Lu, il y a fort longtemps ; le Napoleon de Ridley Scot faisant un portrait minable de Napoleon, je me suis plongé dans mes souvenirs.
Caratini démonte le mythe à juste titre. Les travaux sont sourcés. Reste que je ne suis ni historien ni spécialiste de la période et ne sais si l'usage des documents est correct.
En outre, Dominic Lieven, dans son ouvrage Russia Against Napoleon, démonte un autre mythe de l'époque, celui d'un Napoléon vaincu par l'Angleterre.
J'invite à la lecture de ces deux livres.
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Quel épouvantable livre! Une horreur absolue, où la psychologie de comptoir à deux centimes d'euro le dispute à l'incohérence puisque d'une page à l'autre Caratini se contredit. Ce n'est pas dans ses lignes brouillonnes que l'on peut se faire une idée juste de ce qu'a été le principat du dernier Julio Claudien. Et ce mauvais exemple me conforte dans l'idée qu'un bon roman historique vaut toujours mieux qu'un mauvais essai. Ici, on peut sans hésitation préférer les deux tomes que la romancière Margaret George a consacrés à Néron.
J'octroie une demi étoile à ce désastre, uniquement pour donner quelque chance à ma critique d'être visible, et éviter ainsi une déception au potentiel lecteur qui voudra bien me faire confiance, mais franchement, ce livre ne vaut pas le papier sur lequel il a été imprimé.
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Un portrait singulier de Néron qui le montre ni plus cruel ni plus violent que ses prédécesseurs.
Au contraire, il a pacifié le monde romain en tentant d'éviter à tout prix la guerre civile et en écrasant l'insurrection gauloise, et a essayé de transformer l'esprit matérialiste de l'époque.
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Ce livre n'est pas un roman historique comme le "Jules César" ou l'"Auguste" du même auteur mais bien un livre d'Histoire. Un peu déstabilisant quand on s'attend à une version romancée.
Cela se lit bien ceci dit, dans la mesure où l'on n'est pas gêné par les longues citations de Suétone, Tacite ou Dion Cassius qui parsèment l'ouvrage (presque une par page). On a une vision exhaustive de cet empereur maudit qu'était Néron et que Caratini essaie dans une certaine mesure (et sans vraiment réussir) de réhabiliter. Caratini ne se contente d'ailleurs pas de "pomper" les Anciens, il pose certaines questions pertinentes (comme "est-ce qu’Agrippine a réellement assassiné Claude?") et essaie d'y répondre avec un succès mitigé.
Mais au final je pense qu'on préfèrera lire les auteurs latins originaux (ce que je n'ai pas encore fait, à ma grande honte).
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Probablement l'un des meilleurs bouquins d'initiation à la philosophie et à son histoire.
Alors oui, il fait des choix et a probablement parfois des approches que certains qualifieront d'originales. Mais le talent de vulgarisateur est bien là ! Les pages sur la logique, par exemple, sont formidables. Avant d'attaquer le chef d'œuvre qu'est La Logique de Port Royal !
Un bouquin à garder pas trop loin et rouvrir régulièrement.
A noter deux excellents index, nominum et rerum. C'est beaucoup trop rare aujourd'hui.
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