C'est une saloperie, la mort, dit-il. On diminue tout bêtement avec le temps. Il y en a pour qui ça va vite, d'autres qui font durer. De la naissance à la mort, tu perds un truc après l'autre : d'abord un orteil, puis un bras ; d'abord une dent, puis ta denture ; d'abord un souvenir, puis toute la mémoire et ainsi de suite jusqu'à ce que t'aies plus rien. Alors ils balancent ce qui reste de toi dans un trou, un coup de pelle là-dessus et terminé.
Il était tellement futé qu'il était capable d'écrire lui-même les livres qu'il avait envie de lire.
« personne ne comprend rien, surtout pas moi « dit Freud » mais on n’a pas besoin de comprendre l’eau pour plonger la tête la première «
"Alors comment se fait-il que tout le monde tombe amoureux partout, à tout bout de champ?
-Jeune homme, dit Freud en marquant un temps d'arrêt, on n'a pas besoin de comprendre l'eau pour y plonger tête la première."