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Critiques de Roland Portiche (186)
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La machine Ernetti

Une idée formidable, née d'un fait véridique!



Inquiets des mouvements de prêtres ouvriers qui leur paraissent menacer le dogme et la foi, désireux de donner un visage public et avéré au Christ et une publicité nouvelle au fondement de la parole évangélique: le supplice de la crucifixion suivi du miracle de la résurrection,  le pape Pie XII et son conseiller influent, un certain évêque Montini, (qui deviendra le secret, le puissant, l'intrigant Paul VI),  décident de faire construire,  sur le concept imaginé en 1938 par Ettore Maiorana, un "chronoviseur",  une machine à visionner le temps, reposant sur les principes de la mécanique quantique, qui substitue aux photons de la caméra les  neutrinos capables de traverser la matière et le temps.



Une machine à visionner le temps ...mais sans bande son!



Ils ont recours aux services d'un père bénédictin, le père Ernetti et de son jeune disciple, tous deux  férus de mathématique et de physique quantiques. À ce duo de clercs scientifiques, devenus inventeurs passionnés,  se joint bientôt une archéologue israélienne experte en araméen, seule capable de traduire les paroles que le jeune moine décrypte sur les lèvres mêmes des protagonistes de la crucifixion.



On suit avec amusement et intérêt  ce Voyage extra temporel aux sources de la foi. Les papes se succèdent, les prélats complotent,  Montini devenu cardinal attend son heure...



 La machine se construit, entre échecs et tâtonnements,   provoquant convoitises et intrigues.  Scandales aussi...car plus on la manipule, plus elle multiplie les points de vue, sélectionne des versions inattendues, dérangeantes, dangereuses...



Ne risquerait-elle pas de modifier le futur? De faire vaciller le dogme, pierre angulaire de la foi?



On ne joue pas impunément avec le "temps plié"...



Un polar documenté, intelligent, bien écrit,  où l'histoire, l'archéologie,  la théologie le disputent à  la politique et à  la mathématique. 



Avec talent, Roland Portiche déploie une  fresque subtile qui a pour cadre cet État dans l'état, ce Vatican plein de brigues et de pièges qui dans ses fameuses Caves enfouit bien  des mystères ....



Plus futé et moins sensationnel que le célébrissime  Da Vinci Code.



(Légèrement) moins invraisemblable aussi, puisque la machine de Maiorana, on le sait, a existé.



Les portraits  des papes successifs sont croqués avec humour et juste ce qu'il faut de distance critique...



On ne sent pas le temps passer, c'est le cas de le dire!
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La machine Ernetti

Qui n'a pas rêvé de voir le passé ? D'observer ce qui fut et ce qui fait que ce que nous sommes ?

Basée sur certains faits réels et sur des personnages ayant existé, cette histoire nous emmène aux origines de la chrétienté et, que l'on y croit ou non, c'est passionnant.



Un jeune prêtre, pieux et scientifique, Pellegrino Ernetti se retrouve à construire une machine imaginée il y a longtemps. Cette machine pérennisera la puissance du Vatican ou en sonnera le glas.



Natasha Yadin-Drori est une jeune archéologue israélienne. À travers ses fouilles et ses recherches, elle espère réussir à prouver sa théorie impopulaire et indicible : Jésus n'a rien a inventé, Jésus était membre d'une secte, les Esséniens, et ce sont ces derniers qui sont à l'origine des rites et du culte d'aujourd'hui.

Lorsque le pape vous ordonne de rapporter la preuve de l'existence de Jésus ressuscité, vous risquez soit une immense déconvenue soit une vision béate de ce que vous espériez. Ou encore autre chose ? Et si la machine vous montrait uniquement ce que vous espérez ou ce que vous craignez.



L'image donnée des hommes et des femmes que vous connaissez via la Bible est admirable. Dieu ou pas, ils n'étaient que de simples humains, pêcheurs, charpentier, le teinr bien moins pâle que les textes ne les décrivent.

Je suis athée et j'ai grandement apprécié de rencontrer ce Jésus-là.

Quant à savoir s'il fut le fils de son fameux père, je vous invite à le découvrir à travers ces pages.
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Ernetti et l'énigme de Jérusalem

1980. le neveu d'un archéologue très célèbre en son temps entreprend une expédition clandestine sous l'Esplanade des Mosquées à Jérusalem, à la recherche du Temple de Salomon. Ce qu'il va découvrir est de nature à déstabiliser toutes les religions monothéistes. le père Ernetti est appelé à la rescousse par Jean-Paul II et son fameux chronoviseur, un appareil qui lui permet de voir dans le passé, remisé depuis seize ans dans les tréfonds du Vatican, va reprendre du service. ● Bien conscient qu'il ne s'agissait pas de grande littérature, j'avais beaucoup apprécié le premier tome, La Machine Ernetti, qui était bien plus axé sur le thème du voyage dans le temps, thématique qui me passionne. ● Dans ce deuxième tome, le chronoviseur a un rôle secondaire dans une énième intrigue dominée par la recherche de l'Arche d'alliance. C'est un peu un sous-Aventuriers de l'Arche perdue, avec les bons, les méchants, etc. ● On ne s'ennuie pas une seconde (malgré les multiples invraisemblances) grâce à la brièveté des chapitres, à l'alternance des différents fils de l'intrigue, à la construction en thriller avec des cliffhangers à la fin de chaque chapitre, mais ce n'est rien de plus qu'un divertissement de qualité moyenne.
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La machine Ernetti

Coup de cœur pour ce roman de 440 pages dévorées en deux jours ! ● En 1955, sous le pontificat de Pie XII, le père Pellegrino Ernetti, musicologue et physicien, est chargé de concevoir et de construire, selon les plans d’un savant disparu en 1938, une machine à voir le passé, ouvrant la possibilité de remonter aux temps évangéliques pour observer Jésus et ainsi conforter la religion catholique. Sur fond de guerre froide, cette machine va attirer les convoitises conjuguées des Américains, des Russes et des Israéliens. Et la machine pourrait s’avérer plus délicate à manier que le pape le pensait… ● Avec ce roman captivant, nous assistons à la naissance d’un auteur de page-turner ! Roland Portiche est connu comme réalisateur et documentariste de télévision, activité dans laquelle ses talents de vulgarisateur à la fois historique et scientifique ont déjà pu s’illustrer, il récidive ici, mais en outre dans ce roman éclatent ses immenses qualités de bâtisseur d’intrigue. Roland Portiche a eu le coup de génie de déterrer un des légendaires secrets du Vatican et de le transformer en un thriller passionnant. L’intensité de l’histoire ne se dément jamais et il n’y a aucun temps mort, on a à chaque instant envie de connaître la suite, aidés en cela par la brièveté des chapitres et l’entrelacement harmonieux des plusieurs fils de l’intrigue ; tout cela contribue largement à faire oublier les invraisemblances, le style un peu plat et le traitement décevant des paradoxes temporels. Une vraie réussite, on en redemande !
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La machine Ernetti

A quoi pourrait bien servir une machine permettant de voir le passé ?

A révéler des vérités cachées, c’est ce qui vient tout de suite à l’esprit, mais si nos croyances les plus profondes ne reposaient en fait que sur des mensonges, qu’adviendrait-il ?

Ce roman nous raconte l’histoire de la création d’une machine fabuleuse, capable de montrer des scènes d’un passé lointain.

Mais c’est surtout un roman qui nous parle de science et de foi.

Sur quoi reposent t’elles, l’une et l’autre, et est-ce parce qu'une chose est possible qu’on doit la faire ?

J’ai beaucoup aimé suivre les nombreux personnages de ce roman, sachant qu’une partie d’entre eux ont réellement existé, que ce soit des scientifiques comme Ettore Majorana ou le père Ernetti, des hommes politiques ou des hommes de Dieu, qu’ils soient archevêques, cardinaux ou même le Pape en personne.

Nous allons cheminer aux côtés d’un prêtre féru de physique quantique et d’une jeune archéologue israélienne passionnée par la vie de Jésus.

L’intrigue est palpitante, mêlant la science-fiction à des événements qui se sont réellement produits durant les années 60, des personnages ayant bien existé avec d’autres, tout à fait imaginaires.

Ajoutez des fouilles archéologiques passionnantes, des faits historiques avérés et parfois secrets, le KGB, la CIA et le Mossad, et vous obtenez une lutte de pouvoir durant la Guerre Froide, menée par les pouvoirs politiques en place, leurs opposants, mais aussi par le Vatican.

Vous ne comprenez rien à la physique des particules ? Aucune importance, tous les passages scientifiques sont très clairement expliqués.

Vous n’êtes pas croyants ? Aucune importance non plus, il ne s’agit pas d’un roman religieux, mais d’un roman qui interroge nos croyances et notre raison de vivre.

Une dernière question : connaissez-vous la secte des Esséniens ? Venez les découvrir, vous ne le regretterez-pas.

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Ernetti et le voyage interdit

Le chronoviseur, le retour ! ou plutôt sa suite dans les romans de Roland Portiche puisque cette machine à remonter le temps avait déjà servi dans deux tomes précédents.

Il s’est perfectionné depuis et a été doté du son.

Il permet désormais de remonter à 13,8 milliards d’années-lumière, au début du monde.



Je me suis laissé tranquillement emporté hors de ma zone de lecture habituelle pour aller à la rencontre des congénères de Lucy, il y a 3,18 millions d’années, puis voir les dinosaures il y a 70 millions d’années.



J’ai parfois eu l’impression de parcourir ce roman à la manière de Valérian dans une B.D. de science- fiction de Mézières et Christin.



Pas d’effet scénaristique sophistiqué dans ce récit, on suit le point de vue de chacun de manière chronologique, si l’on peut dire cela alors que l'on est catapulté d’avant en arrière dans le temps.



Les personnages sont typés, voire caricaturaux : Pellegrino Ernetti, le prêtre exorciste officiel du diocèse et enseignant en musiques anciennes, Natacha Yadin-Drodi, l’agent du Mossad, archéologue et directrice adjointe du musée d'Israël, le méchant : le commandante Arroyo, le traître : Alfonso Varela, le pape Jean-Paul II et même Stephen Hawking, manque juste un raton-laveur !



Bien sûr, on s'attache au couple formé par le curé et l'espionne, pris dans la tourmente, ajoutant le voyage de l’amour au voyage dans le temps.

Heureusement que l’article XIX-C “De matrimonii et de sacerdotibus” admet la clérogamie sur décision du pape si “le Saint-Père estime que la liaison souhaitée par le prétendant repose sur un amour sincère et non sur la seule concupiscence".

(Je précise pour ne pas vous égarer que ceci est une fiction car contrairement aux imams, rabbins, popes, prêtres hindous et protestants, le célibat, la chasteté et la continence demeurent des règles de discipline chez les prêtres catholiques).



Pour les fans, je pense qu'il faut lire “La machine Ernetti”, “L’énigme de Jérusalem” et ce tome dans l'ordre de parution. Pour ma part, cet agréable voyage interdit restera un “one shot”malgré tout.

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La machine Ernetti

Aaaaah, mon rêve, c’est d’explorer le temps ! Je ne vous dis pas mon enthousiasme quand le père Pellegrino a accepté l’offre du père Léonardo de continuer avec lui l’œuvre de sa vie : créer une machine qui permettrait de voir ce qui se passe du côté …de Jésus, évidemment !

Mais quand un évêque, le futur pape Paul VI, s’en mêle, cela entraine toute une série de réactions, même si tout aurait dû rester secret, comme il se doit.



Si la première partie m’a paru assez poussive, sans rebondissements spectaculaires, d’autant plus que la psychologie n’est pas poussée et qu’il y a des « raccourcis cousus de fil blanc », la suite entraine des réactions en chaine, et on a vraiment envie de suivre.



Ce qui est marrant, c’est que Roland Portiche parle d’évènements qui ont eu lieu, de personnes qui ont existé, et non des moindres, et même du fait que la physique quantique est capable de produire une machine de ce type (il parait que son prototype dort dans les caves du Vatican !)



Un évêque brésilien un peu trop engagé dans la lutte anti-capitaliste, une jeune Israélienne archéologue, perfectionniste et opiniâtre, un physicien tenté par les beaux jeunes gens, et des politiciens véreux, comme d’habitude : les personnages secondaires sont savoureux, même si trop rapidement esquissés.



Bref, la machination infernale pour s’approprier la vérité et donc le pouvoir a fait vibrer les pages de ce bouquin diabolique.

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La machine Ernetti

Dans une lecture, il y a le fond et la forme. Parfois, le lecteur ressent une certaine dichotomie entre les deux. Ce fut mon cas concernant La machine Ernetti.



Même si je ne suis pas particulièrement attiré par les histoires « à la Da Vinci Code », ma curiosité a été fortement titillée par l’idée maîtresse de ce roman. Une machine à voir dans le temps, développée par le Vatican. Qui plus est, quand le résumé insiste sur le fait que cette histoire est basée sur une histoire vraie, durant la guerre froide.



Un mélange de sujets aussi divers que religion, politique, guerre de services secrets, le tout mâtiné de SF, était séduisant.



Chaque livre, chaque écriture est une affaire de choix. Certains de ces choix auront trouvé un réel intérêt en moi, d’autres ne correspondaient pas à mes attentes.



L’histoire promettait beaucoup. En termes de plongées dans les coulisses cachées du Saint-Siège et de la manière dont il est gouverné, mais aussi en termes d’imaginaire. Promesses bien tenues, de ce côté-là.



Roland Portiche a bourlingué depuis les années 70 en tant que réalisateur et auteur de documentaires et de magazines pour la télévision française. Pour beaucoup, en lien avec l’Histoire (avec un grand H).



Ce bagage lui a permis de construire un récit à la documentation soignée et approfondie, en phase avec la crédibilité voulue pour cette intrigue pourtant fantasque.



Le mélange de réalité et de fiction est bien mené, entre personnages historiques et fictionnels. Intéressant à découvrir, étonnant à suivre.



L’écrivain n’est pas toujours tendre avec les arcanes de la religion catholique. Le livre en devient parfois une sorte de récit apocryphe assez attrayant.



Mais, le fond stimulant aura, pour ma part, été gâté par le parti pris de l’auteur quant à la forme. La mode actuelle est clairement aux thrillers rythmés, avec chapitres courts et alternance d’actions. J’en lis beaucoup pour constater que cette mode tourne un peu à la dérive.



Avec un tel sujet et un tel potentiel, j’aurais aimé davantage de développement. L’écrivain a fait le choix de chapitres et de phrases très courts (3 à 5 pages) qui, à mon sens, gaspillent la puissance du propos et de l’histoire.



A vouloir simplifier parfois à l’excès, à utiliser des raccourcis pour aller au plus vite, mon sentiment de lecture en a été perturbé (sans parler de cette manière abusive et irritante d’utiliser les points d’exclamation, comme s’il était indispensable de marquer les surprises du scénario).



Pour moi, cette intrigue aurait mérité plus d’espace, tout comme les personnages. On me rétorquera que dans ce cas le livre aurait fait 600 pages au lieu des 450, et alors ?



Le dernier tiers du roman est globalement prenant, mais j’ai trouvé que la fin manquait d’imagination, presque un comble avec une telle thématique.



Au final, je ressors très partagé par la lecture de La machine Ernetti. Roland Portiche est un puits de science, son idée était formidable, mais j’ai regretté sa volonté de simplifier son intrigue et son écriture.



Le lecteur avide de rythme, et de lectures sans temps morts, trouvera son compte à n’en pas douter. Pour ma part, j’attendais une autre manière de mener l’affaire, ce n’est qu’une question de perception personnelle.
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La machine Ernetti

Livre lu dans le cadre du prix des lecteurs du Livre de Poche.

Encore un thriller ésotérique, mais cette fois sur le thème du voyage dans le temps. Enfin, pas tellement un voyage, mais plutôt une machine permettant de visualiser les évènements passés tels qu'ils se sont déroulés. De plus, cette thématique est centrée autour de la religion car cette machine est construite par un prêtre. A partir de là, il n'est pas difficile de comprendre que le but de cette découverte va être d'observer la vie de Jésus.

L'intrigue se déroule sur plusieurs années. Ce qui est intéressant et qui à mon avis, aurait mérité d'être plus développé, c'est les différentes réactions du Vatican au gré des Papes qui se succèdent, et en pleine guerre froide. Il y a aussi, bien évidemment, un questionnement sur la foi, des remises en question, rattrapées bien souvent par les besoins bassement matériels de cohésion d'un état religieux. D'un point de vue personnel, j'aurais aimé un peu plus de politique et d'espionnage, ça aurait donné à ce roman un peu plus de piquant.

Sans spoiler, je dois dire que j'ai beaucoup aimé la fin. J'ai vu qu'Ernetti revient dans une nouvelle enquête temporelle, je me le note pour plus tard.
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La machine Ernetti

J’ai croisé ce livre sur les pages internet, et j’ai tout de suite été attirée. Une couverture énigmatique, noire, avec le dessin du Vatican qui ressort en rouge, dessin qui me rappelle l’oeuvre de Léonard de Vinci. A la lecture de la quatrième de couverture, mon envie de lire ce roman se confirmait. La conjonction de la physique avec un ancrage dans la religion m’aspirait à sa lecture. La physique m’a toujours intéréssée, j’ai d’ailleurs suivi un master de philosophie des sciences fondamentales. Je commandai alors ce roman et l’attendais avec impatience…



Père Ernetti Pellegrino travaille aux côté du père Léonardo. Ce dernier lui révèle qu’il a réussi à capter quelques bribes sonores d’une conversation qu’il a eu il y a quelques décennies avec son père, dans ce même lieu. Le physicien Majorana avait laissé quelques plans d’une fabuleuse machine qui permettrait de retourner regarder le passé. Vient alors une idée folle au Vatican: construire cette machine afin de retrouver Jésus dans le passé. Natacha, quant à elle, est une doctorante en archéologie. Par des chemins tortueux, elle va se retrouver mêlée à cette affaire, aidant alors à étudier le passé. Mais qu’est-ce que la vérité ? Est-elle toujours bonne à voir ?



Un roman que j’ai littéralement dévoré ! On s’attache au personnage de Père Ernetti, et on suit avec attention sa progression. Si la première partie du roman est succulente sur le plan de la physique et de notre rapport au temps, la second nous révèle que tout est toujours une question de point de vue, et que nos propres croyances – pourtant souvent bien fondées – ne sont pas forcément les croyances vraies. Une jolie manière de nous rappeler que le vrai n’est qu’un concept platonicien, et que c’est nous – humains – qui sommes peut-être prisonniers et sommes regardés à travers un chronoviseur…
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L'homme qui ressemblait au Christ

L’homme qui ressemblait au Christ – Roland Portiche – éditions « Albin Michel » - Avril 2023

Repéré chez @MatthieuMouquet – Qui a davantage aimé que moi !

Bonjour mes Phoenix sacrés !! :- )…

La scène initiale est la suivante :

« Je suis Ulysse Cameron de Bath, je viens à la demande de sir Alan Durward. Et voici Kostandin Aghaparoni, mon écuyer. »

– Bienvenue en Écosse, mes amis. Le soleil n’y brille pas tous les jours, mais on y mange bien, vous le constaterez ce soir.

Je suis très déçu je m’attendais à de la Fantasy Urbaine, style Messiah- Série (arrêtée) de Michael Petroni, avec le fantastique Mehdi Dehbi. Pas à un roman moyen-âge … La seule œuvre qui m’impressionne vraiment dans ce style c’est « Kingdom of Heaven » en Director’s Cut avec Orldando Bloom.

Petite anecdote, dans la mythologie Chrétienne, Quatre Phoenix tournent autour du trône de Dieu, en criant « Holy » !

Ciao !

Phoenix
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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L'homme qui ressemblait au Christ

Roland Portiche nous invite avec son nouveau roman à une sacrée aventure entre Écosse et Mongolie, en passant par la Terre sainte, en pleine fin du XIIIe siècle et déliquescence des Croisades, un idéal qui, comme on le verra, n’a pas franchement atteint ses objectifs.



Tout commence en 1291, quand Ulysse Cameron de Bath, un croisé, est mandaté par Sir Durward, un noble écossais, pour retrouver son fils Alister qui a disparu subitement voilà quelques mois en Palestine alors qu’il était en pleine transaction avec un trafiquant de reliques appelé L’Épervier, craint de tous en raison de sa fourberie. Qu’est-il arrivé à Alister ? C’est ce que sera chargé de découvrir Ulysse, accompagné de son fidèle écuyer Kostandin mais aussi par Sybille, la fille de Sir Durward, une jeune femme intrépide et fort attachée à son frère, qui s’est invitée dans le voyage, au grand déplaisir d’Ulysse (pour commencer…)

Le trio se rend donc à Saint-Jean-d’Acre et réussit à remonter la piste d’Alister, qui est en effet tombé entre les mains de L’Épervier qui l’a enlevé, en raison de sa ressemblance avec Jésus, pour réaliser un faux suaire et le vendre au prix fort… Réussiront-ils à retrouver Alister et à le sortir des griffes de ses geôliers ?



Le point fort de ce roman d’aventures est d’aborder le sujet du marché des reliques, qui explosa à la suite des Croisades et à l’achat par le roi de France de la couronne d’épines de Jésus à un prix invraisemblable (la moitié des recettes de l’année du royaume de France !). Chaque église se targuait ainsi de leur sainte relique, qui d’avoir un morceau de petit doigt d’une sainte ou de bois de la Sainte-Croix (tout en sachant à quoi s’attendre quant à l’authenticité de celles-ci…). Je ne me doutais pas du tout que ces reliques faisaient l’objet d’un tel trafic, même si je n’en suis pas surprise.



L’auteur analyse également très bien la fin des Croisades et l’idéal déchu que celles-ci représentaient : qui au final était le barbare ? Le croisé venu tuer de l’infidèle au nom du Christ, ou bien les « méchants barbares » qui occupaient la terre sainte ?



Mais problème, ces analyses intéressantes se font au prix d’un roman d’aventures un peu inconsistant et pas très fouillé. Roland Portiche est producteur de documentaires et cela se sent, car les différentes aventures de nos héros sont bien plus mises en avant que le contexte historique très riche dans lequel il a placé son histoire. Les héros résolvent l’histoire assez facilement et rapidement, et surtout ils ont des idées et des agissements très modernes, et parfois anachroniques, à l’instar de ce monastère bouddhiste dans lequel atterrit Ulysse, sans que cela le surprenne. Il est vrai que certaines histoires du Moyen-Âge ont pu reprendre des motifs de l’histoire bouddhiste (par exemple La légende dorée de Jacques de Voragine), mais est-ce qu’un croisé lambda pouvait avoir ce degré d’expertise ? Idem, lors de son séjour dans ce monastère, le père qui le dirige lui explique, à l’aide d’un exemple vivant, que l’objectif de tout moine est le sokushinbutsu, pratique de momification vivante qui permet d’atteindre le statut de bouddha vivant (et dont les lecteurs du Meurtre du commandeur de Murakami seront familiers). Or, la plus ancienne recension de sokushinbutsu remonte à 1363 au Japon… Et le héros qui retraverse l’Ecosse et la moitié de la France à cheval à plus de 90 ans a fini de tuer le peu de crédit que j’accordais au roman.



Bref, j’ai eu du mal à m’immerger dans cette histoire pas très vraisemblable, parfois attendue, qui a manqué cruellement pour moi d’épaisseur et de crédibilité historique. Je remercie toutefois les éditions Albin Michel/Versilio et Babélio pour cet ouvrage lu dans le cadre de la Masse critique Mauvais genres de 2023.

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Ernetti et le voyage interdit

Troisième volet pour notre duo de voyageurs... après « La machine Ernetti » et « L'énigme de Jérusalem », le père Pellegrino exorciste et enseignant en musiques anciennes, et Natacha Yadin-Drori, archéologue, directrice adjointe du musée d'Israël, agent du Mossad reprennent du service dans ce roman « Le voyage interdit ».



Roland Portiche nous emmène en 1982. Aux Etats-Unis, plus précisément dans l'Etat du Massachusetts, un radiotélescope capte un signal appelé à bouleversé les astronomes du mondes entiers....un avertissement clair adressé à Ernetti...

Inquiet, le Pape Jean-Paul II va convoquer le père Pellegrino, lui ordonner de remettre en marge le chronoviseur, et lui confier une mission presque impossible...remonter aux origines de l'univers...

Mais pour accomplir cette mission, Ernetti doit perfectionner sa machine à remonter le temps. Avec l'aide du célèbre physicien Stephen Hawkings, et sa complice israélienne Natacha, Ernetti entreprend un fabuleux voyage de la préhistoire aux portes de la création...



Un thriller bien écrit où le lecture se laisse guider, emporter dans un voyage de la préhistoire à la naissance de notre planète et de l'univers.

Bien documenté, étayé par de nombreuses références, historiques, archéologiques, théologiques, scientifiques, mathématiques sans oublier la physique quantique avec le physicien italien Ettore Majorana.



Une admirable intrigue, intense, foisonnante, sans temps mort, où le lecteur plonge dans un récit captivant, plein de complots et de rebondissements, qui attise la réflexion et le plaisir de lecture.



Un merveilleux voyage dans le labyrinthe du temps !

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La machine Ernetti

Si vous aimez les thrillers un peu ésotériques, comme le da Vinci Code ou les livres de José Rodriguez dos Santos, vous allez adorer cette machine Ernetti.

L'intrigue est tirée d'un fait réel: un homme avait construit , en pleine guerre froide, une machine à voir dans le temps.

Dans ce thriller, le jeune prêtre Pellegrino Ernetti, va construire cette machine destinée à explorer le passé et nous transmettre des images des faits qui se sont déroulés.

Attention ici il s'agira seulement de "voir" les faits, aucune trace sonore ne sera possible.



À l'origine de cette incroyable démarche, une demande du Vatican, le pape Pie XII est intéressé par cette machine qui pourrait raviver la foi des fidèles...il sera relayé auprès de Pellegrino par l'archevêque Mantini, destiné à devenir un peu plus tard le pape Paul VI.

Cette machine, qu'on va appeler le "chronoviseur", selon les termes de Isaac Asimov, qui avait imaginé pareille trouvaille dans une de ses nouvelles, va susciter beaucoup de convoitises de la part des services secrets (KGB, CIA, Mossad).



Une jeune israëlienne va aider le père Ernetti dans ses "projections" dans le passé. Il s'agira de faire revivre des moments importants du temps des Evangiles.



Mais toutes les vérités sont-elles bonnes à voir et divulguer?

Très vite, nos jeunes apprentis sorciers vont se retrouver confrontés à des difficultés inattendues, du fait de certaines propriétés de la physique quantique.

En effet le principe de cette "diabolique" machine est de capter les neutrinos rémanents du passé...



Et les résultats obtenus sont parfois surprenants.



Ce livre se lit très vite, tant le suspense est maintenu jusqu'à la fin. Un bon moment de lecture!







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Ernetti et l'énigme de Jérusalem

Dans le premier opus de Roland Portiche, « La machine Ernetti », l'intérêt tenait notamment à la construction d'une machine à voir dans le temps un « chronoviseur ».



Pour ce deuxième tome, l'auteur entraîne son lecteur dans un expédition clandestine à la recherche du temple de Salomon.

Seize années se sont écoulées, et sur ordre du Pape, le père Pellegrino Ernetti remonte le chronoviseur.. un voyage qui le conduira bien plus loin que l'époque du roi Salomon.. jusque dans l'Egypte ancienne, sous le règne de l'éclatante Néfertiti et de l'exode du peuple juif vers la terre promise..

Que va-t-il découvrir ? Réussira t-il à trouver la clé pour résoudre cette énigme ?



Une histoire passionnante, bien rythmée, aux chapitres très courts. Dans la même lignée que le premier tome. Une lecture agréable, avec beaucoup de plaisir à retrouver le père Pellegrino Ernetti et Natacha Yadin-Drori, archéologue..



Je conseille vivement de bien commencer cette série par la lecture du tome 1.



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La machine Ernetti

« La Machine Ernetti » de Roland Portiche nous emmène à Rome, au cœur du Vatican, autour d'un projet de construction d'une machine qui nous permettrait de visualiser le passé. Un voyage dans le temps. Un sujet qui nous fait fantasmer.

Cette machine, « le Chronoviseur » aurait réellement été construite par un prêtre, le Père Ernetti, entre 1956 et 1965.

L'auteur part de ce fait réel, pour nous embarquer dans une histoire qui mêle science, religion, politique le tout autour d'un complot.

Créer cette machine au Vatican, c'est bien sûr dans l'espoir de voir la réelle image de Jésus. Y parviendront-ils ?



L'auteur, nous entraîne, nous envoûte, nous donne le vertige. Cette Machine Erneti se lit, se monte et se démonte avec jubilation.



Roland Portriche nous divertit avec un thriller catholique.. diablement rythmé, aux chapitres courts, où foisonnent dangereux espions et enlèvements crapuleux, et interroge avec malice sur les origines du christianisme.



Ce roman quantique, dépoussière l'un des plus fascinants mystères du Vatican et réveille la fibre dan-brownienne qui sommeille en nous.



Laissez-vous embarquer dans ce que l'homme a toujours rêvé.. voir le passé !



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L'homme qui ressemblait au Christ

ET voilà !!!

J'ai réussi à lire de nouveau 2 livres dans le mois car j'étais plus trop lecture en ce moment !

Mais le goût de la lecture revient petit à petit c'est incroyable :) !



Nous sommes en 1200 et nous sommes plongés dans la peau à une ressemblance plutôt fulgurante ! Celle du Christ !

Mais c'est surtout le suaire de Turin !

Moi qui ai peur du Suaire j'ai réussi à surmonter ma peur ahah !



Ce livre change mes habitudes de lecture puisque c'est un livre historique et récent !

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Ernetti et le voyage interdit

Roland Portiche termine magistralement la trilogie Ernetti

Avec ce dernier tome qui en toile de fond, nous fait remonter le temps jusqu’aux origines de l’univers.

Le chronoviseur est toujours l’élément central, mais à la différence des précédents opus, nous ne nous contentons plus de revisiter l’histoire, nous dupliquons le présent et le remodelons à l’infini.

Il y a même quelques explications à certains détails qui me dérangeait dans le premier tome

Alors franchement bien vu Roland même si certaines incohérences subsistent à mon sens, l’exercice n’était pas des plus simple et les parallèles dans le multivers sont bien agencés

La relation entre le père d’église et l’agent du Mossad se renforce toujours un peu plus et la finalité est conforme aux restes des écrits de l’auteur

L’ensemble mêle habilement faits historiques, et religion, ésotérique et fiction pour un agréable moment de lecture
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La machine Ernetti

Ce roman s’inspire d’une histoire vraie, celle du moine italien Pellegrino Ernetti qui, entre 1956 et 1965, affirme avoir inventé une machine à voir dans le temps. En s’amusant à remplir les blancs, Roland Portiche suppose qu’après avoir découvert les travaux d’Ettore Majorana, un physicien qui a fait croire en sa mort pour pouvoir poursuivre tranquillement ses études sur la physique des particules dans un monastère italien, le secrétaire particulier du pape Pie XII, l’évêque Montini sollicite deux prêtres passionnés de science, Ernetti et son vieux mentor, le père Léonardo, pour tenter de construire un chronoviseur. Même si le contexte historique est parfois sujet à discussion l’auteur parvient à tisser un décor fascinant, aidé par un important travail de documentation qui nous offre la possibilité, plutôt rare, de nous cultiver tout en nous divertissant.
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Ernetti et le voyage interdit

Le père Ernetti est un religieux dominicain né en 1925 et décédé en 1994. Il est connu pour avoir prétendu être l'inventeur d'un dispositif appelé « chronoviseur » qui aurait permis de voir le passé, une sorte de machine à remonter le temps

Disons-le tout de suite, il ne disposait ni des connaissances ni des moyens matériels qui lui aurait permis de concevoir et de construire cet appareil (hormis toute discussion sur sa faisabilité théorique et pratique) ; dans ces conditions il ne peut être considéré autrement que comme un mythomane inoffensif.

Roland Portiche a bâti une série de romans de science-fiction autour de ce personnage et de son invention. Pourquoi pas ? Il est seulement fâcheux que l'éditeur ait cru bon de présenter ainsi le premier ouvrage du cycle : « L'incroyable histoire vraie d'une machine à explorer le temps cachée dans les archives secrètes du Vatican », ce qui fait passer le livre de la catégorie respectable de la science-fiction à celle beaucoup moins honorable de l'occultisme romancé ; il est vrai que les tirages de Dan Brown peuvent faire rêver un écrivain...

Quoiqu'il en soit, ce volume se présentant pour ce qu'il et, de la pure fiction, on peut le juger en tant que tel.

Le livre donc. Cette fois Ernetti est chargé d'enquêter sur un mystérieux signal radio qui vient de parvenir à la terre,remontant aux origines de l'univers et qui lui est adressé nommément. le chronoviseur va permettre de « voir » la source de ce signal et d'assister de ce fait à la Création.

Il ne s'agit donc pas d'un voyage temporel à proprement parler, puisqu'Ernetti ne se déplace pas dans le temps, et se contente d'observer le lointain passé que sa machine permet de découvrir.

Pourtant, et c'esst là une faille narrative, tout se passe comme si le héros, sa machine et son assistante se déplaçaient effectivement. Et le livre parle bien de « voyage » et de « retour , voabulaire qu'il nous faut donc adopter.

Aux termes de leur voyage donc, ils trouvent ou ne trouvent pas, ce n'est pas très clair les émetteurs du signal, dont on ne saura pas grand chose, en particulier pas leurs motivations

Quand à l'origine de l'univers, ils ne découvrent pas grand chose. Lorsqu'ils veulent retourner à leur point de départ, ils se trouvent pris dans un réseau-d'univers parallèles divergents, et reviennent dans un continuum qui n'est pas le leur, mais en diffère par de subtils détails.

Ils remontent donc à l'origine et essaient de retrouver leur route ; ils reviennent chaque fois dans le présent, mais un présent un peu différent, ce qui n'est pas étonnant puisque le nombre de ces univers esst par définition infini. Lors de l'un de leurs retours dans le présent, un avatar de Stephen Hawkins (qui les avait déjà aidé à augmenter la portée du chronoviseur, j'avais oublié de le dire) leur suggère d'utiliser un spectrographe pour mesurer la vitesse de fuite des galaxies, constante de base de l'univers, ce qui leur permettra d'éliminer les « mauvais «  univers.

Ce qui ne peut servir à rien car :

-par définition, les univers non fonctionnels ne peuvent pas exister ; on ne peut donc d'y rendre, ni rien mesurer à leur sujet ;

-et cela n'aide pas à s'orienter parmi les univers fonctionnels, puisqu'ils ont tous, également par définition, les mêmes constantes et sont toujours en nombre infini

Ils persévèrent donc, et font plusieurs essais, qui, curieusement les amènent toujours à un univers qui ressemble comme deux gouttes d'eau au nôtre : Jean-Paul II est toujours pape, il y a toujours des États-Unis avec un Président (une fois, il est vrai, c'est Bob Kennady), il y toujours un physicien génial nomme Hawking qui habite Cambridge (sauf dans une version ; dans une autre, il n'est pas paralysé), il y a toujours une révolution sandiniste au Nicaragua. Bon, il y a une version où les dinosaures n'ont pas disparu..

Bref, il y a un problème de logique interne.

Puis finalement, on ne sait pas trop pourquoi, ils décident qu'un de ces univers est bien le leur et s'y installent ; en fin non, pas tout à fait le leur, il y a une petite différence, mais je vous laisse la découvrir ; en tout cas, elle arrange bien Ernetti

Et là, on retrouve une idée présente dans le génial « Univers en folie » de Fredric Brown : le voyageur oriente le voyage, en l'occurrence, il choisit inconsciemment l'univers où il est projeté, mais un peu modifiée : c'est le voyageur, en l'occurrence Ernetti, ou peut-être son appareils, qui créerait les univers où il se promène ; et peut-être d'ailleurs que Dieu, c'est lui ?

Ici Portiche semble s'être inspiré d'un principe de la mécanique quantique : l'observateur modifiée ce qu'il observe (sauf que c'est au niveau des particules que ça marche, pas au niveau macroscopique, mais bon...)

Donc quelques failles logiques, et l(auteur ne maîtrise pas les codes de la SF.



Mais soyons honnêtes: ça se lit sans déplaisir



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