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Citations de S. K. Tremayne (142)


La mort de nos proches est bien plus terrible que la nôtre et, oui, l'amour est une forme de suicide : quand on aime vraiment, on se détruit soi-même, on rend les armes, on tue délibérément quelque chose en soi
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- [...] Allez, mets tes chaussures ; tu peux te débrouiller toute seule, maintenant. Il est temps de retourner à l'école. Tout ira bien.
Combien de mensonges peut-on raconter à son enfant ?
(p. 321)
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Froid mais ensoleillé, avec des nuages qui enflent à l'ouest, telle une rumeur.
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A présent, il s'interrogeait. Peut-être que ce besoin d'amour était inextinguible ; peut-être cela traversait-il le temps, les ténèbres. Comme la lumière émise par les étoiles mortes.
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Nous étions heureux - bien plus que tous nos amis, me semblait-il. Et aujourd'hui, je me surprends à envier le couple que nous formions alors. Je suis la voisine jalouse de celle que j'étais. Jalouse de ces fichus Moorcroft, de leur vie parfaite, avec leurs jolies jumelles et leur beau chien.
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_ L'idée de ma mort m'est intolérable, bien sûr, mais moins que celle de mes proches. Parce que je les aime. Je sais qu'une partie de moi va mourir avec eux. Vous voyez ? Alors, pour moi, tout amour est une forme de suicide.
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Ah, c'est donc ça. Ce moment de joie parfaite. L'homme idéal, le soleil, la baraque sublime dans un sublime jardin, dans ce sublime coin d'Angleterre. J'éprouve le besoin de dire un mot gentil pour remercier l'univers.
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La mort de nos proches est bien plus terrible que la nôtre et, oui, l'amour est une forme de suicide : quand on aime vraiment, on se détruit soi-même, on rend les armes, on tue délibérément quelque chose en soi.
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Je déteste ce nouveau chaos mental, ce sentiment bizarre, depuis l’accident, que mon esprit est devenu semblable à l’un de ces grands placards de cuisine dans la grande maison victorienne de ma mère, sur la côte à Salcombe. Ils étaient poussiéreux, encombrés de tout un bric-à-brac, et, chaque semaine, ma chère maman écolo, hippie dans l’âme, y dénichait un pot de moutarde bio ou de miel de Manuka dont elle avait oublié l’existence et s’exclamait : « Tiens, je ne me souvenais pas qu’on avait ça ! »
[....]
C’est l’impression que me donne mon cerveau aujourd’hui : je ne sais pas trop ce qu’il contient. J’y entrepose des choses qui ont tendance à s’égarer, ou alors j’en découvre certaines qui sont souvent inutiles, périmées, éminemment déplaisantes.
Mon propre cerveau me joue des tours.
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Il disait que le seul point positif du mariage, c'est qu'on est réconcilié avec l'idée de la mort. Charmant, non?
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Les nouvelles technologies bousillent notre vie sociale, notre humanité, nos interactions, tout.
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" Je vous en prie, mon Dieu, faites que ça marche. Je vous en prie. Je jure que je croirai en vous si vous faites en sorte que ça marche "
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Douter du doute, c'est le commencement de la foi.
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Dès le jour où, au cœur de l'hiver, ma mère est arrivée (...) dès le moment où elle a posé son regard sur les deux sœurs couchées ensemble dans le berceau - sur ces deux bébés minuscules et identiques, qui se suçaient réciproquement le pouce -, dès l'instant où son visage s'est éclairé d'un sourire à la fois incrédule et ébahi, et où ses yeux se sont écarquillés d'un émerveillement sincère, j'ai su que donner naissance à des jumeaux était un miracle encore plus impressionnant que celui de devenir parent. Car les jumeaux, en particulier les vrais, tiennent du phénomène génétique : ce sont des êtres extraordinaires par leur simple existence.
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Une secrète panique le poussa à dénouer sa cravate, comme s'il commençait à étouffer à l'arrière du train. Si seulement il avait pu parler à quelqu'un son fardeau en aurait été allégé. Mais il ne pouvait se confier à personne - ni à Rachel, ni à ses vieux copains, ni même à Oliver, comme ce déjeuner l'avait démontré. Seul Edmund aurait pu comprendre. Mais Edmund avait disparu, et David était seul. Seul à connaître la vérité.
A moins que Jamie....
Telle était la source de son perpétuel tourment : que savait son fils, au juste ! Que lui avait-elle dit ? Qu'avait-il vu, ou entendu ?
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J'ai transformé en mensonges acceptables une réalité trop intolérable.
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Un silence mélancolique s'ensuivit : un homme pleurant son enfant perdue, l'autre pleurant ceux qu'il n'aurait peut-être jamais.
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Sur Torran Island, ils seraient enfin en sécurité. Personne ne poserait de questions. Il n'y aurait pas de voisins trop curieux. Pas d'amis ni de proches. Pas de policiers non plus.
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"Une règle d'or?
Ne jamais en avoir. On passe son temps à les enfreindre." p28
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Rien. Il a lu mon message, pourtant. Je me fige dans la nuit glacée.
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