rich Larson parfaitement maîtrisée. Dynamique et moderne.

Contrairement à ce qui se fait souvent dans les récits d'aventures basés sur l'exploration d'univers exotiques, il y a très peu de descriptions de l'univers. Les descriptions ne sont pas inexistantes, mais ciblent davantage les personnages eux-mêmes.

L'accent est donc mis sur l'action et les personnages, avec de nombreux dialogues.





Ceux-ci sont bien campés.

L'héroïne narratrice porte le récit autant par ses actions que par son caractère bien trempé. Le cynisme dont elle fait preuve presque constamment est très bien retranscrit, et occasionne quelques pointes d'humour sympathiques.

Son compagnon d'aventures a une particularité surprenante qui donne au roman une touche cyberpunk. Une particularité par ailleurs très bien exploitée sur le plan du scénario.

Les deux jumeaux sont atypiques et détonnent un peu, mais tout finit par trouver une explication.

Enfin, on a une méchante... très méchante, comme attendu !



On a même droit à un passé très solide des deux héros, exposé très adroitement tout au long de l'histoire.





L'impression qui domine mon esprit à la lecture de ce texte est celle d'un véritable récit d'aventures complet, compressé au maximum possible. Tout y est et fonctionne de manière parfaitement huilée : exposition, exploration, dangers et nombreuses actions, mystères, intrigue et dénouement. Il y a tout pour faire un film de SF orienté action ou un roman de 300 pages, mais Rich Larson nous en a fait une novella de cent pages à peine ! C'est donc une réussite, une prouesse, et en même temps je pense que cela frustrera celles et ceux qui auraient voulu approfondir davantage l'univers proposé. Car, paradoxalement, l'univers proposé, son originalité, semble laissé à l'arrière-plan, même s'il y a de nombreuses interactions qui le ramènent ponctuellement au premier plan.



Ma plus grande déception concerne les deux grands mystères du récit, à savoir la nature des nagevides et le contenu du fameux caveau. Je n'en dirai pas plus, sinon qu'il était sans doute difficile de faire autrement sur aussi peu de pages.



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Barbares

Ma première expérience avec l'édition le Belial et ses courts romans de SF... Je n'ai pas été convaincu.



Pourtant friand de l'univers proposé : de la SF sale, l'exploration d'une carcasse de l'espace gigantesque, des personnages malsains etc. beaucoup de choses pour me plaire et pourtant j'ai trouvé ça très simple, pas bien original ni recherché.

L'histoire promettait une aventure effrayante et riche en hémoglobine, et au final pas grand chose de tout ça.



Des personnages qui se dévoilent trop vite, l'intrigue qui se résout très facilement et l'univers qui n'en montre que trop peu, je ne pense pas m'empêcher d'avoir un goût amer en bouche.



L'avantage, c'est que ça se lit très vite. Ici pas le temps de s'ennuyer, c'est déjà terminé ! Mais certainement aussi vite oublié, la plume n'a pas non plus de style particulier.



Je pense retenter ma chance pour la collection un jour, mais pour l'auteur je ne suis pas certain.
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Barbares

Un petit bouquin (100 pages) remarquable.

Certes un début qui pique à cause d'un vocabulaire abscons à coup de carniflash, d'acarcassage, de crwth ou de portoeil, et ce dès les 1eres pages. Néanmoins on s'y fait vite et les néologismes se digèrent en fin de compte assez aisèment et n'empêchent nullement de piger l'histoire.



Le récit est brillant et bien ficelé, une expédition sur et dans une créature titanesque, qui dérive dans l'espace, et qui possède son propre biotope, avec sa faune et sa flore. Fallait oser.

Ajoutez à cela des personnages peu nombreux mais bien campés, une atmosphère sombre et légèrement cyberpunk hardcore, et une intrigue qui tient en haleine avec son lot de retournements.

En somme la seule critique négative que je puis émettre, c'est le fait que ça se lit bien trop rapidement.



Une courte mais intense expérience de lecture que j'ai appréciée, et que je conseille.
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Rêves de drones et autres entropies

Recueil de nouvelles de science-fiction de Rich Larson qui a cette particularité d'être traduit en québécois. Les univers sont très riches et les histoires centrées sur des personnages rapidement attachants.



C'est moins une science-fiction d'idées et vraiment une SF de personnages. La plupart des nouvelles terminent sur un retournement qui donne envie de relire la nouvelle au complet pour voir les indices qui nous avaient échappées.



Comme l'intérêt des nouvelles réside dans leur surprise, je ne peux pas vraiment vous en raconter sans les gâcher. Mais c'est très bon.
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Ymir

J’étais curieuse de découvrir Rich Larson dans la forme longue, moi qui ai adoré ses nouvelles, tant dans leur traduction française (La fabrique des lendemains) que dans leur traduction québécoise (Rêves de drones et autres entropies).



Étrangement, je pense que je préfère cet auteur dans la forme courte, ce qui m’étonne un peu, parce que 1. J’ai généralement tendance à préférer les romans aux nouvelles ; 2. Les univers dépeints par Rich Larson sont si riches et complexes qu’on les imagine volontiers se déployer dans un roman pour en explorer tous les recoins. Finalement, j’en viens à penser qu’un des charmes des œuvres de cet auteur vient du plongeon brutal dans ses univers à chaque début de nouvelle : une sensation un peu diluée quand on l’étire sur un roman de 400 pages.



Cela dit, bien qu’un cran en-dessous de ses nouvelles, Ymir n’en reste pas moins un excellent roman, un planet opera cyberpunk aussi poisseux qu’émouvant. Ymir est une planète glacée, dont les habitants vivent sous le joug d’une compagnie minière depuis près de vingt ans, lorsqu’a eu lieu la Soumission (je crois que le jeu de mots n’existe pas dans la VO, coup de chapeau au traducteur pour cette trouvaille). Yorick, natif de la planète, qui a joué un rôle actif dans la Soumission (pour le camp de la Compagnie), doit y retourner pour une mission spéciale : traquer un « grendel », machine biomécanique antique qui menace l’exploitation des mines. Un retour contraint qui le confrontera à ses vieux démons…



Le personnage principal, traître devenu mercenaire désabusé, est de prime abord assez dur à apprécier, mais Rich Larson réussit le tour de force de finir par le rendre attachant. La principale clé du roman est sa relation d’amour/haine avec son jeune frère, Thello, le trop sensible Thello qui en a pris plein la poire de la part de la Compagnie et fomente une révolte… Cette relation difficile, basée sur une incompréhension fondamentale, a pris une tournure tragique lors de la Soumission : vingt ans plus tard, alors que tout semble joué, y’a-t-il de la place pour un ultime épilogue? En tant que lecteurice, on souhaite à tout prix que tout s’arrange entre eux, mais il arrive que certains actes demeurent impardonnables…



Le roman se présente également comme une réécriture de Beowulf, en reprenant notamment la trame du combat contre Grendel. Néanmoins, je ne connais vraiment pas assez le mythe originel pour repérer toutes les références et je ne doute pas que beaucoup de choses m’aient échappées.



Un roman fort et bouleversant. Je regrette de ne plus avoir rien d’autre de Rich Larson à me mettre sous la dent – comment ça, il y a une novella parue récemment dans la collection Une heure-lumière? Voilà qui serait idéal pour tester le format mi-long…
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Barbares

Dernier titre en date de la collection Une-Heure-Lumière, "Barbares" est un récit qui mixe Space et Planet Opera.

Nous suivons deux contrebandiers (ou plutôt un et demi, vu que l'un des deux ne possède que sa tête), Yanna et Hilleborg.

Ils vont aider deux personnages étranges dans une visite "guidée" sur un monstre spatial géant en décomposition.

Action, aventure, transhumanisme, clonage, et une pointe de cyberpunk sont au centre du récit mais nous abordons également des thèmes tels que la différence des classes sociales, la symbiose de jumeaux, la génétique, la politique, le tout avec un worldbuilding et un bestiaire hyper développé pour une histoire aussi courte (100 pages), c'est un récit très "sense of wonder" au final.

On retrouve vraiment l'écriture riche et dense de Rich Larson comme dans son recueil de nouvelles "La fabrique des lendemains" et dans son roman "Ymir" dont certain éléments reviennent ici, en particulier l'homme réduit a une "tête" suite à un emprisonnement dans un pénitencier surpeuplé ou l'on réduit les corps en pâte en ne gardant que la tête pour faire de la place, c'est un peu glauque mais si original.

Une pointe d'humour noir est également présente, ce qui donne du piquant a notre duo de choc, la fin est parfaite.

Je vous conseille vivement cette novella qui se lit d'une traite, vivement un nouveau livre de Rich Larson.

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Barbares

Pas facile de renouer avec un auteur qui m'a fait connaître le plus haut de l'enthousiasme et le plus bas de la frustration ; mais l'espoir fait vivre.

Un récit un peu bordélique et imparfait dans l'exploitation de certains de ces thèmes, mais indubitablement sympathique pour sa décomplexion et son envie de s'amuser avec sa matière. Je ne peux pas dire que j'ai été renversé, mais je suis un peu plus optimiste pour les autres textes à venir.
Lien : https://syndromequickson.com..
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Barbares

Fraîchement sortie, ce nouvel opus de la collection "Une heure lumière" me faisait vraiment de l'œil.



"Barbares" de Rich Larson est une aventure de SF très organique. Les corps des personnages, l'environnement nécrosé de la carcasse géante, les créatures qui la peuple, tout y est pour que l'on ressente les choses, visualise physiquement.



Sans vouloir trop en dire, l'exploration spéciale de la bête géante nébuleuse est intriguante. L'auteur a su créé des personnages singuliers, uniques, tous attachants et bien caractérisé. Il y a un vrai équilibre dans le ton qui fait que l'on est jamais dans le trop (crasseux, libidineux, etc.). Une numéro d'équilibriste réussi qui nous maintient d'un bout à l'autre.



"Barbares" un une bonne nouvelle SF, singulière, qui donne sens à son titre à la fin. Parfait pour palier aux journées pluvieuse sous un plaid.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Barbares

Un super format de roman court.

En revanche, c'est ma première lecture de cet auteur, et je peine à comprendre l'engouement qui l'entoure.



Le style est incisif et moderne, l'intrigue avance vite et bien. A part ça, le reste m'a laissée sur ma faim.

L'emploi de vocabulaire complexe non nécessaire m'a gênée et le manque de description du nagevide aussi. Moi qui ne suit pourtant pas une fan des longues descriptions me suis retrouvée à en attendre davantage.



Comme le mentionne d'autres critiques, la fin me laisse la douloureuse impression d'un bâclage en bonne et due forme. Pour un auteur qui a écrit des dizaines de nouvelles, c'est étrange de ne pas "respecter" la fin d'une oeuvre.



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Barbares

Rich Larson fait partie des auteurs phares des éditions Le Bélial’. En effet, après plusieurs nouvelles publiées dans la revue Bifrost, puis un recueil dans la collection Quarante-Deux sous le titre La Fabrique des lendemains, qui a d’ailleurs reçu le Grand Prix de L’imaginaire en 2021 et un roman Ymir en 2022, c’est maintenant sous le format du roman court que l’auteur revient avec Barbares dans la collection Une Heure Lumière.



Direction un futur lointain, dont on sait assez peu de choses, sans que cela soit gênant car l’auteur arrive vite à nous embarquer dans son monde. On fait connaissance avec deux êtres un peu particuliers : Yanna et Hilleborg, des contrebandiers de l’espace. Hilleborg, surnommé Hilly, est réduit à l’état de tête dans un sac protéinique (un peu comme le professeur Simon dans Capitaine Flam). Il est dans cet état suite à une erreur de sa partenaire Yanna. Ils acceptent contre une forte rémunération une mission confiée par deux jumeaux, une mission qui leur permettrait de redonner un corps à Hilly. Mais les jumeaux, descendants d’une très riche famille, ne leur ont pas tout révélé de leurs desseins, et la mission ne sera pas de tout repos, surtout qu’ils doivent aller sur un Nagevide, immense créature grouillant de bestioles pas vraiment sympathiques.



En moins de 100 pages, Rich Larson nous offre une novella qui va à 100 à l’heure où l’on prend un énorme plaisir à suivre les personnages évoluer dans cet univers à part. Le récit fourmille d’idées, d’actions, de rebondissements, d’humour noir. La traduction de Pierre-Paul Durastanti fait encore une fois merveille et arrive à rendre le récit fluide, et les néologismes et inventions narratives de l’auteur tombent toujours bien. Le roman a aussi un petit côté horrifique dans les descriptions fournies, mais aussi du fait de la nature du nagevide, créature gigantesque recelant des horreurs cachées. Le récit est également très structuré, se partageant entre actions et moment un peu plus calmes et réflexifs.



Barbares est une novella dépaysante et surprenante, débordante d’idées et d’actions. Le mélange d’horreur, d’humour noir et d’actions fonctionne à merveille. Ce nouvel UHL offre une histoire dense et véritable plaisir de lecture. De quoi donner envie de continuer à découvrir cet auteur.




Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Barbares

Une SF efficace dans son déroulé mais je reste sur ma faim concernant la fin justement. Je n'ai rien contre les fins ouvertes mais là quand même l'effet de style est un peu gros. C'est dommage parce que ça se lit bien et c'est dynamique, c'est du Rich Larson et si on aime l'auteur, on prendra plaisir à lire ce texte. Il manque juste d'aboutissement.
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