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Critiques de Roger Frison-Roche (287)
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Peuples chasseurs de l'Arctique

Roger Frison Roche est un conteur specialiste du monde polaire et ce livre est un recit passionnant de la vie au pole nord.Tout est ici tres bien ecrit,passionnant car parlant de réalité.Un livre a decouvrir et un ecrivain doue qui nous offre ici un beau livre documentaire.
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Premier de cordée

Lu collégienne. Mais ce n'est pas le collège qui me l'avait fait connaître, mais ma mère, amatrice de varappe lorsqu'elle était jeune fille. Un livre que j'ai précieusement conservé et transmis !

Je découvrais l'univers de l'escalade et des guides de montagne. Mais au-delà du cadre, c'est l'histoire d'une famille, de la transmission d'une passion, du courage, de la solidarité et du dépassement de soi. Je me souviens des engelures, la peur de la mort imminente, de l'acceptation face aux risques encourus, à l'impitoyable force des éléments...
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Le rapt

« Couleurs pastels arborescentes,

Piliers de lumières cristallins,

Elans sauvages, rennes, rois des forêts,

L'offrande mystique d'une parhélie, diamant brûlant

Comme un symbole saami,

Notre ange Niklas,

Pur comme la neige,

Coeur d'enfant,

Artistes itinérants,

Inspirés,

Inspirants,

Nomades dans l'âme ».



La Laponie de Zaz, les reflets de la topaze, je reste en extase.



« L’homme et son renne s’immobilisèrent sur le point culminant.

L’inconnu venait du Sud. Peut-être de Finlande, peut-être de Norvège. Il s’était arrêté au sommet de la colline dénudée où le vent avait ciselé la neige en vagues courtes et brisées. Son attelage soufflait et le grand renne gris, assoiffé, broutait la tête basse la neige poudreuse. Il avait les flancs couverts de sueur. La fatigue avait eu raison de sa combativité naturelle et il ne cherchait plus à s’échapper des traits souples qui le reliaient au long traîneau, lourdement chargé. Sa soif étanchée, l’animal releva l’encolure et ses bois magnifiques se découpèrent sur le fond lumineux de la nuit arctique ». (Incipit)



Au nord de la péninsule Scandinave, un très vieux peuple, les Samisks, mène sous un climat inchangé depuis les temps glaciaires la vie nomade, à peine humanisée, de ses ancêtres d'il y a 30 000 ans, les « hommes du renne ». Faut-il imposer à ce peuple notre mode de vie moderne ?

N'y a-t-il rien dans le sien qui soit digne de l'homme, qui ne puisse et peut-être ne doive éveiller en nous un regret, une nostalgie, voire une admiration ?

Sommes-nous si jeunes ? Et n'aurions-nous pas une jeunesse à retrouver chez ce vieux peuple, contemporain de la jeunesse du monde ?

Ainsi songe le romancier au terme d'une évocation saisissante où la sagacité de l'observation, le don de la couleur et des images, le goût exaltant de l'action s'associent pour recréer une nouvelle fois la vie et l'aventure.



Nous sommes un demi-siècle avant la brigade des rennes d’Olivier Truc. Et Roger, sur sa roche, nous donne le frisson.

Après trois romans sur la montagne alpine, aux environs de Chamonix, dont le célèbre « Premier de cordée », après une autre trilogie située dans le Sahara algérien, dont « La piste oubliée », il nous offre, en 1962, un nouveau cycle, constitué, lui, de non pas trois, mais deux romans : "Lumière de l'Arctique".

Le premier de ces deux romans est paru en 1962,le second, « La dernière migration », qui sera son dernier roman, en 1965.



Les terres sans fin et sans soleil de la Laponie, ses rudes nomades, sa toundra où semble régner une paix séculaire que seul anime le lent mouvement des troupeaux de rennes…



« Il semblait au lapon qu'il avait toujours été là, veillant dans la nuit arctique, incorporé à la taïga, protégeant des milliers de rennes à demi sauvages, dont il connaissait chaque silhouette et, et par la marque des oreilles, le nom du propriétaire .

Il était le maître suprême de ces rennes qui maintenant dormaient, rêvaient ou ruminaient sous sa seule protection. il en ressentait une fierté étrange, grisante, voluptueuse, et bénissait son destin.

En ces heures nocturnes où, seul dans les solitudes de la taïga, il lui semblait protéger le repos de la terre endormie, remontait en lui l'instinct primitif de sa race, la plus ancienne du monde ».



Kristina est une nomade lapone de 14 ans. Elle vit avec ses parents, dans une cita ou son père, Simon Sokki est chef... Mais la jeune fille est déjà indépendante : elle sait chasser, traquer, garder un troupeau de rennes... D'ailleurs, elle en possède un grand, ce qui la rend riche.

Son existence tranquille est troublée par l'arrivée de Paavi, un Finsk qui annonce que son oncle, avec qui Simon Sokki avait volé des rennes d'une famille ennemie autrefois, a été assassiné. L'heure de la vengeance a sonné, les victimes d'hier veulent reprendre leur bien : le troupeau de la famille de Kristina est en danger !

Une autre menace plane sur la jeune fille en la personne de Fru Tidemann, une religieuse qui compte bien emmener la jeune lapone à l'école, pour en faire une chrétienne et une sédentaire civilisée...

Kristina se résout finalement à partir à l'école pendant l'hiver, mais elle arrache à Paavi la promesse qu'il viendra la récupérer. La jeune fille sauvage a du mal à s’adapter à la vie d'écolière. Et tout se gâte quand elle apprend que, durant son absence, 1200 rennes du troupeau de sa cita ont été raflés !

Elle décide alors de s'échapper pour rejoindre la harde, sa harde. Tout le monde se lance à sa recherche, mais seul Paavi, tombé amoureux d'elle, saura la retrouver... A la fin, les deux jeunes gens fuient ensemble, pour retrouver leurs rennes.



Ce roman est un choc des civilisations, des cultures, au pays des « nomades land ».



« Il faut détruire le nomadisme, disait le pasteur, le nomadisme qui maintient les vieilles croyances, qui disperse les populations hors de notre contrôle pendant la majeure partie de l'année...Tout lapon que nous aurons affranchi du nomadisme deviendra forcément un bon Norvégien... Et il ajoutait : Et un bon chrétien... »



Ce roman est un retour à la nature, la vraie, sauvage, pure, intacte, bien que rude et complexe.



« - [...] J'ai pensé qu'on pourrait tuer la vieille femelle stérile qui ne nous a pas donné de petits depuis trois migrations....

- Elle sera coriace, fit Thor.

- Depuis quand as-tu vu tuer les plus belles bêtes du troupeau ? répondit Karin. C'est une fantaisie de Norvégiens que de vouloir des bêtes grasses ! Un Lapon ne mange que les rennes qui ne peuvent plus servir ».



J'ai beaucoup aimé ce roman sur les derniers Lapons, pleins de chaleur malgré le froid de l'hiver nordique. Kristina est un grand personnage, plein de courage, d'esprit, de maturité. On ne peut que l'admirer !

L'auteur a su tisser les mots pour nous amener à ses côtés, sur les étendues blanches du Nord.

Il a un truc pour nous faire passer son message, loin des oliviers séculaires.

Un autre monde, en voie de disparition.

C’était il y a cinquante ans. Que sera-t-il devenu dans un demi-siècle ?

Plus qu'un roman, c'est une poésie en prose !

Zaz, topaze, extase...



« Je repars le coeur serré,

Les bouleaux, les chiens, le traîneau,

Les matins calmes,

Opales de milles nuances,

De mille cadences,

Le soleil dans mon coeur

Témoigne de mon union

De la terre au ciel.

Je reviendrai ».
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Premier de cordée

C'est un livre qui m'a pas mal déçu. Bon je l'ai choisi pour un oral, donc je n'y attendait pas grand chose de base (je suis atteint d'une malédiction avec les livres pour les cours), mais la promesse du synopsis n'est pas tenue.

On a l'impression que l'on va suivre un jeune homme qui doit ramener le corps de son père foudroyé en descendant une montagne et ça ne parle pas de ça. Enfin si, mais ce n'est pas le point central du livre et ce n'est pas ce que je voulais lire.

Surtout que, même si les personnages morflent sévère en montagne, je me fous d'eux. Je peux m'imaginer à leur place, mais les personnages en eux-mêmes ne sont pas intéressants à suivre. Le père du héros est mort, mais je m'en cogne, parce que je ne les connais pas assez pour être investi dans leurs problèmes (la mort survient beaucoup trop tôt). Et dans l'autre moitié du bouquin, on parle d'autres choses.

Bref, je n'ai pas aimé, mais je ne pense pas que ce soit un mauvais livre. Si vous êtes intéressé par la montagne, ça peut vous plaire. En tout cas, c'est pas pour moi. Et de ce que j'ai pu voir, ce livre est considéré comme un classique de la littérature de montagne. Il y a aussi 2 suites (que je ne lirai pas).
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Premier de cordée

Un beau roman de montagne, des paysages magnifiques et des montagnards sains de corps et d’esprit. Une leçon de morale dans un décor de carte postale. Superbe mais trop édifiante, reflet d'une époque dont la hiérarchie des valeurs n'est plus tout a fait la même de nos jours. Le bon côté du bon vieux temps, presqu'une leçon pour les enfants.
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Retour à la montagne

Dernier tome d'une trilogie sublime à la gloire de la beauté de la montagne. Frison-Roche nous emmène dans son sac à dos, à l'assaut des plus belles parois de nos Alpes. Le dernier chapitre est particulièrement haletant. Il nous rappelle à quel point nous sommes minuscules et peu de chose face aux montagnes. Le courage des guides et porteurs n'en est que plus exemplaire tout au long du roman. Ce troisième tome met plus de temps que les autres à démarrer. On suit les moeurs de la vie montagnarde, le travail au rythme des saisons, la vie dans la vallée, la vie sur les pentes. J'ai adoré toute la description de l'héritage, la transmission de la passion pour la pente, cette espèce d'appartenance intrinsèque à la montagne. J'espère en avoir un petit bout dans mon coeur !
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Nahanni

A travers ce court récit de voyage nous suivons l'auteur et trois de ses compagnons qui entreprennent la remontée d'une partie de la rivière Nahanni en bateau à moteur. La découverte de cet itinéraire situé au coeur des contrées sauvages du Grand Nord canadien est en soi intéressante. Malgré tout, la qualité littéraire de l'ouvrage est assez médiocre et autant j'admire le montagnard autant je suis moins convaincu par Frison-Roche écrivain. Divertissant...
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Les Montagnards de la nuit

Des romans historiques sur la seconde guerre mondiale, il y en a à la pelle. Mais celui-ci diffère des autres puisque l’intrigue se passe au cœur du maquis dans les Alpes en 1943.



L’hiver en montagne est rude. Encore plus pour les résistants qui parfois ont dû attendre des heures dans le froid, ne pouvant chauffer leurs chalets de haute montagne sous peine de se faire repérer à cause de la fumée. Ce sont dans des conditions difficiles que ces hommes et ces femmes ont combattus. On sent que l’auteur sait de quoi il parle et qu’il a fait parti de cette résistance. Les descriptions des Alpes est très bien réalisée, c’est une immersion complète.



Si vous chercher un roman d’action, vous ne trouverez pas forcément votre bonheur avec celui-ci. Car être maquisard est un travail de l’ombre, où il a fallut parfois patienter longtemps avant d’entrer en action. Surveiller, se déplacer, changer de planque pour ne pas se faire prendre. Le début peut paraître un peu long, plutôt descriptif, contemplatif. Pour ma part, je n’ai pas trouvé ça dérangeant ni ressenti de l’ennui. Le suspens et les passages plus combatifs arrivent progressivement au fil des pages.



Le seul bémol est la fin qui m’a laissée perplexe. J’ai eu l’impression qu’il manquait des pages, un épilogue ou quelques pages supplémentaires n’auraient pas été de trop pour ne pas nous laisser sur notre faim.



C’est donc un roman historique intéressant, qui m’a bien plu. J’ai encore appris grâce à ce livre, sur le fonctionnement de la résistance en montagne. Si vous avez envie d’allier histoire et nature, je vous conseille ce roman.
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Les Terres de l'infini, tome 1 : La peau de..

Après la montagne et le Sahara qui lui ont valu ses livres les plus célèbres, Roger Frison-Roche, guide chamoniard devenu explorateur en même temps que journaliste et écrivain, s’est intéressé sur le tard, dans les années 1960, au Grand Nord, en Laponie d’abord, au Canada ensuite. Témoin du chant du cygne du mode de vie nomade des Samis en Scandinavie auquel il consacre un premier diptyque, il poursuit avec un second, se faisant cette fois le chantre des grands espaces du Grand Nord américain, terre de solitude entre nuit polaire, glaces et blizzards, mais aussi d’aventure et de liberté, loin de la folie ordinaire des hommes.





Meurtri par son expérience de pilote de la R.A.F. pendant la guerre, le quarantenaire Max Gilles se sent plus que jamais à l’étroit au sein de sa très matérialiste et bourgeoise famille établie dans l’industrie papetière à Grenoble. Il décide d’utiliser ses talents d’aviateur au manche d’un petit appareil privé assurant le ravitaillement des rares habitants des territoires du Nord-Ouest canadien. Là, à Snowdritt, un village perdu près du Grand Lac des Esclaves, à la lisière entre forêt boréale et toundra, il rencontre l’amour en la personne de Rosa, une jeune indienne qu’il épouse et qui lui fait découvrir les bonheurs simples et rustiques d’une vie en pleine nature, rude mais libre, aux enchantements pimentés d’aventure. De magiques survols, loin de toute liaison radio, des troupeaux de bœufs musqués, de caribous et de bisons vivant en paix dans ce sanctuaire encore sauvage, en bivouacs sous les aurores boréales ponctuant de longues échappées dans la forêt où seuls les Indiens ont la permission de trapper, d’expéditions aériennes parfois hasardeuses entre tempêtes et blizzards en périlleuses sorties de chasse où il faut disputer le gibier aux loups, enfin des viriles amitiés taiseuses entre voisins à l’amour sous les fourrures et les étoiles, Max s’est enfin réconcilié avec la vie lorsque, implacable, le drame surgit. Partie chasser en canoë avec son frère malgré un avis de mauvais temps, Rosa ne rentre pas…





Hymne à la nature et à la liberté, le récit mêle ses superbes évocations d’un cadre d’une âpre majesté à celles, de plus en plus tendues, d’aventures qui peuvent à tout instant virer au drame. L’ancien pilote de chasse vit d’adrénaline et exerce un métier non dénué de risques. Preuve en est ce collègue et ami, mort de faim et de froid après un atterrissage forcé dans les glaces. Alors, très vite, à l’exaltation des grands espaces s’associe chez le lecteur la conscience du danger, un péril qui va d’abord guetter Max lorsque l’hiver arctique s’abat soudain et que la blancheur aveugle et tourbillonnante du blizzard avale son avion, pour finalement mieux s’en prendre à Rosa, partie relever sa ligne de trappe dans la tourmente précédant l’embâcle. Au rythme haletant de cette portion du récit succèdera une partie de transition, que l’on pourra juger trop rapide, voire un peu bâclée. C’est que le retour de Max vers la civilisation ordinaire n’est qu’un préambule nécessaire, un passage préparant la seconde partie du diptyque, La vallée sans hommes, où, une nouvelle fois, l’aventure et la liberté se paieront au prix fort.





Peut-être pas tout à fait aussi marquant que les livres les plus connus de l’auteur, pour ne citer que Premier de cordée, La grande crevasse ou Les montagnards de la nuit, ce roman dans la plus pure tradition du récit d’aventure et de nature writing se dévore presque d’une traite, pour le plaisir de son adrénaline conjugué à celui des sublimes évocations de son cadre d’exception. L’écriture et les récits de Roger Frison-Roche n’ont pas pris une ride.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Mont Blanc aux sept vallées

Un bel hymne à la montagne comme si on était. Ça me donne d'aller y vivre à la manière d'Heidi. J'apprécie beaucoup cet auteur et que j'ai découvert cette année. Une très belle découverte. Je vais continuer à lire cet auteur assez régulièrement car c'est presque un coup de coeur.
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Premier de cordée

Une très belle decouverte, un roman d'aventures montagnarde comme on peut l'imaginer. On va suivre des guides de montagnes qui gravissent les montagnes de la vallée de Chamonix. Le tout mené de péripéties et d'embuches a surmonter.

Ne vous fiez pas a la date de publication et entamer cette marche avec Pierre.
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Montagne

Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est oui, Frison Roche décrit à merveille en l'espace de 35 pages l'Histoire des montagnes à travers les âges et à travers les frontières.
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Premier de cordée

Voilà un incontournable, un grand classique cité par tous les écrivains français qui ont touché à l'alpinisme et aux expéditions en pleine nature. Avant tout, c'est un roman d'action : la psychologie des personnages est assez "basique" et bien moins travaillée que les descriptions de scènes d'escalade.

Mais, on est entrainé dans cet univers alpin parmi les guides de haute montagne de Chamonix. Ce livre est un hymne à la nature sauvage de la montagne. Il donne envie d'aller faire, à son tour, une course au milieu des crêtes alpines. Et on comprend pourquoi "Premier de cordée" est à l'origine de tant de vocations d'alpinistes.
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Les Terres de l'infini, tome 1 : La peau de..

Un livre d'aventure qui nous tient jusqu'au bout sans une once de lassitude et d'impatience. Pas d'intrigue haletante, juste la rencontre avec de belles âmes dans un univers qui ne nous est pas familier , celui des lacs gelés, de la taïga, des aurores boréales et des forêts infinies .

Max vit son aventure dans les territoires du Grand nord Canadien au rythme des 3 longs mois de nuits polaires et de ses liaisons avec son avion taxi pour relier et approvisionner les villages isolés. Il va découvrir la sagesse indienne , incarnée par Rosa avec laquelle il va vivre une magnifique histoire d'amour. On vibre avec eux lorsqu'ils se retrouvent en grand danger face à un troupeau dévastateur de bisons. On se réchauffe avec eux auprès du feu au milieu des forêts gelées. De quelles ressources disposent -ils pour affronter par -45* -50* l'omniprésence du danger et la peur ? Frison- Roche nous livre quelques clés: Lorsque l'on se sent à sa place, juste là où l'on est, non pas par volonté mais juste animé (e) par une pulsion de vie originelle qu'il faut savoir retrouver en soi. Max et Rosa sont allés jusqu'au bout de cette expérience malgré le prix tragique à payer.

Désormais, toutes les épreuves de la vie traversées par Max garderont cette mémoire de la "juste place". Sa décision de partir puis de revenir illustre son chemin à parcourir pour découvrir humblement là où peut s'épanouir son humanité.
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La grande crevasse

Quelle force dans l'écriture, quelle connaissance de la montagne, quelle sensibilité humaine ! C'est dans l'équilibre parfait de ces trois composantes que Frison-Roche m'emmène pour la deuxième fois en haute montagne. Moi-même fille de la ville, j'ai été très sensible au personnage de Brigitte, tiraillé entre son amour fou pour la montagne et son patrimoine urbain. La grande crevasse est lieu clef du roman mais c'est aussi symboliquement tout ce qui sépare les montagnards des peuples de la vallée. Sommes nous reconciliables ? La question se pose réellement. Jusqu'où surmonte-on ses différences ? Jusqu'où faisons nous des compromis ? Une vraie leçon d'alpinisme sur l'amour et le lien à autrui. J'ai adoré !
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Premier de cordée

En ce mois de septembre j'avais envie de froid de neige de montagne j'ai été servi. Peut-être un peu trop de description pour moi entre le nom des sommets, le nom des passages le nom des refuges je me suis un petit peu perdue il m'aurait vraiment fallu un repère graphique pour me retrouver.

Autant j'ai beaucoup aimé la première partie autant j'ai pas été très emballée par la deuxième.
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Retour à la montagne

Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est oui, le traitement du personnage de Brigitte est excellent et elle gagne en profondeur encore après La Grande Crevasse. Je recommande vivement à toutes et tous de le lire.
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La grande crevasse

Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est oui, tant les 50 dernières pages de ce roman m'ont tenu en haleine jusqu'à la dernière ligne ! Je recommande vivement à toutes et tous de le lire.
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Premier de cordée

Ce roman m'a profondément émue ! J'aime la montagne et je la pratique le plus souvent possible, bien sûr pas aux altitudes décrites dans le roman mais j'ai quand même retrouvé une ambiance, un état d'esprit, un équilibre. Je pense que chacun à son étage alpin peut comprendre la détresse de Pierre raboté par le vertige et de Georges raboté par le gel. Comment ne pas s'émouvoir devant ces hommes à qui on retire la raison d'être heureux ! Je m'imagine incapable de grimper les sentiers de rando, mon coeur s'écroule. L'auteur a parfaitement su articuler une ode à la montagne, une description très réaliste de la vie sur les pentes et une intrigue bien menée. Je lirai les autres oeuvres avec plaisir !
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Les Montagnards de la nuit

Le Pitch en deux phrases:Dans les montagnes de Savoie, en cette fin d’année 1943, tandis que l’occupant nazi sent ses dernière heures arriver, des hommes et des femmes participent activement à la Résistance en prenant le maquis et en tentant d’orgnaiser les différents groupes et un important parachutage d’armes promis par Londres.











Ce que j'en pense: Si vous pensiez que Georges R. R. Martin avait tout inventé en racontant un récit à suspense via de multiples points de vue, et où il ne faut s’attacher à aucun des héros tant l’existence de ceux ci peut s’avérer ne tenir qu’à un fil, je vous invite à (re) découvrir ce roman saisissant de Roger Frison-Roche, écrivain conquis par la montagne et qui s’inspire ici de ses souvenirs de guerre.







L’intensité des séquences d’action n’a d’égale que celle des sensations et sentiments éprouvés par le lecteur qui suit les destins de ces personnages de la vie de tous les jours devenus, plus ou moins malgré eux, des héros d’une Histoire de France qui, aujourd’hui plus que jamais, nécessite de rester vive dans nos mémoires.
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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