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Citations de Sandrine Collette (1599)


Non, le pire, c’était le reste.
Mais il ne restait rien, alors – le reste, c’étaient les absences.
Le vide d’hommes, d’animaux, de forêts, de bruit, de mouvement. Disparus, les grands arbres et la route immobile, les voitures, les ronflements des moteurs. Avalés, les hommes, les voix, les rires, les cris.
Dans les paysages calcinés, dans la route immobile.
Dans la solitude et le silence.
Il y avait de quoi perdre la raison mille fois. (p. 64.)
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"Lil disait parfois qu'on (on, c'était elle : la vie) ne nous présente pas plus que ce que nous pouvons porter. Que si c'est dur, c'est que nous sommes forts. Mais je n'y crois plus."
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"Dans deux ou trois semaines. Je serais un demi-être qui se tient debout quinze heures par jours au travail et qui se moque de s'écrouler avant ou après. Il n'y aura plus de fierté, plus rien. Juste le sentiment extrême de vivre, de tenir. De continuer."
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"Mon collègue me l'avait expliqué en taule, plus le temps passe, moins le gars que tu as en face risque de tirer."
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"Je veux coûte que coûte m'obliger à trouver des solutions. Aucun système n'est sans faille. Il y a forcément un moyen de s'en sortir."
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Il m'a souri et j'ai vu les dents qui lui manquaient. Il a dit : - Bienvenue en enfer.
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Elle avait commencé avant. Elle avait les ressources. C'est elle qui les a piégés, tous, elle qui leur a laissé croire en sa faiblesse, elle, au dessus de tout soupçon.
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Il a ouvert. Il a vu le regard de la petite, l'effroi tout au fond, il a compris que quelque chose , une immense chose, n'allait pas.
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« Il fallait vivre chaque jour comme s’il était le dernier – pas pour se faire peur, mais pour avoir le moins de regrets possibles. »
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Par moments, Clémence se trouble de la paresse avec laquelle elle replonge dans son ancienne existence, elle se trouble de ces pas en arrière, de ces reculs trop confortables. Il n'y a pourtant pas de retour: il y a simplement un refuge.
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Faire du beau avec du grave - difficile
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La réalité sans l'imagination autour, sans déformation, sans dilatation. Projetées sur les parois d'une caverne éclairée par un feu, des silhouettes ordinaires peuvent prendre l'allure de géants monstrueux. Pour les ramener à leur taille réelle, à leur forme réelle, il suffit de -
Rallumer la lumière. Éclairer. Éclaircir.
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Car il ne s'était pas trompé: elle est au bout. A bout. En miettes. Elle a beau ramasser ses morceaux, donner l'illusion, il la voit comme un vitrage feuilleté qu'on aurait essayé de briser: debout - avec mille fissures en étoiles à l'intérieur.
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C'est comme regarder une maison éboulée après une secousse ou une inondation: à présent, il faut repartir de zéro. Trente ans derrière elle, et le vide soudain. Clémence ne sait pas construire, tout au plus recoller les morceaux d'un mur brisé. Clémence est le mur.
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Ce n'est pas lui qu'elle implore en silence; c'est un dieu, un magicien, un sorcier, n'importe lequel d'entre eux qui ne serait pas occupé à cette heure, un qui -il l'a dit dans son cri, lui : un qui la sauverait.
page 13.
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Quand il s’agit de survivre, on trouve en soi des ressources insoupçonnées, des forces impossibles. Quand il s’agit de survivre, on ne trébuche pas : on ne tombe qu’au dernier moment. Pour de bon.
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Mais quoi, quand on ouvre les mains et qu’il n’y a rien dedans, quand on
fouille au fond de son crâne et qu’on ne trouve que le chagrin, le vide et la
colère ? C’est idiot de dire qu’une fois au creux de la vague, on ne peut que
remonter, tellement idiot parce qu’il faut de l’élan pour cela, il faut du
courant, et souvent, quand on est au creux de la vague, on se noie. À vrai
dire, une fois en bas, il y a beaucoup plus de risques de couler pour de bon
que de chances de remonter à la surface.
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Ne pas bouger. Ne pas se déplier. Vivre comme un ver. Ne plus jamais voir le jour. Il pleuvait dehors. Les hortensias avaient été en fleurs mais - La nuit restait à l’intérieur. Un peu de vent passait. Seul geste, seul mouvement de la terre. Tout est mort en définitive, se dit-il.
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Grosse déception pour ce romans.. J en attendais beaucoup car j aime cette ecrivaine.. J ai arrêté au tiers du romans je n'ai même pas pu continuer en lisant en diagonale tant l 'héroïne m' insupporte.. Elle s autoflagelle : (la plus moche la plus conne la plus maigre...) je sais que ce sont les conséquences de 2 ans de vie commune avec son ex mais j avais très envie de botter le cul à l 'héroïne... C'est du temps perdu pour moi quand je pense à tous les livres qui me restent à lire.
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Pour ses onze ans, ses parents avaient divorcé. Pour ses onze ans – ils
s’étaient séparés quelques jours avant son anniversaire, et pour la première
fois il y avait eu un gâteau sans son père. Son père qu’elle n’avait presque
jamais revu. Il avait refait sa vie, selon cette affreuse expression qui sousentend
que l’on peut gommer celle d’avant et recommencer comme si de
rien n’était.
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