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Citations de Sabrina Bensalah (43)


-Dis, Nel... si je ronfle, je peux pas devenir Miss France? me lance Noush, angoissée.
-T'inquiète, même les Miss France ronflent!
-Et elles pètent? elle glousse.
-Oui! et ça pue!
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- Mais non, c'est enfer !
- C'est quoi l'enfer ?
- Je dirai... un truc comme le camping où on est.
- C'est chouette alors ?
- Y a mieux.
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Sur le trottoir, Noush affûte son regard. Cherche et cherche, dans l'espoir que le cochon surgisse de nouveau.
- Dis Nel, peut-être qu'il sera au supermarché ?
- Bien sûr, tu penses ! Au rayon charcuterie ?
- Mais non... Mais il doit avoir faim lui aussi, à force de courir !
- Et tu crois qu'il va faire ses courses, aussi ?
- Ben, c'est pas possible ?
- Si... avec beaucoup d'imagination !
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Une vrai femme, c’est peut-être juste une femme libre !
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Le haut-parleur braille le programme de la journée. Juste au-dessus de la caravane. Même en écrasant l'oreiller sur ma tête, j'entends qu'on nous promet 28° cet après-midi ! Impossible de dormir : j'enjambe ma petite soeur, puis recouvre d'un plaid la Mère affalée sur la banquette.
J'ouvre la caravane sur N'oubliez pas la soirée Michel François et ses Michettes en essayant de faire le moins de bruit possible - raté, Noush se réveille. Ses yeux tout ronds me trouvent puis très vite me supplient de ne pas la laisser ici. Je ne refuse pas. J'aurais préféré être seule, mais ce matin je devine que moi sans elle, c'est impossible.
- Habille-toi, alors ! Je vais aux toilettes.
Sa bouche s'étire en un sourire rassuré.
Je referme la porte, bruyamment ; même un hélicoptère atterrissant sur la caravane ne réveillerait pas la Mère.

Dans le lavabo douteux, j'arrose mon visage. Le miroir couvert d'éclaboussures de dentifrice. Camping 2 étoiles. Filantes !
Noush arrive en courant, je reconnais le vacarme que font ses tongs sur les graviers. Elle porte sa robe bleue assortie à ses yeux, assorties à ses genoux surtout.
Elle s'accroche à ma taille et me serre fort.
- T'as soif, Noush ?
Elle me libère de son câlin qui me broyait le bassin puis lape goulûment mes mains pleines d'eau. Sa robe se mouille et elle rit aux éclats. A la commissure de ses lèvres, il reste une petite trace du choco sans doute englouti à la va-vite ; je l'essuie avec mon doigt.
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- Dans cette puberté, il n'y a pas que le corps qui se prépare à devenir celui d'une femme ; il y a aussi ta réflexion, ta vision du monde, tes émotions, ta sensibilité.
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— Hé, les filles ! murmure t-elle. A votre avis, ça a le goût de quoi, le bonheur ?
Trois paires d’yeux se tournent vers elle. Réflexion.
— De barbe à papa ? improvise Antonia en posant le magazine sur ses genoux.
— De chiotte ! lâche Jolène, pas joueuse.
— Et toi Judy ? Tu dirais quoi ?
— Vous vous moquez pas de moi, hein ?
— Quelle idée ! répond Marieke
— Je dirais que le bonheur a le goût des quenelles de Papa.
— Et s’il était une couleur ?
— Couleur de peau, répond Antonia sans hésiter.
— Couleur page blanche, propose Jolène. Le bonheur, c’est peut-être quand tout reste à écrire ?
— Le marron des yeux de Maman.
— Et si c’était un bruit ? rebondit Marieke.
— Un premier cri, murmure Antonia.
— Les pages d’un livre qui se tournent.
— Vos rires et le mien, ensemble.
— Et un mot ?
— Farès.
— Cogito…
— Sœurs.
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Ou alors, ce malheur arrive simplement parce qu'elle n'a pas assez cru que sa vie pouvait être belle.
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Un visage marqué, c’est bien plus qu’une question de beauté. Chaque ride est une ligne de vie. Vous voyez celle qui court le long de vos yeux ? C’est un sillon creusé par une larme de joie quand votre fils est né. Et celle-ci, cette ride un peu plus longue tout près de votre bouche ? C’est votre appétit de vivre.
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Bonjour. Pour des réclamations concernant votre vie pourrite ou merveilleuse, tapez 1. Pour réaliser vos rêves, tapez 2. Pour avoir le privilège de parler à Dieu, appuyez sur Étoile.
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- Aidez-moi, je vais mourir ! continue le cri.
- Mais putain, c'est quoi ?
- C'est rien, c'est Jolène ! Elle a ses règles.
[...]
- Abuse pas, non plus ! C'est si douloureux ? demande Antonia en arrivant dans le salon.
- Atroce ! Ça me brûle dans le bas du dos et j'ai l'impression qu'une main est en train de chercher ses clés de voiture dans mon ventre.
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Il n’y a jamais de secret, mémé, juste des phrases qu’on a
oubliées de prononcer. Le secret, en somme, c’est une étourderie.
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Là, tout de suite, je voudrais être un ballon pour foncer jusqu'aux jambes des Lamatraque et les faire valdinguer comme des quilles.
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Machinalement, j'enfile ma robe, bougonne un salut. Attrape la sœur au passage. Laisse Émilien là et son amour pour moi. Laisse le bonheur, j'ai les bras chargés.
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- Dans cette puberté, il n'y a pas que le corps qui se prépare à devenir celui d'une femme ; il y a aussi ta réflexion, ta vision du monde, tes émotions, ta sensibilité. 
 
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Il n’y a jamais de secret, mémé, juste des phrases qu’on a oubliées de prononcer. Le secret, en somme, c’est une étourderie, sourit Avril.
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Elle se faufile sous la couette de Jolène. Elle chasse de son esprit l'idée qu'un jour, sa famille s'éparpillera. Chacune quelque part, avec sa propre vie.
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— Pourquoi tu fais de moi un monstre ? Celui qui quitte, celui qui ne veut pas devenir père ? C’est pratique, ça aussi ! Tu l’as pas vu ma souffrance, alors ? Elle t’a pas paru assez grosse ?
Son coeur agonise. Il est un chien abandonné sur le bord de la route. Est-ce vraiment la dernière fois que je te tiens la main, Antonia ? Suis-je capable de vivre sans toi ? Il essuie ses larmes […] Farès ferme les vitres par peur que ses rêves ne s’envolent.
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Comment un morceau de tissu fabriqué au Bangladesh peut-il créer cette impression immédiate de beauté ? Seraient-ce les petites mains qui, en confectionnant ces vêtements, y enferment leurs rêves de liberté et rendent magiques ces étoffes coupables ?
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Tu sais ce que je pense du charme ? C'est un truc à la con inventé par une moche pour se consoler de ne pas être canon.
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