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Critiques de Richard Adams (294)
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Watership Down

On peut trouver plein de qualités à ce livre : c'est original, c'est bien écrit, c'est une vision assez souvent juste de notre société. Mais qu'est-ce que c'est long !

On suit le périple d'une bande de lapins. De vrais lapins, pas des lapins de dessins-animés. Ils vont fuir leur garenne car ils y ont détecté un danger. Ils tentent de donner l'alerte mais sont peu écoutés. Ils s'en vont donc et vont découvrir le monde : la vie sans la présence rassurante de sa communauté, les lapins d'élevage, une garenne maintenue d'une patte de fer par un lapin général dictateur. On n'oublie pas qu'ils évoluent sur un territoire où est aussi l'être humain et qu'ils les observent avec leurs yeux de lapin.

On découvre qu'ils ont leur propre civilisation, avec leur mémoire, leurs traditions, leurs croyances. Il y a des chapitre entiers sur les histoires du Dieu lapin et du prophète, à l'image d'une Bible. Comme je l'ai dit, c'est long. C'est extrêmement recherché et détaillé. On voit bien que l'auteur a cherché à construire une société complète, en y mettant un maximum d'informations. J'ai souvent peiné à terminer certains chapitres, j'ai aussi pensé à abandonner la lecture un certain nombre de fois.

Il faut quand même lui reconnaître la qualité d'être une peinture originale particulièrement mordante de nos sociétés et surtout d'être un roman intemporel.
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Watership Down

Le roman animalier, ou ce qui s’en inspire, est un genre littéraire que j’apprécie tout particulièrement. Watership Down de Richard Adams relate l’épopée d’une dizaine de lapins qui fuient leur garenne natale menacée par un futur développement résidentiel. Tirés du douillet confort de leurs terriers, ils parcourent la lande découverte, échappent aux pièges et aux bêtes, bravent le mauvais temps et franchissent ponts et obstacles afin d’atteindre un lieu sûr pour reprendre une existence paisible. Dans le lot, confrontés aux dangers, certains se révèlent chef, messager, idéateur, guerrier, conteur ou visionnaire. Une solidarité née du périple conforte nos lapins à persévérer et à croire en leur rêve d’une terre promise, propice à vaincre même le plus sanguinaire des tyrans lapins.

Richard Adams transpose qualités et travers humains chez ses personnages, composant ainsi un récit pouvant mieux s’apprécier chez un public jeunesse. Pour ma part, je me suis lassée des péripéties lapinesques au milieu du roman malgré la vivacité de l’écriture et le côté ludique et bon enfant de la narration. En revanche, ce sont ces légendes imaginées par l’auteur et racontées au fond des tanières qui m’ont fait garder le cap jusqu’à la fin.

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Watership Down

Un roman dont les héros sont des lapins, de supers avis dessus, il ne m'en fallait pas plus pour me lancer ! Et pour moi, c'était une lecture sympathique mais sans plus . Le début commence bien : Hazel et son frère fuient leur garenne car ils pressentent un danger. Et les voilà, avec quelques compagnons, partis à l'aventure, fuyant les nombreux dangers que peux rencontrer un lapin. On se rend bien compte alors de leur vulnérabilité. Le récit est entrecoupé de légendes lapines qui sont intéressantes. Il y a quelques longueurs, beaucoup de descriptions et malgré toutes les péripéties, je n'ai jamais vraiment eu peur pour eux. Du coup il me marquera pour son sujet original mais c'est tout.

Challenge Mauvais genres 2021
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Watership Down

Livre que m'a prêté ma fille qu'elle avait dévoré et beaucoup aimé.



Eh! ben moi, pas tant que ça !



C'est une histoire de lapins qui vont à la recherche de nouveaux territoires plus surs et à qui il arrive un tas d'aventures "de lapins".

Voici :



Primsaut ------------------un lapin



Hazel --------------------- devinez quoi ? un lapin !



Fyveer --------------------- toujours un lapin !



Bigwig ---------------------- je vous le donne en mille ?



Pippkyn ------------------- mais si !



Holyn ---------------------- non ! encore !!!



Spidwill ------------------- lassant non !



et pour finir



Keehar ------------- ce n'est pas un lapin. Devinez quel animal c'est ? Je vous donne un indice il ne court pas sur quatre pattes, ne mange pas de l'herbe et n'a pas un petit nez qui remue, remue , remue.

Qu'est-ce ?



J'ai quand même tenu le coup jusqu'à la 343ème page (il y en a 540), j'ai survolé le reste.

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Watership Down

Un roman captivant !! Je l'ai lu il y a fort longtemps et j'en garde un excellent souvenir. Je vous le conseille.
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Watership Down

Une lecture en demi-teinte pour ce roman dont les héros sont des lapins.

L'aventure d'Hazel, Fyveer et leurs amis est plutôt sympathique : Fyveer, le lapin aux dons de médium, pressent une catastrophe en découvrant un panneau installé par les hommes près de leur garenne. Il convainc alors ses amis de fuir. L'exode commence alors, avec son lot d'obstacles, de rencontres et de péripéties, afin de trouver un endroit plus sûr pour débuter une nouvelle vie.

Je n'ai pas vraiment accroché au monde des lapins, la vie au niveau des pâquerettes m'a plutôt ennuyée, les relations lapinesques n'étant pas des plus palpitantes.

Certes leur odyssée est divertissante mais de là à classer ce roman dans les romans préférés des britanniques ...

Bref je ne dirais quand même pas que ça ne vaut pas un pet de lapin mais c'est une lecture peu enthousiasmante!



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Watership Down

Je ne connaissais pas ce chef d'oeuvre de Richard Adams , je l'ai trouvé sur le podium de ma librairie et ce livre m'a comme appelée. Je ne suis pas une adepte de lecture fantastique mais ce monde imaginaire m'a semblerait-il envoutée avant même d'ouvrir les premières pages et de découvrir Hazel ,ce lapin héroïque. Dès lors, je n'ai pas réussi à refermer ce livre angélique , incapable , chapitre après chapitre de me raisonner. Durant les 100 premières pages j'ai suivi la traversée périlleuse de cette bande de lapinous, enflammée par l'écriture de ce récit , draguée par chaque détail , j'étais dans chaque broussaille à l'affût de la danse subtile de chaque ligne et n'étais qu'à l'orée de cette histoire de 542 pages mais déjà subjuguée.



Outre l'admirable tableau de nature bien vivante dans lequel nous évoluons dans cette lecture à hauteur de lapin ou à l'intérieur de ces tunnels protecteurs de vilous , c'est au coeur des narrations mythologiques made in rabbits , dans le silence des terriers parfois troublé par l'émotion ou l'horreur que notre petite bande de déserteurs trouve le réconfort et la force de se reconstruire après les ravages de leur garenne par l'ultime prédateur , l'homme dans sa toute puissance , froid et insouciant , au sommet de la cruauté. Adams crée un univers fantaisiste pas si loufoque , au contraire , dans le saugrenu réside le drame et la sagesse , l'intelligence et l'humanisme. de la camaraderie et l'entraide réside la force , dans la tolérance et la bienveillance s'établie une survie. Demain le jour se lèvera , demain la lune reviendra avec les craintes et les espoirs. Sous la terre à la naissance des racines c'est toute une nouvelle famille qui défendra leur origine.



Combien de dangers devront-ils encore surmonter ? Combien d'intenses aventures avant de pouvoir construire un avenir pérenne ? Dans quels enclos , fermes ou garennes devront-ils pénétrer? Nous frissonnons avec eux , nous palpitons là-haut sur les collines , on suit la procession , on farfale presque à leur coté et on observe la beauté de la résilience et de la luxuriance sauvage bien loin des exécrables routes de fer.

Ingénieux et d'une conception extraordinaire ce livre est LA découverte de ces derniers temps qu'il faut absolument connaitre ! Chuchotez-le ,marmonnez-le , baragouinez-le , criez-le mais surtout lisez-le si ce n'est pas encore fait!

Une vie lapinesque à ne surtout pas manquer !

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Watership Down

Heureuse qui comme Alice, a fait un beau voyage ...

Quel plaisir cette descente dans le terrier du lapin blanc. On ne s'étonne pas le moins du monde de voir des lapins parler – c'est tout naturel – et c'est ainsi qu'on s'élance à la poursuite d'un lapin qui s'engouffre dans son terrier. C'est tout de même un peu moins fou que du Lewis Carroll.



Ils aiment se raconter des histoires ces lapins quand ils ne jouent pas à cache-caillou – ce qui crée des effets de contraste entre le réel et l'imaginaire, entre l'ombre et la lumière. C'est comme l'histoire et son envers. Haaa le Lapin Noir d'Inlè ! Et Shraavilshâ ! Et le Prince Arc-En-Ciel ... On se demande quelles sont les limites de ce monde imaginaire. L'auteur essaie tout de même de projeter nos esprits humains dans ces esprits lapins et c'est plutôt réussi, surtout quand on se met à la place des lapins qui restent songeurs dès qu'ils entendent parler de la Grande Eau ...

La traversée d'une rivière, c'est déjà le bout du monde pour eux.



C'est une belle histoire que l'histoire de ces lapins qui se jettent à l'eau, qui se mouillent, qui se secouent l'arrière-train pour se sauver le popotin ; qui ne se laissent pas gagner par la peur malgré les dangers - parce qu'ils ont peur de la peur - de rester sfar (cette paralysie provoquée par la peur). Ces lapins, c'est des surlapins ( ou des surhommes lapins si vous préférez même si ça ne veut rien dire).

Enfin, c'est super mignon les postures des lapins qui se lèchent leurs plaies, qui farfalent, qui ruminent leurs pelotes, qui font raka, qui gambadent, qui bondissent comme des petits fous.



Mon pauvre chat ... Je l'ai appelé "mon petit lapin" pendant quelques jours à cause de cette histoire mais c'est bon, il va pouvoir redevenir chat maintenant, et moi je serai peut-être un peu plus humaine après m'être mise dans la peau d'un lapin.
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Watership Down

Je referme à l'instant le roman de Richard Adams et je suis encore sous le coup de l'émotion. J'ai l'impression d'avoir quitté mes meilleurs amis et cela ne m'était pas arrivée depuis bien longtemps, sans doute depuis l'ultime tome d'Harry Potter.



Ces sacrés lapins vont me manquer ! Leur courage, leur force, leur ténacité... Chaque lapin a son caractère bien trempé et on les aime tous pour cela. Je resterais une grande fan de Bigwig ! Et d'Hazel aussi !



Richard Adams nous livre un saisissant roman d'aventures comme on en lit rarement. Tout y est : amitié, solidarité, adversaires, batailles.... Jusqu'au bout j'ai eu le coeur qui battait la chamade de savoir si ces lapins allaient survivre, s'ils arriveraient à avoir leur propre garenne ! On est plongé dans ce monde de nature, où le moindre animal peut représenter un danger pour ces lapins. Où l'homme est un être qui massacre la nature et ces créatures. Où les autres éléments de la nature tels que l'eau peuvent aussi être dangereux. Pourtant ces êtres continuent à braver tous ces dangers dans un but commun. Ils ont surtout compris que même le plus faible être quand il se rassemble avec ses semblables, qu'ils ne font plus qu'un avec leurs qualités comme leurs défauts, ils deviennent plus forts que le plus terrifiant des ennemis.



Et cette langue, parlons-en ! Une langue poétique, lyrique, musicale. Des descriptions enchanteresses, des batailles racontées avec un rythme et une tension insoutenables. Et la création d'une langue propre aux lapins, d'un folklore lapinesque ! Il faut être un sacré génie littéraire pour avoir eu l'idée de donner vie à cet bande de lapins courageux et admirables, de leur créer tout un univers, toute une culture.



Ce livre va me tenir compagnie pendant encore quelques temps je pense, et je repenserais sans doute quelques fois à ces fameux lapins ! Une chose est sûre : je ne verrais plus jamais les lapins de la même manière.
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Watership Down

Voilà un roman fait pour séduire le lecteur qui a su garder son âme d'enfant ! Mais plus qu'une pure fantaisie, Watership Down ne parle pas que d'un monde imaginaire, c'est aussi notre monde qui est décrit à travers celui des lapins. Dans ce qu'il a de meilleur et de pire...

Dans cette épopée qui raconte les aventures périlleuses d'une bande de lapins, l'auteur aborde les thèmes aussi intemporels et universels que l'exil, l'utopie d'une société harmonieuse et la lutte contre la tyrannie. C'est une histoire à la fois poétique et amusante mais aussi parfois très sombre, qui peut facilement tourner au tragique.

Une bonne surprise donc que cette lecture que j'ai entamée avec beaucoup de scepticisme. 540 pages rien qu'en compagnie de lapins ! J'avais franchement peur de me heurter à la niaiserie de l'anthropomorphisme mais contre toute attente, je me suis laissée entraîner sans peine dans cet univers plein de fantaisie jonglant finement entre le réel et l'imaginaire. Les descriptions du monde naturel m'ont régalée et j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt les péripéties de ces petits animaux à longues oreilles prêts à tout pour affronter l'adversité.
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Watership Down

Watership Down me faisait de l'oeil depuis longtemps! Me narguant dans les vitrines de mes librairies favorites, le livre me promettait mille aventures , des tonnes d'émotions, de la surprise à gogo, de l'amour aussi, ...

Je l'ai finalement reçu en cadeau pour mes fiançailles, et je n'ai pas été déçue!

J'ai tremblé pour Hazel, je me suis battue au côté de Bigwig, j'ai écouté des histoires merveilleuses dans le nid d'abeille, à Kri-zé , j'avais du mal à sortir mon nez du bouquin pour retourner à mes occupations.

Bref... Une belle lecture remplie d'émotion, avec des personnages attachants. le livre trônera désormais dans ma bibliothèque des coups de cœur!



Relecture avril 2024:

8 ans après ma première lecture, je redécouvre Watership down avec mon fils de 4 ans! C'est le premier roman que je lis avec lui et quel bonheur de lui faire découvrir Hazel et Fiver! Mon amour pour ce roman n'a pas changé, il est même renforcé! Et je sais qu'il aura toujours une place importante pour mon fils!

Si vous ne l'avez pas encore lu et que vous vous dîtes, quand même une histoire de lapin à mon âge (ce que vous avez tord d'ailleurs de vous dire), c'est peut être le moment de partager un moment magique avec votre enfant!





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Watership Down

Hazel fuit la garenne avec son frêle frère afin d’échapper à leur condition mais aussi à une catastrophe pressentie suite à la découverte de panneau sur leur terrain.



Ils partent avec quelques compagnons à la recherche d’un paradis où ils pourraient créer une société plus juste.



Ils vont lors de leur périple affronter bien des dangers extérieurs. Mais il leur faut aussi trouver des alliés et composer avec les autres groupes qu’ils rencontrent et dont les règles leurs sont inconnues.



Le voyage sera long et le prix de la liberté élevé. Dernier soucis : seuls des mâles se sont joints à leur aventure or pour constituer une vraie garenne et assurer sa pérennité il leur faudra trouver et convaincre des hases de les rejoindre…



Un roman aux multiples rebondissements qui représentent les étapes à franchir pour peut-être arriver à construire un monde meilleur. Le récit est entrecoupé de contes qui représentent autant de textes fondamentaux de leur civilisation.



Plus que la nature et le monde du dehors, le livre s’attache à détailler et à décortiquer les organisations sociales, à la recherche d’un paradis, d’une utopie.



Les questionnements sont nombreux sur le bon mode de gouvernement, la nécessité d’avoir un leader ou encore la gestion de groupe bienveillante…



Un livre riche à découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Watership Down

Encore un immense succès dont je n’avais jamais entendu parler! Heureusement il y a Babelio!

Sinon, bon, ok, une histoire de lapins.... Et pourtant...

Conte philosophique ? Épopée ? Aventure fantastique ?

Un peu tout ça à la fois, cela pourrait être un conte pour enfant, mais non.

C’est cruel, mais pas trop, tendre, mais pas gnangnan, palpitant ça c’est sûr !

Ce qui est certain, c’est que je me suis bien éclatée à lire ce livre que je conseille fortement...

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Watership Down

Quand j'ai vu ce livre à la bibliothèque, la chanson "Bright Eyes" d'Art Garfunkel me revenait en tête. Je devais avoir moins de 10 ans quand j'ai vu les extraits du film Watership Down à la télé. Quand j'étais au lycée j'ai même fait une tentative de le lire en anglais, mais j'avais abandonné: Trop difficile. La retrouvaille, dans une nouvelle édition datant de 2016, à la bibliothèque m'a donné envie de le (re)découvrir.



Watership Down est un roman qui fait partie des 110 livres préférés des Britanniques, 50 millions de lecteurs le plébiscitent et je dois faire partie d'un groupe certainement mineur qui n'en a que moyennement apprécié la lecture. J'ai eu du mal à avancer dans l'histoire, j'ai trouvé les descriptions longues et trop détaillées. Je ne suis pas arrivée à m'approprier l'histoire de tous ces lapins ou le langage lapin. Pourtant, certains passages étaient agréables et faciles à lire, mais en gros ce fut une lecture longue, lente et parfois ennuyeuse pour moi. J'ai lu d'autres livres à côté, mais, ne voulant pas abandonner, j'ai tout de même terminé ce pavé de 544 pages sans en être emballée.



Certains ont donné l'étiquette "littérature jeunesse" à ce livre, mais je trouve que c'est plutôt un conte/une fable pour adultes, vue l'épaisseur et certains passages assez violents.



Challenge Multi-défis 2018

Challenge Pavés 2018



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Watership Down

Génial!

J'ai adoré ce roman dont les héros sont les lapins!

L'auteur a su donner une vraie personnalité à ces petits animaux et si l'intrigue aurait pu être menée par des humains, les particularités du monde animal, de celui des lapins en particulier, ont apporté une touche d'originalité qui dynamise vraiment le récit.

Nous voilà au fond d'une garenne, au côté d'Hazel, dont le frère Fyveer a des visions prémonitoires. Pour ce dernier, il faut quitter la garenne d'urgence car un grand malheur approche. Le Maître de ce troupeau de lapins ne l'entend pas de cette oreille et expulse tous ceux qui viennent l'enquiquiner avec cette horrible prédiction. Hazel, suivi par d'autres lapins qui souhaitent quitter la garenne pour d'autres raisons, va donc faire en sorte de trouver, en traversant prairies, bois et même ruisseaux, le havre de paix que représente Watership Down. Bien évidemment, ils ne sont pas au bout de leurs peines, car pour un lapin, la nature sauvage est pleine de dangers.

Plus de 500 pages qui se lisent d'une traite, vous emmenant dans un voyage littéraire passionnant et plein de rebondissements.
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Watership Down

Watership Down a été publié pour la première fois en 1972 au Royaume Uni (un tirage plus que modeste à 2500 exemplaires). Le succès viendra deux ans plus tard, en 1974 avec une publication aux Etats-Unis assurée par une grosse maison d’édition (Macmillan) ; en un an le roman passera le cap du million d’exemplaires vendus. En France il faudra attendre 1976 pour que Flammarion propose une traduction de Pierre Clinquart sous le titre Les Garennes De Watership Down. Avec la présente édition, publiée par Monsieur Toussaint Louverture en 2016, on peut découvrir le texte dans une version revue et corrigée par Pierre Clinquart.



Avant cette nouvelle édition on estimait que le roman s’était vendu, de part le monde, à plus de cinquante millions d’exemplaires. Un joli succès pour ce qui ne fut au départ qu’une histoire que Richard Adams racontait à ses filles. Le hasard a voulu que je me lance das cette lecture courant décembre 2016, l’auteur est décédé le 24 décembre dernier à l’âge (plus qu’honorable) de 96 ans.



Franchement si on m’avait dit que je me laisserai captiver par une histoire de lapins en goguette, au mieux j’aurai affiché ma moue la plus sceptique qui soit, au pire j’aurai carrément ris au nez de mon interlocuteur. Sérieux quoi, j’ai passé l’âge pour ce genre d’histoire… Et bin j’aurai eu tout faux !



Si l’on retrouve bien tous les ingrédients d’un récit de fantasy, je n’irai pas non jusqu’à comparer Watership Down au Seigneur des Anneaux ou au Trône de Fer ; l’intrigue est nettement moins complexe en compagnie de nos valeureux lapinous. Il n’en reste pas moins que Richard Adams nous propose un beau récit d’aventure qui flirte même avec le voyage initiatique, un mix totalement addictif et captivant (le délai pour le lire n’est dû qu’à la période festive qui a largement empiété sur mon temps de lecture).



Au niveau des personnages (oui je sais, ce sont essentiellement des lapins) on trouve une galerie de personnalités variées mais complémentaires. A la tête de la troupe on trouve Hazel, le leader charismatique qui sait qu’il n’a pas le droit de se laisser abattre par les épreuves, il lui faut en permanence motiver ses compagnons de voyage. Fyveer, son jeune frère, fait office de mystique du groupe depuis sa vision. Bigwig et Silvère sont les gros bras de la troupe, ils ne reculeront devant aucun danger pour permettre à leurs amis de progresser. Dandelion s’avérera être un conteur hors pair qui ravira ses compagnons (et nous même, lecteurs) avec les légendes de Shraavilshâ (l’équivalent lapin de notre Robin des Bois).



Au fil de leur périple riche en rebondissements en tout genre, nos amis lapinous feront de nombreuses rencontres, certaines amicales (j’ai adoré le personnage de Keehar) d’autres nettement moins sympathiques. Il faut bien reconnaître que pour des lapins en vadrouille, les dangers ne manquent pas, à commencer bien entendu par l’homme et ses acolytes à quatre pattes (chiens et chats), mais même loin des hommes les dangers ne manquent pas, renards, belettes, faucons… et même d’autres lapins !



L’écriture et le style de l’auteur assurent une lecture d’une grande fluidité, d’autant que Richard Adams joue habilement avec les changements de rythme au fil des chapitres.



Vous l’aurez compris les lapins de Watership Down auront su tirer de son hibernation mon âme d’enfant ; j’ai craqué et leur accorde sans hésitation mon premier coup de coeur de cette année 2017.
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Watership Down

Attention coup de cœur!!!!

Une aventure épique

Des personnages attachant ( et il y en a plusieurs)

Un univers travaillé, avec ses codes, son vocabulaire, ses légendes ....

Un rythme parfait entre action et description

Une narration mature et accessible ( qui ne prends pas les lecteurs pour des demeurés qu'elle que soit leur âge.)

Et cette petite touche, cette fabuleuse idée d'avoir tout simplement raconté la vie des lapins....



Un coup de foudre déraisonnable, bâti surement sur beaucoup de mauvaise foi de ma part, mais quel plaisir!!!



Je n'ai pas aimé de lapin comme ça depuis Roger Rabbit ( j'ai conscience que cette remarque n'a rien de constructif, mais je m'en fiche!)
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Watership Down

Quel enchantement que cette épopée lapinesque !



Il y a quelques années, les éditions Toussaint Louverture ont eu la merveilleuse idée de ressortir en français ce classique de la littérature anglaise écrit en 1972. Outre la couverture fantastique, je salue une traduction très réussie qui arrive à transposer dans la langue de Molière la mythologie inventée des lapins et le vocabulaire créé pour l’occasion. Une tendresse particulière pour le verbe « farfaler » qui signifie s’égailler dans la nature pour y puiser sa ration de nourriture quotidienne.



Je vous recommande sincèrement d’embarquer dans cette aventure à hauteur de lapin, de rêver avec Fyveer, d’explorer la garenne avec Hazel ou de combattre les « vilous » aux côtés de Bigwig. Après plus de 500 belles pages passées en compagnie de cette bande de lapins fuyant leur colonie menacée pour trouver, au gré de bien des péripéties, LA colline parfaite où s’établir, je retiens qu’il faut suivre son instinct et que la diversité est la clé de la réussite.



L’auteur d’une telle prouesse, Richard Adams (1920-2016), mérite d’être accueilli à pattes ouvertes au Panthéon des lapins !
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Watership Down

Plongée au cœur d’un terrier pourrait être le sous-titre de ce roman, ou plutôt au milieu d’une garenne, car c’est l’aspect communautaire qui retient l’attention plus que les destins individuels. Deux lapins sont cependant les protagonistes principaux du roman, deux frères unis mais dissemblables : Hazel, robuste, intelligent et déterminé, et Fyveer, plus chétif, mais doué de prémonitions qu’il importe de suivre. C’est ce que va faire Hazel en décidant de quitter leur garenne vouée à la destruction. Quelques lapins aventureux les suivent. Après bien des péripéties, ils trouvent un territoire à leur convenance, Watership Down, mais tout ne sera pas terminé pour autant…



Voici un roman qui donne l’impression de ne pouvoir avoir été écrit que par un anglais. Richard Adams a combattu lors de la Seconde guerre mondiale puis été bras droit du Ministre de l’Agriculture. Il publie Watership Down, sur lequel il avait travaillé deux ans, en 1972. C’est son premier roman et un succès immédiat.

Et alors, qu’ai pensé de ce classique ? Le mélange de légendes et de rigueur scientifique concernant la vie des lapins dans les garennes fonctionne bien. La malice des ces lapins, leur propension à inventer des subterfuges pour parvenir à leurs fins les rend éminemment sympathiques. Je me suis attachée à plusieurs d’entre eux et ai pris grand plaisir à leurs aventures.

Le sens du suspense de l’auteur est remarquable et permet de ne pas s’ennuyer un seul moment au cours de ces plus de cinq cent pages. Enfin, pour être honnête, quelques passages m’ont un peu moins plu, ce sont les légendes racontées par les lapins le soir dans le terrier, mais il n’y a que quatre ou cinq chapitres de ce genre et si je comprends bien leur utilité, j’ai trouvé qu’ils ralentissaient un peu l’action, toujours prédominante dans ce roman. C’est parfois d’une grande violence, même !



J’ai admiré les caractères des personnages, vraiment bien choisis, chacun caractérisé sans tomber dans aucun manichéisme, j’ai aimé les notions très réalistes sur la vie de ces communautés de mammifères, la manière dont les lapins appréhendent les activités et les constructions humaines, les relations avec les autres espèces d’animaux. L’auteur ne tombe pas dans l’animisme, les lapins ont leurs réactions, leurs lois, leurs sensibilité, qui a parfois des points communs avec celles des humains, mais qui leur est essentiellement propre. L’ode à la nature apporte aussi de beaux passages descriptifs pleins de sensibilité.

Le tout est particulièrement fin, bien mené, pas dépourvu d’humour, et très prenant. Je recommande ce roman, mélange entre l’Odyssée et le western Lonesome Dove, à tous les amis des animaux et aux curieux !
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Watership Down

Hazel et Fyveer sont frères et mènent une existence paisible en compagnie des autres lapins qui composent leur garenne de Sandleford. Mais un jour Fyveer persuade Hazel qu'ils ne sont plus en sécurité, un danger immédiat approche, sans doute d'origine humaine. Fyveer a un don pour sentir ces choses-là, il ne se trompe jamais quant aux mauvais signes. Les deux frères ainsi qu'un dizaine d'autres lapins mettent les voiles et tentent leur chance plus loin dans la plaine.



C'est ainsi que commence une épopée qui s'annonce des plus dangereuses, notre courageux groupe doit affronter bien des épreuves : échapper aux vilou (renards, hermines, rats...), franchir des ruisseaux, traverser des bois et des marais, gravir des collines. Si les lapins veulent survivre il leur faut creuser des terriers et former une nouvelle garenne mais pour cela il leur faut trouver des hases, n'hésitant pas à braver les autres lapins d'Effrefa et leur redoutable chef le général Stachys.



Richard Adams donne à ses petites créatures des sentiments humains ainsi les lapins ressentent la joie, la tristesse, la peur, la bravoure. Cela nous permet de nous identifier encore plus à ces personnages attachants. On fait la connaissance d'Hazel, qui se découvre une âme de chef, du rusé Rubus, de Bigwig, le lapin fort et courageux, de Dandelion le formidable conteur d'histoires ou encore de la mouette Keehar qui aide nos héros. L'auteur a su créer un univers à part entière avec des mots propres aux lapins (vilou, homba, speussou, kataklop, farfal, krik-zé, sfar et bien d'autres dont je vous laisserai découvrir le sens) qui rend la lecture savoureuse. Sans compter la mythologie lapine dont le récit est parsemé et qui lui donne encore plus de contenance. On se délecte des nombreux mythes qui ont pour héros, le dieu Krik, qui a crée l'univers, Shraavilshâ, l'ingénieux lapin légendaire et son compagnon Primsaut, le prince Arc-en-Ciel sans oublier le Lapin Noir d'Inlè.



Wathership Down c'est Le Seigneur des anneaux avec des lapins ! Un véritable coup de cœur, vendu à plus de 50 millions d'exemplaires dans le monde mais assez peu connu en France. Merci aux éditions Monsieur Toussaint Louverture d'avoir permis de rectifier cette erreur.
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Pourquoi Hazel et ses camarades quittent-ils leur garenne natale ?

Fyveer a prédit la destruction de leur garenne.
Leurs terriers ont été inondés.
Ils ont commis un crime.

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