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Critiques de Richard Bach (237)
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Jonathan Livingston le goéland

« Il parla de choses fort simples, disant qu'il appartient à un goéland de voler, que la liberté est dans la nature même de son être, que tout ce qui entrave cette liberté doit être rejeté, qu'il s'agisse d'un rite, d'une superstition ou d'un quelconque interdit. »



Je n'imaginais pas que ce livre allait se résumer pour moi à cette citation. Je la trouve très belle. Mais j'avoue à ma grande honte que c'est bien là le seul élément qui me restera de cette lecture. Je suis trop hermétique à ces pensées qui volent si haut. Pensez donc... à des kilomètres de la terre et à une vitesse faramineuse, comment prendre le temps de savoir ce qui se passe, ce qu'on me dit ? Je n'entends plus, je me ferme dans mon petit trou bien ancrée dans mes terres connues, rassurantes. Oserais-je prendre un tel envol ? Un jour...
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Jonathan Livingston le goéland

Ce bouquin, également adapté au cinéma, est une tartine de banalités.

Nonobstant, je m'en sers pour défendre LES GOELANDS, victimes d'une campagne médiatique scandaleuse visant à les faire passer pour de véritables terroristes du littoral. Les touristes imbéciles qui se font rafler leur sandwiches par les oiseaux sont les mêmes qui s'amusent à leur jeter leurs restes de pique-nique. Il y a un gros manque d'éducation sur le comportement animal, et quand on voit certaines vidéos, c'est à pleurer. A ceux qui prétendent apprécier la nature et la vie sauvage, je demande de respecter la faune et son habitat:

NE PAS JETER SES DECHETS n'importe où ET NE PAS NOURRIR LES ANIMAUX, oiseaux, mammifères ou autres, ça les rend malades et ça perturbe leur comportement. La faune sauvage se rapproche des villes, avec ses poubelles qui débordent, et aussi parce que son habitat est envahi d'humains.

Normal que les bêtes sauvages envahissent les villes et bouffent des Mac Do.? Normal qu'il n'y ait bientôt plus de poissons dans la mer? Normal qu'il y ait 30 millions d'animaux de compagnie en France? Normal qu'on paie de coquettes sommes pour soigner ces petites bêtes et qu'on laisse crever les migrants?

Je vous laisse trouver la réponse.

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Jonathan Livingston le goéland

Un goéland qui ne se résout pas simplement à satisfaire son besoin primaire de se nourrir, décide d'apprendre à voler toujours plus vite et toujours plus haut...

Ce texte court et poétique est non seulement un hymne à la liberté, mais aussi un prétexte pour louer les vertus du dépassement de soi-même, du travail, pour réussir, mais aussi la force de la volonté, l'indépendance d'esprit, le leadership, la transmission du savoir à ses proches, aux générations suivantes...Toutes choses qui permettent justement d'accéder à une vraie liberté de conscience par rapport au carcan de la communauté où l'on vit, cette liberté permettant de produire à son tour du progrès et de l'enrichissement pour la société tout entière.



Enfin, ce n'est que ma lecture...un livre de coaching, finalement !





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Jonathan Livingston le goéland

Lire Jonathan Livingston le goéland, assise sur un rocher à 2000 mètres d'altitude en admirant le décollage et le vol de mes amis parapentistes l'année de mes 20 ans, c'est une expérience qui n'a pas de prix !!!

Un livre exceptionnel que j'ai eu envie de relire en regardant, fascinée, les fous de bassan sur l'île de Bonaventure au Québec !

Un livre synonyme de rêve et de liberté !
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Jonathan Livingston le goéland

Très beau conte philosophique. Jonathan Livingston le goéland, est exclu par les membres du clan qui ne comprennent pas son désir de voler, eux qui ne se contentent de voler que pour se nourrir. Jonathan veut être Libre et sa liberté c'est de pouvoir voler sans limite.



Challenge Petits plaisirs 2016
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Jonathan Livingston le goéland

C'est un tout petit roman, moins de cent pages dont plusieurs sont des illustrations; un tout petit roman que j'ai mis pourtant longtemps à lire. La version française avait été offerte mes enfants dans les années 80 mais alors je ne l'ai pas lu. Peut-être m'est-il tombé des mains ou encore le titre ne m'a pas séduite, les goélands étant loin d'être mes oiseaux préférés… C'est récemment que le livre m'est revenu en main, comme une lecture obligatoire dans un cours d'espagnol et c'est donc d'abord par l'espagnol que j'ai abordé l'oeuvre avec, en regard, la traduction de Clostermann en français. Mais celle-ci, loin d'être littérale, m'obligeait à sortir à tout bout de champ mon dictionnaire ou encore la version originale en anglais. Bref, j'ai voyagé d'un texte à l'autre et cette lecture en pointillés m'agaçait. J'ai fini, pour me faire une idée plus claire, par lire de bout en bout la version originale, devançant ainsi la lecture dans le cadre du cours d'espagnol.

Et ce que je craignais est arrivé: je n'ai pas aimé la leçon de morale. L'auteur, à travers l'histoire de Jonathan Livingston le goéland, nous invite à nous dépasser, à trouver notre propre chemin de la perfection à travers le non-conformisme, le travail incessant et surtout nous laisse entendre que cette perfection ne peut arriver que lorsque nous cessons de nous croire limités…. On croirait lire un manuel de développement personnel! Comment peut-on adhérer à de telles balivernes ? Certes, une partie du message me convient: celle qui consiste à inciter au travail pour développer un talent, celle aussi qui consiste à rechercher la liberté en dehors du conformisme. Mais l'autre partie, celle de l'atteinte de la perfection, celle du pouvoir de la conviction que nous ne sommes pas limités n'est pour moi que foutaise intellectuelle. Je crois que nous sommes, au contraire, essentiellement limités et bien connaître ses limites est, selon moi, un atout indispensable pour éviter bien des déconvenues. De plus, je ne crois pas qu'il soit très sain de chercher à atteindre la perfection en quelque discipline que ce soit.

Pas besoin d'en dire plus, je n'ai pas aimé ce livre et je doute aussi qu'il soit vraiment du goût des adolescents à qui il semble destiné… Alors, je m'interroge: quest-ce qui a pu faire que ce roman soit si souvent encensé ?
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Jonathan Livingston le goéland

***

Une fable sur la liberté, le passage à la vie d’adulte avec l’affirmation de ses choix, l’envie de se dépasser malgré les critiques et les dangers...

Un écrit philosophique par forcément à la portée d’adolescents avant 13 ou 14 ans. Mon fils de 12 ans n’a pas tout compris et s’est senti peu impliqué dans cette lecture.
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Jonathan Livingston le goéland

Cette histoire de goéland résonne particulièrement dans le contexte actuel…

Cessons de voler au ras de l’eau pour quérir notre pitance. Relevons la tête , déployons nos ailes et prenons de la hauteur. Nos potentialités sont immenses, notre conscience illimitée, notre liberté infinie….si , nous osons dire non aux règles établies, repoussons les limites qui nous sont imposées par les autres, et par nous-mêmes, pour notre bien et pour le bien de chacun.

Liberté et responsabilité vont de pair.

« Pauvre Fletcher, ne te fie pas à tes yeux, mon vieux. Tout ce qu’ils te montrent, ce sont des limites,les tiennes. Regarde avec ton esprit, découvres ce dont d’ores et déjà tu as la conviction et tu trouveras la voie de l’envol »



La découverte de soi nous révèle l’amour de l’autre.

« Il faut t’efforcer de voir le Goéland véritable - celui qui est bon – en chacun de tes semblables et l’aider à le découvrir en lui-même. C’est là ce que j’entends par amour. »

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Jonathan Livingston le goéland

Je dédie cette critique à Gouelan, dont je recommande les textes qu'elle publie sur short-éditions.Notamment...Fanfan le goéland !



Voilà un texte original, touchant, intelligent, qui m'a beaucoup plu.Je ne le connaissais que vaguement, et dans la perspective de le donner à lire aux élèves, je me suis "plongée" dedans. Et ce ne sont pas des restes de poisson que j'ai saisis, comme les goélands le font, en principe.Non, c'est une sagesse, une générosité délivrés par l'auteur, à travers ce beau conte initiatique.



J'ai suivi Jonathan dans sa recherche de liberté, d'envol vers ailleurs.Même si cela l'oblige à être exclu du groupe, à se retrouver solitaire, il va au bout de son rêve.Cela l'entraînera dans une autre dimension, où il rencontrera des idéalistes comme lui, notamment Chiang, surnommé " L'ancien", qui saura lui transmettre une transcendance et une véritable philosophie de vie.



Jonathan sera ensuite un "passeur" , lui aussi, un " professeur" enthousiaste et généreux.



Cet hymne à la vie, au dépassement de soi, à la tolérance est vraiment magnifique .Envolons-nous avec Jonathan vers les cimes et les cieux !
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Jonathan Livingston le goéland

Richard Bach est un ancien pilote de l'armée de l'air américaine. de ce fait son chef-d'oeuvre «Jonathan Livingstone le goéland» a souvent été rapproché du Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry.

Un jeune goéland, Jonathan, a une passion pour le vol. Il cherche sans cesse à perfectionner ses connaissances, à toujours mieux réussir. Cette passion l'entraîne dans une quête d'absolu pour laquelle il va transgresser toutes les lois du Clan. Cela ne le fera pourtant pas renoncer et il mènera alors une existence extraordinaire.

Ce petit texte d'une cinquantaine de pages est un conte philosophique qui promeut les idées de liberté et de perfection. La liberté est un droit, il ne faut pas y renoncer. Pour l'auteur, le Paradis est ouvert à tous, mais la condition est d'y travailler sans relâche, car le Paradis c'est la perfection.
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Jonathan Livingston le goéland

❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️



Jonathan Livingston le goéland







c'est un récit métaphorique et parabolique sur les notions de liberté et d'amour qui nous fait réfléchir sur notre "moi" . hou la ! dur dur non ? ne vous affolez pas !!



Renforcer la confiance en soi, et discerner que , dans la race humaine dont nous appartenons ,les choses se passent (j'ose à le dire !) comme si on voudrait nous couper les ailes .



Dans ce récit on suit , le chemin initiatique de Jonathan , qui peut être aussi et certainement le chemin d'un être humain qui veut sortir

du carcan de la raison et rechercher une autre vie .

Les Goélands sont tous ensembles , dans le même ciel , ils progressent tous avec les mêmes habitudes , avec un langage symbolique commun.

Mais Jonathan recherche quelque chose de différent, quelque chose de secret.

Tout ce qui l'intéresse dans la vie est de parfaire sa maîtrise du vol.



Comment voler plus haut, plus rapidement ? pour échapper à une vie misérable faite de compétition pour se nourrir ?

Comment gagner en qualité de vie , en niveau de bonheur.



Richard Bach ! on s'en rend compte au fil de la lecture , que l'histoire de Jonathan le Goéland , c'est en fait l'histoire de l'homme

dans toute sa lutte pour y arriver et sa splendeur quand le but est atteint , magnifier, spiritualiser, sublimer.

Voila la quête de Jonathan et celle de l'homme.

Dépasser un certain niveau de connaissance, se situer au-delà.



Jonathan passe par des épreuves difficiles : tâtonnements, échecs, incompréhension, découragement, exclusion, honte, solitude…

Vous ne trouvez pas que tout cela ressemble , à la vie de l'homme ? dès qu'il a acquit la compréhension de se débrouiller seul

pour acquérir sa notoriété de citoyen!!



On retrouve chez Jonathan aussi un aspect prophétique.

vous le découvrirez en lisant ,il est annonciateur. Avant-coureur. d'une chose sublime .



Le roman nous invite nous-même lecteurs à remettre en cause les normes de la société et de la culture, à oser être nous-même,

mais aussi à faire preuve d'amour, à partager les découvertes et savoirs acquis dans un but éthique ( ensemble des conceptions morales)

de rendre la vie de toute la communauté plus belle.



On retrouve également dans ce récit la notion de bouc émissaire et oui le pauvre Jonathan !!:

la communauté préfère exclure Jonathan (bouc émissaire) plutôt que de prendre le risque de changer.

Toute innovation menace la survie du groupe , il ne faut pas oublier que l'innovation dans certains domaines fait peur .

Toute l'histoire de l'humanité pourtant est fondé sur ces principes : tout innovateur doit donc être exclu au plus vite,

au risque que certains membres (notamment les plus jeunes) soient “contaminés”

par des idées nouvelles pouvant faire perdre leur pouvoir aux dominants. (j'ose ici aussi à le dire !)

Pas mal de choses hein ? pour un petit livre de 100 pages ?

J'ai aimé ce récit ,un conte aussi ,bien écrit, facile à lire et comprendre même

par les jeunes lecteurs (avec l'aide de papa et maman ou les grands parents !)

car l'auteur en fait de toute chose retranscrit la vie d'un simple oiseau (qui réfléchit ,lui !)

en comparaison à la vie de l'homme. ( qui réfléchit lui aussi , mais parfois mal!!!!)

Tout est dit



Bonne lecture ! les kikis Babeliotes!!
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Jonathan Livingston le goéland

Envoûtant...

Inspirant...

Touchant...

Surprenant !



En voilà des mots que j'ai ressenti quand j'ai commencé l'envol dans la peau du goéland c'est incroyablement beau si bien dit...

Je rêve d'avoir ce monde comme ça où un monde scintille de bonté et de gentillesse envers les autres...

À conquérir les flux maritimes !

C'est si poétique aussi...

Je me suis englouti dans les deux ailes de ce goéland...
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Jonathan Livingston le goéland

Tout comme on peut lire des livres trop tôt, il y a certainement des livres qu’on lit trop tard. Et à n’en pas douter, Jonathan Livingston le goéland en fait partie : si je ressens confusément que j’aurais apprécié ce livre au début de l’adolescence, ses aventures aujourd’hui me laissent de marbre.



D’autant que si la première partie me parle beaucoup, j’ai un peu plus de mal avec la seconde. Tant que Jonathan lutte contre la médiocrité de son entourage pour vivre ses rêves, je comprends facilement le message. La seconde partie, avec des oiseaux lumineux qui défient toutes les lois de la physiques et qui tentent d’apporter la bonne parole au reste du monde, me laisse un peu plus dubitatif.
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Jonathan Livingston le goéland

Roman initiatique s'il en est que celui-ci. L'histoire d'un jeune goéland pas comme les autres qui avait pour ambition le vol, simplement le vol, apprendre à voler, non dans le but de se nourrir mais pour découvrir la liberté qui réside dans chaque goéland.

Splendide métaphore teintée de croyance en l'immortalité de l'âme et en l'infinité de l'amour.

Une histoire qui paraît simple où l'élève deviendra maître. Les dimensions de ce récit s'étendent pourtant bien plus loin de cette simple aventure, dans d'autres cieux, là où ni l'espace ni le temps ne sont là pour imposer leurs limites, là où l'oiseau devient symbole de liberté et d'élévation spirituelle.

On sent dans les descriptions l'aviateur qui sommeille derrière l'auteur. Le lecteur est l'oiseau et vole par ses yeux. C'est également par ses yeux qu'il découvre la puissance de la volonté et de l'ouverture au monde que permettent l'apprentissage et la curiosité.

Un livre à la philosophie optimiste qui laisse de jolis souvenirs et dont la relecture sera plaisante.
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Un pont sur l'infini

Ce superbe roman d'aventure et d'amour, parsemé de perles philosophiques, est pétri de pensées New Age. , enrobé d'onirisme, il ouvre le champs aux idées nouvelles, à la transformation intérieure, à l'évolution...

Ce livre libertaire amène à ré-envisager la notion du couple, des biens matériels, celle de l'existence et de ses infinies possibilités de fantaisie.

Une ode aux gourmands de vie, aux libres-penseurs, aux passagers curieux...
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Illusions ou Le Messie récalcitrant

Illusions est le premier des livres que j'emporterai sur une île déserte car il m'a profondément touché.



A travers une histoire douce et légère, l'auteur nous propose des réflexions essentielles sur notre vision du monde, de nous-même et de ce qui nous entoure.

Profondément positif, ce livre nous invite à chercher les réponses en nous-même et à regarder les choses différemment.



Un livre à mettre entre toutes les mains !
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Jonathan Livingston le goéland

Jonathan Livingston est un goéland hors du commun. Pensez donc : il passe son temps à tenter de perfectionner ses voltiges, à aller plus vite et plus haut là où ses semblables se contentent de voler pour se nourrir.

Jonathan devrait-il profiter de ce qu'il a, et s'en contenter, ou a-t-il raison de poursuivre ses rêves et de vivre à fond sa passion ? « La vie a-t-elle toujours une utilité ?". Le suspens ne vous tiendra pas en haleine très longtemps mais là ne réside pas l'intérêt de cette histoire.



Ce récit initiatique met en avant les valeurs de bonté et d'amour, la recherche du plaisir et du bien-être, la liberté et la confiance en soi. C'est beau, on ne peut qu'adhérer.



Mais ce ne fût pas un coup de coeur pour moi, ni même une lecture transcendante. J'ai trouvé que Jonathan tissait trop peu de lien avec les autres, qu'il se dévoilait lui-même trop peu, que tout allait trop vite. J'ai donc tout bonnement peiné à me transporter dans les nuages à ses côtés et à entrer en empathie avec lui.



Jonathan Linvingston le goéland restera dans mon souvenir comme un classique que je me suis enfin accordé le temps de lire, mais qui ne m'aura pas apporté grand'chose d'un point de vue émotionnel ou réflexif.
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Jonathan Livingston le goéland

Voilà un roman dont je connaissais, sans l'avoir lu, le sens car il fait partie, comme par exemple Le petit Prince d'Antoine de Saint Exupéry, des romans initiatiques et philosophiques que l'on évoque souvent, même sans l'avoir lu, quand on veut parler de liberté. 



Jonathan est un rebelle dans le clan des goëlands : il ne se contente pas de voler comme les autres avec comme seul but se nourrir, lui il veut plus, il veut aller plus haut, plus vite, il cherche la perfection que ce soit dans son vol mais aussi dans son plongeon ou son atterrissage. Alors il essaie, il tente, il tombe mais recommence et finira même par être exclu. Mais c'est plus fort que lui, que tout il s'obstine, trouve et va vouloir transmettre son savoir à d'autres.....



Un court roman, une leçon de ténacité, de philosophie et de connaissance de soi et de ses capacités. Richard Bach, descendant lointain de J.S. Bach,  pilote d'avion de formation, choisit ce qu'il connaît : le ciel et ses occupants et quoi de mieux que le goëland, qui plâne au-dessus de la mer, de l'immensité. Qui n'a pas rêvé en les regardant voler au-dessus de l'eau d'être libre comme ils le sont, de voler si haut et de retrouver le sol ou la mer avec autant d'élégance ?



Il est seul Jonathan mais il est libre : libre de ses choix, libre dans sa tête, malgré les remarques, l'exclusion mais il ne restera pas seul longtemps car il intrigue certains et comme il souhaite transmettre ce qu'il a découvert, il va l'enseigner car il ne veut pas, à l'image de ses congénères se contenter de suivre le troupeau sans chercher à savoir, à comprendre s'il n'y a pas autre chose, un autre sens à tout, une autre manière de faire, de vivre.



A la manière d'un pilote, Richard Bach se glisse dans Jonathan, utilisant ses connaissances en voltige et en vitesse pour faire de Jonathan une sorte de double philosophique mais j'ai trouvé parfois que justement il y avait trop de termes techniques certes parfois de beaux loopings mais qui enlevaient de la poésie au texte.



Un ouvrage illustré par de très belles photos en noir et blanc de Russel Munson qui nous transportent dans les airs à la poursuite de l'absolu, comme pour suivre Jonathan, comprendre ce qui l'anime et ce qu'il poursuit.



Dépasser son soi, ce que la règle ou l'habitude nous imposent, chercher au-delà, tomber puis recommencer, admirer et savourer la réussite, rebondir sur ses échecs voilà ce que Jonathan découvre et retient.



Oui Jonathan, tu es libre, tu as acquis la sagesse, ta sagesse et tu es généreux et passeur de savoir. Chacun peut y trouver le sens qu'il souhaite, des réponses et comme pour Fletcher Lynd le Goëland, trouver son propre paradis.



"Regarde avec ton esprit, découvre ce dont, d'ores et déjà, tu as la conviction et tu trouveras la voie de l'envol. (p86)"
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Jonathan Livingston le goéland





Une relecture qui m’a fait sourire, car finalement trente ans plus tard mon avis reste à peu près le même. Comme quoi...

C’est l’histoire de Jonathan, un goéland un peu différent, un peu décalé, qui n’aime que voler, toujours plus haut, toujours plus vite, au grand désespoir de ses parents qui ne comprennent pas pourquoi cet oiseau n’est pas comme les autres.

Incompris, rejeté par sa communauté, il s’exile mais finira par découvrir, grâce à sa passion du vol, un groupe d’individus qui lui ressemble et avec qui il se sent bien.

Un merveilleux conte sur le dépassement de soi, sur la différence et la liberté. Cependant je m’étais terriblement ennuyée, petite, aux longues descriptions techniques du vol et je dois admettre qu’aujourd’hui encore ces passages m’ont semblé un peu barbants.

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Jonathan Livingston le goéland

Jonathan Livingston n’est pas un goéland comme les autres. Pour lui, voler ne consiste pas à effectuer trois battements d’ailes afin d’aller disputer sa pitance à l’un de ses congénères, non, voler c’est être capable de maîtriser sa vitesse et sa stabilité tout en restant précis et maître de ses mouvements, c’est parvenir à allier performance et esthétique. Le jeune oiseau rêve d’élever le vol au rang d’art mais, incompris par sa communautés aux désirs beaucoup plus terre à terre que les siens (« nous sommes mis au monde pour manger et demeurer vivant aussi longtemps que possible ! », dixit l’Ancien), Jonathan se retrouve banni et condamné à l’exil. L’occasion peut-être de rencontrer des oiseaux qui lui ressemblent…



Roman initiatique, conte philosophique, parabole, « Jonathan Livingston le goéland » est un peu de tout ça à la fois et nous enseigne, avec beaucoup de poésie, que, quelle que soit la condition dans laquelle nous naissons, nous ne nous résumons pas à ça et qu’il ne tient qu’à nous de prendre notre envol, d’aller plus loin et de nous libérer du carcan dans lequel nous sommes parfois enfermés.



Le message est beau, honorable et traité avec beaucoup de finesse, jusqu’au moment où l’on tombe dans la parabole religieuse. Même si Jonathan se défend d’appartenir au divin, tout en lui rappelle le Messie, il rayonne littéralement par la pureté de son plumage, forme ses disciples afin qu’ils transmettent à leur tour leur philosophie de vie, fédère par sa sagesse, provoque le miracle de la résurrection et se heurte à la haine liée à l’ignorance de ceux qui ne comprennent pas… Ça fait beaucoup quand même, non ?



Alors, bien que séduite dans un premier temps par l’histoire de ce petit goéland marginal mais plein de courage et de volonté, je dois dire que la dernière partie du roman, beaucoup plus moralisatrice et spirituelle, a plutôt eu tendance à m’agacer, d’où un bilan pour le moins mitigé…



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