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Citations de Rosa Montero (678)


C’est la parole qui nous rend humain, qui nous différencie des autres animaux. L’âme est dans la bouche. Mais, pour notre malheur, les humains ne respectent plus ce qu’ils disent. (p.152-153)
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Il y a un temps pour tout et un temps pour chaque chose sous le soleil :
un temps pour naître et un temps pour mourir,
un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté;
un temps pour tuer et un temps pour guérir,
un temps pour abattre et un temps pour bâtir;
un temps pour pleurer et un temps pour rire
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Non seulement c'est une façon d'écrire grossière et appauvrissante qui ne peut soutenir aucune comparaison avec la beauté de la calligraphie carolingienne , mais qui plus est, la divulgation de cette écriture maligne parmi la plèbe et autres gens sans éducation ne fait que paver la route du démon. Ne voyez-vous pas la gravité et le danger qu'il peut y avoir à mettre certaines connaissances, même fausses et médiocres à la portée de la plèbe inculte?
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Quel mal y aurait-il à toujours à commencer l'année le même jour ! Il y en a qui disent que ce serait bien mieux de la faire commencer au 1 janvier! Au jour glorieux de la circoncision du Sauveur!
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Les bourgs affranchis travaillent mieux , paient des bénéfices , créent moins de problèmes , participent en hommes et en argent aux conflits armés

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Zarza cherchait la Reine, parce qu'en dehors de ses bras, le monde semble exsangue et asphyxiant, un univers insupportable en blanc et noir. La Reine tue, mais sans elle on n'a plus envie de vivre et souvent il ne reste plus qu'à courir , courir de plus en plus vite , galoper jusqu’à l'abîme et s'écraser .
Le chemin vers l'enfer est fait de petits faux pas.
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C'est con que les tatouages durent plus longtemps que les souvenirs.
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La vie est une guerre. Non, la vie, c'est comme avancer dans un pays inconnu. Il faut que tu sois sans arrêt sur tes gardes à l'affût....Et chaque jour qui passe, les jours empirent, parce que tu pénètres de plus en plus dans le pays des méchants, de plus en plus seul, de plus en plus cerné.
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L'enfance est l'endroit où tu passes le reste de ta vie, pensa Zarza ; les enfants battus battront leurs enfants, les fils d'ivrognes deviendront alcooliques, les descendants des suicidés se tueront , ceux qui ont des parents fous le seront à leur tour.


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L'historien comme parasite du passé des autres.
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Une fois de plus , le caractère d' Urbano l' étonna ; et elle ne savait si l' homme était d' une immense générosité ou d' une immense stupidité , car nous avons si peu l' habitude de la bonté que nous la confondons, en général, avec l' idiotie....(p96)
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...il savait écouter ou du moins savait arborer cette expression mi-neutre mi-attentive de celui qui s' intéresse à ce que l' autre dit sans jamais prononcer de jugement moral.(p55)
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P89
Il était comme ce condamné à mort qui passe ses dernières heures à lire un livre et qui, lorsqu'on vient le chercher, plie distraitement le coin de la page pour marquer l'endroit de sa lecture, juste un instant avant que ne lui tombe dessus la pleine conscience de ce qui l'attend.
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Parfois Matias se détendait un peu, .../ ...Mais ces moments vaporeux duraient très peu , car la peine noire retombait toujours sur lui avec violence..../... Il était comme ce condamné à mort qui passe ses dernières heures à lire un livre et qui, lorsqu' on vient le chercher, plie distraitement le coin de la page pour marquer l' endroit de sa lecture, juste un instant avant que ne lui tombe dessus la pleine conscience de ce qui l' attend.(p89)
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Matias était un autodidacte mais raisonnablement cultivé. Il aimait lire et apprendre des choses nouvelles. En fait, peut- être son amour de la lecture joint à sa haine du football avaient- ils contribué à son isolement dans la corporation des chauffeurs de taxi.(p60)
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-Parce que les filles d'aujourd'hui, vous êtes différentes, réfléchissait la Naine. Les vieilles coutumes ne fonctionnent plus, les sortilèges traditionnels ne servent plus. C'est bizarre : ton sang ne fane plus et ne soigne plus. Vous êtes des mutantes.
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Essaye de profiter de la grande fête de la vie avec les autres hommes.
Épictète
...
Ce jour là, Zarza se réveilla avant que le réveil ne sonne et remarqua aussitôt qu'elle était angoissée. C'était un malaise qu'elle connaissait bien, dont elle souffrait souvent, surtout le matin, dans le demi sommeil, au sortir des limbes des rêves. C'est qu'il faut un certain degré de confiance dans le monde et en soi-même pour supposer que la réalité continue, de l'autre côté des paupières closes, attendant doucement qu'on se dégourdisse. Ce jour là, Zarza n'avait pas spécialement confiance en l'existence, et elle garda les yeux fermés, craignant de regarder et de voir. Elle était couché sur le dos, encore étourdie, et le monde autour d'elle avait l'air d'onduler, gélatineux et instable, sa personnalité diurne n'étant pas encore rassemblée. C'était une naufragée allongée sur un radeau flottant sur une mer peut-être infestée de requins.
...
De l'obscurité extérieure lui parvint un long gémissement... Des murmures fébriles, des paroles entremêlées de pleurs, puis une cascade de soupirs. Tout à coup, des craquements de bois, comme un voilier secoué par le vent. ... Coups bruyants de chair contre chair, suivi de nouveaux craquements rythmés. A quelques mètres des yeux clos de Zarza, ... un couple devait faire l'amour... De l'autre côté de la cloison, la vie explosait, tandis que Zarza émergeait lourdement d'une mer de gélatine. Le bruit des corps se poursuivait, toute cette exagération, ce vacarme mou. Réduit à ce tapage de voisinage, décomposé en frôlements et gémissements, l'acte sexuel en devenait ridicule et absurde. Une espèce de spasme musculaire, un exercice de gymnastique. La sonnerie stridente du réveil coïncida avec le hurlement final du couple. De mauvaise humeur, Zarza ouvrit un oeil, puis l'autre.
Elle vit tout d'abord le réveil. Noir, carré, en plastique, banal. Il s'ébrouait encore, dompté et insignifiant...Tout était aussi impersonnel qu'une chambre d'hôtel. On aurait dit qu'elle venait de déménager, pourtant elle était là depuis déjà deux ans. Zarza aimait que son monde soit ainsi, imprécis, élémentaire, dénué de mémoire, parce qu'il y a des souvenirs qui blessent comme la balle de quelqu'un qui se suicide. ...
Elle assimilait peu à peu, par cercles concentriques, les détails précis de sa réalité... Elle s'appelait Zarza. C'est tout. Rien de plus. Pas de pensée super-flue. Elle devait se lever.
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L'amour est la drogue la plus forte et la plus perverse de la nature. C'est un mal lumineux, qui vous dupe avec ses étincelles de couleur pendant qu'il vous dévore. Mais une fois que vous avez connu la vie fébrile de la passion, vous ne pouvez pas vous résigner à retourner au monde gris de la vie raisonnable.
p 141
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Toi, tu veux tout savoir et c'est impossible. Pour survivre, il faut toujours garder un secret. Maintenir une part cachée, qui est justement ce qu'on est véritablement. Parce que notre apparence extérieure répond à ce que les autres connaissent de nous, mais en réalité nous sommes ce que les autres ne savent pas que nous sommes. Et donc je suis avant tout ce que tu ne sais pas de moi, de la même façon que Jack l'Eventreur était, avant tout , Jack l'Eventreur, même si dans le monde il était, à ce qu'on raconte, un parent de la reine d'Angleterre.
p 92
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Et elle disparut, laissant derrière elle un soupçon de vent sale et un léger parfum de citron et de cannelle.
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