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3.9/5 (sur 164 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lens , 1979
Biographie :

Samira El Ayachi est une romancière française.

Après son bac littéraire, elle intègre Hypokhâgne et Khâgne au Lycée Faidherbe à Lille, puis suit des études d’ingénierie culturelle. Elle travaille pendant 10 ans dans le domaine culturel.

Elle signe son premier roman à 27 ans, "La Vie rêvée de Mademoiselle S." (2008, éditions Sarbacane) qui raconte la génération désenchantée des années 2000, le temps suspendu propre à l’adolescence, et rappelle la force de la poésie à transfigurer le réel.

En 2009, elle décide alors de vivre sa propre vie rêvée : elle quitte tout pour se consacrer à l’écriture.

En 2013, elle publie un nouveau roman "Quarante jours après ma mort" (éditions de l'Aube). Un texte polyphonique où le narrateur mort met à jour les tabous et les zones sombres d’une famille marocaine à Fès.

En 2019 elle publie "Les femmes sont occupées" (éd. de l'Aube) qui met en scène une héroïne anonyme des temps modernes : une femme-mère au combat, avec pour fond sonore les batailles collectives actuelles (Nuit Debout, printemps arabes, affaire Weinstein, Gilets Jaunes…).

site officiel : http://samiraelayachi.com/

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Source : Wikipédia
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Les Matinales présentées par Sandrine Sebbane. Thème : Les femmes avec Samira Al Ayachi, auteure de « Les femmes occupées », La bajon, humoriste, Louise Ebel, auteure de « Excessives ! », Fernanda Barth et Régis de Martrin-Donos, comédienne et auteur de la pièce « Des femmes ».

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Citations et extraits (91) Voir plus Ajouter une citation
Si seulement j’avais les moyens, la première chose que je ferais, c’est de le quitter. La hantise de la précarité, c’est bien connu, fait que chacun reste sage. Le système est en place. Tout baigne. Voilà pourquoi les mères célibataires ne sont pas aidées comme elles le devraient. Sinon, tout le pays divorcerait. Et puis il y a toutes les autres. Des millions que tu rencontres chaque jour au coin de ta rue, sous l’abribus, à la boulangerie, derrière le bureau, à saisir du texte, à répondre au téléphone, à servir le café dans l’ombre. La France entière, en somme. Elles t’impressionnent. Celles qui, bien qu’en couple, se retrouvent à tout porter sur leurs épaules. Assurent les repas, les courses, le ménage, les anniversaires, les vacances, les aspects administratifs, les pansements affectifs, font tourner la boutique – en plus de travailler et de continuer à faire rire les enfants. Tu ne savais pas que ça pouvait exister : des mères célibataires en couple. Et tu ne vois plus que ça autour de toi. Des mères célibataires en couple. Une pandémie qui touche tous les âges, toutes les nationalités, toutes les classes sociales. Le mari est là, comme un fantôme, qui fait l’homme en représentation. Assurant dehors. Les pieds à la traîne dedans. La femme reste car elle est conditionnée à rester. Le mari reste pour le pack femme à tout faire + enfants en forfait illimité. Tout le monde se prend en otage. Tout le monde joue à cache-cache.
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J'ai appris ce que voulait dire le mot " mineur" aussi: quelqu'un qui n'est pas responsable légalement,qui dépend de ses parents. Ils nous ont pris au pied de la lettre. Enchaînés au pied de leurs lettres."
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Jawad propose une boîte à recycler les gros mots : tous les gros mots qu'on y met deviennent une pâte à modeler qu'on peut transformer à l'infini en mots maigres et gentils. mélodie a trouvé une formule magique chimique pour changer les chewing-gums usagés en petites abeilles qui ne se laisseront plus voler leur miel. Sofiane a inventé un ramasse larmes. Toutes les larmes qui coulent tombent dans un récupérateur de plastique recyclé et servent à arroser les plantes et les fleurs.
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Le monde est fait pour deux catégories de personnes. Les hommes. Les femmes riches. Les autres se retirent sur la pointe des pieds en riant doucement et en s'excusant.
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j'attrape le visage du père, le père qui me repousse car il voit grandir ses enfants dans un pays qu'il ne connaît pas, et qu'il prend peur, qu'il se demande s'il a bien fait ou pas, et que de toute façon il a la flemme de tout reprendre, revenir à la case départ encore, j'attrape le visage du père, ses yeux pliés par l'inquiétude, je serre sa main dans la mienne, à deux on fait la révolution, la révolution de la douceur, tant qu'on sera dans les bras l'un de l'autre, mon papa, toi et moi, ça va aller, ça va aller.
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Je découvre la solitude heureuse et le silence qui se mélangent et font disparaître tout le bruit autour. A chaque fois que je sors d'un livre, je m'allonge, je m'agrandis, je m'élargis.
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C'est en aveugles que vous montez dans le car pour rejoindre la fosse, c'est en aveugles que vous en descendez sur le carreau, les yeux troués par la nuit et le froid. Vous rejoignez la salle des pendus, puis l'ascenseur, puis du matin jusqu'au débauchage, tout ce que vous touchez s'habille de noir, du café jusqu'au pantalons, même les casse-croute, même les tiges des cigarettes, même les blagues et les chansons qui résonnent entre vos lèvres sont noires.
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Toutes les solitudes qu’on se choisit sont belles. Avec un expresso. Un livre.
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Lire en contexte de famille nombreuse,c’est gratter un trou de souris où y mettre ses rêves en attendant. En attendant l’aurore,celle de l’âge émancipation, je cherche en dehors de moi mon salut,je finis par revenir sur ma terre promise. Dans mes cahiers. M’accrocher à la boucle, aux deux petits ponts,au bâton avec à la fin une petite queue de souris. Aux voyages possibles qu’offre l’école de la République. À tout ce que j’attends et qui arrivera nécessairement par le travail aimant, par les livres. L’émancipation ne viendra que par l’école. J’en reviens finalement à mes doudous, à mes fétiches, à mes livres. À la fin des fins, c’est le seul espace de nuit et de noir où je viens par l’effort creuser de la lumière, chercher ma part de ciel.Découvrir à mon tour comme le peintre Soulages l’a fait, Cette lumière secrète venue du noir. Je ne vois pas d’autre issue.Et vous ? (P. 101-2)
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Seuls les livres m'apaisent. M'offrent un espace plus grand que celui qui nous encombre.
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