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Critiques de Roger Frison-Roche (288)
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Premier de cordée

Roman qui demeure un classique des aventures en haute-montagne. Parisien d'origine, je l'ai lu au moins 3 fois quand j'étais jeune. J'en conserve un souvenir émerveillé et ému. Je n'ai pas pratiqué l'alpinisme par la suite mais le ski. Et parfois, tout en haut, avant de me lancer dans la pente, devant l'immensité enneigée, j'ai une pensée pour Frison-Roche.
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Premier de cordée

PREMIER DE CORDÉE de ROGER FRISON-ROCHE

Jean Servettaz est guidé de haute montagne à Chamonix. Pendant une course aux Drus avec un client et Georges comme porteur, il va se trouver pris près du sommet par un violent orage. Son client, si près du but ne veut pas renoncer et Jean va être foudroyé et y laisser sa vie. Georges va redescendre avec le client et laisser le corps de Jean sur place. Pierre, le fils de Jean est au même moment en escalade et va apprendre dans un refuge la mort de son père. Choqué il va prendre tous les risques pour redescendre le corps de son père. Il fera une méchante chute en prenant des risques insensés.

Très beau livre sur la montagne, sur ces guides et porteurs qui ne rêvent que de sommets à vaincre, de longues courses avec le ciel et les nuages pour compagnons. L’angoisse des femmes qui craignent pour leurs vies, la pression qu’elles exercent, sans succès, pour que les enfants ne suivent pas les traces des pères, mais la montagne et les courses restent les gagnants.

C’est un hymne à l’amour de la montagne, à la solidarité , à la passion dévorante que rien ne peut arrêter sauf la mort.

Roger Frison Roche était alpiniste et journaliste.
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Premier de cordée - La grande crevasse - Reto..

Un roman à lire si vous aimez la montagne. En effet, que l’on soit monchu ou Haut-Savoyard, impossible de ne pas se laisser prendre par les descriptions faites des grands sommets ! Je pense toutefois que l’on gagne en compréhension si l’on connait déjà les Alpes : non connaisseuse, j’ai parfois eu le sentiment de passer à côté de certaines éléments descriptifs. Les personnages sont attachants et vrais, et l’ambiance du coin semble parfaitement retranscrite. Je reste toutefois sur une petite déception à la lecture des derniers chapitres qui peinent à conserver le rythme et traînent en longueur.



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Premier de cordée

ATTENTION SPOIL !!!!!!

L’histoire «  Premier de cordée  »parle d’ un jeune homme nommé Pierre Servettaz.

Son père est guide et connaît les risques du métier, il destine son fils au métier d’hôtelier. Mais pendant un de ses expéditions, il meurt foudroyer en pleine montagne.

Pour récupérer le corps accroché à l’immmense montagnes des Drus et le ramener à Charmonix, une équipe d’homme s’organise. Pierre en fait partie.

Pendant l’expédition les conditions sont très mauvaises, il faut renoncer.

Toutefois, Pierre ne veut pas écouter les conseils de ses camarades.

Il passe premier de cordée et fait une chute qui le lmaisse inconscient.

Il est hospitalisé. Les guides fotn la promesse de repartir chercher le corps de père pris par les glaces. Après, une défaite écrasante contre la montagne. Pierre est atteint de vertige.

Malgrès cela il fait plusieurs tentatives, sans succès.

Il devient triste, reste seul et boit même sa fiancée ne peut pas l’aider.

Le porteur George faisait équipe avec le père de Pierre, revient après de nombreuses opérations, il a les pieds mutilés. Et même si il n’a plus d’orteils, il est bien décidé à devenir guide. Soutenu par toute l’équipe et par George, Pierre reprend confiance sur des petites courses. Un jour Pierre et George décident de monter au sommet de la Verte Versan du Nord snas rien dire à personne. La montée est longue et terrible, avec beaucoup d’entraide ils arrivent vainqueur au sommet.

FIN DU SPOIL!!!!!!!!

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ZILLA
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La piste oubliée

Roger Frison-Roche (1906-1999) est un de ces héros du XXème siècle, à la fois scientifiques, écrivains, explorateurs, et grands sportifs (il fallait l’être pour faire ce qu’ils faisaient !) qu’on appelait Haroun Tazieff, Jacques-Yves Cousteau, Paul-Emile Victor, et bien d’autres. Roger Frison-Roche, de plus, était romancier. Il a mis dans ses livres l’essentiel de sa vie d’aventurier : que ce soit en montagne, sur les pics des Alpes et du monde, dans les étendues désertiques du Sahara, ou encore dans les glaces neigeuses du Grand Nord.

Dans une imposante bibliographie, aussi riche que belle, il laisse deux trilogies importantes : celle qui lui valut la célébrité, celle de la montagne : « Premier de cordée » (1942), « La Grande crevasse » (1948), « Retour à la montagne » (1957) ; et celle du désert, intitulée « Bivouacs sous la lune », composée de « La Piste oubliée » (1950), « La Montagne aux écritures » (1952) et « Le Rendez-vous d’Essendilène » (1954).

L’histoire de « La Piste oubliée » se place en Algérie française, juste après la fin de la Première guerre mondiale. La date est importante, car elle permet de situer le roman dans son époque, et surtout dans son contexte : nous sommes dans l’Empire colonial français, Les « valeurs » colonialistes de l’époque, décriées aujourd’hui, parfois avec raison, étaient alors le bréviaire de cette armée d’Afrique, il ne faut pas occulter cet élément dans le portrait psychologique des héros.

Sous couvert d’une exploration scientifique (la découverte d’une piste oubliée dans la région du Ténéré), dirigée par le professeur Lignac, c’est une véritable expédition militaire qui se cache, à la recherche d’un arabe soupçonné d’avoir tué un soldat français. Le lieutenant Beaufort, un savoyard féru d’alpinisme mais novice en matière de désert, commande la petite troupe. Il est assisté par Franchi, un vieux routier, qui commande la méharée (l’ensemble des chameaux). Avec eux voyagent aussi des goumiers (indigènes recrutés par l’armée) ainsi que des Touaregs qui servent de guides. Les différences de caractères se font vite sentir, de même que les antagonismes de race entre goumiers et Touaregs. L’affaire se complique quand une ex-maîtresse de Franchi, Tamara, qui a partie liée avec les complices de l’assassin recherché, se met de la partie. Et la piste, dans tout ça, me direz-vous ? Elle daterait de la nuit des temps, peut-être même avant, la légende la fait remonter au roi Salomon, et de magnifiques peintures rupestres rencontrées en chemin confirment cette opinion.

Nous sommes au pays de Théodore Monod. Ceux et celles d’entre vous qui ont lu « Méharées » et « L’Emeraude des Garamantes » connaissent déjà ce décor sublime et parfois inquiétant, et ce mystère du désert, qui fait que l’homme se sent à la fois infiniment petit, et paradoxalement bien dans sa place dans l’univers. Mais là où Théodore Monod en géologue et théologien, ne sortait guère du cadre scientifique ou intellectuel, le romancier qu’est Frison-Roche s’attarde dans les détails qui donnent du piquant à l’action : la soif, la faim, la peur, les bêtes (les chameaux, mais aussi les vipères), les conflits… (e qui ne l’empêche pas, au demeurant, d’avoir de magnifiques accents quand il dépeint la beauté et la magie du désert).

Car il s’agit bien d’un roman d’aventures (à rapprocher de « L’escadron blanc » de Joseph Peyré). L’auteur maintient le suspense, grâce à une écriture alerte, qui alterne belles descriptions et scènes d’action, dans la meilleure tradition.

L’histoire se poursuit avec « La Montagne aux écritures » et « Le rendez-vous d’Essendilène »



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Premier de cordée

Roman très poétique, ce livre est en deux temps. d'abord il raconte le dévouement et le courage des guides montagnards pour ramener le corps de Jean, le père de Pierre puis il narre la rééducation de George dont les pieds gelés ont été amputés et de Pierre en proie au vertige suite à une commotion due à une chute. On voit leurs efforts pour se réhabituer à la montagne et devenir guides. Histoire de courage, de volonté et de dévouement, ce roman est surtout le récit de l'amour forcené des habitants pour la montagne et de leur lutte contre elle pour survivre. Très beau.
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La vallée sans hommes

Ce livre appartient a la trilogie des terres devm'infini ecrite par l'auteur.On y retrouve ici le souffle de l'epopee que j'avais decouvert dans ses recits d'aventures alpines transposee chez les indiens d'amerique: le travail de recherche est toujours aussi bon et l'ensemble credible et coherent: un vrai bon roman d'aventure qui vous emportera avec lui !
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Nahanni

La remontée en barque à moteurs de la rivière canadienne Nahanni par l'auteur, un photographe, un guide local et un religieux au cours de l'été 1969 se révèle longue et périlleuse. C'est une belle aventure qui nous est relatée, avec de superbes descriptions de paysages et d'animaux.
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La piste oubliée

Roger Frison-Roche a écrit ce beau roman d'aventures sahariennes en 1950 et le situe dans le temps quelques années après la première guerre mondiale, une époque où la France coloniale était encore à son zénith.



Je pense que Frison a voulu avant tout raconter une aventure humaine en s'inscrivant dans ce qui faisait cette époque et je ne peux être du côté de ceux qui le taxent de complaisance à l'égard du colonialisme. Les choses, la vie étaient ainsi dans ces temps et l'auteur met ses personnages en scène dans ce qui était le contexte de l'époque.



L'essentiel de ce roman est pour moi ce rendez-vous réussi avec le désert, les dunes, le sable, le vent. Frison le connaissait parfaitement pour l'avoir parcouru intensément et avoir vécu ces moments, ces nuits, ces horizons comparables à ceux de la montagne.



L'histoire importe finalement assez peu, une expédition scientifique qui cache une poursuite d'un assassin, les péripéties s'enchaînent et ce qui reste, à mon goût, c'est le style d'un écrivain capable d'emmener ses lecteurs sur le Grépon, dans les écumes de la Nahanni en Amazonie ou auprès des rennes du Grand Nord canadien avec le même talent dans son écriture.



La piste oubliée peut paraître un roman un peu vieillot de nos jours car la situation du Sahara a bien changé depuis alors que le décor de la montagne paraît immuable malgré la fonte des glaciers et la modification des voies suite aux effondrements de la roche.



Je préfère donc les romans de montagne de Frison mais j'ai suivi avec beaucoup de plaisir et d'admiration pour lui, cette piste oubliée.

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Premier de cordée

Avec ce roman, Roger Frison-Roche nous a offert de bien belles pages sur la montagne et l'alpinisme, à la fois poétiques et captivantes. A travers l'histoire tragique de deux guides de montagne de Chamonix, l'écrivain alpiniste a célébré la majesté des sommets alpins les plus difficiles à conquérir ainsi que le courage un peu fou de ceux qui s'y attaquent.



La première partie est totalement immersive et haletante : on vit littéralement les difficultés des ascensions de Jean, Georges, Pierre et des autres guides et porteurs, l'angoisse, le désespoir ou la folie qui s'emparent d'eux jusqu'au drame... La deuxième partie se fait plus bucolique, plus apaisée : convalescence et renaissance pour les protagonistes.



Les avertissements assénés à la fin pour mettre en garde les jeunes inconscients qui risqueraient leur vie dans des ascensions irréfléchies viennent affadir un peu ce roman. Mais je me souviendrai des descriptions magnifiques de ces Alpes cruelles, et des sentiments simples, purs et exaltés, courage et peur, douleur et rédemption, amitié et entraide : tout cela compose un très beau roman.



Challenge multi-défis 2022
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L'esclave de Dieu

C'est une incroyable histoire vraie que les dix huit mois du voyage de René Caillié, en 1827/28, des rives du Sénégal à Tanger via Tombouctou.

On imagine difficilement la somme de privations, de souffrances, la faim et les maladies endurées, ainsi que sa condition de mendiant volontaire, le mépris et les vexations subies.

La narration est longue et souvent répétitive, à l'image du chemin suivi par ce héros méconnu.
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La grande crevasse

Ce livre appartient a une trilogie passionnante sur le monde de l'alpinisme et de la montagne en général.J'ai retrouve tout ce que j'ai aimé dans les autres livres a savoir le rythme,la credibilite,les mots simples et le recit sans superflu ni fioriture.Ici l'atmosphère se suffit a elle même, l'auteur a l'intelligence de ne pas en rajouter.Un superbe livre hommage aux alpinistes et au monde de la montagne.
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Premier de cordée

Quand j’étais petit garçon, je repassais mes leçons… en lisant ! J’avais déjà la folie de la lecture, et non content de lire et relire mes propres bouquins personnels, (et ceux de mes parents, mais ils n’étaient pas censés le savoir), je prenais un plaisir intense à lire et relire les « livres de lecture » qu’on avait en classe : en 10ème et 9ème (l’équivalent du cours élémentaire d’aujourd’hui) c’était « Jean-Louis et son jardin » où un petit citadin venait à la campagne chez ses grands-parents Barbichet et Barbichette ; en 8ème et 7ème, c’était « Sur la piste » où on pouvait lire de vrais extraits de vrais livres de vrais auteurs, comme Paul-Emile Victor, ou Roger Frison-Roche.

C’est là que pour la première fois j’ai rencontré l’auteur de « Premier de cordée ». Le passage, au début du roman où Jean Servettaz, le père du héros, le porteur Georges et le client américain Warfield, vivent une épouvantable tragédie dans les Drus. Ce passage m’avait marqué, particulièrement le moment où les alpinistes entendent « les abeilles », ce phénomène acoustique fréquent en montagne, qui annonce l’arrivée imminente de la foudre. Je m’étais dit alors que je lirais le roman en entier un jour ou l’autre.

Non seulement je l’ai lu (et apprécié), mais j’ai lu avec un même plaisir ses deux suites : « La Grande crevasse » (1948) et « Retour à la montagne » (1957), et aussi d’autres romans et récits du même auteur, dans ses deux domaines de prédilection, la montagne et le désert. L’œuvre de Roger Frison-Roche (1906-1999) est en effet le reflet exact de son auteur : journaliste, alpiniste et explorateur, il a consacré sa vie à ses montagnes savoyardes ( la trilogie de « Premier de cordée », « Les Montagnards de la nuit »), aux étendues désertiques du Sahara (la trilogie « Bivouacs sous la lune » : « La piste oubliée », « La Montagne aux écritures », « Le Rendez-vous d’Essendilène ») à des expéditions en Laponie et dans le Grand Nord (« La dernière migration », « Le rapt », « Nahanni », « La peau de bison »), à l’Algérie (« Djebel-Amour »)… On lui doit également une biographie romancée de René Caillié (« L’Esclave de Dieu »), ainsi que de nombreux reportages et récits d’exploration. Il fait partie de ces écrivains-aventuriers qui comme Saint-Exupéry, Malraux ou Kessel « n’écrivent que ce qu’ils ont vécu », ce qui donne à leur œuvre une authenticité et une véracité peu communes et par là-même une certaine légitimité. En plus son écriture est souple, facile, expressive et va directement à l’essentiel (l’expérience sans doute du journaliste).

« Premier de cordée » raconte la vocation de Pierre Servettaz, un jeune homme qui veut être guide chamoniard. A la suite de la mort tragique de son père en montagne, il participe à une expédition pour récupérer le corps. Il fait alors une grave chute, frôle de peu la mort, et reste traumatisé. Atteint de vertige, il doit renoncer à faire de la montagne et sombre dans la dépression et l’alcoolisme. Mais grâce à Georges, le porteur et l’ami de son père, avec qui il était au moment de l’accident dans lequel il a trouvé la mort, Pierre va remonter la pente et, guéri, accéder à son rêve : devenir guide.

Un beau roman, âpre et rude comme le caractère montagnard, mais empreint également de sentiments profonds, pas forcément exprimés, où l’on mesure à la fois le lien qui unit l’homme (ou la femme) à la montagne, et la beauté, la pureté, l’inviolabilité de cette dernière, qui a toujours le dernier mot. En cela, elle ressemble au désert, ou à l’océan…



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Premier de cordée

La montagne et les hommes , l'une est d'une beauté éclatante et dangereuse, les autres audacieux, courageux et un peu fou s'évertuent à la défier . Une histoire de gens de montagne, de Chamonix plus précisément, ceux qui vivent en bas et ceux qui grimpent.



Si on aime la montagne que l'on sache grimper ou pas ce classique ce lit comme du petit lait, paysages magnifiquement décrits, héros au caractère sombre, aventures, accidents, volonté, honneur ...



J'aime ces textes écrits avec "plein" de mots, ce vocabulaire riche réjouit mon oreille et mes yeux s'émerveillent de voir les paysages se dessiner . J'apprécie ces hommes de montagnes si proches des hommes de mer qui connaissent le danger et l'affrontent mais avec sagesse et les complicités tissées entre eux avec peu de mots mais en reconnaissant la valeur de l'autre... des hommes d'honneur .



Un roman que je devais lire depuis longtemps c'est chose faite et j'en suis ravie .
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Premier de cordée

"Premier de Cordée" a moins vieilli que "La Grande Crevasse". J'ai retrouvé dans ce livre les descriptions délectables de la haute montagne que j'aime tant, et les exploits de ces alpinistes sont dignes d'une épopée grecque. J'ai été attiré comme un aimant par certains chapitres où l'adrénaline monte d'un coup. Amis de la montagne, lisez ce livre !
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La grande crevasse

J'avais été fasciné par ce livre pendant mon adolescence et j'ai sans doute eu le tort de l'avoir relu l'hiver dernier. Certes, l'histoire a fait la renommée de l'auteur : dans le massif du Mont-Blanc, un homme, Zian, tombe amoureux d'une jeune fille, Brigitte, une parisienne en villégiature à Chamonix. Ils sont éperdument épris l'un de l'autre malgré le fossé culturel (la crevasse) qui existe entre eux. Fascinés par les sommets, ils deviennent inséparables et finissent par se marier. Mais peu à peu, Brigitte se retrouve bien seule et ses parents lui intiment de rentrer. Elle s'en va, tarde à retrouver Chamonix. Zian, gagné par la mélancolie, part en solitaire dans ses montagnes immaculées en pensant à celle qu'il aime et finit par mourir. La description des paysages est époustouflante mais j'ai trouvé le style désuet, voire mièvre. Ce livre a mal vieilli, malgré un charme certain. Ce n'est qu'un avis personnel. En tant qu'adulte, il m'a même légèrement ennuyé. Faut-il relire les livres qu'on a aimés ?

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L'esclave de Dieu

Quel voyage, que de chemin parcouru à travers ces 500 pages !

Il m'a fallu du temps pour arriver au bout, comme il a fallu du temps à René Caillié pour accomplir son périple. C'est une lecture qui se gagne à travers toutes ces contrées d'Afrique qui nous paraissent encore si exotiques et étranges.

Je ne regrette pas le voyage, Frison-Roche a toujours le don de m'embarquer avec lui dans ses expéditions à travers des contrées indomptées.
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Premier de cordée, tome 1

PREMIER DE CORDEE de FRISON-ROCHE



Un livre que tout le monde a lu. Je l'avais apprécié à 10 ou 12 ans...L'histoire se déroule à CHAMONIX en 1925 ..les paysans n'avaient que leur ferme pour vivre et à la belle saison certains servaient de guides aux Monchus qui désiraient gravir les sommets. Ce roman plein de moralité et de bons sentiments est rafraîchissant. Un hymne à la montagne ! A cette époque l'équipement des alpinistes était rudimentaire. Frison-Roche nous emmène escalader Les Drus et d'autres murailles verglacées. Nous montons avec les vaches vers les Alpages au printemps. Nous assistons au combat de la Reine qui mènera les troupeaux. Nous aurons le vertige et un grand respect pour ces hommes. Même si certains diront que ce roman est démodé je répondrais qu'il m'a donné un pur plaisir de lecture.

Mireine
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Premier de cordée

Un classique du roman d'aventure en montagne qui n'a pas pris une ride.Je l'ai lu encore avec grand plaisir tant,pages apres page l'aventure est presente: on s'y croirait !Les heros sont tres bien décrits,le cadre superbement mis en valeur et l'action est presente de bout en bout.Un classique qui merite son rang,a decouvrir d'urgence si,comme moi vous n'aviez pas encore eu le plaisir de lire ce chef d'oeuvre !
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Les Montagnards de la nuit

Sublime! J'ai adoré dans ce livre, les descriptions des paysages qui semblent en mouvement constant mais qui sont en fait uniquement de la roche et des pâturages. Frison Roche nous fait voyager, au travers d'une époque qui ne fait pas envie dans un paysage que nous voulons connaître comme les principaux personnages du roman. Que dire de l'action qui avance toujours, sans temps mort, sans jamais perdre en crédibilité. Malgré la quantité extrême de personnages, on n'est jamais, ou très rarement perdu dans cette masse. A lire absolument.
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