AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.76/5 (sur 51 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Derby , le 19/08/1689
Mort(e) à : Londres , le 04/07/1761
Biographie :

Samuel Richardson est un écrivain anglais.

Fils d’un menuisier, placé comme apprenti chez un imprimeur, Richardson s’éleva, par le travail et la bonne conduite, à la considération et à la fortune. Il devint imprimeur de la Chambre des communes, maître de sa corporation, imprimeur du roi.

Richardson avait cinquante ans lorsque, à la demande de plusieurs libraires, il se mit à écrire un recueil de lettres morales ; à mesure qu’il poussait son travail, une idée dramatique s’y joignait et il en résulta "Paméla ou la Vertu récompensée" (1740). Le succès énorme de cet ouvrage fit instantanément de Richardson un des écrivains les plus connus et admirés de son époque.

Ce succès durait encore lorsque, huit ans plus tard, Richardson publia son second et son meilleur roman, "Clarisse Harlowe" (1748). Ce roman a été porté plusieurs fois à la scène, notamment par Lessing, dans "Miss Sara Sampson" et, en France, par Népomucène Lemercier.

Le troisième roman de Richardson, "Histoire de sir Charles Grandison" (1753), offre l’idéal d’un gentilhomme vertueux comme Clarisse offrait l’idéal d’un élégant scélérat.

Considéré comme un des plus grands écrivains du XVIIIe siècle, Richardson a influencé des écrivains tels que Jane Austen, Goethe, Jean-Jacques Rousseau ou Choderlos de Laclos. Ses romans ont été traduits en français par l’abbé Prévost, Letourneur, Monod, Yves Barré.
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Samuel Richardson   (8)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (301) Voir plus Ajouter une citation
Samuel Richardson
Celui qui a la patience de souffrir beaucoup, s’apprête beaucoup à souffrir.
(N.B. : il y a bien entendu un jeu sur la polysémie du verbe souffrir.)

HISTOIRE DE CLARISSE HARLOVE, Lettre 10.
Commenter  J’apprécie          630
Samuel Richardson
Qu’est-ce que ce monde ! Qu’offre-t-il à désirer ! Les biens dont nous avons l’espérance sont si mêlés qu’on ne sait de quel côté doivent tomber les désirs. La moitié du genre humain sert à tourmenter l’autre, et souffre elle-même autant de tourment qu’elle en cause.

HISTOIRE DE CLARISSE HARLOVE, Lettre 51 : Miss Clarisse Harlove à Miss Howe.
Commenter  J’apprécie          570
Samuel Richardson
Si chacun avait le malheur d’être observé dans toutes les circonstances de sa vie par des personnes intéressées à le trouver coupable, je ne sais de qui la réputation serait à couvert.

HISTOIRE DE CLARISSE HARLOVE, Lettre 75 : Miss Clarisse Harlove à Miss Howe.
Commenter  J’apprécie          522
Il a toussé cinq ou six fois, qui ont produit une phrase complète : Je devais, a-t-il dit, m’apercevoir de sa confusion. Cette phrase en a produit deux ou trois autres. Je m’imagine qu’il avait reçu des leçons de ma tante ; car son trouble, a-t-il repris, ne venait que de son respect pour une personne… aussi parfaite assurément… et dans cette disposition, il espérait, il espérait, il espérait… (il a espéré trois fois avant que d’expliquer de quoi il était question) que je serais trop généreuse, la générosité étant mon caractère, pour recevoir avec mépris de si… de si… de si véritables preuves de son amour.

Lettre 75 : Miss Clarisse Harlove à Miss Howe.
Commenter  J’apprécie          492
Que le changement des circonstances nous fait juger différemment d’une action ! On la condamne, on la sanctifie, suivant l’utilité qu’on y trouve. Avec quel soin par conséquent ne devrait-on pas se former des principes solides, des distinctions entre le bien et le mal qui soient indépendantes de l’intérêt propre ?

Lettre 95 : Miss Clarisse Harlove à Miss Howe.
Commenter  J’apprécie          450
La vertu n’est qu’un rôle de théâtre, et celui qui paraît vertueux montre moins son naturel que son art.

Lettre 31 : M. Lovelace à M. Belford.
Commenter  J’apprécie          450
Samuel Richardson
Un esprit capable de réflexion n’est pas toujours un avantage digne d’envie ; à moins qu’il ne soit accompagné d’une heureuse vivacité […], qui fait jouir du présent sans s’inquiéter trop de l’avenir.

HISTOIRE DE CLARISSE HARLOVE, Lettre 74 : Miss Clarisse Harlove à Miss Howe.
Commenter  J’apprécie          440
Maudite situation que celle d’un homme qui se sent disposé à dire les plus belles choses du monde, et qui ne peut engager la maîtresse de son sort à les entendre ! Je comprends fort bien à présent pourquoi les amants cherchent la solitude, lorsqu’ils gémissent sous la tyrannie d’une cruelle, et pourquoi ils prennent les arbres et les rochers pour confidents de leurs peines.

Lettre 258 : M. Lovelace à M. Belford.
Commenter  J’apprécie          421
Si l’amour n’a pas jeté des racines assez profondes pour en faire naître la déclaration, surtout lorsque l’occasion en est offerte, il ne faut pas s’attendre que le chagrin et le ressentiment puissent servir à l’avancer.

Lettre 2 : Miss Clarisse Harlove à Miss Howe.
Commenter  J’apprécie          420
Il est aisé pour tout le monde de faire son devoir, lorsqu’on n’est pas poussé à s’en écarter.

Lettre 27 : Miss Howe à Miss Clarisse Harlove.
Commenter  J’apprécie          420

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Samuel Richardson (94)Voir plus

Quiz Voir plus

Les magazines BD

Mâtin, quel journal !

Le journal de Mickey
Charlie Hebdo
Pilote
(A SUIVRE)

10 questions
79 lecteurs ont répondu
Thèmes : bande dessinée , magazine , bd franco-belgeCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}