Citations de Robert A. Heinlein (353)
Il est maladroit de laisser un individu mâle, quelque soit son âge, comprendre du premier coup qu'on a de la jugeote. Une femme intelligente, ça inquiète les hommes et ça les met mal à l'aise.
Je voudrais de nouveau sentir mon poids sur mes jambes.
Lorsque la masse focalise son attention sur un seul problème à l'exclusion des autres, la situation est mûre pour les opportunistes, les démagogues et les ambitieux de tout poil.
Mieux valait vivre dans la déception et la frustration que dans le désespoir.
Le langage est le miroir des cultures ; la plupart des langues distinguent le frère, la sœur, le père, la mère, la tante, l'oncle, et relient les générations par "arrière" ou "grand". Certaines langues ne font pas de distinction, par exemple entre "père" et "oncle". A l'inverse, quelques langues, comme le norvégien, distinguent l'oncle maternel de l'oncle paternel ("morbror" et "farbror").
Les Libres Commerçant peuvent définir une parenté de la manière suivante : "mon demi-grand-oncle maternel adoptif par mariage, emmené, puis décédé" en un mot qui signifie exactement cette relation et aucune autre.
Enteza lui jeta un regard soupçonneux. "Qu'est-ce que ça me coûtera?"
- "Tout, jusqu'à votre dernière chemise, votre dernière dent et l'alliance de votre femme... à moins que Passe-Temps ne paie plus."
La guerre n'a rien que de très simple, comparée à la révolution. Il s'agit d'une science appliquée aux principes bien définis et éprouvés – de la baliste à la bombe H, on retrouve des stratégies analogues. Mais toute révolution est une monstruosité qui s'éloigne de la norme, dont les conditions sont sans précédent, et qui plus est le fait d'amateurs et d'individualistes.
Moi, je dirais plutôt que l'intuition est le résultat d'un raisonnement automatique qui s'élabore dans l'inconscient, à partir d'éléments qu'on possède sans le savoir.
Mais c’est réel, pour peu que « réel » signifie quelque chose. Personne n’a jamais vu un électron. Ni une pensée. Tu ne peux pas voir une pensée, ni la mesurer, ni la peser, ni la goûter. Pourtant les pensées sont ce qu’il y a de plus réel dans la galaxie.
(Terre de Brumes, p. 172)
- C'est bien pour ça qu'on est associés. Moi j'attrape les chats sauvages par la queue, toi tu les apprivoises et tu les fais turbiner. Maintenant, en route pour la lune ... Ça paiera !
Tout ce qui entre en conflit avec l'instinct de survie agit tôt ou tard pour éliminer l'individu et, de ce fait, ne peut être transmis aux générations futures. Cette vérité est mathématique et démontrable, universellement vérifiable. C'est la seule règle impérative éternelle dont dépendent nos actes.
Au sujet des vols en semi-balistique :
Quarante minutes de plaisir sans avoir besoin de vous déshabiller : qui dit mieux?
« Lot quatre-vingt dix sept, annonça le commissaire-priseur. Un garçon. »
Le contact du sol donnait le mal de terre à l'enfant, tout étourdi. Le vaisseau avait parcouru plus de quarante années-lumières ; Il charriait dans ses soutes, la puanteur de tous les vaisseaux d'esclaves, l'odeur âcre des corps sales entassés, de la peur, du vomi et de peines anciennes.
Quand il se réveillera, je lui montrerai les étoiles, et je lui prouverai que le navire bouge.
Le major s'est interrompu, avant d'ajouter : «Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi notre système n'a jamais subi de révolution ? L'histoire montre pourtant que chaque type de gouvernement en a connu. Aujourd'hui, les voix dissidentes sont fortes et nombreuses. Alors ?»
L'un des cadets les plus âgés a tenté sa chance :
«Monsieur... la révolution est impossible.
- Certes. Mais pourquoi ?
- Parce que la révolution, la lutte armée, découle de l'insatisfaction et de l'agressivité. Un révolutionnaire doit être prêt à se battre et à mourir. Sinon... c'est juste un beau parleur. Si on isole les agressifs et qu'on les transforme en toutous, les moutons ne poseront jamais de problème.
- Bien tourné ! Il faut toujours se méfier des analogies, mais celle-ci est assez proche des faits. Apportez-m'en une preuve scientifique demain.
- Ace... Il faut qu'on se parle.
- Tu crois? Je ne suis pas de service.
- Il faut que je te parle maintenant. Pose ton bouquin.
- Qu'est-ce qu'il y a de si urgent? Laisse-moi finir ce chapitre.
- Laisse tomber, Ace. Tu veux que je te raconte la fin?
- Si tu fais ça, je t'écrase, dit-il.
Je m'avisai soudain que je n'avais pas écouté la stéréo depuis mon départ de Washington. Bon, je reconnais volontiers que je ne suis guère amateur du média en question. Entre les publicités et les idioties qui leur servent d'écrin, il m'arrive de m'interroger sur la notion même de "progrès".
— Revenons à l'autre mission. On prend Jarvis pour le capteur, et on ajoute Davidson à l'équipe, comme homme de main. Pendant que Jarvis s'occupe de ses prises de vues, Davidson surveille Jarvis... et toi, Sam, tu tâches de le surveiller de ton côté.
— Donc, ça pourrait marcher ?
— Non... mais mieux vaut un mauvais plan que pas de plan du tout.
- Vous ne comptez quand même pas prendre ce monstre? On va y passer la journée.
- Pourquoi pas? Elle a un moteur spatial auxiliaire et elle est étanche. On pourrait faire l'aller-retour jusqu'à la Lune.
- Oui, mais à une allure d'escargot. Venez, on prend mon "balai".
Je ne sais pas très bien, mais il me semble que vous venez de m'insulter. Voilà vingt-cinq ans que je m'emploie à repousser, avec plus ou moins de succès, les avances masculines. On m'a traitée de beaucoup de choses, mais de statistique... Je devrais empoigner la règle à calcul et vous taper dessus jusqu'à ce que mort s'ensuive.
("L'année du grand fiasco")