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Critiques de Richard Dawkins (64)
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Le gène égoïste

Pas facile à lire mais intéressant quand "même" (jeux de mots en relation avec le livre :) Il est vrai qu'il vaut sans doute mieux s'y connaitre un peu en génétique mais à petites doses on arrive à assimiler des choses. Entre le troisième chimpanzé et ce livre ,j'ai une vue générale de la chose et comme je ne suis pas généticien , je vais m'arrêter là pour ce thème découvert dans Le bouquin "Le syndrome E "de Thilliez.
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Pour en finir avec Dieu

Éclairant ! Violemment lucide et d'une lecture prenante .

Décortication de ce qu'est la croyance en opposition à la pensée rationnelle.

Déconstruction méthodique de la tolérance injustifiée accordée aux religions par une habitude ancrée culturellement.

Examen des arguments avancés en faveur de la croyance, pour les disqualifier un à un.
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Dieu ne sert plus à rien

"Dieu ne sert plus à rien"(signé) Dawkins

"Dawkins ne sert plus à rien" (signé) Dieu

Dans ce nouvel essai sur le même thème, s'obstinant à toujours recreuser le même sillon , Dawkins , s'adressant au lecteur, utilise une variante du stratagème de "l'homme de paille" de Schopenhauer.

Je n'essaierai pas de le contredire, les convictions de M. Dawkins sont les siennes, il a raison de les défendre, tort de vouloir démontrer ce qui est indemontrable.

Je dirai simplement qu'il a tort de s'aventurer dans des considérations historiques qu'il maîtrise mal

Éric-Emmanuel Schmidt, qui dit lui aussi beaucoup de bêtises, a quand-même dit ceci qui est assez juste et que je cite de mémoire (j'ai trouvé la citation originale dans Babelio mais n'arrive pas à remettre la main dessus) :"A ne pas croire en Dieu, on s'expose à croire beaucoup d'autres choses" J'avais pensé que cela s'appliquait assez bien à Dawkins et à sa théorie du "gène égoïste" qui aboutit à doter le gène d'une volonté autonome, un petit Dieu, quoi...

Et je terminerai par une autre citation, celle -la de Chesterton : "lorsque les pédants nous montrerent de quelle froide mécanique découlaient les évènements, nos âmes murmurerent dans l'ombre : peut-être mais il y a d'autres choses "
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Le gène égoïste

Je serai bref car la lecture fût longue. Un livre qui ne s'adresse pas à tout le monde, en ce sense que certains chapitres exigent réellement des pré requis scientifiques, autrement la lecture risque d'être longue et difficile. Je recommande aux lecteurs une bonne maîtrise de la théorie des jeux et de la statistique combinatoire avant de se lancer dans l'aventure. Cette difficulté mise à part, la narative nous livre une perspective originale sur le comportement animal et humain au travers de l'histoire des gènes et de la dualité entre les comportements égoïstes et altruistes inscrient dans l'ADN.
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Pour en finir avec Dieu

La dénonciation de l'aberration et de l'hypocrisie des religions par un biologiste renommé . Ce livre explique qu'il vaut mieux réfléchir par soi-même plutôt que de suivre des doctrines qui prêchent l'ignorance et l'obéissance absolue. Il démontre point par point que les gens qui ont besoin de croire seront toujours manipulés par des illuminés ou des gourous surtout amoureux du pouvoir que leur confère la religion sur les gens. Tous les sujets sont abordés. A lire si l'on a des doutes sur Dieu et la religion.
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Pour en finir avec Dieu

Dieu n'est PAS une entité empirique ou susceptible d'empirisme, la traiter comme telle est absurde. Qu'une démonstration de l'existence de Dieu soit possible ou impossible on ne peut comprendre Dieu comme on comprend une proposition positiviste, à moins de condamner aussi toute discipline transcendantale (donc la philosophie et les mathématiques). Soyons positivistes, et le débat que propose Dawkins ne se poserait pas davantage qu'un débat théologique. Sur la question morale, le Bien que dessine Dieu est censé correspondre à un dessein plus grand : pourquoi citer ces exemples alors qu'ils ne font que traduire un morceau seulement de ce projet (inintelligible) selon les personnes critiquées ? Il faut mieux écouter ces croyants car ils ont conscience depuis longtemps du fond des problèmes que formalise ici bien Dawkins et ont apporté certaines réponses - certes non-positives, ce qui - je le conçois - gêne parfois un penseur de sciences positives. Pour le reste c'est une confusion entre théologie et sciences sociales de la religion : c'est là le principal biais de monsieur Dawkins.

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La magie de la réalité

C’est un livre de science étonnant. Étonnant par le biais choisi pr l’auteur pour répondre à des questions existentielles : quel fut le premier Homme ? Pourquoi y a-t-il autant d’animaux différents ? Sommes-nous seuls dans l’Univers ? Doit-on croire aux miracles ?…

L’auteur va partir de mythes anciens mais aussi de faite religieux et même de croyances récentes pour parler de sciences et démonter ces idées absurdes.

Il prône une idée toute simple qui, lorsque l’homme ne comprend pas un phénomène, il cherche une explication dans l’extravagant, le religieux ou tout type de croyance qui va le rassurer en quelque sorte,

J’ai apprécié ce livre de science très diffèrent des autres par ses explications qui partent de l’imaginaire collectif ; d’où le titre finalement très explicite de « la magie de la réalité » ; on déforme la réalité - on lui octroie une certaine magie - pour comprendre les étrangetés du monde qui, finalement n’en sont pas lorsque l’on explique scientifiquement le phénomène rencontré.

J’adhère totalement au discours de ce scientifique qui a donc écrit un livre très original entre mythes et sciences appliquées…
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Pour en finir avec Dieu

Un scientifique éminent - et l'athée le plus en vue au monde - affirme l'irrationalité de la croyance en Dieu et les graves dommages que la religion a infligés à la société, des croisades au 11 septembre ou au 13 Novembre.



Avec rigueur et esprit, Dawkins examine Dieu sous toutes ses formes, du tyran obsédé par le sexe de l'Ancien Testament à l'horloger céleste plus bénin (mais toujours illogique) préféré par certains penseurs des Lumières. Il éviscère les principaux arguments en faveur de la religion et démontre l'improbabilité suprême d'un être suprême. Il montre comment la religion alimente la guerre, fomente le sectarisme et maltraite les enfants, étayant ses arguments avec des preuves historiques et contemporaines.



L'illusion de Dieu montre de manière convaincante que la croyance en Dieu n'est pas seulement mauvaise, mais potentiellement mortelle. Il offre également un aperçu exaltant des avantages de l'athéisme pour l'individu et la société, dont le moindre n'est pas une appréciation plus claire et plus vraie des merveilles de l'univers que n'importe quelle foi ne pourrait jamais rassembler.





Que boire d'autre que de l'hydromel, en lisant Dawkins ?
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Le gène égoïste

Dès le début, ce livre sort des sentiers battues... Il est clair, si vous voulez une vision simpliste, voir idyllique, ce livre n'est pas pour vous... C'est un étonnant livre qui mêle philosophie réaliste du comportement très terre à terre de la survie... Parce qu'il fait le même constat que les bouddhistes (quoiqu'en disent certains, qui idéalisent quelques choses de formidable certes, mais qui n'a rien d'un dessin animé pour enfant... et pour qui, peut de gens le savent... un sacrifice totalement dénué de profit personnel, et quasiment inexistant dans le monde réel... il y a toujours un espoir de récompense sur le long terme pour sa propre survie... c'est pour cela que les bouddhistes ont une autre piste : si on ne peu le chercher dans la vie réelle, cherchons le dans la méditation...)

Alors l'auteur nous montre de nombreux exemples, des comportement animaux qui se sacrifient pour le bien être e tous... et du cas général qui correspond plus à la survie individuelle... et il cite des exemples pas si reluisant d'égoïsme humain... je pourrais en citer... je ne le ferais pas... vous les trouverez vous même et ce n'est pas le but... Oui le bouddhisme par sa philosophie, rejoint se livre... même s'il veut trouver des moyens d'en échapper... notamment par la méditation et en encourageant le bénévolat... car le bouddhiste n'est pas cet ermite naïf qui médite dans sa grotte... non il connait profondément la nature humaine... et quand il dit que chaque homme est bon... il précise qu'il recherche son propre bonheur... c'est à dire sa propre survie... qui peu le conduire... après un certain temps méditatif... qu'il est peut être plus opportun de faire le bien commun... Donc oui, ce livre nous offre le premier constat sur la nature humaine ou animale, cette recherche de survie... qui modelé comme de l'argile... peut nous faire sortir de la survie égoïste individuel... Étonnant livre de biologie... qui décortique la survie de l'individu égoïsme, recherchant la supériorité génétique de sa survie par ses atouts génétiques... mais qui peut se transformer... suivant les circonstants et le fond de l''individus vers autres choses... Une autre idée que l'on se fait de l'évolution, certainement plus profonde... certainement plus proche de la réalité que celle qu'en a en général le commun des mortels... Et si vous vous laissez emporter par cette vision... qui fait des constats terre à terre sur la réalité des faits, comment un gène égoïste peut devenir altruiste... en enlevant tout aprioris, oui, vous dévorerez ce livre... Mais si vous vous accrochez à vos idées, et bien non vous passerez à côté... Donc lisez le un jour où les remises en question sur vos idées personnelles sont possibles... C'est un livre magnifique qui nous pousse à la réflexion...
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Le gène égoïste

Ce livre a eu beaucoup de critiques, aussi bien positives que négatives. Nous passons les critiques éthiques qui ne sont, en biologie pour la biologie, d'aucune valeur. On a reproché à Dawkins la personnification : il s'est expliqué par une nécessité didactique. On a surtout reproché à Dawkins son réductionnisme et on sait aujourd'hui quel rôle joue l'épigénétique. Certains préfèrent substituer le concept d'unité d'évolution au concept d'unité de sélection pour cette raison. Il n'empêche que la théorie du gène égoïste a une très grosse puissance explicative.



Le lecteur devra s'attendre à une réflexion théorique davantage qu'à une somme d'études empiriques.
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Le plus grand spectacle du monde

Un livre très riche qui m'a donné l'impression (je ne suis pas spécialiste) de faire le tour de la question. Dawkins est un fin pédagogue et il réussit à faire comprendre certaines choses très techniques comme la génétique, bien sûr, mais aussi d'autre plus inattendues comme la datation au carbone 14. Parfois il embrasse très large, tandis qu'à d'autres moments, il se concentre sur des détails qui ont leur importance. Je craignais d'être un peu agacé par le côté "croisade anti-créationniste", mais non, cela ne m'a pas gêné. Un livre que je recommande vivement.
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Dieu ne sert plus à rien

Cet ouvrage, dont le fait de se présenter comme une « lettre ouverte » apparaît entre autres choses par le tutoiement du lecteur dans le but de le pourvoir d'un argumentaire assez développé et complet pour interpréter le personnage d'un athée opposé à un chrétien américain de moyenne culture (et, à mon sens, de modeste argutie...), se compose de deux parties de longueur quasi égale : l'une (anti-)théologique, l'autre scientifique.

La partie anti-théologique, « Adieu à Dieu », comprend un ch. Ier qui parle de la « mort » d'innombrables divinités auxquelles l'on ne croît plus, et soulève le doute sur la nature véritablement monothéiste du christianisme, dans la pluralités des sens du « Dieu » abrahamique auquel il se réfère. Le ch. II s'attelle à trouver les contradictions historiques et documentaires sur la figure de Jésus dans les évangiles (canoniques et apocryphes, sans oublier Flavius Josèphe) et pose enfin la question des conditions de crédibilité des miracles et autres prodiges. Le ch. III, en traitant de l'Ancien Testament, s'interroge – assez superficiellement – sur la naissance et de la propagation des mythes. Le ch. IV indique les aspects qui, selon notre conception éthique contemporaine, nous paraissent immoraux, féroces et cruels dans la morale biblique voire dans certains récits de la vie de Jésus. Cette analyse se poursuit dans le ch. V, « A-t-on besoin de Dieu pour être une bonne personne ? », par un double argument : la caducité de chacun des Dix Commandements ; une expérience de psychologie comportementaliste (cf. cit. 1) qui tendrait à montrer que la morale est fondée sur la surveillance ; le ch. comprend aussi des données statistiques de la population carcérale américaine selon son appartenance religieuse déclarée. Le ch. VI, « Comment savons-nous ce qui est bon ? », comprend un interlude assez plaisant en forme de dialogue philosophique entre une partisane de l'absolutisme moral (Abby) et une conséquentialiste (Connie), notamment sur le thème de l'avortement.

Cette partie, m'a laissé grandement insatisfait pour les raisons suivantes : trop superficielle, trop marquée sur les débats états-uniens, ne tenant compte d'aucune autre religion que le christianisme, faisant fi de la question permanente de l'exégèse des textes religieux et celle des modes de vie et d'organisation sociale historiquement et géographiquement très divers développés pourtant au sein d'une même religion, négligeant enfin entièrement toute spiritualité, mysticisme, religiosité ethnologiquement décentrée (par ex. tous les systèmes herméneutiques issus du chamanisme...).



Dans la seconde partie, l'on reconnaît que l'auteur navigue dans des eaux connues et cela apporte beaucoup plus de satisfaction à lire. Le ch. VII, « Ça n'a pas pu se faire tout seul », rappelle l'interprétation correcte de l'évolution darwinienne par des exemples fascinants : la coévolution du guépard et de la gazelle, la langue du caméléon. Le ch. VIII, « Des petits pas vers l'improbable », en reprenant sa contribution célèbre de la théorie de « l'horloger aveugle » précise comment le concept d'aléatoire doit être appliqué à l'évolution et démontre qu'un « dessein intelligent » eût été incomparablement plus improbable que l'évolution par mutation aléatoire par « petits pas » cumulatifs sanctionnée par la sélection naturelle que nous enseigne la génétique. Le ch. IX contient des éléments qui m'étaient tous entièrement inconnus et que je crois relativement récents : le fonctionnement des enzymes comme catalyseurs des réactions chimiques intracellulaires, et en particulier le fonctionnement de l'ADN en embryologie, selon la métaphore des cristaux et des puzzles. Le ch. X, « Approche ascendante ou descendante ? », approfondit cette question embryologique, en précisant qu'il n'existe pas de « correspondance biunivoque entre l'individu et son ADN » (p. 235) et en généralisant les conséquences de l'approche ascendante aux cristaux comme aux nuées d'oiseaux et aux termitières. Le ch. XI. expose l'ensemble des théories (néo-)évolutionnistes qui pourraient expliquer à la fois la diffusion de la tendance humaine si générale à développer des sentiments religieux et des sentiments éthiques. L'évocation de la multiplicité des premières, avec une référence particulière à l'ouvrage d'Andy Thomson, Pourquoi nous croyons en (des) Dieu(x), se fait totalement au détriment de la théorie de « mèmes » fascinante création due au même Dawkins, qui aurait gagnée à être précisément appliquée au religieux – et j'avoue que j'avais de fortes attentes dans ce sens vis-à-vis de ces pages-là ; sur la question de la genèse évolutionniste du sentiment moral, je regrette de n'avoir guère appris ici davantage que dans le bel essai de Matt Ridley, The Origins of Virtue qui, sans être cité, contient l'essentiel des arguments, y compris l'étude de Gerald Wilkinson sur les chauves-souris vampires. Enfin, le ch. XII, « Le courage donné par la science » évoque très rapidement de nombreuses découvertes scientifiques, notamment en physique, qui vont dans un sens tellement contraire à l'évidence, que leur acceptation par le public constitue un véritable acte de courage. La chute sur le thème de l'athéisme est, là aussi, très partiale : Dawkins suppose que la foi en Dieu ne résiste que là où la science est provisoirement incapable de fournir encore une explication et précisément pour la raison de cette incomplétude temporaire. Pour ma part, je suis prêt à parier que les croyants, dont je ne suis pas, n'ont assurément pas cette motivation pour croire, que Dieu n'est pas pour eux la science par défaut ni ne prospère sur les défauts de la science... Là se confirme toutefois le profil du lecteur envisagé par l'auteur, un « personnage » déjà convaincu dans son athéisme, ou peut-être presque ou récemment convaincu, qui doit s'armer contre des doutes qui seraient représentés par un interlocuteur peut-être assez imaginaire, peut-être une autre part de soi-même... Ce personnage, ce n'est donc pas moi !
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Pour en finir avec Dieu

Dans "Pour en finir avec Dieu", Richard Dawkins nous livre une position tranchée sur la question de Dieu. Il étudie d'abord le concept de "dieu", en passant en revue les arguments en faveur de son existence et en les réfutant un à un, puis en développant l'hypothèse selon laquelle il est peu probable qu'un dieu existe, et selon laquelle il n'est pas rationnel d'y placer sa croyance.

Une fois admise la probable inexistence d'un dieu, se pose la question des raisons pour lesquelles les croyances à ce sujet existent et son aussi fortes. Dawkins propose essentiellement des hypothèses évolutionnistes (étant biologiste spécialiste de la théorie de l'évolution), mais pas uniquement.

Enfin, l'auteur conclut son ouvrage sur les dangers de la religion, appelant implicitement à un athéisme qui soit militant.

J'ai lu avec un grand intérêt cet ouvrage, ayant été catholique jusqu'à mes dix-neuf ans, puis ayant abandonné cette croyance. J'ai trouvé Dawkins très fin dans ses raisonnements, qu'il développe avec une grande clarté. Les nombreuses anecdotes qu'il apporte rendent son livre agréable à parcourir.

Dommage néanmoins qu'il passe un peu rapidement sur certaines questions. Par exemple, concernant l'argument de la cause première (chapitre 3), il présente une version simplifiée qui est donc plus aisément réfutable, mais moins pertinente.

Néanmoins, cela ne diminue en rien l'intérêt de ce livre, et j'ai du mal, en le refermant, à ne pas adhérer à la conclusion selon laquelle l'hypothèse "Dieu" ne tient absolument pas la route, et les religions enferment les hommes dans une croyance aussi irrationnelle qu'elle peut rapidement devenir dangereuse.
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Qu'est-ce que l'évolution ? : Le fleuve de la..

Je ne connaissais Richard Dawkins que de nom, ainsi que sa réputation de scientifique, je découvre sa plume.

Un peu spéciale, dans la clarté du propos et la démonstration efficace d'un côté, dans la métaphore hasardeuse et les vérités un peu limites de l'autre.

L'intérêt de ce livre est l'approche à rebours, c'est à dire qu'on se positionne du côté de l'ancêtre pour regarder vers l'avenir, et ce changement de perspective permet une série d'éclaircissements auxquels je n'avais jamais pensé.

Mais les prises de parti ont vieilli (1995) et les démonstrations anti créationnistes ne sont pas toujours des plus limpides ; j'avais préfèré  Stephen Jay Gould dans ce registre.

Peu de théorie mais une construction plutôt philosophique qui éclaire cette époque charnière des années 90, qui voyaient arriver les avancées déterminantes dans la génétique, aux débuts du séquençage des génomes.



Une foison de métaphores parfois difficiles à suivre ; mais la meilleure des métaphore est dans cette foison de métaphores parmi lesquelles une m'a vraiment parlé, et comme je la raconterai autour de moi poursuivra sa vie : les chaînes dans lesquelles vous êtes invités à recopier une lettre à plusieurs de vos amis, qui se poursuivent longtemps après des passages à vide, la recopie introduisant des erreurs qui vont se propager et les personnes qui ne jouent pas le jeu et interrompent la série localement...
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Pour en finir avec Dieu

Rchard Dawkins et la grue de Dennett



Richard Dawkins est un brillant éthologiste de renommée mondiale et à ce titre, il nous fait part de la foi du savant en sa supériorité concernant son approche ontologique de l’Univers.

C’est un ardent défenseur de la libre pensée et un fervent admirateur de Darwin.

Les sociétés sont polluées par la religion, il lui semble que la théorie de l’évolution aurait due contribuer à sa dilution,dans la science et conduire à augmenter de façon significative le nombre d’athées dans le monde.

Richard Dawkins prend sa plume avec l’espoir de réveiller la conscience d’un athéisme enfouit sous des couvercles de balivernes. Le titre en anglais est « The God delusion » en référence à auteur pour qui « Quand une personne souffre d’une illusion, on appelle cela la folie. Quand beaucoup de gens souffrent d’une illusion, on appelle cela de la religion »



L’ouvrage comporte 10 parties



Dans le premier chapitre, RD veut faire un distinguo entre le dieu interventionniste, personnel et le Dieu que l’on prête abusivement à Einstein qui utilisait le mot Dieu avec un sens uniquement métaphorique.

Dawkins dénonce la forfaiture intellectuelle qui sacralise le fait religieux au sein de nos sociétés.

Dawkins définit une hypothèse ou une probabilité d’un bâtisseur de l’Univers (Dieu) .Il détermine un cadre de croyance allant du croyant pur et dur jusqu’à l’athée pur et dur (classé7 dans son échelle). Il se détermine dans la case 6, soit une non nulle probabilité de Dieu avec une existence présupposant que Dieu n’existe pas.

Il se moque un peu des agnostiques en méconnaissant semble t-il le concept. Etre agnostique ce n’est pas avoir le cul entre 2 chaises, mais c’est imaginer que toute ontologie est spéculative, Dieu n’étant pas une réponse acceptable par la raison.



Dans le second chapitre RD, nous fait part de sa non croyance en l’existence de Dieu avec un argument qu’il pense massif. Les lois de la probabilité interdisent toute idée d’apparition spontanée sans prédécesseurs plus simples.

Il reprend un argument de Dennett, en assimilant la sélection naturelle à une grue, il n’y a rien de plus simple, celle ci a hissé la vie depuis sa simplicité la plus primitive jusqu’aux sommets de la complexité.

Ma question ; quelle est la grue qui a hissé la vie jusqu’à sa simplicité la plus primitive ?ou encore plus simple, la sélection naturelle est –elle le démiurge de la sélection naturelle ?



Dans le chapitre 3, les arguments des théologiens et autres philosophes croyants ( Pascal, Thomas d’Aquin, Descartes auxquels s’ajoutent quelques scientifiques célèbres sont disséqués et retournés avec une rhétorique assez redondante sur le concept du Dieu personnel omnipotent. Au passage RD nous informe que des études ont montrées que plus le QI ou le niveau d’instruction d’un individu est élevé et plus les chances d’être croyant s’amenuisent.



Dans le chapitre 4, RD explique la sélection naturelle, et affirme que l’illusion de dessein dans les créatures vivantes se limite à une illusion. Il conclue toujours sur le même registre au rejet de l’hypothèse Dieu.

Au passage il relève les arguments créationnistes sur les constantes physiques (6) de l’Univers parfaitement ajustées .Il balaie cet argument avec la beauté de la sélection naturelle et sa capacité à dompter l’improbabilité.





RD oublie qu’il s’agit d’un paradigme, la microévolution est clairement une valeur sure, mais au contraire les mécanismes précis concernant la macro évolution restent flous et une nouvelle théorie sera certainement nécessaire.



Dans le chapitre 5, RD se demande pourquoi la sélection naturelle a permis l’émergence des religions, il invente une théorie des « mèmes » sur la sélection des grands concepts selon leur utilité sociale.



Dans le chapitre 6, Dawkins montre que la conviction des personnes croyantes que la moralité serait impossible sans Dieu n’est pas démontrée.

Il montre à travers maints exemples, l’intolérance, l’aveuglement violent, l’hypocrisie, de ceux qui proclament que Dieu est amour.



Le chapitre 7 est un catalogue d’histoires immorales et bibliques enseignées religieusement aux enfants. Il montre à travers un exemple qu’une histoire dont les protagonistes sont des assassins (mais avec l’aval de Dieu) est acceptable pour des enfants élevés pour l’avaliser mais qu’elle devient l’objet d’un jugement sévère si elle sort d’un contexte religieux.



Le chapitre 8 relève certains mythes véhiculés par les « pro life » avec par exemples des histoires sordides montrant que Beethoven est né après 3 ou 4 sourds muets aveugles et que de nos jours une interruption thérapeutique de grossesse nous priverait à coup sûr d’un génie ayant reçu un don divin.



Dans le chapitre 9, RD est politiquement très incorrect et tient des propos pour le moins surprenant concernant les enfants.

Il dénonce la maltraitance mentale des enfants élevés avec des balivernes qui les marqueront à vie. Il juge bien pire ces sornettes que les attouchements physiques et sexuels subis par ces enfants (avec au passage l’idée que l’esprit à une capacité incroyable à se concocter de faux souvenirs).

RD pense que les parents sont coupables d’endoctrinement vis à vis de leurs enfants, les termes enfants catholiques, musulmans, juifs devraient nous hérisser.



Dans le chapitre 10, RD distingue 4 fonctions accomplies par la religion

Explication, la science explique de façon plus rationnelle

Exhortation à la moralité, mais l’expérience n’est pas probante, la science notamment avec des recherches sur l’altruisme réciproque donne de meilleures réponses.

La consolation et l’inspiration, RD ne peut qu’admettre que la religion peut s’avérer utile, mais il pense que ces mêmes fonctions pourraient être accomplies autrement !!

Il termine en revendiquant une fierté à être athée, « bright » aux US, par analogie avec la fiertè à être "gay".



La postface est assez inhabituelle, il répond à certaines critiques ou objections concernant ses positions pour permettre au lecteur de défendre avec une rhétorique précise un athéisme militant.





Mon opinion d’agnostique confirmé (en l’état actuel de nos connaissances, je ne crois pas plus en un principe créateur qu’à une improbable grue de Dennet, tout le reste n’étant que spéculation futile) après la lecture de cette apologie de l’athéisme.

Je rejette en revanche l’idée d’un Dieu personnel, omnipotent et je rejoins certains propos de Dawkins sur les dangers d’une vision aussi naïve du monde notamment chez des dirigeants du style Bush, et autres ayatollahs.

En revanche l’idée d’un Dieu potentialisant le concept d’altruisme réciproque et support de coutumes ancestrales autour de la naissance, du mariage et de la mort me semble utile.



Richard Dawkins a pour ambition d’être dans la vérité, mais son discours est essentiellement destiné à un public occidental, avec des concepts parfois naïfs notamment sur l’idée fantasmée et uniformisée de Dieu. Un Dawkins Chinois ou Japonais n’appuierait pas sa vérité sur la béquille du narcissisme..

En Occident l’idée d’une loi morale transcendantale, distincte de l’ordre des choses, provient sans doute de l’idée d’un Dieu créateur qui légifère et organise le monde depuis un point de vue d’extériorité. Ce point de vue de survol sur le monde est sans équivalent dans les autres aires culturelles.

Dans la pensée juive, le problème de l’existence de Dieu ne se pose pas, il s’agit de codes, de lois, de coutumes. Il n’y a pas de dogmes.

Dawkins mélange les genres, sa philosophie personnelle et la science. La foi d’un être humain relève non de la démonstration rationnelle mais d’un engagement affectif dans une conception de la vie et de la mort, de soi et des autres, du Bien et du Mal, qui peut permettre à un être humain de traverser les drames de l’existence avec des repères utiles.

Les parents élèvent leurs enfants comme ils peuvent, à savoir dans la grande majorité du monde, il s’agit de les nourrir et les habiller, en occident, il me parait difficile de transmettre autre chose que ce que nous sommes, à moins d’un travail sur soi très conséquent de remise à plat de notre conception ontologique du monde avant d’avoir des enfants. Il ne faut pas oublier que les

2 parents doivent être sur la même longueur d’onde.

Dawkins devrait organiser des centres d’accueil pour enfant et parents afin de les désintoxiquer et leur apprendre la vérité sur l’origine du monde.

Sur le plan de la métaphysique Dawkins n’apporte aucune réponse, malgré des raisonnements en apparence logiques, c’est le propre des illusionnistes.

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Le gène égoïste

Eh oui, il est question de génétique, comme le titre le laisse entendre, et la théorie de l’évolution est à l’honneur, revisitée sous l’angle du gène. L’auteur différencie le gène de son véhicule qui n’est rien d’autre que le corps d’un être vivant. D’après lui, ce corps ne fait que subir l’effet du gène, la survie se jouant au niveau du gène et non pas du corps.

Je ne suis pas convaincu par la démonstration. La théorie du gène égoïste est séduisante, mais, sans être spécialiste, elle ne me paraît pas indispensable pour expliquer la théorie de l’évolution. Le hasard est bien suffisant à mon avis.

En outre, j’ai trouvé le livre bavard, trop bavard. Il y a certes d’intéressantes réflexions, comme celle liée au dilemme du prisonnier ou encore celle abordant la coopération. Il y a de nombreux exemples aussi, très compréhensibles et distrayants soit dit en passant, mais l’ensemble, à mon goût, aurait gagné à être plus synthétique.

Par sa richesse de contenu, je comprends maintenant pourquoi, depuis sa parution il y a plus de 40 ans, ce gros livre est considéré comme un grand classique.
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Pour en finir avec Dieu

C’est un remarquable essai, très bien écrit et qui donne à réfléchir. J’ai bien aimé les anecdotes personnelles de l’auteur et l’on ne peut que saluer une prise de position aussi courageuse dans un monde où la religion prédomine. J’ai toutefois trouvé quelques passages un peu longs...mais il mérite d’être lu!

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Dieu ne sert plus à rien

M.EINSTEIN, croyez-vous en Dieu ?

« Définissez-moi d'abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois. »



Croyez-vous en Dieu ?

« Je ne serai pas sur lequel je dois parier ?



Petit, on en m'a demandé mon avis, moi cet enfant en plein développement social et cognitif, un cerveau encore fragile, modelable à souhait, pas de choix possible : Dieu était le créateur de tout… en plus il te surveille donc fait pas le con, tien toi bien, et à l'adolescence oublie la branlette. Jusqu'à l'age de 7 ans le cerveau est une véritable éponge, programmé pour croire ses parents, du coup si on lui impose des idées fausses, elles ont de forte chances de rester imprimées comme une vérité. Et c'est à l'adolescence qu'il apprend à prendre du recul, à se faire ses propres opinions et à gérer ses émotions.



Prenez quelqu'un qui n'a jamais reçu d'éducation religieuse et demandez-lui ce qu'il en pense : Dans la majorité des cas il prend cela pour une belle histoire, au pire il se marre.



En grandissant, « Yahvé » comme un doute, il ne remplissait pas toutes mes interrogations concernant la misère du monde, la violence, les guerres. Je suis donc devenu Athée pratiquant, je venais de découvrir le sopalin et les catalogues de la redoute, inutile de se mortifier la fabrique à problème en imaginant un être qui te surveille.



J'imaginais Dieu comme un concept, le mystère d'un hasard que le temps a modeler pour créer l'univers et ses nombreuses interactions.

Aujourd'hui je trouve ce Dieu abrahamique quelque peu démodé, dans le contexte de l'époque, on peut facilement comprendre, mais avec le progrès des sciences ces derniers siècles, il serait judicieux de devenir curieux et plus rationnel. D'autant plus que sur les trois religions : Christianisme, islam et juive, toutes se contredisent.



Combien existe-il de Dieu exactement ? de la mythologie Grecque, Romaine, Nordique, de toutes les civilisations, chacun avait ses dieux, mais qui est le plus légitime de tous ? unanimement nous ne croyons plus à la mythologie, car historiquement elle ne tient plus la route, pourtant à ces époques les gens vénéraient leurs Dieux… bah il en va de même pour le Dieu biblique, seulement lui il bénéficiera de la formation des sociétés modernes et du bouche à oreille, le téléphone arabe était le seul réseau internet de l'époque, déjà que de nos jours avec nos connaissances, des photos, des vidéos, des enquêtes poussées des témoins fiables, yen a encore qui s'imagine que le 11 septembre c'était un coup de la CIA, imaginez-vous à l'époque avec aucune connaissance scientifique , et juste des témoignages de plus en plus hasardeux, on peut vous pondre un univers de 6000 ans crée en 6 jours, ou le soleil est modelé après les végétaux, et la femme après l'homme et les animaux….



Sans déconner ? vous êtes sérieux



« Adam et Eve » quelle histoire cruelle, déjà on fout un pauvre péquin nu avec quelques animaux, le mec s'ennuie, du coup Dieu lui pécho une côte, pour créer une petite nénette toute aussi nue qui n'a pas le droit de manger des fruits, Bien sur on fait l'impasse sur la formation des cellules embryonnaires et du côté mammifère du truc, une côte suffira bien. Bon elle craque sa feuille de vigne, elle mord dans la pomme, elle fait goutter le truc à son pote, Dieu est vénère, du coup vous souffrirez toute votre vie. Sympa le créateur, un peu soupe au lait la perfection incarnée.



On peut parler des 10 commandements, bon « tu ne tueras point », ok le mec a une éthique, une morale, mais les 9 autres, putain ça vaut le coup, Dieu est jaloux, autoritaire, avec une pitié toute relative (Einstein si tu m'écoutes de là-haut), Ya qu'à demander à Jacob, A Noé, parce que le déluge on en parle ou pas, Dieu a fait plus de mort que le Diable, il a buté des enfants, lancé des épidémies, fait des blagues et des paris, un bon vivant me dire-vous…



Les historiens ont remis en cause les écrits saints, déjà il y en a une multitude qui sont passés à la trappe, et puis à l'époque fallait trancher, un peu de pif, d'anachronismes, on s'arrange avec les prophéties, on fait des traductions aléatoires et on vous pond une bible, nouveau testament pas formidable dans la miséricorde, pas très tolérante… Jésus débarque, enfin Dieu l'envoie se faire crucifier, enfin c'était l'idée, pour punir les hommes, bref le plan c'était de sacrifier quelqu'un à son image, tout se déroule sans accro, Juda fait le Job pour 3 francs six sous, bref il respecte les volontés impénétrable du seigneur et bim on condamne les juifs alors que bon c'était le plan de base. On fait l'impasse sur la cruauté de l'ancien testament, on justifie les saloperies par un revers de foi, prétextant des métaphores ou des symboles plutôt que des faits historiques avérés, et on garde la mer qui s'ouvre en deux, Jésus qui marche sur l'eau, puis l'eau en vin, et le corps en pain, c'est beau poétique, il y de belles choses c'est certain mais ça ne tient plus la route. Autant vous dire que les écrits ont pu être mise en page des siècles après les faits en question d'où les anachronismes, les évangiles ne sont peut-être même pas rédigés par les saints en question… Que de spéculations et d'approximations que la foi balaiera une nouvelle foi d'un signe de croix.



La foi suffit parait-il…



Après il y aussi le fait que la religion ressemble à s'y méprendre à une religion beaucoup plus ancienne avec le bien et le mal, le gentil et le méchant.



En remontant l'histoire, on peut aisément comprendre d'où viennent nos croyances, à cette époque lointaine ou chaque peuple était isolé les uns des autres, on ne connaissait rien du fonctionnement de notre univers et on n'avait même pas une idée du pourquoi… Il se passait des trucs, des phénomènes météorologiques supers inquiétants : un éclair qui zèbre le ciel, une lumière vive, suivi d'un grondement sourd, parfois sans conséquence, parfois ça foutait le feu quelque part, et puis le reste : inondations, vents violents, tremblements de terre, maladies, souffrance, notre cerveau se mettait à penser, à imaginer, nous sommes des êtres sociaux dont notre survie dépend de celle des autres, du coup on a commencé à être superstitieux, à interpréter des conséquences qui n'en sont pas, juste le hasard :



Celui d'un éclair mal luné : le mec voit l'éclair, vitesse de la lumière de 300 000 klm/seconde, puis le son plus lent, grondement sourd, la foudre s'abat sur le camp, l'incendie fait de nombreux morts… A ce moment précis le gars venait de tripoter sa femme, ou venait de labourer la terre de son champ ou n'importe quoi d'autre, bah comme son cerveau est intuitif, ni une ni deux, il fait le lien de cause à effet et bim il devient superstitieux.



Je vous la fais courte parce que bon on n'a pas trop le temps



Et puis l'évolution des espèces avec Darwin, qui dit ( pas Darwin hein) que pour survivre, nous avons pu trouver un intérêt à partager les croyances des autres afin de former des sociétés plus grandes en bonne entente etc… du coup colonisation, nous convertissons en masse, on torture, on condamne, on massacre les brebis galeuses, On dit à Galilée de fermer sa gueule, La terre est au centre de tout point… du coup beaucoup ont fermé leur gueule… et puis de moins en moins…. La science expérimentale se développe : Galilée, Newton, les philosophes des lumières Etc…

Mais revenons-en à Darwin arrivé après tout ce petit monde qui mettra le doigt sur l'athéisme avec L'origine des espèces. Coup de génie.



Einstein avec Les théories de la relativité restreinte et Générale, le mouvent Brownien qui prouve l'existence des Atomes, la découverte du photon, de la vitesse de la lumière, bref la mécanique quantique est née…

La liste est longue, de touts ces génies qui ont découvert les 4 forces fondamentales de l'univers : Force faible, Force nucléaire forte, électromagnétisme, gravitation, d'expériences en expériences, de recherches en recherches, d'expérience de pensées en expériences de pensées, de calculs en équations, à l'encontre de nos intuitions les plus reptiliennes, notre cerveau de nouveau née à l'échelle des premiers hommes, resté à l'âge des temps anciens, ils ont su bravé l'incompréhension, l'inexplicable par l'expérimentation, les preuves et les faits… Vous pourrez toujours les ignorer : la terre est ronde, La terre tourne autour du soleil, la lune autour de la terre, les corps tombent à même vitesse dans un mouvent rectiligne uniforme, l'espace est en expansion perpétuel, les ondes gravitationnelles existent, les Bosons aussi.



Maintenant faisons un exercice de pensée, imaginons que le christianisme soit créé aujourd'hui avec nos connaissances, comment ferions-nous pour établir la genèse ?



« Déjà je vais créer la parole parce que tout seul je me fais chier, parler à voix haute me permettra de relever les conneries que je vais dire, allez hop une particule élémentaire, puis deux puis pleins, je mélange le tout, je fais un petit crobar pour symboliser une grappe qui sera le noyau avec protons et neutrons, maintenant faut qu'il tienne ce noyau, allez hop quelques électrons négatifs pour faire léviter tout ça, que l'électromagnétisme soit…. Par contre je n'y vois rien, on va exciter ce petit monde en s'échangeant quelques photons et que la lumière soit, allez hop je percute les atomes entre eux…. Merde merde merde, fusion nucléaire, formation de l'univers, galaxies, planètes, ahhh c'est le bordel, bim faites donc des ondes et que les couleurs soient…. Vite la gravitation sinon tout le monde va se péter la gueule…. ensuite je vais faire en sorte que les bactéries, puis les molécules, les cellules, les tissus les organes et les espèces s'organisent dans un ordre chronologique pour que le poisson évolue en homme, que la baleine grand mammifère marin soit un ancêtre de l'homme (entre temps bah ???) etc..., mais merde d'ailleurs qui c'est qui m'a créé ? Etc etc et pour les siècles des siècles Amen… » ( autant vous dire que c'est pas 6 jours et Un RTT le Dimanche, mais plutôt dans les 13,7 milliards d'années d'évolution...)



Et Dieu pourquoi c'est un homme ?



Bref la théorie de l'évolution nous donne un machin bien sérieux face à ce hasard divin et aux dogmes religieux qui nous torche un truc en une semaine. bref la religion nous pond un Dieu à notre image alors qu'à l'origine les particules élémentaires ne ressemblaient qu'à de la physique quantique. imagine l'anticipation du bonhomme et le mal de crâne divin qu'il a du se taper.



J'ai lu de nombreux ouvrages sur la cosmologie, la génétique, la sociologie, la philosophie, j'ai regardé des conférences sur la mécanique quantique, le nucléaire, j'ai cherché à comprendre l'infiniment petit jusqu'à l'infiniment grand, de l'atome à la formation des cellules et du corps humain, la formation du cerveau, j'ai cherché à comprendre l'innée et l'acquis, pourquoi nous croyons, pourquoi le racisme, la violence, la suprématie, l'intolérance, l'altruisme, les sentiments humains, et j'ai appris, beaucoup appris et plus j'ai appris plus j'avais des questions mais une chose est sûre : Un dieu qui fait des miracles, qui réclame des prières, qui me surveille, qui condamne les homosexuels, les femmes et la branlette ça je n'y crois pas, je crois au nombre PI pour calculer le périmètre d'un cercle, et la science dont je ne snobe pas le plaisir de me faire perdre le sens de mes intuitions, qui me fout ma à l'aise avec la compréhensions, je crois aux faits, aux expériences et aux conclusions, je suis devenu curieux et de cause à effet je suis devenu Athée….



Des gens croient encore que les hommes ont une côte de moins que les femmes, amen

Que Marie était Vierge Amen

Que la terre est plate, Amen

Que la terre a 6000 ans, Amen



« Sans déconner, vous êtes sérieux… »



Merci M.DAWKINS pour cet ouvrage enrichissant.



A plus les copains

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Pour en finir avec Dieu

"Il est réaliste, courageux et merveilleux de vouloir être athée".



Le biologiste Richard Dawkins dénonce à juste titre "le respect excessif et anormalement épais dont jouissent les convictions religieuses". Il est trop communément convenu qu'on ne doit pas débattre de ces idées.

Pourtant, le traitement de l'hypothèse de Dieu (pour les croyants, ça n'est même pas une hypothèse...) ne doit surtout pas être laissé aux théologiens. Les scientifiques doivent s'emparer de la question de l'existence de Dieu, et la traiter avec leurs méthodes (c'est pourtant aux croyants que revient la charge de la preuve, mais on peut comprendre leurs difficultés...).



Évidemment on ne peut pas prouver la non-existence de Dieu, puisqu'on ne peut jamais prouver de façon absolue la non-existence d'une chose. Cependant, parmi les choses impossibles à réfuter, certaines sont bien moins probables que d'autres ! Dieu s'en sort extrêmement mal lorsqu'on le passe à l'examen sur le spectre des probabilités.



En plus d'être extrêmement improbables, les dieux décrits dans les Écritures sont "o-dieux". La morale religieuse, telle qu'elle est dictée, est abominable, et n'est heureusement appliquée que de façon très sélective (en Occident du moins). Beaucoup de croyants, s'ils lisaient les Écritures et les étudiaient autant et aussi méthodiquement que les non-croyants..., ne pourraient et ne voudraient en appliquer les commandements, ou imiter l'effroyable comportement de leurs modèles (Dieu lui-même, Abraham, Moïse, Mahomet, etc.).



Richard Dawkins s'en prend aussi fermement aux croyants "extrémistes" qu'aux "modérés". Il refuse de faire preuve d'indulgence (rassurez-vous, ses attaques, à lui, ne sont que verbales et étayées par des faits) envers les méfaits de la religion, en particulier sur les enfants. En effet, la religion "raisonnable" facilite la tâche du fondamentalisme en apprenant aux enfants dès le plus jeune âge que la foi inébranlable est une vertu.



Dans une partie de cet ouvrage, Richard Dawkins démonte facilement les arguments habituels en faveur de l'existence de Dieu avancés par les croyants (la logique n'étant évidemment pas leur fort ; on a préféré leur inculquer la foi) : c'est-à-dire les "preuves" de Thomas d'Aquin, l'argument ontologique, l'argument de quelques scientifiques croyants admirés, le pari de Pascal, etc.



Je veux souligner une caractéristique importante de ce livre. Son sujet a souvent été traité par des philosophes mais plus rarement par des scientifiques.

Étant moi-même athée et passionné de sciences, j'ai beaucoup apprécié l'approche de ce biologiste spécialiste de l'évolution, qui s'interroge sur les mécanismes qui mènent à la création et à la persistance de l'idée de Dieu, des religions, des mythes et sur le pourquoi de leur présence dans toutes les cultures humaines.

"La religion est un tel gaspillage, une telle extravagance, alors qu'en général la sélection darwinienne s'attaque au gaspillage et l'élimine" s'étonne Richard Dawkins.

Cela l'amène à nous exposer une série d'hypothèses scientifiques (la religion comme produit dérivé d'autre chose, la prédisposition psychologique à la religion, etc.) assez convaincantes, et en tout cas très intéressantes et parfois très surprenantes.



Un très bon livre, intelligent. Je le conseille aussi bien aux non-croyants qu'aux croyants. Lisez puis pensez par vous-mêmes.
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Pour en finir avec Dieu

Dans cet essai coup de poing, Richard Dawkins décortique le phénomène religieux pour en démontrer l'absurdité point par point.

Ecrit en 2006, ce livre est (malheureusement) toujours d'actualité tant la religion est ultra présente dans nos sociétés.

Même si le discours porte sur la religion en tant que telle, le christianisme est très présent. L'auteur parle beaucoup des Etats-Unis, décrivant un pays très croyant qui, pour ma part, ne m'a pas fait rêver.

Pour ma part, j'adhère totalement au propos de Richard Dawkins et je regrette, comme lui, que la religion soit devenu un sujet tabou sur lequel on ne puisse plus ni débattre ni s'interroger.

Seul point noir du livre, j'ai trouvé que l'auteur se perdait parfois dans ses réflexions, ce qui m'a rendu la lecture un peu compliquée.

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