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Critiques de Sara Gruen (235)
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De l'eau pour les éléphants

Magnifique. J ai lu ce livre d’un trait. Impossible de rester une journée sans connaître la suite. On vit l histoire avec Jacob complètement transporté par l envers du décor des cirques d époque ! La découverte de ce monde se fait à travers le yeux de ce jeune vétérinaire propulsé dans un autre monde.

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De l'eau pour les éléphants

Le point fort de ce roman est d'explorer un thème plutôt absent de la littérature : le cirque américain d'avant-guerre.

Un thème qui pour être original n'en est pas moins fascinant et que l'auteure, bien documentée, parvient à faire revivre dans ses détails et ses anecdotes le monde du cirque.

Son itinérance a travers un pays aussi grand que les Etats-Unis d’Amérique prend des proportions encore plus sensationnelles et son transport par chemin de fer donne une nouvelle envergure à la dimension extraordinaire de cet univers fragile, temporaire,où tout se joue dans l'instantanéité d'un moment de rêve vite passé et qui laisse dans les yeux des spectateurs des myriades d'étoiles. Un univers hyper complet et riche. Des personnages bien construits. Une histoire d’amour qui débute un peu tard mais prend la peine de se bâtir. Une fin qui donne le sourire... pendant cette lecture on se rend compte également de la dureté des cirques de l’ancien temps.
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De l'eau pour les éléphants

J'ai vu il y a longtemps l'adaptation avec Robert Pattinson et j'avoue n'en avoir gardé quasiment aucun souvenir. Je ne pense pas non plus que le livre me marquera beaucoup même si il y a de bonnes choses. Ainsi j'ai apprécié les dénonciations des traitements des animaux même si c'est parfois sordide. J'ai aussi trouvé touchant les chapitres sur la vieillesse dépendante. Et les relations des héros avec les chevaux et l'éléphante sont émouvants. Mais ça reste superficiel et un peu mélodramatique.
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De l'eau pour les éléphants

L'auteure nous plonge dans l'enfer du cirque des années 1930 en Amérique. Un roman extra-ordinaire qui mêle sentiments et drame. Nous sommes loin d'imaginer la vie difficile de ces personnages et les liens qu'ils entretiennent avec leurs animaux du cirque. Un livre remarquable.
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De l'eau pour les éléphants

Bonjour, un ticket pour le cirque, ça vous dit ? Allez, en route !



Nous allons faire la connaissance de Jacob, à la maison de retraite, où il y a un peu d’animation suite à la venue d’un cirque à proximité !



Ah, ça lui faire remonter quelques souvenirs à Jacob ; saviez-vous qu’il avait travaillé dans un cirque ? Non, alors écoutez !



Jacob a 23 ans, il suit des cours pour devenir vétérinaire ; il a déjà sa place qui l’attend dans le cabinet de son père. Mais voilà, à 10 jours des examens, ses parents disparaissent dans un accident de voiture, et il apprend qu’il ne lui reste rien. Ses parents avaient contracté des dettes pour qu’il puisse suivre ses études, et maintenant, tout appartient à la banque : la maison, le cabinet…



Jacob n’a pas un sou en poche, il s’enfuit et saute dans un train au hasard ; il se retrouve dans le wagon d’un cirque. Jacob va avoir beaucoup de chance, parce qu’il va être pris en charge par des personnes qui vont s’arranger pour le faire engager, et comme il a suivi des cours dans une école prestigieuse de vétérinaire, il deviendra d’office soigneur !



Pendant six ans, nous allons suivre Jacob sur la route, et si le spectacle est grandiose, ce qui se passe en coulisses est inhumain, bestial ! Jacob va tomber amoureux de Marlène, la belle écuyère, mariée à une brute. Il va s’occuper de Rosie, l’éléphante beaucoup plus intelligente qu’il n’y paraît.



Bref, nous allons évoluer dans un monde cruel avec Jacob, où les amitiés ont une réelle importance pour supporter l’horreur et l’inhumanité de certains



Un magnifique roman, entre présent et passé ; avec un Jacob qui nous fait fondre. Un roman magnifique et poignant !



À lire sous un chapiteau, ou sous une toile de tente, confortablement installé(e) sur un tapis, en dégustant des hamburgers arrosés de bières ! Bonne lecture !







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De l'eau pour les éléphants

Dans les années 1930, des petits cirques ambulants traversent les Etats Unis , transportant dans des wagons insalubres animaux et artistes, mêlés aux travailleurs manuels.

Jacob Jankowski, élève vétérinaire, qui vient de vivre un drame familial, saute dans un de ces trains, appartenant au cirque des frères Benzini , qui présentent " le plus grand spectacle du monde".

Il est vite embauché comme soigneur et découvre les violences faites au animaux mais aussi au personnel, mal ou pas payé du tout, et l'exploitation que l'on fait des êtres humains au service d'hommes sans scrupules.

Il rencontre ainsi Marlène, mariée à August, schizophrène dangereux. Elle dresse des chevaux et bientôt une éléphante.

Derrière cet univers étrange qu'était le cirque, tout en paillettes et musique, avec Jacob le lecteur découvre les maltraitances et la pauvreté incroyable des conditions de vie des gens du cirque.

C'est un roman violent, mais dans lequel l'amour naît entre les coeurs purs.

Parallèlement on se retrouve dans un ehpad, de nos jours, dans lequel Jacob vit reclus avec ses souvenirs...
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De l'eau pour les éléphants

Magnifique . On découvre l’univers très dure des premiers cirques ambulants. Sujet que je n’ai encore jamais vu en littérature. Un sujet bien maitrisé et bien documenté Lecture Passionnante où l’on s’attache au personnage principal mais aussi à ses compères de voyage . Une très joli découverte de cet auteur .
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La Leçon d'équitation

Je débute le mois de novembre par la lecture de ce roman trouvé dans une cabane à livres et sélectionné par ma mini-moi.

.

J’ai été agréablement surprise lors de cette lecture qui au départ ne me motivait pas du tout. J’ai rapidement eu envie de connaître la suite de l’histoire, et de suivre les aventures d’Anne-Marie et de sa famille mais aussi de découvrir l’identité de ce cheval zébré nouvellement arrivé au haras. Ça reste une histoire assez légère (une chute à cheval à l’adolescence alors qu’une carrière prometteuse s’annonçait), parfois un peu exagérée (la teinture), mais l’histoire se lit bien.
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De l'eau pour les éléphants

J'ai beaucoup aimé ce livre ! Un coup de coeur malgré la dureté du sujet.

L'histoire se passe pendant la Grande Dépression aux Etats-Unis. Je ne connaissais pas tellement cette période historique. J'ai découvert la pauvreté d'un pays qui se déclare le plus puissant du monde.

Un jeune homme fait des études de vétérinaire et espère reprendre le cabinet de son père. Malheureusement, il se retrouve orphelin d'un jour à l'autre et rate ses examens finaux. Il n'a plus rien ni personne et doit se débrouiller seul.

Il décide de partir à l'aventure et prend un train. Or, celui-ci conduit un cirque de ville en ville. Il se mêle aux ouvriers et se fait embaucher.

A ce moment, j'ai découvert toute la cruauté de ce monde particulier, l'exploitation de l'homme et de l'animal à but lucratif, le manque de sentiments des patrons. Une petite lueur d'espoir, un amour sincère va naître.
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De l'eau pour les éléphants

Ce livre traite d'un sujet assez original que je n'ai jamais rencontré en littérature : Le Cirque Américain dans les années 30 qui se déplaçait en train. C'est dire que j'en ai appris des choses sur ce thème.



Le récit est en double temporalité.

D'une part: Jacob, 90 ans ou peut-être 93 ans (il ne veut pas savoir) est un vieil homme qui ne s'adapte pas à la vie communautaire et dépendante en maison de retraite.

D'autre part: Jacob se souvient de ses années passées dans le cirque, le train bondé sillonnant les États Unis et dans lequel les conditions de vie humaines et animales se ressemblent bien dans la misère, la maltraitance et la saleté hormis quelques privilégiés.



L'histoire de Jacob m'a touchée ainsi que sa complicité avec Rosie, l'éléphante.

L'envers du décor à paillettes de l'univers du cirque est révoltant. Bravo à l'auteure pour son travail de recherches, le livre est agrémenté de photos d'époque.



Un livre poignant, captivant, coloré bien construit, instructif et il se termine sur une note souriante.



Instagram : visionbykri
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De l'eau pour les éléphants

Jacob Jankowski, 90 ou 93 ans, est aujourd'hui en maison de retraite. Veuf, ses enfants et nombreux petits-enfants viennent lui rendre visite à tour de rôle ... ce qu'il apprécie même s'il ne se souvient plus vraiment des prénoms de tout le monde!

Oui, il perd la mémoire, mais seulement du passé proche, car c'est justement maintenant que ses jeunes années, plus précisément l'année de ses 23 ans, en 1931, lui reviennent nettement. Il revit ses premiers émois lors de ses études pour devenir vétérinaire et repense aux tours que lui a joué le destin, l'envoyant sur la route et droit dans les bras d'un cirque.

C'est bien dans l'univers des clowns, équilibristes et phénomènes de foire que se déroule l'intrigue de ce roman, très documenté et basé sur des faits réels.

J'ai beaucoup aimé l'opportunité que nous donne l'autrice de découvrir ce monde itinérant, se déplaçant de ville en ville à bord d'un train spécial. Les détails fournis nous permettent de réellement participer au spectacle mais hélas nous permettent aussi d'appréhender la violence qui régnait à bord des wagons.

Un très bon moment de lecture.

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Parcours sans faute

Ce livre est une suite au "cours d'équitation", et de multiples références y sont faites sans explications. Il peut donc être un peu frustrant de lire ce 2eme tome sans avoir lu le premier, bien qu'il puisse se lire indépendamment.



L'œuvre se lit bien, ne présentant aucune difficulté, mais elle ne laissera pas un souvenir imperissable.

On est ici clairement sur un livre destinés aux amateurs ou passionnés du monde équestre. Si vous n'avez aucun attrait pour l'équitation, passez votre chemin. Les personnages ne sont à mon avis pas assez creusés pour satisfaire tout autre lecteur.



Un récit truffé d'incohérences et d'invraisemblances sur les relations, les personnages et l'histoire rendent l'immersion un peu difficile.



Cependant le style est fluide, la lecture aisée, sans trop de prise de tête... idéal pour une deconnection sur la plage ou une digestion après la raclette !
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De l'eau pour les éléphants

Sara Gruen nous emmène aux Etats-Unis dans les années 30 pendant la Grande Dépression.



Nous suivons Jacob aujourd’hui, vieux monsieur de 93 ans, installé dans une maison de retraite où il s’ennuie et revit en souvenir ses jeunes années alors qu’un cirque vient de s’installer sous les fenêtres de l’établissement.



Retour en arrière : Jacob, dans les années trente, est un jeune homme qui, suite au décès brutal dans un accident de voiture de ses deux parents le laissant sans rien, arrête ses études de vétérinaire le jour de l’examen final submergé par ses émotions.



En errance, il va monter sur un coup de tête dans un train en marche. Mais pas n’importe quel train, un de ceux abritant un cirque, sillonnant par les rails les États-Unis : le cirque des « Frères Benzini, le plus grand spectacle du monde ».



Il est engagé comme vétérinaire par Auguste, personnage ambivalent aussi charmant à certains moments que cruel à d’autres, maître de la ménagerie, et époux de la très belle et très attirante Marlène, écuyère vedette.



Sara Gruen nous fait vivre le quotidien d’un cirque, le travail de ses ouvriers mais également de ses artistes, la tyrannie du directeur, le sort réservé aux animaux.

Son fil rouge est la romance impossible qui va lier Jacob à Marlène.



Les allers et retour entre le vieux Jacob et le jeune Jacob sont intéressants et mettent du rythme à l’histoire.



Néanmoins, j’ai été déçue que la romance prenne le pas sur l’histoire du cirque et de ses protagonistes et par les dialogues très pauvres.



L’écriture est simple, peut-être un peu trop pour en faire un roman particulièrement intéressant.



Sur le même thème, j’ai lu ces derniers mois, deux romans de meilleure facture :

- « La vie qu’on m’a choisie » de Ellen Marie Wiseman (contexte : Etats-Unis années 30)

- « Le cirque des merveilles » d’Elisabeth Macneal (contexte : Angleterre à l’époque victorienne)



Peut-être le film donne t’il davantage d’élan à cette histoire ?

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De l'eau pour les éléphants

Wow, réaction à chaud tout juste le livre terminé et reposé : quel roman !



Je connaissais le film, qui à l'époque déjà, était un coup de cœur - et pas seulement parce que le beau et talentueux Robert Pattinson joue dedans - mais je ne savais pas qu'il s'agissait d'une adaptation tirée d'un livre !



En parcourant les rayonnages de la bibliothèque municipale de ma ville, j'ai tout de suite su que ce roman allait être ma première lecture de l'année 2023 ! Et qu'elle aventure !



J'ai adoré me plonger dans la vie tumultueuse et étonnante de Jacob Jankowsky, âgé de 90 ou 93 ans, soit l'un soit l'autre, qui nous retrace son parcourt de vie, se replonge dans ses souvenirs passés alors qu'un cirque itinérant vient de s'installer non loin dans la maison de retraite ou il passe ses vieux jours, frustré et loin d'être gâteux. Le cirque il connaît très bien, ayant lui même travaillé dans cet univers, 70 ans plus tôt.



La plume de l'auteur est riche, j'ai apprécié ces notes en fin de livre qui nous expliquent comment lui est venue l'idée d'une telle histoire, les anecdotes issue de faits réelles qu'elle a inclus dans son roman, etc on sent tout le travail et les recherches que cette intrigue l'ont conduit à entreprendre et c'est une réussite selon moi !



Non seulement le thème du cirque est original - première fois que je tombe sur ce sujet, Rosie l'éléphante est incroyable et le tout sur fond de Grande Dépression.



Sans nuls doutes, De l'eau pour les éléphants marque mon année 2023 d'une magnifique lecture, ça ne peut présager qu'une belle année littéraire en venir marqué par un coup de cœur, touchant, dur et sauvage à la fois.

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De l'eau pour les éléphants

Pour moi, ce n'est pas forcément le livre du siècle, le cirque n'étant pas ma tasse de thé. Il n'empêche que je l'ai lu avec un énorme plaisir et rapidement. En deux-trois jours c'était réglé. J'ai beaucoup aimé le personnage de Jacob et la pauvre Rosie. Et puis la fin m'a surprise en bien. Une intrigue qui n'est pas surfaite et qui demeure tout aussi agréable à lire. Ce livre est magnifique! on ne peut le lacher,et une fois fini,il reste pendant des jours dans la tete. on a enormement d'affection pour les personnages,et les animaux,on voudrait que l'histoire continue encore longtemps.. c'est emouvant,cru par moment,mais plein d'espoir,de naivete,d'amour
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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De l'eau pour les éléphants

J'avais déjà vu le film il y a de cela plusieurs années, tout en ignorant à l'époque qu'il s'agissait de l'adaptation d'un roman et, en ayant gardé un souvenir positif, j'ai eu envie d'aller lire plus en détails. Une chose est certaine, "De l'eau pour les éléphants" est extrêmement coloré, tant en mots qu'en images !



États-Unis, 1930. Au lendemain de la Grande Dépression, la population américaine vit difficilement la pénurie d'emplois et les pertes économiques. On ne compte plus les familles qui se retrouvent à la rue. Pourtant, les cirques ambulants continuent d'apporter rêve et fascination, de se produire au pays mais pas dans les meilleures conditions du monde. La pauvreté est partout, les circonstances étant ainsi favorables pour ceux qui ont soif de pouvoir et d'abus sur les moins nantis.



Jacob Jankowski fait partie des chanceux qui a pu aller dans une université prestigieuse faire son cours de médecine vétérinaire; cependant, un tragique événement lui fait changer de cap. C'est un peu par hasard si sur sa route il croise le cirque des "Frères Benzini - le Plus Grand Spectacle du Monde" et embarque clandestinement dans le train qui lui permettra de sillonner le pays. Jacob ne connaît rien au monde du cirque mais les animaux, eux, il les connaît bien ! de fil en aiguille, d'une tâche à l'autre, on lui assignera finalement un poste de vétérinaire et c'est lui qui s'occupera d'eux en grande partie. C'est aussi dans ce contexte qu'il rencontrera la belle et douce Marlène, écuyère réputée. Celle-ci est malheureusement mariée au patron de Jacob, August, un homme exécrable, qui prend plaisir à torturer aussi bien hommes qu'animaux. Entre folie, jalousie, bagarres, leur trio vivra des aventures plus ou moins plaisantes. L'Oncle Al, le grand boss du cirque, quant à lui, ne vaut pas tellement mieux...Vermine, crasse, misère, il nourrit les animaux avec de la viande avariée, ne paie pas ses employés. C'est un ignoble profiteur. On alterne entre bons et méchants.



"Oncle Al, on ne peut faire erreur sur sa personne. Il a tout du Monsieur Loyal, depuis la jaquette rouge et la culotte de cheval blanche, jusqu'au chapeau haut de forme et la moustache bien cirée aux pointes recourbées. Tel le meneur d'une fanfare, il traverse le pré à longues enjambées, portant sa grosse bedaine en avant et délivrant ses ordres d'une voix tonitruante. Il s'arrête pour laisser passer la cage d'un lion, longe un groupe d'hommes qui s'escriment à déplacer un rouleau de toile. Sans ralentir, il en gifle un. L'homme pousse un glapissement et se retourne en se frottant l'oreille, mais Oncle al est déjà loin, suivi de sa cour."



De façon générale, j'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman où les animaux y ont une place d'honneur. Rosie l'éléphante souriante qui comprend le Polonais, Bobo le gentil chimpanzé qui suit partout main dans la main, Silver Star l'arabe à la crinière d'argent, Rex le lion édenté, Queenie la petite chienne si fidèle à son maître Kinko le clown. On s'attache facilement aux nombreux personnages et c'est une histoire qui se lit bien, sans chichis. Les dialogues manquent certes peut-être un peu de profondeur, il y en a beaucoup d'ailleurs, mais le contexte global de l'histoire réussit à passer l'éponge sur cet aspect. À travers toute la misère de l'époque; amitié, respect et honneur comptaient encore pour quelque chose. C'est une belle histoire.



Chapiteaux, paillettes, barbe à papa, numéros, acrobates, monstres de la nature (phénomènes) et personnages divers éblouissent le lecteur de toutes leurs couleurs. Un roman qui laisse à la fois un sentiment de nostalgie et de contentement une fois refermé. Pas étonnant qu'il ait été porté à l'écran. Les deux oeuvres se complètent fabuleusement bien. L'histoire d'amour entre Jacob et Marlène est plus exposée dans le film, ce que j'ai bien apprécié ainsi. Sans être inoubliable, ce fut un moment de lecture agréable qui m'a fait voyager dans un univers magique et que je n'hésiterais pas à recommander si vous avez envie d'être entouré d'animaux de cirque. On sent bien que l'auteure Sara Gruen est passionnée par le sujet ! Par ailleurs, selon sa note très intéressante, certaines anecdotes sont inspirées de faits réels ! À travers les romans, on apprend des choses bien surprenantes.



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De l'eau pour les éléphants

Jacob Jankowski nous fait voyager dans sa jeunesse, plus précisément dans les années 30, à ce qui a été la plus belle mais aussi la plus terrible période de sa vie. On part à la rencontre d'un univers en apparence magique : le cirque, ses animaux, ses shows, ses spectacles. Mais derrière la lumière, se cache l'ombre et le cirque des frères Benzini ne fait pas exception. On plonge dans la cruauté de l'Homme, l'exploitation tant des animaux que des êtres humains.



Jacob est engagé comme soignant au sein de ce cirque ambulant. Là, il va rencontrer Rosie, "l'indomptable éléphant". Puis, il va rencontrer Marlène... La femme dont il ne faut pas tomber amoureux, la femme du boss. Vous connaissez évidemment la suite. Entre strass et misère cette histoire est profondément touchante, profondément belle.



Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans l'histoire de Jacob, Rosie, Marlène mais aussi du cirque ambulant des frères Benzini. L'histoire est belle, emprunte de nostalgie et surtout fondée sur un contexte douloureusement vrai.
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De l'eau pour les éléphants

Durant la Grande Dépression, dans les années 30, les cirques ambulants sillonnent l’Amérique. On suit Jacob Jankowski orphelin sans un sou, qui saute à bord du train des frères Benzini. Embauché comme soigneur, il va découvrir l’envers du décors, sans artifices. Les hommes comme les animaux sont exploités, maltraités. Jusqu’à sa rencontre avec Rosie, dans ce monde de misère et de paillettes. Jacob va tout faire pour la garder en vie tant qu’il le peut, en effet, cette éléphante que nul ne peut dresser, très têtue et surtout très maligne ne lui rend pas les choses faciles.



💭 J’ai adoré ma lecture, je l’ai trouvé plus réelle et moins édulcoré que le film. Il est plus cru, et plus tranchant. On ressent toutes les secousses du train, tous les tourments et l’injustice que Jacob va subir. Il y à des photos d’époques qui documentent cette vie dans ces mini villes dédiées aux spectacles. Il est très bien construit et captivant. C’est un thème très peu présent dans mes lectures, original et je l’ai trouvé fascinant. Le film était très sympa aussi, j’ai aimé voir naître l’histoire d’amour entre les deux personnages principaux.
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De l'eau pour les éléphants

Un roman sur le thème du cirque, plutôt original comme sujet, c'est une première pour moi. L'approche est intéressante, on accompagne un jeune homme en perdition à la découverte de ce nouveau monde. Il va vivre des expériences plus que cocasses, limite traumatisante. Il va s'épanouir aussi.

Je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture.

Le début de l'aventure m'a beaucoup plus puis je me suis lassée je pense . Les passages dans la maison de retraite m'ont saoulé. J'avais envie de sauter le chapitre pour passer à la suite. Les personnages sont quelconque, je n'ai pas du tout aimé Marlène ... Seul Jacob m'a un peu touché.

Peut être devrais je regarder le film pour ne pas rester sur une note négative. Il est très bien paraît il. C'est ce que l'on dit également du livre....
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De l'eau pour les éléphants

Je ne l’ai pas lâché du début à la fin.

Je l’ai lu qu’après l’adaptation cinématographique avec Robert Pattinson qui est d’ailleurs assez fidèle au livre.

Magnifique roman racontant le quotidien d’un cirque américain dans les années 20 (il me semble). Je le recommande vivement.
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