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Olivier Jubo (Autre)Pierre-Paul Durastanti (Traducteur)
EAN : 978B0D4DX3XD7
129 pages
Le Bélial' (23/05/2024)
4.23/5   13 notes
Résumé :
Une heure-lumière, c’est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d’un milliard de kilomètres…
C’est aussi le nom d’une collection qui vient de franchir les cinquante titres, un espace éditorial unique, tant par le fond que par la forme, au statut de référence dans le paysage brouillé des littératures de genre.
Si Une heure-lumière célèbre les horizons nouveaux, nos hors-séries fêtent Une heure-lumière et ses auteurs ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Voici un petit retour spontané alors que je viens de refermer ce court mais sympathique petit livre. Si j'ai lu une bonne dizaine de BD ce mois-ci, je patine pas mal pour lire plus de quelques pages quand j'ouvre un roman en ce moment. le format très court de cette nouvelle m'a permis de la lire d'une seule traite et j'en sors plutôt satisfait. C'était certes rapide, mais cela m'a procuré un chouette moment de divertissement.

Heureusement d'ailleurs, car si j'ai fait l'effort de me déplacer dans une librairie spécialisée en SFFF hier, c'était en partie pour me procurer ce hors-série, en agrandissant au passage ma PAL avec deux titres de la collection que j'espère lire rapidement.

Mais revenons à nos moutons, car ce qui vous intéresse, c'est sans doute de savoir si ce hors-série de 2024 vaut le coup et si vous devez rapidement vous le procurer avant qu'il ne soit en rupture de stock. Comme dit plus haut, cela a été un très chouette moment de divertissement, cela ne sera pas la lecture de l'année et je l'aurai probablement rapidement oublié, mais elle m'a suffisamment plu pour que j'aie très envie désormais de découvrir le recueil de nouvelles "La fabrique des lendemains" de l'auteur, que je lisais pour la première fois avec ce texte.

Ce récit de SF nous propose l'histoire d'un braquage de haute voltige avec des nouvelles technologies étonnantes entre implant et réalité virtuelle. le tout est très efficace, plutôt rythmé et bien pensé. En bref, tout est réuni pour passer un sympathique moment de lecture. Vous l'aurez compris, je ne suis donc pas mécontent d'avoir lu ce hors-série de cette chouette collection en découvrant au passage un aperçu ce que pouvait proposer Rich Larson, dont je compte bien lire d'autres écrits à l'avenir.

Par ailleurs, la présentation des titres de la collection à la suite de la nouvelle est assez ludique et plutôt sympa à parcourir, ce qui m'a permis de rajouter quelques titres de la collection dans mes pense-bêtes. En attendant ces probables futurs achats, je vais déjà commencer par lire les titres de la collection dans ma PAL et ne peux que vous recommander de passer à votre tour en librairie pour vous procurer ce sympathique petit livre offert pour deux livres achetés parmi le beau catalogue de cette collection.


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Cela devient un rendez-vous incontournable du mois de mai : la parution du hors-série de la désormais célèbre et incontournable collection UHL (Une Heure-Lumière) des éditions du Bélial'. Toujours le même principe. Pour l'obtenir, gratuitement, il faut acheter au moins deux titres de cette collection. On a l'embarras du choix tant la plupart des textes qui y sont publiés sont de qualité. Les deux derniers parus, Kid Wolf et Kraken Boy de Sam J. Miller et La Marche funèbre des Marionnettes d'Adam-Troy Castro ne dérogent pas à la règle. Critiques à suivre si j'en ai le temps et le courage, mais ils sont très bons tous les deux dans des genres bien différents. En attendant, place à «Comment Quini le Calmar a égaré son Klobučar », une nouvelle de Rich Larson, dont j'ai déjà lu et aimé le roman Ymir, paru chez la même maison d'édition.

L'édito de cette année fait un rapide bilan de cette collection : huit années, cinquante deux titres , sept hors-séries. Pas mal pour ce qui était un pari à sa naissance. Car le genre de la novella n'est pas une évidence en France comme elle l'est, par exemple, aux États-Unis. Dans l'Hexagone, les romans se taillent la part du lion. Les nouvelles, si elles sont regroupées dans des recueils ont une petite chance, et encore. Mais isolées, elles se retrouvent cachées dans des lieux peu accessibles au grand public. Alors les novellas, format hybride ! Et pourtant, quel succès ! Je pense même que la collection UHL est un moteur pour les éditions du Bélial'.

Suite à ce court bilan, Olivier Girard, le patron des éditions du Bélial', présente rapidement Rich Larson, un fameux globe-trotteur. Cela explique la richesse et le mélange impressionnant de cultures que l'on retrouve dans ses textes. Une plume à suivre, assurément. Attaquons-nous à son récit.

Comme je le disais plus haut, j'ai lu et aimé le roman Ymir. Même si au premier abord j'ai été dérouté par le style très brut de l'auteur. Et son habitude d'inventer de nouveaux objets, hybrides, mêlant ancien et moderne. Avec de nouveaux noms. Souvent balancés comme ça dans le texte sans beaucoup d'explication. Au lecteurice de faire l'effort de comprendre à quoi ils servent et leurs origines. Heureusement que j'étais passé par cette première lecture. Comme ça, je n'ai pas été surpris par l'entrée en matière de « Comment Quini le Calmar a égaré son Klobučar ». Déjà, on est dans une nouvelle. Donc l'auteur ne va pas trainer des heures à tout expliquer. Mais en plus, c'est Rich Larson, alors, au boulot !

Le personnage principal monte un gros coup : voler un Klobučar à un voleur avec qui il avait déjà travaillé. Et qui l'avait renvoyé. Ce qui est une injustice selon notre protagoniste. Ce hacker de haut vol veut donc se venger. Pour cela, il réunit une équipe. Bon, comme le récit est court, on se contente d'une petite équipe. Tout le monde n'a pas les moyens de Steven Soderbergh, on passe donc à « Ocean's Three », mais c'est déjà très bien. Recrutement, opération, ratage et tout et tout. Rich Larson mène son affaire de main de maître et les pages se tournent à grande vitesse. Une sacrée bonne histoire. Qu'il vous faudra lire si vous voulez découvrir ce qu'est un Klobučar.

Cette année encore, Camille « Vanille » Vineau se charge de nous présenter la collection UHL et ses (de plus en plus) nombreux titres. Elle cherche et trouve un point de vue différent à même d'intégrer tout le catalogue. Ce qui n'est pas évident ! « Confiez donc votre agenda de lecture à notre secrétariat. Il se chargera de le remplir pour vous, s'assurant que rendez-vous soit pris avec chacun des volumes de la collection « Une heure-lumière » ». Une présentation peut-être plus classique que les précédentes, mais c'est déjà très bien et se renouveler ainsi chaque année est un sacré défi.

Je suis toujours conquis par cette opération annuelle qui me permet de découvrir une nouvelle de qualité, de vérifier que j'ai bien tous les numéros de la collection et d'acquérir un bel objet (avec, une fois de plus, une magnifique couverture d'Aurélien Police). Merci au Bélial' pour cette belle initiative et longue vie à UHL.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Après huit ans d'existence et plus de cinquante titres, la collection Une-Heure-Lumière du Bélial s'est imposée dans le paysage imaginaire français. Reconnaissable au premier regard grâce à l'excellent travail d'Aurélien Police qui illustre toutes les couvertures depuis le début de l'aventure, cette collection a (re)mis en avant la novella, ce long format court qui démontre que l'on peut faire en moins de deux cents pages de la SF de qualité, vertigineuse et ébouriffante...

Chaque année depuis 2018, un petit bonus est proposé. Pour l'achat de deux titres de la collection, un Hors-Série est offert (dans la limite des stocks disponibles et des librairies participantes) qui garde toujours la même trame, un édito du boss, une nouvelle inédite et la présentation de la collection.

Dans son édito, Olivier Girard revient sur les huit années d'existence d'Une-Heure-lumière et du pari risqué (et aujourd'hui plus que réussi) du lancement de cette collection originale. le guide de lecture est une nouvelle fois proposé par Camille "Vanille" Vinau qui regroupe les cinquante-deux titres publiés à ce jour par une multitude de "rendez-vous". Une approche nouvelle et originale.

L'auteur qui a l'honneur d'apparaitre au sommaire de ce numéro est Rich Larson. Déjà publié par le Bélial, il est apparu au sommaire de plusieurs Bifrost, avant d'avoir un recueil de nouvelles dans la collection Quarante-Deux : La Fabrique des Lendemains, une novella UHL : Barbares et un roman : Ymir.

Comment Quini le Calmar a égaré son Klobučar, le titre est à l'image de la nouvelle, déjanté, un peu foutraque et totalement improbable, du Rich Larson dans toute sa splendeur. Sans entrer dans les détails, c'est l'histoire d'un cambriolage où l'on s'intéresse à toute la préparation avant l'exécution et où rien ne se déroule comme cela aurait dû... En une quarantaine de pages, Rich Larson nous plonge dans un imaginaire débridé, empli de néologismes, de concepts originaux, tout en gardant une histoire cohérente. Drôle, malin, rafraichissant, ce texte reflète bien une partie des écrits de l'auteur, une partie seulement, celui-ci ayant une palette beaucoup plus large que je vous conseille par ailleurs de découvrir. .

Et pour finir, une petite gratification à Pierre-Paul Durastanti, le traducteur attitré de Rich Larson, qui a dû bien s'amuser à transcrire ces multiples effets littéraires dans notre langue. Merci à lui.

Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Septième rendez-vous Hors-série pour la collection Une heure-lumière (UHL pour les intimes).
Après le traditionnel mot d'introduction d'Olivier Girard, c'est cette fois une nouvelle inédite de Rich Larson qui nous est proposée.

Dans "Comment Quini le Calmar a égaré son Klobučar", le petit prodige canadien nous emmène dans une Barcelone futuriste, en Catalogne indépendante, pour une plongée dans le monde des escrocs, pros de l'arnaque et du cambriolage.
Un gros coup se prépare et l'on suit, dans un récit à la première personne, les préparatifs - former l'équipe, se procurer le matériel. L'affaire s'annonce périlleuse, la cible étant Quini le Calmar, parrain local redouté.
Le tout dans un monde saturé d'implants, d'IA et de bod-mods en tout genre.
J'ai fortement apprécié la façon dont Rich Larson dissémine diverses thématiques en marge de son histoire de braquage à domicile. Une dont je ne parlerai pas pour ne rien dévoiler, mais aussi le racisme avec une mention subtile mais révélatrice sur l'incapacité du babeliciel à comprendre totalement une langue africaine (et pas la moins répandue qui plus est) ou le mépris inculte caractéristique d'un personnage pour les différents peuples vivant en Afrique.
On sent là, comme ailleurs, l'esprit globe-trotter de l'auteur. S'il a vécu en Espagne et place ici son histoire à Barcelone, on peut également voir un écho à ses années passées en Afrique du Sud. Les townships sud-africains devenant ici Shiptown - au premier degré.
Une lecture ô combien plaisante.

Suite à cette nouvelle, et pour clôturer le volume, l'équipe du Bélial' refait appel à Camille "Vanille" Vinau pour présenter la collection par le menu. Mais cette fois c'est par une variation autour des rendez-vous qu'elle le fait. C'est sympathique, mais l'exercice est un peu redondant - mieux vaut ne lire que les résumés qui vous intéressent.

Un Hors-série de qualité, comme toujours offert - en quantité limitée ! - pour l'achat de deux titres de la collection. Si vous débutez, vous avez l'embarras du choix.

PS : ma critique n'arrivera que dans quelques mois, mais Kid Wolf et Kraken Boy est formidable !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Une personne dépourvue d’implants. Zéro. Pas de puce dans la main ou le crâne, pas d’augmentation optique ou auriculaire, rien qui possède une signature électronique. De nos jours, ça frise l’invisibilité. D’où le côté « fantôme ».
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Le dernier truc, je l'ajoute pour qu'elle sache pas combien j'ai souffert de l'avant-dernier. (19)
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Videos de Rich Larson (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Rich Larson
Rich Larson vous présente son ouvrage "Ymir" aux éditions le Bélial.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2650307/rich-larson-ymir
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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