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Critiques de Richard Bessière (73)
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La souricière

Nouvel opus de la série Fleuve Noir que je lis et l'histoire commence sur les chapeaux de roues !



Nous suivons le protagoniste qui doit retrouver un microfilm plaqué dans un balle de revolver.

Cependant, cette balle à tiré et se cache dans une personne qui s'est échappée et veut passer la frontière.



L'histoire est vraiment sympa à lire, j'ai bien aimé lire ce livre.

Après je ne vous le cache pas, c'est plus ou moins la même chose que le reste de la série Fleuve Noir.

Mais je m'étonne toujours des technique d'espionnage utilisées pour l'époque.

Vous ne risquez pas d'être déçu si vous aimez ce genre de livre d'espionnage !
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Le troisième astronef

Ce récit, qui nous fait vivre en parallèle de cette expédition la découverte d'un engin spatial écrasé quelque part en Alaska, est plutôt plaisant et par moment assez accrocheur mais très naïf. Surtout, il ne brille ni par son originalité, ni par sa crédibilité (même si, en ce qui concerne ce dernier point, ce n'est pas vraiment ce que l'on demande à un roman de cette catégorie) : l'espion est forcément un infâme rouge, Vénus est une planète similaire à la Terre, habitée et pourvue d'une atmosphère respirable, l'équipage est nécessairement masculin et les femmes sont réduites à leur simple condition.

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Générations perdues

2ème volume d'une série dont je ne connais pas le titre et dont je n'ai pas lu le 1er, Générations perdues nous offre les aventures d'un groupe stéréotypée, à l'image des Conquérants de l'univers, où chaque personnage est présent pour assumer une fonction et rien d'autres.

Le super scientifique, le manuel, le touche-à-tout qui sait tout, et la potiche.



Ici Richard-Bessiere propose une invention qui sent bon les années 50 mais élabore un virage vers une théorie qui sent (un peu trop) l'eugénisme.

Le professeur Harry Stewart prone tout simplement l'abolition des libertés dans le but d'assurer l'avenir et la sécurité de tous, et hormis notre héros (et encore) , tout le monde trouve ça normal.



Bref, au delà des idées societales périmées, Richard-Bessiere nous sert ici un copié-collé de plusieurs de ses romans, où tout se répète et nul n' est surpris.

L'intention est véritablement de pondre un épisode, point.

Dans un but alimentaire, j'imagine.
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Après les déluges

il faut aussi préciser que richard Bessiere n'est pas un seul auteur, mais deux auteurs français François Richard, et Henri Bessière

à lire une série de 6 livres de science fiction "Sydney Gordon - la Machine venue d'ailleurs" , menée avec beaucoup d'humour
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Les Marteaux de Vulcain

Dans cette collection que j'affectionne beaucoup , ce roman de Richard - Bessière(1969) n'est pas loin d'être un de ces meilleurs . Le combat d'un groupe d'humain face à une nature inconnue et hostile ; un roman plein d'imagination , parfois effrayant ,qui monte en puissance et qui fini en apothéose .

J'ai encore plus apprécié cette re - lecture .
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Les Conquérants de l'Univers, tome 4 : Planète ..

Ce space-opera, d'un classicisme à toute épreuve et construit dans la pure tradition feuilletoniste, brille non seulement par les idées arrêtées de son jeune auteur, chauvin et misogyne, mais également par son extrême naïveté et la simplicité de son intrigue, son absence totale de surprise due à un procédé narratif linéaire et systématique, ses personnages sympathiques mais caricaturaux et son style académique dont le riche vocabulaire n’éclipse jamais vraiment la dimension résolument scolaire.

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Les Conquérants de l'Univers, tome 1

Ce space-opera, d'un classicisme à toute épreuve et construit dans la pure tradition feuilletoniste, brille non seulement par les idées arrêtées de son jeune auteur, chauvin et misogyne, mais également par son extrême naïveté et la simplicité de son intrigue, son absence totale de surprise due à un procédé narratif linéaire et systématique, ses personnages sympathiques mais caricaturaux et son style académique dont le riche vocabulaire n’éclipse jamais vraiment la dimension résolument scolaire.

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La Planète Géante

Ce roman de 1964 n'est pas désagréable à lire , mais je le déconseille aux inaccoutumés de ce genre de lecture , cela leur semblera totalement stupide et farfelu.

L'auteur nous gratifie parfois d'explications pseudos scientifiques un peu ennuyeuses , mais le tout traité avec un brin d'humour ne m'a pas déplu.
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Ne touchez pas aux Borloks

lu il y a bientôt 40 ans j'en garde un souvenir extraordinaire.Maintenant que j'ai retrouvé le nom de l'auteur je vais rechercher ce livre. Dans la même veine j'ai pu retrouver Cristal qui songe et les plus qu'humains de Théodore Sturgeon.
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Carrefour du temps

Mon frère aîné m'a fait lire ce roman alors que j'étais jeune adolescent. C'était juste après sa publication aux éditions du Fleuve Noir. J"avais été passionné par ce roman de F. Richard-Bessière. En fait, ce nom d'auteur cache deux écrivains très prolifiques, François Richard et Henri Bessières. Dans le domaine de "l'anticipation" (comme on disait alors), ils ont notamment écrit plusieurs livres mettant en scène le même héros, Sidney Gordon. Celui-ci, avec sa fiancée insupportable (Margaret) et un savant (Archie), vit diverses aventures que je trouvais palpitantes.



"Carrefour du temps" est le premier roman que j'aie lu, qui traitait de paradoxes temporels. le début est assez rocambolesque: sur une bizarre impulsion, Sidney Gordon prend une initiative qui a une conséquence inattendue: le temps s'arrête ! Pour annuler cette catastrophe universelle, Archie propose de remonter le temps pour empêcher les parents de Sidney se rencontrer et d'avoir ensemble un enfant; Sidney n'existant plus, sa dramatique fausse manoeuvre serait aussi annulée. C'est évidemment une idée qui a été beaucoup utilisée par d'autres auteurs de science-fiction. Ici, le développement qu'en donne F. Richard-Bessière me semblait assez original. Les héros remontent jusqu'au XIXème siècle mais, quand ils retournent vers le futur, ils ne retrouvent absolument pas le monde d'où ils proviennent. En effet, dans le cours du temps, chaque instant est un carrefour de tous les possibles. La "descente dans le temps" peut amener dans une infinité de mondes parallèles différents, qui deviennent des réalités pour tout voyageur. le carrefour sur lequel les héros achoppent se situe en 1865, la date fatidique où le président A. Lincoln n'a PAS été assassiné ! Toute l'aventure consiste à retrouver l'embranchement temporel convenable, afin de retrouver la réalité habituelle et redonner le départ au temps arrêté par Sidney Gordon. C'est intéressant, avec toutes les habituelles lois du genre SF. Je trouve que "Carrefour du temps" est bien plus réussi que 'Les sept anneaux de Rhéa", qui est le roman le plus souvent cité de F. Richard-Bessière.

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Silence... on meurt !

Je n'ai pas été enthousiasmé par ce livre où l'on compare souvent la mort à un achat...
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Micro-invasion

Les Aventures de Sydney Gordon et Archibald Brent...



Archie a invité ses amis Sydney , Margaret accompagné de leur fils Bud , dans son cootage ou il fait des recherche .

Il vient de créer un micro univers et ils vont se retrouver miniaturisés ,dans une histoire abracadabrantesque aux prise avec des êtres aux couleurs multiples ..des verts , des bleus , des rouges les Koriens , les Offoniens , les Ilkaniens ..... Il vont y rencontrer Zog , un homme vert lui aussi prisonnier ...



*************



Les aventures de ces supposés "héros" , ne m'ont jamais emballées , mais celle - ci est particulièrement ennuyeuse ..

Si l'histoire commence comme "l'homme qui rétrécit" , le reste n'est vraiment franchement pas terrible , tous les noms des êtres colorés ,ajoutés aux blagues supposées drôles et situations grotesques ne m'ont pas permises de terminer ce roman ...Pourtant j'ai essayé.

Non , il y a mieux dans les livres de Richard - Bessière .

A oublier ..c'est déjà fait .
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La mort vient des étoiles

Pendant que Ralph a été désigné pour aller secrètement sur Mars pour voir ce qui se passe depuis que les relations entre les deux planètes se sont dégradées , dans le laboratoire du professeur Cooper ,son oncle , un étrange message de détresse vient d'être capté ... deux hommes en difficultés ont envoyé un S.O.S.

Les Lyriens qui sont derrière tout ça , espèrent une guerre Terre et Mars pour mettre la main sur les deux planètes .....



******************



Un gentil petit roman de 1962 qui tourne un peu sur l'espionnage et sur l' envie de suprématie d'une race extra - terrestre plutôt belliqueuse . L'histoire qui se passe en 2028 ,est simple et agréable à lire , sans grande surprise , mais plutôt bien.

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Les mystères de la mer et des océans : Récits vérid..

Cet ouvrage, à la croisée entre un recueil de contes et légendes, une compilation d'anecdotes historiques pures ou d'histoires plus controversées, nous fait voyager à la surface de nos mers et océans, pour découvrir des êtres magiques, des lieux emblématiques, des évènements étonnants.

Ce livre n'est ni très détaillé, ni bien organisé, un peu fourre-tout, ce qui peut être déstabilisant. Mais il a l'avantage de présenter de nombreuses thématiques, pouvant inciter, pour certaines d'entre elles, à creuser par d'autres lectures.
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Cette machine est folle

Avant toute chose, il est important de mentionner que l’on ne retrouve aucun vaisseau spatial dans le livre bien que la page couverture nous le suggère. De plus, la machine dont il est question dans le texte n’est qu’un élément secondaire à l’histoire.



Dans ce quatrième livre du cycle de la machine, on retrouve Syd et sa famille ainsi qu’Archie et Gloria dans une étrange aventure. Ce livre a été le premier que j’ai lu du cycle, ce qui n’a posé aucun problème au niveau de la compréhension. Rapidement, on découvre les personnages qui nous sont introduits comme si c’était la première fois qu’on les voyait.



Des meubles se mettent à apparaître dans le sous-sol de l’oncle de Margaret. Après quelques pages, la bande tente de percer ce mystère à base d’univers parallèle et se retrouve dans l’un de ceux-ci. S’ensuit une aventure à travers des mondes étranges qui évoque le fantastique des voyages de Gulliver, ce qui permet, au passage, de nombreux gags.



Tout au long de l’histoire, l’humour semble être l’élément le plus important pour l’auteur. Chaque situation est un moyen pour faire rire. La prose du livre est donc ridiculement familière, pour aller de paire avec son ton, ce qui m’as grandement déçu. Le manque de sérieux est constant et l’on a parfois l’impression que l’auteur se moque de nous.



Heureusement, le livre se lit très rapidement et l’histoire n’est pas trop longue. Les univers et leurs gags se succèdent rapidement, sans qu’on puisse se poser, ce qui m’a détaché de l’histoire. Aucun suspense, aucun enjeu, aucune profondeur, mais beaucoup, beaucoup de blagues.



En somme, c’est un livre décevant, mais tout de même divertissant par son côté nanardesque.
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Les Conquérants de l'Univers, tome 2 : À l'as..

Ce space-opera, d'un classicisme à toute épreuve et construit dans la pure tradition feuilletoniste, brille non seulement par les idées arrêtées de son jeune auteur, chauvin et misogyne, mais également par son extrême naïveté et la simplicité de son intrigue, son absence totale de surprise due à un procédé narratif linéaire et systématique, ses personnages sympathiques mais caricaturaux et son style académique dont le riche vocabulaire n’éclipse jamais vraiment la dimension résolument scolaire.

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Le retour du Capitaine Tempête

Quelques mois plus tard après les événements décrits dans Capitaine Tempête, début 1778, Bruce Anderson, accompagné de Catherine, rejoint Brest à bord du Sea Bird.



Il a à son bord des diplomates américains qui doivent en compagnie de Franklin, déjà arrivé à Paris, convaincre Louis XIV et à son ministre Vergennes de reconnaître l’indépendance des Etats-Unis. Un événement qui entraînerait d’autres pays, dont l’Espagne, à admettre cet état de fait, ne serait-ce que par haine de l’Angleterre. Bruce et ses compagnons Cachalot et O’Brien, ainsi que Catherine, sont reçus en triomphateurs à Brest et ils sont invités chez les Coedec. Seul Yves Coedec, toujours amoureux de Catherine et marié à Solange, ne participe pas à ces réjouissances. Il n’est pas d’accord avec son père et le fait savoir.



Bruce doit repartir vers Norfolk, son bâtiment chargé de munitions, seulement des marins sont atteints du scorbut et il doit renouveler une partie de l’équipage. Pendant ce temps à Londres, Lord Grégory Maxwell n’a pas dit son dernier mot et souhaite toujours non seulement unir Edgar à Catherine, mais s’emparer du capitaine Tempête. Il débarque à Brest et promet sa fille à Yves Coedec en échange d’un petit service. Le jeune homme doit fournir à Bruce des hommes dévoués aux Anglais en remplacement des matelots déficients.



Yves accepte et Bruce recrute en toute confiance les nouveaux membres. Seul l’un d’eux semble louche aux yeux d’O’Brien et Bruce le met à la raison. Yves est obligé d’embarquer avec eux, afin de remettre la cargaison en échange de denrées telles que tabac et café. Au cours du voyage, alors qu’Yves confesse sa félonie, la mutinerie s’enclenche. Bruce et ses hommes parviennent non sans mal à prendre le dessus. Les rebelles, ou ce qu’il en reste, sont balancés à la mer et Yves confié à la grâce de Dieu dans une barque avec quelques jours de vivres.



Parmi les mutins, une jeune femme nommée Gloria est graciée par le Capitaine. Elle voue une haine farouche depuis la mort de son frère, décédé lors de l’insurrection de Norfolk qui a permis la libération d’Anderson. Une violente tempête malmène le navire et les organismes des marins restants, détournant le Sea Bird de sa route. Englué dans les algues de la mer des Sargasses, Bruce tente par tous les moyens d’arracher son vaisseau des plantes marines qui prolifèrent plus vite qu’elles sont coupées.



Les rations sont diminuées afin de ne pas succomber à la disette. Un ouragan libère le navire et peu après Bruce et ses hommes aperçoivent parmi les nombreux navires qui errent depuis des décennies dans les eaux traîtresses, un ancien galion espagnol qui transportait un trésor aztèque. Bruce s’empare des coffres contenant objets de valeur, or et pierres précieuses afin d’alimenter la caisse des révolutionnaires américains. Anderson rencontre les membres du Congrès à Lancaster et leur impose ses conditions. Il veut que le trésor soit affecté à Washington et ses hommes et non à quelques magouilles quelles qu’elles soient. Le Congrès est obligé d’accepter et peu après Bruce rencontre le fameux général. Ensuite il rentre à Tomstown afin de préparer l’expédition du pactole. Le convoi aura lieu par terre, conduit par Cachalot, O’Brien et quelques autres, tandis qu’il sillonnera l’océan dans l’esprit d’attirer à lui l’armée anglaise. Pour ce faire il feint d’être attiré par le charme de Gloria, lui dévoile qu’il convoiera le trésor et la laisse s’échapper, persuadé que la réaction de la jeune femme sera de prévenir l’oppresseur. Tout se déroule sans encombre et Bruce regagne son havre de paix.



Lord Maxwell, toujours lui, n’a pas changé d’un iota dans ses idées. Et la présence de Gloria devenue la maîtresse de son fils va lui donner une idée. Un jour Bruce reçoit à son bord un émissaire du Lord lui indiquant que Maxwell désire une entrevue, ses sentiments à l’égard du pirate ayant radicalement changé. Catherine est circonspecte mais Bruce néanmoins accepte. C’était un piège et Bruce est fait prisonnier et dans la foulée un prêtre uni Edgar à Catherine qui n’en peut mais. Quelques mois plus tard, Cachalot et O’Brien qui ont connu bien des vicissitudes et des aventures maritimes depuis la capture de leur capitaine préféré, échouent près de Savannah, recueillis par une famille de pêcheurs. Ils y retrouvent par hasard Yves Coedec qui n’a pas péri en mer comme ils le pensaient mais a connu lui aussi pas mal de tribulations. Il fait partie de l’escadre de l’amiral d’Estaing et dorénavant se fait appeler Charles Baron.



Personne ne sait qu’il est vivant. Il doit évaluer les canons et batteries qui protègent Savannah, afin que l’amiral puisse s’emparer du port. Mais les autorités de Savannah connaissent les projets de l’amiral et la défense est acharnée. Coedec et ses amis Cachalot et O’Brien sont surpris par des soldats anglais alors qu’ils étaient cachés dans une grange. Ils sont menés devant un conseil de guerre expéditif. Ils s’attendent à être pendus ou fouettés jusqu’au sang, mais heureusement pour eux, une bonne fée veille en la forme de Gloria. La farouche adversaire des patriotes fait libérer les trois hommes, répondant d’eux. Elle rumine sa vengeance à l’encontre d’Edgar et dévoile sur l’oreiller à Yves où résident les nouveaux mariés : New York.







Placé sous le signe des trois A, Amour, Action, Aventures, Capitaine Tempête et Le retour du capitaine Tempête nous proposent un épisode glorieux pour la France, l’émancipation des Etats-Unis. Un esprit d’autonomie, d’indépendance flotte sur la nation, pardon sur le royaume français, avec le désir avoué surtout contrarier et même combattre l’hégémonie anglaise sur les mers et par conséquence sur terre. Evidemment, les armes et munitions ne sont pas fournies gratuitement aux insurgés. En contrepartie ceux-ci doivent alimenter les besoins de nos ancêtres en tabac et en café.



Reconnaissez qu’aujourd’hui s’élèvent de nombreuses divergences quant à la suprématie américaine qui alors était inexistante et à ce goût de luxe cancérigène actuellement prohibé concernant l’herbe à Nicot. Mais n’entrons point dans de douloureuses polémiques et restons dans le contexte historique de l’époque, c’est à dire fin des années 1770 début 1780.



La France donc, par le biais de Beaumarchais entretient des relations privilégiées avec les révoltés américains, qui rappelons le forment déjà une fédération composée de treize états, et qui sont aidés dans leur démarche libératrice envers le joug anglais par de jeunes généraux comme Rochambeau et Lafayette, lequel réglait la solde de son armée avec ses propres deniers. Quelques années plus tard la Révolution éclatait, la royauté aussi, et tout doucement les Etats-Unis s’unifiaient. Une période faste, entre autres, pour exacerber l’esprit aventureux des hommes (et des femmes) épris de liberté dans un monde en mouvement à la recherche d’une nouvelle façon de vivre, d’exister. La Liberté éclairant le Nouveau Monde émanera donc à plusieurs titres, et sous de multiples formes, de la France mais il ne faut pas pourtant se cacher la face. Il s’agit bien de revanche, de compétition, envers un autre état dominant. La rivalité s’exerçant outre mer, à l’Occident, du Canada jusqu’en Louisiane.



Mais je m’éloigne car Richard-Bessière ne fait qu’écrire une page d’histoire mettant en valeur certes un corsaire, d’où les titres des deux volumes, mais surtout, et cela est quasiment occulté par justement les intitulés des romans, la volonté, le courage, l’esprit de décision, le sang-froid, l’énergie qui se dégagent d’une jeune femme. Catherine Lagrange restera une figure inoubliable par sa grâce, sa vitalité, son dynamisme, sa candeur parfois, sa beauté, sa grâce émouvante, sa fidélité à un homme, à un idéal, son abnégation. Si vous voulez en rajouter, vous pouvez.





Au fait, j’allais oublier de vous signaler que ces deux romans signés Richard-Bessière ne sont que des rééditions au Fleuve Noir, sans mention d’une première édition, et qu’ils avaient paru en 1953 et 1954 aux éditions André Martel sous les titres respectifs de Pour le meilleur et pour le pire et Capitaine Tempête, et signées Ralph Anderson.



Comme on peut s’en rendre compte le titre du premier volume a donc été changé lors de sa réédition reprenant tout simplement celui du deuxième tome de l’édition originale. Les couvertures étaient signées Jef de Wulf et Gourdon s’en inspirera pour la réédition au Fleuve Noir. Elles seront plus épurées et le graphisme amélioré mais l’esprit est le même.



Or, un mystère cependant demeure. Ces romans sont-ils vraiment de Richard Bessière ? Selon certains Ralph Anderson serait le pseudonyme conjoint de Richard Bessière et François Richard, alors directeur de collection au Fleuve Noir et qui ont signé les premiers Anticipation de Bessières sous le nom de Francis Richard-Bessières. Mais dans un courrier échangé avec Bessière, celui-ci ne m’a jamais indiqué cette première édition, ni ce pseudonyme.



Alors que penser ? Que son père serait éventuellement l’auteur des deux romans et que lui-même les aurait fait rééditer par la suite sous son nom ? Ensuite pourquoi publier ces deux romans initialement chez Martel puisque la collection Grands Romans était en gestation et a démarrée fin 1954.



D’ailleurs de très nombreux points d’interrogation sont toujours en suspend concernant les premiers romans de Bessière et sa collaboration avec François Richard, collaboration qu’il a toujours nié. En effet il argue du fait que c’est son père qui signa le contrat le liant au Fleuve Noir sous la houlette de François Richard, dont il était un ami, ne pouvant le faire lui-même car il était mineur. Or, comme chacun sait, Bessière est né en 1923 donc en 1951, date de la parution de Les Conquérants de l’Univers, premier volume de la collection Anticipation, Bessière était âgé de 28 ans et donc pouvait voler de ses propres ailes.



Mais il a toujours entretenu l’ambigüité concernant ce pseudonyme de F. Richard-Bessière ainsi que celui F.H. Ribes en affirmant qu’il s’agissait de ses propres initiales et agglutination de ses prénoms et nom.



F. Richard-Bessière puis Richard-Bessière pour Anticipation et F.R. Ribes peuvent très bien se décliner ainsi :



Pour F. Richard-Bessière et Richard-Bessière : François Richard et Henri Bessière. Pour F.R. Ribes : François et Richard, puis Richard pour RI et BES pour Bessière.



Mais dans tous les cas, il a toujours affirmé qu’il s’agissait d’une seule et unique personne, lui, rédigeant ces romans, avançant qu’il se prénommait François Henri Michel Bessière. Or, ce prénom de François ne figure pas à l’état-civil. Mais comme selon lui, on l’aurait toujours appelé François chez lui, pourquoi se gêner…



Selon la revue Lunatique n°27, de mars 1967, les premiers romans Anticipation auraient été rédigés en collaboration avec Bessière père et dateraient de 1941 !



Tout ceci est bien trouble et troublant n’est-ce pas ?
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Capitaine Tempête

Catherine Lagrange, un peu plus de seize ans, orpheline – son père est inconnu et sa mère est décédée quelques mois après sa naissance - est élevée dans un couvent situé entre Brest et Morlaix. Tout en acquérant une instruction assez poussée, elle participe aux activités domestiques, n’étant pas comme ses condisciples une riche héritière. C’est ainsi qu’en compagnie du père Mathieu, l’homme à tout faire du couvent, elle se rend à Brest afin d’effectuer quelques emplettes nécessaires à la vie scolaire. Elle y fait la connaissance d’Yves Coedec, d’une manière fugitive mais prépondérante.



Quelque temps plus tard elle surprend une conversation entre un homme et Sœur Marthe, qui dirige le couvent. Une âpre discussion oppose Sœur Marthe à Lord Maxwell. Celui-ci prétend récupérer sa fille Catherine afin de lui faire épouser son neveu, sous un prétexte bassement matériel. Il est le fondateur et le président d’une société d’exportation et d’importation maritime l’Indian Pacific, et acculé à la faillite il n’a d’autres ressources que d’organiser cette union susceptible de le renflouer. Sœur Marthe réserve sa réponse mais Catherine refuse de rencontrer cet homme, dont elle ignore l’identité.



La jeune fille décide de quitter le couvent et se rend à Brest. Elle se fait embaucher comme dame de compagnie chez les Coedec, retrouvant avec plaisir Yves dont les fiançailles avec Solange sont imminentes. Riche armateur, Coedec père entretient avec les opposants américains qui fomentent la guerre d’Indépendance, des relations étroites et plus particulièrement avec Bruce Anderson, surnommé le Capitaine Tempête. Il envisage d’affréter des navires dont la cargaison serait constituée d’armes afin d’aider les rebelles dans leur combat contre le roi d’Angleterre George III, avec l’aval de ministres de Louis XVI et d’hommes politiques dont Beaumarchais.



Lors d’une promenade dans la campagne bretonne, Yves se montre un peu trop entreprenant auprès de Catherine qui le remet à sa place. Elle le considérait simplement comme un frère et son geste déplacé la choque. Mais elle continue à le considérer comme un ami. Le secrétaire et confident de Lord Maxwell, William Ferraby, a retrouvé la trace de Catherine et il tente de convaincre celle-ci de rejoindre son père. Si elle n’obtempère pas, il dévoilera aux Coedec sa véritable identité lesquels penseront immédiatement avoir recueilli une intrigante.



Déboussolée, la jeune fille erre dans Brest. Elle tombe nez à nez avec le père Mathieu et lui narre ses malheurs. Il assure à sa protégée que tout va s’arranger. Il donne rendez-vous à Ferraby et l’assassine, presque malgré lui. Regagnant le couvent sa carriole se renverse et le père Mathieu décède dans l’accident. Pendant ce temps Bruce Anderson débarque chez ses amis les Coedec. Il veut connaître les projets de Maxwell sur un éventuel blocus de la part des Anglais. Pour cela il faudrait que quelqu’un rejoigne Plymouth où Shannon, un de ses agents, est établi. Catherine, en dette envers Anderson, se propose, puisqu’elle maîtrise parfaitement l’anglais, d’effectuer cette mission. Arrivée sur place, le 1er janvier 1776, elle contacte immédiatement Shannon. Mais il est à la solde de Lord Maxwell qui séquestre aussitôt la jeune femme.



Dix-huit mois plus tard, Bruce Anderson arraisonne près des côtes américaines un bâtiment anglais. Parmi les passagers, Catherine et sa gouvernante, miss Hawkins, véritable cerbère qui la surveille nuit et jours. Bruce n’a pas digéré l’échec de Plymouth. Il croit en toute logique que Catherine les a grugé lui et les Coedec. Elle a beau essayer de lui raconter son histoire, il ne veut pas l’entendre, d’autant que Shannon a été retrouvé mort peu de temps après l’arrivée de la jeune fille en terre anglaise.



Cachalot, le maître canonnier ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine sympathie envers la prisonnière. Les deux femmes et quelques soldats rescapés sont débarqués sur les côtes de la Virginie, non loin de Norfolk. C’est ainsi que Catherine, se retrouve malgré elle chez son oncle, le gouverneur de la Virginie Lord Maxwell, et son cousin Edgar, le futur promis. Bruce Anderson apprend de source sûre par le capitaine Berthier, envoyé par Coedec, que Shannon était un traître à leur cause. Aussitôt il organise la libération de Catherine, le jour même où elle devait se marier avec Edgar.



La jeune fille est mise en sûreté dans un ranch, non loin de Tomstown où mouille le Sea Bird, le navire d’Anderson, appartenant à Dolorès, la maîtresse du corsaire. Mais Catherine est amoureuse du fringant Bruce et comme c’est réciproque, il n’en faut pas plus pour que s’accomplisse un rapprochement au grand dam de Dolorès. Le gouverneur Maxwell fait répandre le bruit que le Sea Bird a été pris en chasse par la flotte anglaise, coulé et que de nombreux membres de l’équipage sont dans les geôles de Norfolk. Aussitôt Anderson décide de se rendre dans la capitale de la Virginie mais heureusement, O’Brien, le second du navire, Cachalot et John Smith se lancent à la rescousse.



A eux quatre ils mettent en déroute l’armée qui attendait de pied ferme le corsaire et ils retournent au ranch. Seulement Maxwell connaît pratiquement le lieu de leur refuge et des militaires anglais campent dans la région. Tandis qu’Anderson et d’autres corsaires vont à l’encontre de la flotte de Coedec afin de les protéger des attaques maritimes anglaises, la pauvre Catherine n’est pas au bout de ses avatars. Dolorès, rongée par la jalousie, la dénonce au représentant du gouverneur et Catherine est à nouveau enfermée dans le palais gouvernemental de Norfolk. Bruce, sa mission terminée rentre au ranch mais il est capturé lui aussi par les Anglais. Dolorès se rend compte qu’elle a fait une grosse bêtise et elle veut se racheter.



Pendant ce temps Catherine, mise au courant de la situation par son futur beau-père passe à l’acte. Elle s’échappe du palais, obligeant Edgar à la suivre et confie son otage à des rebelles américains. Dolorès tente de délivrer Bruce mais la relève de la garde empêche son projet. Elle est mortellement blessée et Bruce comparaît devant une mascarade de tribunal. Catherine a alerté Cachalot et O’Brien et elle débarque en compagnie des corsaires dans le port de Norfolk. Alors qu’il allait être pendu haut et court Bruce rue dans les brancards tandis que les insurgés se ruent sur les portes du palais. Un duel oppose le gouverneur à Bruce. Maxwell est mortellement blessé, et son fils Edgar a réussi à filer à l’anglaise.



Bruce peut enfin filer le parfait amour avec Catherine après avoir recueilli les derniers mots de repentance de la part de Dolorès. Fin du premier tome sur ces phrases qui semblent définitives : Ils se retrouvèrent sur la grande terrasse dominant la mer. Devant eux, sur les flots ensoleillés, se balançait le Sea Bird toutes voiles dehors… Ces grandes voiles gonflées de vent et d’espoir… d’amour et de liberté !







A première vue, et en se fiant au titre, le lecteur pourrait penser que ce roman serait entièrement dédié à l’héroïsme masculin, le héros bravant mille et un dangers. Si en partie ce souhait est réalisé, il convient toutefois mettre en avant le personnage de Catherine, dont on sait seulement qu’elle est issue des amours adultères d’un Lord anglais et d’une mère probablement de souche plébéienne. Catherine se montre dès sa prime adolescence comme une jeune fille courageuse, aussi bien en action qu’en parole, la force de caractère dont elle est pétrie étant transcendée plus tard par l’amour et son corollaire, la haine.



Ainsi elle gifle l’une de ses condisciples, riche héritière, qui, l’odieuse, la traite de bâtarde. Sœur Marthe comprend la rébellion de la jeune Catherine mais elle ne peut supporter que deux de ses pensionnaires se chicanent, même si le geste de Catherine est compréhensible. Elle demande donc aux deux adolescentes de se réconcilier.



Catherine rêve de découvrir la mer et reproduit sur des toiles sa passion, peignant des voiliers. Mais ses connaissances maritimes sont nettement moins étendues que celles de Melle de Bretteuse. Celle-ci jette un coup d’œil indifférent sur les dessins de Catherine et persifle : “ Très drôle, mon amie, mais je crois que vous avez tort d’essayer de reproduire quelques chose que vous n’avez jamais vu ”. A quoi Catherine, sans se démonter, réplique : “ Vous semblez oublier, ma chère, que nombre de peintres de talent ont maintes et maintes fois représenté le ciel, le purgatoire et l’enfer. Vous pensez sans doute qu’ils ont eu l’occasion de les visiter ? ”.



Cette force de caractère, Catherine aura l’occasion de la mettre en valeur aussi bien dans ses relations avec Yves Coedec, que dans ses engagements au côté de Bruce Anderson. Elle se révèlera même décisive dans ses interventions, usant non de ses charmes mais de son courage. Elle n’est pas vénale, contrairement à une autre figure de proue féminine du roman, Dolorès. Car la Métisse, comme elle est surnommée, cédant à la jalousie perd l’homme qu’elle aime et malgré ses remords, elle ne pourra survivre à ses trahisons. Catherine la blonde et Dolorès, la brune, deux entités qui se confrontent incarnant le Bien et le Mal.



Sans s’appesantir sur les descriptions physiques et morales des divers protagonistes de ce roman, ce qui évidemment pourrait être intéressant en soi mais alourdirait cet article, penchons nous sur une figure connue : Pierre Augustin Caron de Beaumarchais. Si aujourd’hui il est plus connu comme homme de théâtre, auteur entre autre du Barbier de Séville, Beaumarchais se montra particulièrement actif en faveur des patriotes, des indépendantistes américains.



Richard-Bessière le décrit ainsi : …Malgré ses quarante trois ans bien sonnés, (il) était un homme extrêmement actif qui donnait l’impression d’une perpétuelle jeunesse. Très sympathique, parlant un langage direct, son talent d’écrivain et ses succès littéraires faisaient de lui un homme de premier plan. Mais si Beaumarchais devait un jour être connu surtout comme auteur dramatique, il était principalement un intrigant aimant l’aventure, et qui n’hésitait pas à faire preuve de la plus grande désinvolture quant aux expédients à employer. Le trait le plus saillant de son caractère résidait dans son amour insensé de la liberté. De là à aimer puis à essayer de favoriser le mouvement de révolte américain, il n’y avait qu’un simple pas qu’il n’avait pas hésité à franchir lorsqu’il avait fait la connaissance à Londres d’Arthur Lee. Certains le représentaient comme un aventurier de profession, alors que Caron de Beaumarchais était tout au plus un exalté qui se donnait corps et âme à ses sentiments du moment.



D’autres personnages historiques font de brèves apparitions ou sont simplement nommés, comme par exemple La Fayette, mais c’est pour mieux transposer la fiction dans la réalité.
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Les quatre vents de l'éternité

j'ai apprécié cette lecture qui sort de mes domaines de prédilection, l'histoire commence en Bretagne dans une région que j'apprécie particulièrement, l'auteur place une vraie ambiance pleine de mystère et l'histoire se lit facilement, même si la fin me paraît moins aboutie
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Les seigneurs de la nuit

Difficile de résumer un tel roman ...sur la théorie que les humains auraient été croisés avec une race d'extra -terrestres venu de Capella , il y a des millions d'années et que certains humains peuvent se servir d'une puissance acquise au plus profond de leurs gênes pour le mal, Gilles de Rais , Hitler , pour tuer et détruire la planète , l'auteur nous emmène sur différents chemins , le retour de la bête de l 'apocalypse , les bases secrètes dans le Népal , au final même si le livre se lit facilement je l'ai trouvé très embrouillé...

Nous suivons donc la vie d'un couple dont le mari possède tous ces pouvoirs , mais ne veux pas s'en servir pour le mal....
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