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Critiques de Richard Gaitet (36)
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Nicolas Mathieu, un écrivain au travail

Excellente "masterclass" de Nicolas Mathieu, qui dans un entretien sans langue de bois discute à la fois de ce qui le tient - le fait même d'écrire et les objectifs qu'il assigne à ses livres - et de comment il s'en sort - sa discipline, sa façon d'écrire, etc. Une rencontre lumineuse avec un auteur aussi brillant que généreux.

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L'aimant

Un merveilleux livre!! Je me suis amusée du début à la fin. Nous suivons les tribulations d'un jeune Belge qui s'embarque pour son premier voyage en tant que marin. Dès le début l'ambiance est posée avec des scènes comiques (une dispute franco-anglaise délirante) , des personnages improbables (une sorte d'ours par exemple)... L'intrigue est vite amenée, mais où se sont donc volatilisées toutes les petites monnaies du Monde? Face à cette crise monétaire, un élu, désigné par "ce Peau-Rouge nietzschéen qui distribuait des ponchos six pieds sous terre", un élu qui ne sait pas où il va, ni comment, lui qui pensait seulement courir le monde après une bouillante professeure espagnole qui l'avait envouté. Des bagarres, des scènes d'orgies égyptiennes, des monstres tentaculaires, des sous-marins, des scooters en plastique... tous les éléments d'une histoire épique comique. Et pourtant il en ressort tout de même une forte critique, d'autant plus forte qu'elle est présentée avec dérision de notre société de consommation et des entreprises gigantesques qui dominent le monde.

Le livre est magnifique, chaque chapitre est décoré, la couverture rouge et dorée rappelle les vieux romans d'aventures, 15 beaux dessins qui donnent de la force à l'histoire, et ce qui m'a le plus plu je pense ce sont les nombreuses références littéraires, musicales ou culturelles en général qui peuplent ce livre et donnent envie d'aller plus loin! Très belle découverte.
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Découvrez Mykonos hors saison

Le moins que je puisse dire c'est que ce court roman m'a étonné, m'a totalement pris en défaut sur mes a priori. Richard Gaitet ne m'est pas inconnu, puisque j'avais lu et beaucoup aimé son premier roman paru sous le pseudonyme de Gabriel Robinson, Les heures pâles. Ce roman était celui d'un fils qui cherchait à comprendre son père qui avouait une double vie, un père inconnu. Je ne sais pas -et peu m'importe- ce qui est de la fiction ou de la réalité dans ce roman ou dans Découvrez Mykonos hors saison, mais on pourrait dire qu'ils sont deux facettes de l'auteur. L'un les heures sombres et l'autre les heures solaires (merci Richard, je me permets de réutiliser votre dédicace). On pourrait croire à une certaine vanité -dans le sens de futilité- de ce genre d'histoire, deux mecs en goguette dans un lieu touristique fêtard, mais l'auteur évite le cliché et la vacuité du propos. Car son roman est barré. Joyeux et barré. Les deux garçons peinent à trouver de quoi se distraire, boivent, pissent sur le mur d'une chapelle qu'ils ne remarquent qu'à peine vu leur état d'ébriété, font des rencontres avec les vrais habitants de l'île, en cela ils repartiront -s'ils y parviennent- plus riches de connaissances des autochtones et d'autrui en général. J'ai eu parfois quelques soucis avec la bonne compréhension du texte (mais y a-t-il une seule lecture ?- me demandant si j'étais dans la réalité du narrateur, dans un rêve ou un cauchemar, dans un delirium tremens, mais peu importe, il m'a suffi de me laisser porter par les mots, les belles et longues phrases de R. Gaitet, les jeux de mots, parfois faciles mais inévitables : "Sur ces entrefaites, le vieux Nino rota." (p.46), "Hermès, dieu du commerce, des voyageurs et du carré, avait-il joué de son influence sur la conjoncture internationale afin de nous immobiliser, ce coquin, une nuit de plus -et si oui, pour quelles raisons ?" (p.47) Richard Gaitet aime les mots, il use même de certains un peu tombés en désuétude et c'est fort grand plaisir que de les lire, bien placés dans une phrase :"derechef", "pourléché", "gironde", "houppelande" pour n'en citer que quelques uns. D'un autre côté, il se sert aussi beaucoup d'expressions courantes voire de mots d'argot ou dits grossiers, ce qui donne un style d'écriture très personnel, qui m'a permis de me faire une image des deux touristes ; je les vois comme deux garçons à la recherche d'aventures, mais pas trop téméraires surtout prêts à rire et à profiter sans se soucier du lendemain, plutôt sympathiques, ils surmontent sans se fâcher les aléas de leur voyage, voient toujours le bon côté : "Nouveau shot, c'est déjà le quatrième et la bouteille est encore à moitié pleine" (p.40), alors que bien sûr, s'ils avaient été dans le trente-sixième dessous, la bouteille aurait été à moitié vide. CQFD !

Enlevé, un rien déjanté et farfelu, ce roman est truffé de références à la Grèce ancienne -que je ne connais pas-, preuve de l'érudition de l'auteur qui en joue plus qu'il ne la montre ostensiblement, plein de références musicales (que je maîtrise un peu plus, Frankie Goes to Hollywood ou Donna Summer par exemple), Richard Gaitet est aussi connu outre pour "sa pratique très personnelle du sirtaki" (4ème de couverture) pour son émission Nova Book Box sur radio Nova, l'une de mes deux ou trois radios habituelles et préférées ; je joue de la zapette autoradiomobile entre Nova et Fip.

Livre insolite et surprenant, tout pour plaire.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Alice Zeniter, une écrivaine au travail. Book..

Deuxième livre que je lis dans cette collection, qui est une adaptation de l'excellent podcast de Richard Gaitet "Bookmakers". Le livre reprend les entretiens enregistrés avec Arte Radio, entre Richard Gaitet et une autrice ou un auteur, et avec des passages inédits et supplémentaires dans l'édition papier. On découvre Alice Zeniter et ses méthodes de travail, sa vision de la lecture, de l'écriture. Mais aussi un sens de la répartie bien agréable à lire. J'avais adoré "L'art de perdre" lors de sa lecture et c'est un réel plaisir de la (re)découvrir à travers son univers en entrant un peu dans sa fabrique, dans ses routines de travail ou encore dans son rapport à la fiction (n'hésitez pas au passage à lire "Toute une moitié du monde" un essai qu'elle a écrit sur la question). Comme avec Nicolas Mathieu l'entretien est passionnant de bout en bout et permet de faire des découvertes au gré des références qu'Alice Zeniter cite tout en permettant de questionner tout le travail derrière la création des bouquins. Hâte de lire le suivant tout simplement.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Rimbaud Warriors

Dans ce roman, nous suivons un groupe de passionnés de Rimbaud sur les traces du poète. Au milieu de quelques vers bien amenés et de références aux lieux qu'il a traversé, c'est un voyage initiatique autour de l'univers de Rimbaud et de la découverte de soi que nous offre l'auteur ici.

Seul petite ombre au tableau: des passages parfois trop factuels sur la vie de Rimbaud, qui nous feraient plus penser à une biographie simpliste, en délaissant le côté romanesque et décalé de ce livre pourtant très prenant.

Belle lecture recommandée à tous les adeptes de poésie!
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Tête en l'air : Un blanc-bec au Mont Blanc

L'ascension du Mont Blanc par un aventurier novice, une expérience folle au premier abord !

Inexpérimenté, l'auteur évoque toutes les étapes de ce périple. L'idée de ce pari fou, les entraînements rigoureux, une météo parfois capricieuse, des phases de réflexion, mais aussi des rencontres, des personnages hauts en couleur.

Il nous dresse ainsi notamment le portrait de René Ghilini, qui sera son guide tout au long de ce périple, un alpiniste chevronné fascinant, que ce soit par sa personnalité ou son vécu. Un vrai contraste par rapport à Richard Gaitet, qui se montre parfois empoté dans certaines situations. Maladroit mais déterminé, il imprègne son récit de sa jovialité et son humour.

L'auteur nous embarque avec lui, on a l'impression d'être à ses côtés dans cette aventure. Une immersion facilitée par l'absence de détails trop techniques, et surtout par le ton employé, souvent drôle, dans un environnement où la moindre erreur peut cependant s'avérer fatale.





Une belle histoire, une aventure à la fois sérieuse et loufoque, de ses préparatifs jusqu'à son accomplissement, racontée via un récit truculent.
Lien : http://www.faimdelire.com/20..
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Tête en l'air : Un blanc-bec au Mont Blanc

« Que diriez-vous de grimper sur le Mont Blanc ? Il existe des centaines de récits d’ascension, des milliers de livres sur le massif. Mais très peu sont écrits du point de vue d’un novice. Un guide superviserait votre formation. Oui, non ? ». C’est ainsi que les Editions Paulsen ont proposé à Richard Gaitet le sujet de son dernier ouvrage. Journaliste et animateur de l’émission littéraire de Radio Nova « Nova Book Box », Gaitet n’est pas un montagnard, loin de là.



Un grand escogriffe parisien et un guide



Vous l’aurez compris, Gaitet accepte et le résultat est « Tête en l’air », un roman plutôt drôle où le journaliste-écrivain raconte son apprentissage de la montagne. Pour se préparer à son ascension du Mont Blanc, il va rencontrer un partenaire de choix. Le guide René Ghilini, auteur de Vagabond du Vide (Flammarion) et vainqueur de nombreux sommets, comme l’Annapurna. C’est Marie-Christine Guérin, en personne, qui le convainc de se lancer dans cette drôle d’aventure. Avec une certaine tendresse, le guide explique qu’il a ainsi accompagné un « grand escogriffe parisien, pas du tout à l’aise dans la montagne, mais qui a un énorme enthousiasme et beaucoup d’humour (…) plus maladroit que lui en montagne… (…) à l’origine il était incapable de marcher droit sur un chemin ! ». Assez vite, le guide comprend qu’il y arrivera. Il ira au sommet.



Rite initiatique du parisien découvrant la montagne et apprenant à marcher, Tête en l’air est un roman atypique. Si le Mont Blanc est bien là, en toile de fond et objectif ultime, seuls trois chapitres sur les 45 sont directement consacrés à son ascension. Tout le reste est fait de préparations, de réflexions, de doutes, des joies de la rencontre avec le guide pour ce « finaliste annuel aux championnats du monde des empotés » que l’appel des sommets va raisonnablement transformer.
Lien : https://www.altitude.news/cu..
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L'aimant

Élisabeth est une mère poule belge qui passe son temps à s'enquérir de la santé de son fils Gabriel, à débarquer chez lui pour un oui pour un non et se fait un sang d'encre (marine) s'il déménage à une petite distance de chez elle (en même temps, en Belgique, c'est difficile de faire des centaines de kilomètres sans sortir du pays...).

Pourtant, lorsqu'un séduisant sexagénaire, plus ou moins aristo, du nom de Saint-Ogan frappe à sa porte et lui dit qu'il veut embarquer son fils chéri sur un navire pour un périple d'un mois, elle n'hésite pas un instant à donner sa bénédiction. Et pourtant, il lui a bien dit qu'il avait perdu un navire et dix-sept hommes dans un récent naufrage...



Nous voilà donc à bord du Sirius, cargo de marine marchande à destination de l'Amérique du Sud avec Gabriel. Notre nouveau matelot ne connaît rien à la mer ni aux bateaux et commence par être malade comme un chien. Le capitaine lui offre le poste d'assistant- radio et lui fait mettre de l'ordre dans la bibliothèque : dès lors, à toute heure du jour et de la nuit, Gabriel « anime » la vie à bord de ses anecdotes et histoires piochées dans des livres, parmi lesquels son préféré : Les aventures d'Arthur Gordon Pym, roman rocambolesque (et unique!) écrit par Edgar Allan Poe.



Gabriel sympathise avec l'ours-coq espagnol (autant dire le cuistot balèze et ibérique) et lui raconte une aventure amoureuse incroyable, débutée dans l'obscurité d'un ascenseur bloqué entre deux étages et miraculeusement poursuivie dans une chambre avec une prof d'université géophysicienne au nom prometteur : Alizea, aventure qui lui laissera un souvenir inoubliable au point de vouloir revoir la dame callipyge lors d'une escale aux Baléares.



Il faudra d'abord découvrir l'archipel des Açores (neuf îles, comme chacun sait, dont celle née en une nuit lors de l'éruption du mont Capelinho). Là Gabriel fait une étrange expérience, à la recherche de son ami Franz, il fait une chute mémorable et raconte avoir vu et entendu un sage qui lui offrait toutes les richesses du monde, bijoux, or et argent, refusé par notre matelot qui fait une phobie des pièces de monnaie, nids à microbes. Et le Sage de lui poser la question : « A quand remonte la dernière fois où tu as donné sans rien attendre en retour ? », l'enjoignant ensuite de réfléchir sur lui-même : « tu dois découvrir quel est ton rapport à la violence. […] Tu portes en toi des questions lourdes dont tu te dois te défaire pour avancer. »



Les études des géophysiciens, dont Alizea, remettant curieusement au goût du jour les écrits de Jules Verne, concernent un gigantesque aimant situé dans l'Antarctique, en forme de sphinx paraît-il, et qui attirent toutes les pièces de monnaies poussant ainsi le monde vers un gigantesque crack boursier et la fin de la domination de l'argent.



Évidemment, Gabriel au terme de ses aventures sera aux premières loges quand la gueule de l'animal mythique s'ouvrira en un gigantesque maelström de devises en tous genres.



Totalement, déjanté, écrit avec une drôlerie qui n'économise ni les jeux de mots ni les allusions à notre actualité,joliment illustré comme nos livres d'enfant,ce roman est une sorte de fleuve impétueux dans lequel on se laisse entraîner avec délices, même si la dernière partie finit par être un peu emberlificotée et longuette... ! Une expérience sympathique !

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Hervé le Tellier, un écrivain au travail. Bookm..

Une passionnante démonstration de l’intérêt des ­contraintes en littérature et de la reprise du travail d’auteurs précédents.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
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Les heures pâles

Dans un premier temps Richard Gaitet a préféré le choix du pseudonyme pour préserver sa mère, ses proches de la bombe qu'est son secret familial... Mais finalement cette histoire ce n'est pas seulement celle de ses parents c'est aussi la sienne et le ressortir sous son vrai nom 10 ans après,c'est encore plus se la réapproprier . Le récit apporte une lumière et une connexion avec ce journaliste dont j'adorai déjà suivre le podcast "Bookmakers" sur arte radio. Le récit traite de secret familial sous forme d'enquête, comment les non-dits peuvent faire de son père un soudain inconnu ? J'ai adoré et je vais suivre dorénavant aussi son travail d'auteur.
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Alice Zeniter, une écrivaine au travail. Book..

Jamais lu Alice Zeniter, jamais écouté Bookmakers de Richard Gaiter.



Je ferai les deux après la lecture de ce petit livre aussi pétillant que passionnant. J'ai cru comprendre que d'autres ouvrages sortiront dans la collection, je vais les acquérir de ce pas !



Mieux, ça donne envie d'écrire !
Lien : https://www.tristan-pichard...
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Alice Zeniter, une écrivaine au travail. Book..

Intéressante, cette transcription augmentée d’un podcast où Alice Zeniter s’est confiée à Richard Gaitet sur ses petits secrets d’écriture, ses états d’âme et ses doutes. Pour celle qui refuse « d’écrire toujours le même livre » cela revient à ouvrir le capot de son moteur littéraire avec pas mal de sincérité, dans un style spontané qui donne l’impression au lecteur d’être en face d’une copine qui se confie. Tout irait bien si certaines questions n’étaient pas plus longues que les réponses, ce qui donne l’impression d’un interviewer passionné certes mais un peu trop invasif. A lire malgré tout, car l'on y apprend plein de choses, notamment sur la gestation de « L’art de perdre ».
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Découvrez Mykonos hors saison

Petit texte avec un moment de lecture qui tombe bien. Nous sommes en septembre et arrivons nous aussi hors saison et certaines zones touristiques commencent à retrouver leur calme.

Les deux personnages de ce texte, eux, ont décidé de découvrir un haut lieu touristique de la Grèce et haut lieu de fêtes, hors saison. Ces lieux de tourisme qui pendant la haute saison deviennent des endroits de débauche, d’excès de laissez aller sans limite;

Ils débarquent donc sur Mykonos, alors que les touristes de masse, les fêtards habituels ne sont pas encore arrivés. Ils trouvent donc une île en « rade », ils rencontrent des locaux et certains touristes qui semblent aussi perdus qu’eux.

Un texte court, qui se lit facilement, mais qui m’a un peu lassée. J’ai eu un sentiment de lassitude, un peu comme cette île qui essaie de reprendre son souffle entre deux vagues de touristes et surtout un calme avant des journées et des nuits qui se mêlent.

Je me suis sentie aussi perdue par la volonté de l’auteur de donner trop de références mythologiques.

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Tête en l'air : Un blanc-bec au Mont Blanc

Suivre un néophyte qui se prépare à l'ascension du Mont-Blanc ? Voilà une invitation à laquelle j'ai répondu positivement ! Et cet alpiniste en herbe entre autres qualités écrit très bien et avec humour. On suit donc sa préparation dans des escaliers parisiens (!) avant d'affronter la (vraie) montagne avec son guide. Son récit est agrémenté d'anecdotes historiques sur les premiers ou grands alpinistes qui ont défiés le Mont-Blanc mais aussi d'anecdotes sur les morts qui endeuillent cette montagne tous les ans.

Bref on sent dans ce récit l'admiration et la peur qui cohabitent chez Richard Gaitet. Et c'est ce que j'ai aimé dans cet ouvrage, l'auteur parle de lui avec dérision, des autres avec admiration et nous fait vivre le quotidien d'un apprenti montagnard. En fermant ce livre j'avais moi aussi l'envie de me confronter au Mont-Blanc : mission réussie pour l'auteur !
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L'aimant

Une aventure fantastique et délirante!



L'aimant est une histoire quasi-atemporelle malgré de riches références littéraires et musicales.

On embarque avec Gabriel Chanteloup,jeune marin Belge, à bord du cargo Sirius.L'intrigue,une crise monétaire ourdie par une organisation internationale à l'origine de la disparition de toutes les pièces de monnaie, se met vite en route et elle est surtout prétexte à une histoire bien barrée,bourrée d'humour et de burlesque.

De la grande aventure à l'ancienne avec des personnages aussi improbables et haut en couleur les uns que les autres,des bagarres,des orgies,de l'alcool et une critique des gigantesques multinationales.

Un bel hommage à une littérature populaire dans un bel écrin rehaussé par les superbes illustrations de Riff Reb's.

J'ai apprécié cette mise en abîme involontaire avec la lecture de Gabriel lisant des extraits de livres à ses collègues marins depuis son poste de radio du navire tout en écoutant l'auteur Richard Gaitet lire lui-même des extraits de roman dans son excellente émission de radio, la Book Box, sur Radio Nova



















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Les heures pâles

Premier roman !
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