AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Roger Martin (119)


Ce n’était pas tant la dureté de l’épreuve qui l’avait provoqué – après tout, il en avait connu bien d’autres dans sa période de formation – que l’expression de souffrance et de désespoir qu’il avait cru lire sur certains visages. Qui étaient ces garçons ? Une équipe de foot à l’entraînement ? Des sportifs de haut niveau que ne rebutait aucune difficulté ? Ils paraissaient bien jeunes en tout cas. Profitant d’une accalmie, il accéléra. La route descendant vers Rieutort était très sinueuse, peut-être pourrait-il les retrouver plus bas ?
Commenter  J’apprécie          00
Certaines conclusions se sont avérées trop fragiles, mais c’est le cas pour tous les précurseurs. L’essentiel reste solide, et tous les chercheurs honnêtes s’en servent comme de la référencé.
David considéra la couverture du petit ouvrage, avant de le glisser dans la poche profonde de sa canadienne.
Commenter  J’apprécie          00
Les loups ne s’attaquent pas aux vivants, en tout cas, jamais à des gens en bonne santé. Et même si la victime avait été blessée ou affaiblie, il s’agissait d’un garçon d’un mètre quatre-vingts, pesant plus de soixante-dix kilos ! Les loups sont naturellement craintifs. Dans la nature, ils chassent en meute. Des proies qui réservent beaucoup moins de surprises et de dangers que l’homme. Et ici, en plus, nos loups sont nourris.
Commenter  J’apprécie          00
Adolescent sportif, ouvert, généreux, il avait la faculté extraordinaire de s’adapter à tous les milieux, y compris les plus difficiles. On l’avait surnommé l’Intello, il n’en avait pas pris ombrage, d’autant que la natation et le judo qu’il pratiquait assidûment lui avaient procuré une assurance et une maîtrise de soi qui n’avaient pas compté pour peu dans un statut conquis de haute lutte.
Commenter  J’apprécie          00
On court infiniment plus de risques d’être assassiné au sein de sa famille qu’au cœur du bois le plus ténébreux. Soudain, il fit plus clair. Elle devait approcher de l’orée du bois. Bientôt, en effet, elle se retrouva en terrain découvert. Elle jugea plus avisé de ne pas s’exposer et se colla au tronc d’un des derniers arbres pour observer les lieux. Devant elle, à quelques mètres à peine, une haute clôture délimitait une pelouse qui s’étendait apparemment tout autour du château qu’elle distinguait à présent. De sa position, le bâtiment paraissait imposant. Une masse sombre, plongée dans l’obscurité, qui écrasait l’espace. Elle porta les jumelles à ses yeux, régla la molette de visée.
Commenter  J’apprécie          00
Et ceux qui ne se résolvaient pas à accepter passivement que des êtres humains fussent traités comme des bêtes se voyaient à présent traînés devant les tribunaux. Paradoxalement, la visite de Jessica, qui l’avait d’abord déstabilisée, lui avait redonné du tonus, un regain d’énergie. Du sens à sa vie.
Commenter  J’apprécie          00
 lui arrivait de maudire Internet, mais il avait singulièrement simplifié des recherches qui auraient pris des mois quelque temps plus tôt. Les voitures étaient une DS, une Citroën SM, une Renault Caravelle et une 404 Peugeot. Elle se demanda à quoi allait lui servir cette pêche aux renseignements, mais repoussa bien vite ses interrogations. Elle naviguait dans le brouillard, se contentant pour le moment de rassembler tout ce qui se présentait. Il serait toujours temps de faire le tri. D’ailleurs, elle connaissait déjà la prochaine étape de son enquête. Demain, ce serait samedi. Elle écumerait les étals des vendeurs de cartes postales anciennes. Objectif : le château nervalien.
Commenter  J’apprécie          00
Je sais ce que signifie le mot injustice. J’ai passé dix-huit ans en prison à cause d’elle. Vous n’avez rien à craindre de moi, monsieur le pasteur.
Commenter  J’apprécie          00
De toute évidence, la loi du silence régnait au sein de la communauté qui entendait régler elle-même des problèmes qui auraient dû relever de la justice. En contrepartie tacite, il ne lui demanda rien des raisons de sa nouvelle visite au campement.
Commenter  J’apprécie          00
Elle descendit dans la rue, s'installa au Mondial derrière un grand crème et deux croissants, planifiant son activité de la journée. Il lui fallait tout reprendre à zéro, établir la chronologie des faits, trouver tout ce qui était possible sur Rouault et sa fille avant d'essayer d'aller plus loin. Il faisait beau. Ca ne suffisait pas à lui rendre une sérénité qu'elle n'avait jamais éprouvée, même avant sa condamnation, mais ça lui sembla rendre les choses plus faciles ce matin-là.
Commenter  J’apprécie          00
La haine – le mot n’est pas trop fort – personnelle éprouvée par J. Edgar Hoover envers King, pour incontestable qu’elle ait été, a trop souvent joué le rôle de l’arbre qui cache la forêt, car elle présentait l’intérêt de dédouaner les responsables politiques et pouvait faire accroire à une violation des lois, monstrueuse peut-être, mais imputable à un seul individu, et non à un gouvernement, au ministère de la Justice et à plusieurs présidents successifs.
Commenter  J’apprécie          00
Depuis cinquante ans, l’assassinat de Martin Luther King ne cesse de faire couler de l’encre et le cinquantenaire de ce drame, qui priva les Noirs américains d’un de leurs défenseurs les plus acharnés, verra sans nul doute s’affronter une nouvelle fois partisans de la conspiration et tenants de la vérité officielle.
Commenter  J’apprécie          00
Les Noirs de Memphis, comme d’ailleurs, ne sont pas exempts de contradictions !
Commenter  J’apprécie          00
« Nous craignons que dans le tumulte des passions qui règne en ville, quelqu’un puisse attenter à la vie de Martin Luther King. » Ce à quoi l’intéressé réplique vertement. Autorisée ou interdite, la marche se tiendra. Quant aux risques qu’il court, il les assume résolument : « Il n’y a pas plus de raison d’avoir peur maintenant que par le passé… Je préfère être mort plutôt que terrorisé. »
Commenter  J’apprécie          00
King est successivement taxé de « Judas qui mène les agneaux à l’abattoir », de constituer « une des plus grandes menaces pour l’Amérique » et on l’accuse d’avoir choisi « après sa fuite précipitée » de se rendre « dans le luxueux Holiday Inn Rivermont et d’y prendre une chambre à 29 dollars la nuit ». Les qualificatifs les plus infamants se succèdent : King est pêle-mêle, un « lâche », un « fou », un « voyou », un « pervers », un « fouteur de merde » et, comme il fallait s’y attendre, au mieux un « pantin des communistes », au pire « un de leurs agents ».
Commenter  J’apprécie          00
Depuis des années, les sirènes sont synonymes de malheur et de violence. Les manches déroulées, les lances pointées, les jets glacés vont suivre. Capables de vous projeter à terre, de vous crever un œil, de vous laisser au sol, bras et jambes cassés, que vous soyez homme, femme, vieillard ou enfant. Dans le Sud, le pompier c’est le supplétif du flic. Personne n’a oublié les images de Birmingham ou de Selma.
Commenter  J’apprécie          00
« Tous autant que nous sommes, SNCC, CORE, SCLC, Nation de l’Islam ou OAAU, nous sommes infiltrés. Truffés d’indics et d’agents provocateurs. Apprenez à les reconnaître. Cherchez celui qui gueule le plus fort, le plus intransigeant, le plus pur, le moins accessible au compromis et aux alliances, le plus violent dans les manifestations. Celui-là, soyez-en sûrs, c’est notre homme, ou plutôt celui de la police ou des fédéraux ! »
Commenter  J’apprécie          00
« Les plans les mieux ourdis des souris et des hommes souvent ne se réalisent pas », selon le vers du poète Robert Burns, qui servit de titre au roman de John Steinbeck et que King aimait parfois à citer. Le 21 mars, Memphis est balayée par le blizzard et ensevelie sous quarante centimètres de neige. La ville entière est paralysée. On est obligé d’ajourner la marche au 28 mars et King s’envole en direction de Washington pour une conférence et la préparation de la future marche qui doit s’y dérouler à l’automne.
Commenter  J’apprécie          00
Les éboueurs sont des travailleurs sans statut, non qualifiés, payés à l’heure (1,60 dollar), susceptibles d’être licenciés à tout moment sans recours légal. Il ne leur est fourni ni tenue de travail, ni gants, ni protection contre la pluie et le froid ; ils ne disposent d’aucun local muni de douches, alors que le ramassage se fait à la main, que les poubelles de métal sont lourdes à déplacer, qu’aucun tri n’est pratiqué. On les appelle communément les « vautours marchant ».
Commenter  J’apprécie          00
Je n'ai pas confiance dans le FBI. Et pas seulement parce que deux de ses agents noyautaient le groupe qui a assassiné mon père ! (p.11)
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Roger Martin (338)Voir plus

Quiz Voir plus

Tintin : 24 Albums - 24 Questions

Dans Tintin au Pays des Soviets, comment Tintin s’évade-t-il de sa cellule de prison ?

En prenant le garde par surprise
En scaphandre
Milou vole les clefs
Il ne d’évade pas, on le libère

24 questions
402 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd belge , bd aventure , tintinCréer un quiz sur cet auteur

{* *}